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 Arthur H. Thorn | David Giuntoli

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Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 15:46

ARTHUR HENRY THORN

Feat. David Giuntoli




Âge : 35 ans Sexe : Mâle Date de naissance : 13 juillet 1984 Nationalité/Origines : Anglais, Cornouailles Orientation sexuelle : Hétérosexuel Statut civil : Célibataire, mais son coeur est déjà pris Maison : Gryffondor Groupe : Magic is Good Profession/Études : Chef du Bureau des Aurors, Ministère de la Magie Statut de sang : Né moldu Baguette magique : Bois de chêne rouge (idéal pour le duel, aime les sorciers rapides, convient parfaitement aux sorciers à l'esprit vif et adaptable), plume d'oiseau-tonnerre, 28,75cm Patronus : un sanglier, le même que celui d'une autre personne Sa relation avec la magie : Compliquée ; il est né sans la connaître, et la découvrir a été source d'émerveillement. Depuis, il en a vu des formes diverses, parfois parmi les plus sombres, et serait incapable de vous dire ce qu'il en pense Signe(s) distinctif(s) : il a été diagnostiqué Haut Potentiel dans son enfance, avec un QI de 149 – son corps est couvert de cicatrices diverses, parmi lesquels : une sur le bras gauche, souvenir d'une balle qui l'a traversé ; une longue estafilade sur la cuisse droite, souvenir d'un vilain maléfice – est atteint d'un symptôme de stress post-traumatique, ce qui le rend sujet à des insomnies, à des crises d'angoisse, et à une légère tendance paranoïaque.



Caractère

Ronchon
C'est sans doute le trait de caractère le plus marqué chez lui. Imaginez vous un vieux montagnard, seul dans sa cahutte, un peu bourru et toujours prompt à grogner, quoi qu'il advienne. Et voilà, vous avez le parfait portrait d'Arthur ! D'un tempéramment plutôt farouche et bougon, il passe plus de temps à grogner qu'à parler. Souvent, d'ailleurs, il s'exprime en marmonnant dans sa barbe – qu'il a de jolie, par ailleurs – et donne souvent l'impression d'être d'une perpétuelle mauvaise humeur.
À cela près que c'est en fait un mécanisme de défense pour se protéger du monde extérieur. Un mécanisme qui s'est mis en place chez lui depuis tout petit, en lieu et place des grandes colères qu'il pouvait piquer.

Timide
Même ce trait de caractère tend à se gommer avec les années – habitude de rencontrer sans cesse de nouvelles personnes oblige – il n'en est pas moins particulièrement prononcé chez Arthur. Si les relations n'ont pour lui aucune importance, il n'aura pas de mal à s'exprimer face à un parfait inconnu – en grognant, donc. Mais dès lors qu'un enjeu se fait sentir, pour aborder une belle jeune femme par exemple, il perd rapidement tous ses moyens. Homme farouche, il ne se fait pas facilement des amis car il se méfie de tout.
Tout cela le rend plutôt solitaire, au final.

Loyal
Et avec un profond esprit de famille. Il compte peu de personnes dans son cercle, et sa famille, à ses yeux, passe avant tout le reste. C'est qu'il est l'aîné de sa fratrie, comprenez. Et que ses six frères et soeurs ont vite tendance à se tourner vers lui en cas de pépin. C'est ainsi, notamment, qu'il s'est retrouvé tuteur légal d'Uter, son frère de treize ans, quand sa mère – et belle-mère d'Arthur – l'a mis à la porte en le découvrant sorcier.

Courageux
Ce qui n'est pas du luxe quand on fait son travail. Beaucoup vous dirait même qu'Arthur est plus téméraire qu'il est courageux, tant ils l'ont déjà vu se précipiter tête la première dans des situations inextricables. Il en est toujours sorti vivant.
Mais pas toujours indemne.

Tête brûlée et indomptable
En bon Gryffondor, Arthur est du genre à n'en faire qu'à sa tête. Il a eu le record, une année, du nombre de retenues données sur une année à Poudlard. Casse-cou, déterminé et têtu comme une mule, il est de ceux qu'on raisonne difficilement. Le problème étant qu'il est aussi imperméable aux tentatives de réconfort ou quand on veut l'aider à relativiser les choses. Non pas qu'il ait tendance à dramatiser, mais une fois qu'il a décidé que tout allait mal, il est difficile de le faire changer d'avis.

Méfiant
Et même paranoïaque. Sa tendance à se méfier, et à faire confiance à un instinct qui le trompe rarement, s'est amplifiée depuis qu'il a commencé sa carrière d'auror. Cela combiné à plusieurs évènements en particulier l'ont rendu légèrement paranoïaque. Il faut savoir qu'il a toujours sa baguette sur lui, coincée dans sa manche, et qu'il la sort bien  souvent, parfois sans que cela se montre nécessaire.
Par défaut, pour lui, tout le monde est un problème potentiel. Surtout s'il évolue autour de ses soeurs, auquel cas il devient une menace potentielle.

Mauvais perdant
Très mauvais perdant. Comme toute sa fratrie, Arthur a l'esprit de compétition et n'aime pas perdre. Combien de fois le plateau de monopoly a-t-il valsé dans le salon ? Jamais on a su lequel d'entre eux allait gagner, car ils n'ont jamais pu mener une partie au terme.
En attendant, Arthur est de ceux qui se mettent à ronchonner - voyez le lien ! - dès lors qu'il n'est plus en veine. Parfois, même, il a pu se mettre à bouder. Oui, oui, oui.



Histoire

Première partie

Juillet 1984

Le centre médical de Tintagel est en ébullition.
Il est assez rare qu'un accouchement ait lieu ici. Mais à aucun moment le couple Thorn avait-il pensé se déplacer pour un accouchement. Quand Elaine avait été saisie de violentes douleurs à l'abdomen, ils avaient pensé qu'il suffirait de venir ici, plutôt que d'aller jusqu'au service d'urgences de l'hôpital le plus proche.
Comment auraient-ils pu deviner qu'un déni de grossesse était la cause des douleurs de la jeune femme ? Il n'y avait eu aucun signe et ils étaient à peine mariés, à peine installés dans une petite maison de la bourgade bordée par la mer. Ils s'étaient dit que la chaleur de l'été était peur-être en cause dans le malaise soudain de celle qui s'apprêtait à devenir mère.
La naissance était des plus inattendues. L'accouchement fut des plus douloureux.
Pourtant, la vision d'un adorable petit nourrisson aux yeux d'un bleu presque électrique suffit à faire oublier les soucis que sa présence annonçait.
Ils allaient devoir s'adapter. Préparer une chambre. Acheter un trousseau. Prévenir la famille.
Mais finalement, le stress brutal n'était rien face au bonheur que le couple ressentait.
Aurait-il pu y avoir meilleure façon de se prouver son amour ?
Ils sont pris au dépourvu par la surprise et pourtant, c'est sans hésitation qu'Elaine désigne un prénom tout trouvé à son nouveau né.
Il s'appellera Arthur.

Septembre 1989

Cela faisait quelques temps, déjà, qu'on lui avait expliqué qu'il allait avoir un petit frère. Maman lui avait fait faire connaissance avec lui, à travers son ventre. Il avait pu y poser les mains, et avait même été très impressionné de sentir un coup de pied le saluer avec force.
Et puis, plus les jours passaient, plus on lui rappelait qu'il serait bientôt là. Arthur le savait bien : il avait aidé Maman à faire ses bagages, pour avoir de quoi faire à la maternité. C'était très important, parce qu'il allait être grand frère, et ça voulait dire que, dorénavant, il devrait montrer l'exemple. Il devrait aussi s'occuper de lui ! Il espérait juste qu'on ne lui demandrait pas de changer les couches, parce que beurk, c'était plein de caca.
Et puis, un beau matin, ce n'est pas Papa qui, comme d'habitude, vient le sortir du lit. C'est sa grand-mère qui, avec un grand sourire, lui annonce que le petit déjeuner est prêt.
Bien sûr, l'enfant veut savoir où sont ses parents, et avoir la bouche pleine ne l'empêche pas d'être curieux. Oh, serait-ce parce que son petit frère est sorti du ventre de Maman ?
Oui, en effet, lui répond-on. Même que s'il est sage, il pourrait aller le voir à la maternité, cet après-midi.
Jamais Arthur avait-il jamais été aussi sage.
Au diable son côté casse-cou et ses jeux de course, où il passait plus de temps à tomber et à se cogner qu'autre chose. Il accepte de rester sagement devant la télévision, à regarder des dessins animés.
Il obtiendra alors, après le déjeuner, le droit d'aller voir ses parents et son petit frère à l'hôpital. Et là, fini le petit garçon sage ! Il court dans les couloirs pour trouver la chambre de sa mère, et c'est seulement quand son père l'attrape par le col qu'il cesse de s'agiter.
D'une voix rauque, il lui demande à quoi il joue, avant de l'inviter à entrer dans la chambre – si, et seulement s'il promet de rester calme, car les bébés, apparemment, ont besoin de calme.
Et c'est avec des yeux écarquillés qu'Arthur peut grimper sur le lit de Maman et découvrir le deuxième petit garçon de la famille.
Il ne trouvera rien de mieux à faire que de s'exclamer à quel point il était minuscule.

Novembre 1990

School sucks !
L'école, ça craint !
Les poings clos, les yeux lançant des éclairs, le petit Arthur a lancé son cartable dans l'entrée et, en proie à ce que ses parents prennent pour un caprice, file à l'étage, dans sa petite chambre.
Tout a changé depuis la naissance de Galaad. Ses parents n'ont d'yeux que pour lui, et ne s'occupent plus de leur aîné, pense-t-il en des termes d'enfants. Ce n'est pas juste. Il était là avant ! Il voudrait tellement que son petit frère disparaisse et retourne dans le ventre de Maman, pour y rester à tout jamais !
Forcément, cette humeur désastreuse s'était également manifestée à l'école. Enfant ronchon, Arthur mettait beaucoup de mauvaise volonté dans son travail. Il savait déjà lire – il avait commencé à décrypter tout ça bien avant d'entrer à l'école primaire, en raison de réelles facilités, mais refusait d'accomplir ce qu'on lui demandait. Il bâclait ses travaux d'écriture, préférait poser des questions toutes les plus incongrues les unes que les autres dans le seul but de voir son enseignante ne pas réussir à lui répondre.
Et puis, il avait bien du mal à se faire des amis. Son côté grognon n'aidait pas. Alors les autres enfants avaient préféré se moquer de lui, le seul qui n'arrivait pas à reproduire les belles lignes de lettres de la maîtresse et qui avait sans cesse des devoirs supplémentaires.
It's so unfaaair !” craque-t-il en donnant un coup de pied dans son petit bureau.
C'est trop injuste !
Il réussit, évidemment, à se faire mal, et pousse un petit cri de douleur…
… Qui réveille Galaad au milieu de sa sieste.
Les pleurs du bébé se mettent alors à retentir dans toute la maison. Arthur passe la tête par la porte de sa chambre et plisse les yeux en voyant sa mère, qui se précipite au chevet du tout petit. Il est bientôt suivi par le père de famille, dont les yeux lancent des éclairs à l'enfant turbulent.
Ce dernier prend peur et veut fermer la porte de sa chambre, espérant échapper à sa punition. Gauvain est plus rapide et ouvre cette dernière à la volée, avant d'attraper le petit garçon et de le traîner jusqu'à la troisième et dernière chambre, celle où Galaad hurle à pleins poumons. Il doit alors subir le sermont paternel et maternel, en plus des pleurs de son cadet.
C'en est trop pour lui.
It's his fault ! It's all his fault ! We were happier before he was here !” clame-t-il avec colère.
C'est sa faute ! C'est de sa faute ! On était mieux avant qu'il arrive !
Et puis, le silence.
Total.
Les parents, inquiets, se tournent vers le bébé. Ce dernier est rouge de colère et continue de hurler avec toute la force de ses poumons.
À cela près qu'aucun son ne sort plus de sa bouche.

Juin 1994

Une consultation chez le pédiatre avait permis de confirmer que rien ne clochait chez Galaad, qui d'ailleurs avait rapidement retrouvé sa voix. On n'avait plus pensé à l'incident, d'autant plus que, depuis quatre ans, les phénomènes étranges s'étaient multipliés autour de la famille Thorn. Les murs d'une chambre qui changent de couleur, des punitions qui se font toutes seules, des traces de boue qui reviennent d'elles-mêmes sur les vêtements… Et à chaque fois, cela coïncide avec les colères d'Arthur.
Ce dernier entretient une relation étrange avec son frère. Tantôt, il endosse son rôle d'aîné protecteur, tantôt il refuse de lui accorder un regard et lui reproche tous les maux de la terre.
À l'école, ça ne va pas mieux. Les bulletins se ressemblent tous, les rencontres avec les maîtresses se multiplient. On relève les difficultés que le petit garçon rencontre à l'école, qu'elles soient scolaires ou sociales. On s'en inquiète même. C'est un garçon qui fait illusion pour paraître sans doute plus vif qu'il ne l'est vraiment, leur dit-on, mais turbulent, et qui a bien du mal à exprimer ses pensées à l'écrit – ou à exprimer ses pensées tout court. On s'interroge sur son avenir, envisage de lui faire voir des spécialistes des troubles de l'apprentissage pour identifier le problème.
Pour l'aider, rappelle-t-on.
Le ventre rond comme un ballon, Elaine prend la défense de son aîné avec une ardeur qu'elle a, bien sûr, transmise à chacun de ses enfants. Elle n'accepte pas qu'on sous-entende que son fils est un idiot et qu'il doit s'orienter vers une structure adaptée. Arthur sait lire, écrire, compter, et sa curiosité lui a donné une culture générale particulièrement étendue pour son âge. Il est certes d'un tempéramment rebelle et révolté, mais de là à dire qu'il était moins intelligent que la moyenne … !
L'entretien tournera court, toutefois. Les contractions annonçant la naissance prochaine d'un enfant supplémentaire – encore un garçon, avait-on informé Arthur, qui s'était contenté de grogner en l'apprenant – toute la petite famille doit s'éclipser et n'a pas le temps d'aller jusqu'à l'hôpital.
Cette fois encore, c'est au centre médical de Tintagel qu'il faudra organiser un accouchement en urgence. L'établissement n'était pas équipé pour les complications, il fut difficile de faire venir le bébé au monde.
Arthur se souvient aujourd'hui encore de l'angoisse, dans la salle d'attente, alors qu'il s'efforçait de s'occuper de Galaad, Papa était resté au chevet de leur mère. Il se souvient sa pâleur extrême quand, après de longues heures et une ambulance venue de l'hôpital, il était enfin revenu auprès de ses deux fils, un nourrisson emmaillotté dans les bras.
Il se souvient aussi de l'effondrement de son petit monde quand il avait été le seul à comprendre vraiment ce que Gauvain voulait dire quand il disait que Maman était partie et ne reviendrait pas.
Le reste n'est qu'un brouillard flou. Un brouillard qu'il avait fallu percer pour apprendre à l'aîné de tout ce beau monde qu'il avait eu non pas un petit frère, mais une petite soeur.
Une petite Viviane.

Eté 1995

L'année qui avait suivi avait été particulièrement éprouvante. Arthur, déjà ronchon de nature, devient de plus en plus grognon et s'exprime essentiellement avec des grognements. Il s'est pris d'affection pour sa petite soeur bien plus rapidement que pour son frère, quand bien même la disparition de la mère a gommé la rivalité naissante entre son cadet et lui – pour le moment.
L'école n'arrange pas le deuil du garçon, qui en plus de faire face à la perte d'un de ses repères, doit vivre avec des difficultés scolaires toujours plus importantes. Il y répond par un comportement toujours plus provocateur, comme s'il commençait à entrer dans une violente crise d'adolescence. Il refuse de faire ses devoirs, se montre excessivement insolent, se voit menacer d'exclusion de l'école. Plus pressant que jamais, les enseignants veulent pousser Gauvain à réfléchir à la suite de la scolarité de son fils aîné ; il faut envisager une scolarité adaptée.
Alors, la mort dans l'âme, Gauvain cède et fait passer toute une batterie de tests à son aîné, qui s'y plie de bonne grâce.
Il n'y a bien qu'à la maison qu'il se tient correctement. Il ne veut pas causer du souci supplémentaire à son père. D'instinct, il s'est efforcé de l'aider à s'occuper de la maison et de sa fratrie. Il aime particulièrement s'occuper de Viviane, avec laquelle il peut rester jouer pendant des heures, malgré son jeune âge.
À la toute fin de l'année scolaire, le père est à nouveau convoqué à l'école, pour préparer l'entrée au collège de son fils aîné. Ce dernier l'accompagne, tenant Viviane dans les bras, et Galaad par la main. Il n'a pas envie d'être là, et le fait comprendre à grands renforts de râleries diverses. Seule la présence de ses cadets l'empêche de recourir à un vocabulaire honteuse grossier pour rappeler ce qu'il pense de sa maîtresse et de son opinion de lui.
C'est ce jour là que le verdict tombe : haut potentiel. L'institutrice elle-même n'en revient pas d'annoncer ce résultat au père de famille, et le mépris qu'on entend dans sa voix montre bien qu'elle estime le test passé par l'enfant comme une escroquerie notoire.
Ils n'auront pas vraiment le temps de s'interroger là-dessus, toutefois. Car dans les semaines qui suivent, une drôle de lettre arrive à la maison.
Arthur Thorn
Right-hand side bed in the biggest bedroom
First floor
Molesworth Street
Tintagel

Quand Arthur lit la lettre à voix haute dans la cuisine de la maison, seul le père doute qu'elle puisse contenir une part de vérité. Viviane ne comprend sans doute pas, Galaad croit aux dragons et aux fées et donc s'exclame de ravissement.
L'aîné, lui, relit la lettre à plusieurs reprises, le coeur battant. Il a toujours su, quelque part, qu'il était différent. Et maintenant, il va pouvoir vivre parmi les siens.

Septembre 1995

Ca lui fend le coeur. Il serre une dernière fois Viviane, puis Galaad, puis encore Viviane contre lui.
Il va devoir partir pendant plusieurs mois, monter dans ce train et ne revenir que pour les vacances de Noël.
C'est la première fois qu'il s'éloigne de sa famille, et il a le coeur au bord des lèvres.
Son père le rassure bien sûr : tout va bien se passer. Ils lui écriront, Galaad y compris, puisqu'il allait commencer l'école cette année. Ce serait l'occasion de voir s'il faisait des progrès dans son écriture de cochon.
Le Poudlard Express est sur le départ, les derniers signes de la main sont échangés.
Traînant sa lourde valise derrière lui, Arthur ne s'est jamais senti aussi seul.
Quand il arrive, tout le fascine. De la taille de la bâtisse aux fantômes, en passant par les créatures que l'on devine au fond du lac… Extraordinaire, se dit-il.
Et la Répartition !
Qui aurait cru qu'un Chapeau serait capable de lire ses pensées pour y déceler ses qualités et ses défauts ?
Certainement pas lui !
C'est d'un pas plutôt hésitant qu'il s'approche du tabouret avant de s'y installer, quelque peu intimidé par tous les regards tournés vers lui.
Il n'aura pas longtemps à attendre. Le Choixpeau a à peine effleuré ses cheveux qu'on entend Gryffindor ! retentir à travers la Grande Salle.
Et Arthur d'aller rejoindre ceux qui, pendant les sept prochaines années, seront comme sa famille.

Décembre 1998

For Merlin's sake, Vee… It's two in the morning...
Par Merlin, Vee… Il est deux heures du matin…
Oh mais entendrais-je râler ? Mais oui, bien sûr ! C'est Arthur qui vient d'être réveillé par sa toute petite soeur. Cette dernière, peluche contre elle, le regard de ses grands yeux humides. Elle chouine qu'elle vient de faire un cauchemar. L'adolescent pousse un lourd soupir et jette un regard vers Galaad, avec qui il partage sa chambre les quelques semaines dans l'année qu'il passe à la maison. Ce dernier ronfle légèrement, les couvertures enroulées d'une façon improbable autour de lui, lui-même dans une position étrange.
On entend, finalement, le vent du large qui siffle en s'engouffrant entre les arbres. La petite fille a l'air terrifiée. A-t-elle encore vu un monstre sous son lit ?
Dans un grognement mécontent – pour la forme – l'aîné lève un pan de sa couverture et se décale un peu plus sur le bord de son lit. La petite fille n'attend pas très longtemps pour grimper et venir s'emmitouffler contre son ronchon de grand frère. Elle trouvera le sommeil très rapidement, ce qui n'est pas le cas d'Arthur qui restera plongé dans des pensées complexes, allant trop vite pour lui permettre de les saisir totalement, sans réussir à retrouver le chemin vers les bras de Morphée.

Août 2001

Alors que les deux plus jeunes enfants de la famille jouent dans le jardin sous le soleil de l'été, Arthur s'est réfugié au frais, sur la table de la cuisine, avec ses affaires de cours. Il suçote sa plume d'un air songeur avant de griffonner précipitamment sur un morceau de parchemin les idées qui lui viennent.
Il n'a jamais été autant en réussite que depuis son entrée à Poudlard. La quantité de choses nouvelles à comprendre avait été telle qu'il n'avait plus eu le temps de tester ses professeurs – au demeurant très compétents. Bien sûr, on ne peut pas dire que c'est un élève modèle. Régulièrement en retenue, il fait partie des élèves de sa maison parmi les plus prolifiques en terme de perte de points.
Conscient de la chance qu'il a d'avoir découvert être un sorcier, il ne veut pas tout gâcher par un manque de travail. Il n'a d'ailleurs jamais fait autant d'efforts, et ce n'est pas sans difficulté. Comprendre quelque chose rapidement n'est pas forcément synonyme d'une réussite aussi rapide. La pratique de la magie lui vient facilement ; la théorie beaucoup moins, et la rédaction du moindre petit texte était une véritable épreuve.
Il a obtenu plus de BUSEs qu'il ne l'aurait cru, avec des notes supérieures à ses attentes – sans doute grâce aux prouesses qu'il avait réalisées en examen pratique, se rassure-t-il. Mais cette année, il devra passer ses ASPICs, et ça ne serait sans doute pas la même limonade.
Il n'a pas vraiment le temps de s'en interroger davantage, car Galaad vient de faire irruption dans la cuisine, ballon sous le bras. Il jette un regard torve aux affaires de son frère avant de se diriger vers le frigo pour prendre un peu de soda frais.
Il a attendu, à son tour, la lettre de Poudlard, espérant y rejoindre son aîné. Mais elle n'est jamais arrivée. Il s'en est trouvé très amer, et depuis, il en veut un peu à son frère d'avoir des dons que lui n'a pas. Leur père dirait qu'au moins, ça a eu l'avantage de lui mettre un coup de pied au cul ; Galaad n'a jamais aussi bien travaillé que depuis qu'il est entré au collège. L'orgueil piqué au vif, il est bien décidé à se montrer tout aussi exceptionnel que son aîné, en réalisant de brillantes études et en devenant quelqu'un d'important.
Dad said you must tidy your… stuff,” dit-il, en chargeant le dernier mot de tout le mépris possible. Qui aurait pu penser, en voyant cette scène de vie adolescente, qu'à partir d'aujourd'hui les deux frères seront plus proches, plus unis que jamais ? “Someone's coming for dinner.
Papa a dit qu'il fallait que tu ranges tes… Affaires. Quelqu'un vient manger.
Someone ?” râle Arthur dans son grognement habituel. “Who ?
Quelqu'un ? Qui ?
On lui répond d'un haussement d'épaules. Quand bien même l'aurait-il su, le cadet n'aurait pas eu le temps de répondre car une petite fille couverte de terre venait de faire irruption à son tour dans la cuisine.
Arthur pousse un soupir à fendre l'âme et darde sa soeur d'un regard à la hauteur de ses ronchonneries habituelles.
Dad's expecting someone for dinner. Go upstair and have a shower, you stink as if you'd been playing with pigs,” grogne-t-il alors en poussant la gamine vers les escaliers.
Papa attend du monde pour ce soir. Monte prendre une douche, tu pues comme si tu avais joué avec des cochons.
Se doutait-il, à ce moment là, que la soirée se déroulerait de façon désastreuse ?
Non. Pas plus qu'il n'avait anticipé l'humeur morose de la totalité de sa fratrie face à celle qu'on leur présentait comme leur future belle-mère. Ils firent bonne figure, toutefois, mais ce n'est pas sans protester qu'Arthur s'entendra-t-il dire qu'il devrait s'astreindre à un peu plus de discrétion vis à vis de sa petite particularité, dorénavant. Ygerne ne devait en aucun cas être mise au courant de l'existence de son monde.
Ce qui, évidemment, entraînera moultes ronchonneries de l'adolescent, jusqu'au coucher de ses deux cadets. Il les suivra rapidement, non sans un dernier conseil à son père :
I don't like her. She's not trustworthy.
Je ne l'aime pas. Je ne lui fais pas confiance.
Et c'est à ce moment que Gauvain se rend compte que son fils a grandi.
Qu'il est en train de devenir un homme.

Notes aux ASPICs :
- Botanique : Acceptable
- Défense contre les forces du mal : Optimal
- Métamorphose : Optimal
- Potions : Optimal
- Sortilèges : Optimal
- Histoire de la magie : Acceptable
- Astronomie : Désolant
- Alchimie : Effort Exceptionnel
- Etude des Runes : Optimal
- Soins aux Créatures Magiques : Effort Exceptionnel

Septembre 2002

… And I'll be able to come home whenever I want, and you'll be free to come here whenever you want,” commente Arthur en faisant visiter son minuscule studio à sa fratrie.
… et je pourrai venir à la maison quand je veux, et vous pourrez venir ici quand vous voudrez.
Son père et sa marâtre sont venus également. Le jeune homme a tenu à prendre un petit appartement du côté moldu de Londres, pour permettre aux siens de venir le voir à loisir – et sans être retenus par le secret du monde magique. Lui n'aurait qu'à tout ranger d'un coup de baguette quand ils viendraient le voir, et tout irait pour le mieux. Au pire, sa belle-mère le prendra pour un jeune idiot convaincu de l'existence des arts occultes. Ça ne serait peut-être pas plus mal, d'ailleurs. Elle prendrait peut-être peur et s'enfuirait à toutes jambes.
Arthur n'est pas peu fier, en tout cas. Dans quelques jours, il fera son entrée à la MUL, dans un des cursus les plus prestigieux. Si tout se passe bien, d'ici six ans, il sera auror. Qui aurait cru que l'enfant turbulent qu'on pensait idiot et inapte pourrait aller aussi loin ?

Juillet 2003

Calm down… Calm-… Galaad ! Calm the fuck down, will you ?” s'emporte le jeune homme, Nokia 3310 à la main.
Calme toi… Calm-… Galaad ! Vas-tu te calmer, putain ?
À l'autre bout du fil, son jeune frère. Il a l'air au bout du rouleau.
On a prévenu Arthur, deux mois plus tôt, de la naissance d'une nouvelle jeune soeur. Ils l'avaient appelée Morgane. Il était venu la voir à plusieurs reprises, évidemment. Mais désormais, Galaad et Viviane n'en pouvaient apparemment plus. Le bébé pleurait sans cesse et ils s'en occupaient à tour de rôle avec Papa. Ygerne ? Elle ne s'en occupe que très peu. Elle a refusé de l'allaiter, et l'étudiant commence à se demander si ce n'est pas pour s'assurer qu'elle n'aurait pas besoin de s'en occuper.
À croire qu'elle n'avait fait un enfant à leur père que pour s'assurer de le voir rester auprès d'elle…
Chassant cette pensée cynique de sa tête, Arthur s'efforce de calmer son frère par des paroles rassurantes, tout en essayant d'ignorer la rage qui l'a pris aux tripes. Il doit se faire violence pour ne pas transplaner immédiatement à Tintagel et aller secouer cette vieille peau comme un prunier.
Une fois le plus jeune des deux calmé, il est enfin disposé à lui donner d'autres nouvelles de la maisonnée. Le boulot de Papa, ses résultats à lui, et puis Viviane…
Weird things have been happening, Art'. I spoke with Dad, he said he'd be coming to see you in a few days… We think she may be like you.
Des trucs chelous se passent, Art'. J'en parlais avec papa, il a dit qu'il passerait te voir dans les jours qui viennent. On pense qu'elle est comme toi.

La suite plus bas ~


Pseudo : Méli Âge : Assez vieille pour avoir appris à lire avec Ratus Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775 Scénario/Inventé : Inventé Comment as-tu connu le forum ? : Je sais plus Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3616508844 Que penses-tu du forum ? : Je m'y plais tellement que je me mulitplie ! Un petit mot pour la route ? : Saperlipopette Code à remplir pour recenser l'avatar :
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 15:46

ARTHUR HENRY THORN

Feat. David Giuntoli





Histoire

Deuxième partie

Eté 2005

Le téléphone vibre furieusement.
Et Arthur ne s'en préoccupe absolument pas. C'est qu'il n'est pas tout seul, ce matin, voyez-vous. Et qu'il s'applique longuement à plaire à la dame qu'il a ramenée chez lui. Appuyé sur un de ses avant-bras, il l'embrasse avec langueur, indifférent au petit bruit que l'on entend sur la table de chevet.
Un appel en absence.
Deux appels en absence.
Trois appels en absence.
Quand, un long moment plus tard et alors que sa copine s'est glissée sous la douche, il vérifie le petit téléphone, c'est pour se rendre compte qu'il a une dizaine d'appels en absence.
Et le voici qui râle tout seul à voix haute contre toutes ces personnes qui l'empêchent de profiter de la vie et de moments d'intimités.
Préoccupé par le fait que tous ces appels viennent de la maison familiale de Tintagel, il profite que sa gente demoiselle soit sous la douche pour appeler à son tour. On ne tarde pas à décrocher. Et sans doute a-t-on reconnu son numéro de téléphone, car ce n'est pas du tout par un bonjour qu'on lui répond.
I'VE JUST GOT A LETTER FROM HOGWARTS !” hurle-t-on dans le combiné.
J'ai reçu une lettre de Poudlard !
Arthur hausse les sourcils, et la longue liste de ronchonneries qu'il voulait adresser à sa soeur disparaît d'un coup. Il la laisse continuer sa litanie et accuse le coup.
Surpris ? Pas tellement.
Mais infiniment heureux.
Sans surprise, la jeune demoiselle ira dans la même maison que son aîné, à Gryffondor.
Pour la plus grande fierté de ce dernier, bien qu'il voit dans le regard d'Ygerne une haine tenace s'installer.
Elle vient d'être mise au courant du monde sorcier par l'admission de Viviane à Poudlard. Elle n'a pas vraiment l'air d'aimer ça… Ni de l'accepter.

Mars 2006

Morgane court en tous sens dans les couloirs de l'hôpital. Arthur l'attrape par le col et la soulève du sol sans cérémonie, avant de la caler solidement sur son bras. La petite fille tente un caprice, mais se tait quand il la darde d'un regard noir et sévère, le tout couplé par un long grognement.
Il n'en faut pas plus pour la calmer. Elle enfonce alors son pouce dans la bouche, pose sa petite tête bouclée sur l'épaule de son grand frère. Galaad, quant à lui, est assis dans la salle d'attente, étonnamment silencieux, lui qui d'ordinaire est plutôt bavard.
Évidemment, Viviane ne peut pas être là. Elle sait que sa belle-mère a un ventre si énorme qu'on dirait qu'elle est sur le point d'exploser – Arthur a mis un point d'honneur à le préciser dans sa dernière lettre. Il a aussi prévenu son père que Galaad parlait déjà de venir passer quelques semaines chez lui très bientôt. Gauvain ne fut pas content de l'apprendre, mais apprécie l'honnêteté de son aîné, qui accueillera sans hésiter l'adolescent en fugue.
Le jeune homme a fini par s'installer au fond d'un fauteuil. Galaad somnole, la bouche ouverte ; Morgane s'est endormie dans les bras de son grand frère, tout en suçant furieusement son petit pouce. Quand Gauvain entre dans la salle d'attente, il n'y a plus guère qu'Arthur qui est toujours éveillé, bien qu'il semble sur le point de s'abandonner à la fatigue.
Le père de tout ce beau monde se laisse tomber à côté de lui, et lui annonce que les jumeaux, Tristan et Uter, sont en parfaite santé. Le jeune homme se contente alors de hocher la tête, sans un mot.
On remarquera qu'il ne s'intéresse pas au sort de sa marâtre.


Fin Avril 2006

Hey, Art', you listening ? It's your turn buddy !
Hey, Art', tu écoutes ? C'est ton tour mon pote !
Arthur cille. Il relève la tête, jusqu'ici appuyée sur son poing, et jette un regard un peu ahuri au plateau de jeu. Morgane, sur les genoux de leur père, clame à qui veut l'entendre que c'est la reine du monde, face à ses quelques propriétés et billets. Galaad est en train de gagner la partie de Monopoly, et a rangé avec attention tous les faux billets de banque devant lui. Viviane a encore quelques billets et propriétés, mais on voit bien sur son visage le mécontentement qui pulse dans ses veines, comme si elle savait déjà qu'elle n'arriverait pas à se refaire. Arthur, lui, est en bien mauvaise posture, avec son pauvre billet de mille livres et sa petite gare, mais, contrairement à l'habitude, il ne râle pas. On dirait même qu'il avait l'esprit ailleurs et ne s'inquiètait pas tellement de sa défaite prochaine.
Une première, dans cette famille de mauvais perdants.
Il lance les dés d'un air un peu absent, constate au résultat que c'est perdu d'avance. Il vient de tomber sur un hotel de Galaad, et fait banqueroute.
En temps normal, il aurait ronchonné tout son saoûl, aurait râlé, et, pour un peu qu'il soit de mauvaise humeur, aurait retourné le plateau avant d'aller se coucher.
Ah, les soirées jeux chez les Thorn…
I'm sure you have that girl in mind…” taquine alors le cadet avec un large sourire aux lèvres.
Je suis sûr que tu penses à cette fille…
Galaad n'est revenu à la maison qu'aujourd'hui, après une fugue de plusieurs semaines chez son aîné. Le retour de Viviane pour les vacances l'a convaincu qu'il pourrait survivre à sa belle-mère. Mais, au cours des dernières semaines, il avait vu son frère se faire plus rêveur que d'ordinaire. Il l'avait même surpris à parler de cette jolie brune, alors qu'il venait le retrouver dans le centre de la capitale.
Il l'avait croisée sur le campus de la MUL, deux semaines plus tôt, et n'arrivait pas à se la sortir de la tête. Il en oubliait de manger et même, parfois, de râler.
Stop talking nonsense and pay attention to your game. Viviane's going to get you skinned !
Arrête de dire n'importe quoi et fais attention au jeu. Viviane est en train de te plumer !
Il taquine son frère, mais le coeur n'y est pas.
Galaad a très bien compris. Arthur a les pensées tournées vers cette jolie jeune fille dont il fait à peine connaissance. Ce n'est pas la première fille qui lui plaît, mais c'est la première fois que l'une d'elle lui fait un tel effet.
Et il en perd tous ses moyens.
What's her name, Arthur ?” finit par trancher le patriarche, un sourire tendre aux lèvres.
Comment s'appelle-t-elle ?
Et Arthur d'enfin grogner, les joues s'empourprant tellement qu'on pourrait le confondre avec un écusson de Gryffondor.
Constance Llewelyn.

Février 2007

Tap, tap, tap, tap.
Assis dans la bibliothèque, Arthur guette un groupe de jeunes filles en plein travail, les doigts pianotant sur un coin de la table. Parmi elles, une chevelure brune attire son attention plus que les autres.
Voici presque un an qu'il tente d'approcher la jolie Constance. Ils ont commencé par parler simplement de leurs études, et du lien entre elles. Constance étudiait en effet le droit magique, et se destinait à une carrière en tant que juriste. Arthur, quant à lui, voyait arriver, petit à petit, la fin de sa formation d'auror, qu'il espérait réussir avec les honneurs.
Et puis, tout doucement, ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient parfois vus juste pour le plaisir, pour boire une bièraubeurre ou prendre des nouvelles.
Rien de concret, toutefois. Et lui en mourrait d'envie. Il rêvait d'elle régulièrement, attendait impatiemment de la voir, crevait de désir pour elle.
L'importance de la chose le rendait timide. Il n'avait jamais été très doué pour les relations sociales : un cercle d'amis restreint, un nombre de petites amies très réduit – il avait dû en avoir deux, en comptant celle qu'il s'était contenté d'embrasser dans un coin du couloir du sixième étage quand il était en cinquième année. Il n'y avait jamais qu'avec sa fratrie que les choses semblaient aller de soi, où il parvenait à être complètement lui-même.
Du coup, non seulement il devait faire face à sa timidité, mais en plus il devait s'efforcer de ne pas tout gâcher en faisant n'importe quoi.
Comment était-il possible qu'il soit toujours aussi sentimentalement empoté à son âge ?
Réunissant tout son courage – et il n'en manque pas – il finit par ranger toutes ses affaires d'un coup de baguette, reste indifférent au bordel qu'il en résulte au fond de son sac à dos, et s'avance vers la table où les jeunes filles papotent à voir basse.
Il essaie de paraître aussi cool et détendu que possible, ce qui résulte en une attitude un peu ridicule. Heureusement pour lui, la principale intéressée ne relève pas.
Hem, err… Constance… Are you… Hem… Busy, to-tonight ?” s'embrouille-t-il, les joues se colorant lentement pour prendre une teinte de plus en plus soutenue.
Hem, euh… Constance… Est-ce que tu… Euh… Fais quelque chose ce-ce soir ?
Un gloussement se fait entendre, mais il ne s'en rend pas compte. Ne compte que le sourire de la jeune fille quand elle lui répond qu'elle est disponible ce soir, et qu'elle serait en effet ravie de passer la Saint Valentin en sa compagnie.
Et Arthur de repartir, le coeur léger, mais l'angoisse toujours au ventre. Tellement de choses pouvaient mal se passer ce soir ! Il avait réservé – depuis deux semaines déjà – une table dans un restaurant moldu, et ne savait pas si la Sang-Mêlée dont il s'était entiché apprécierait l'initiative. Il pouvait encore renverser le vin – se tromper en le choisissant, déjà – commettre diverses maladresses, et aussi se faire friendzoner à la fin de la soirée.
Il ne se souvenait pas avoir déjà été autant angoissé.
Pourtant, quand elle s'avance vers lui avec dix minutes de retard, il ne regrette rien.
Elle est superbe.
Il lui sourit timidement et en oublie même de ronchonner qu'ils allaient peut-être perdre leur table. Incapable de lui faire un reproche, il lui tend maladroitement le bas et l'entraîne dans le froid Londonnien pour aller les installer dans un petit restaurant de quartier.
Tout aurait pu aller mal.
Et tout se déroula à merveille. L'esprit mutin de la jeune femme emplit l'univers tout entier du jeune homme. Elle rit à ses ronchonneries, il prend plaisir à l'entendre rire.
Il faut avouer que la soirée s'acheva de la plus magnifique façon qui soit quand, alors qu'il est près de minuit, Constance propose, au pied de l'immeuble d'Arthur, de prolonger la soirée chez lui, autour d'un café.
Point de café il n'y aura, pourtant.
Et jamais, ô grand jamais, il n'oubliera la saveur de leur premier baiser… Ou de leur première nuitée.

Juillet 2008

Champagne !
Le bouchon saute. La famille au grand complet s'est entassée dans la petite maison de Tintagel. Arthur est même venu accompagné de Constance, et la couve d'un regard tendre. Quand Galaad lui fait remarquer qu'il va finir par se baver dessus, à la contempler ainsi, on retrouve le jeune homme habituel : un garçon ronchon et qui grogne aucun qu'un animal sauvage.
Ça fait bien rire tout le monde, à l'exception d'Ygerne, qui reste un peu à l'écart des célébrations.
Et quelle célébration ! Arthur est désormais diplômé de la MUL et, dès le mois prochain, commencera officiellement sa carrière d'auror. Alors aujourd'hui, c'est la fête dans la petite maison. On taquine Galaad sur ses amours, on apprend que Morgane a embrassé un garçon, un jour, même que c'était sur la bouche et que c'était beurk beurk beurk. Les deux jumeaux courent en tous sens, se cognent, se font attraper par le père et l'un de ses aînés pour les maintenir en place.
Dans un moment de calme, Arthur passe un bras autour des épaules de sa copine et annonce, la voix rauque d'émotion, qu'ils sont actuellement à la recherche d'un appartement, dans le Londres sorcier et qu'ils comptent s'installer ensemble dès que possible.
À ce moment-là, tout va pour le mieux.
Rien ne pourrait aller mieux.

Juillet 2009

Quand Constance pousse la porte de chez elle, elle ne s'attend pas à ce qu'Arthur ait préparé quelque chose pour elle.
Elle est diplômée depuis une semaine, et n'a pas vu son compagnon depuis une dizaine de jours. Il était parti en mission, et savait qu'elle avait un entretien d'embauche au ministère aujourd'hui.
Derrière la porte, l'auror se tient au milieu de la pièce, occupé à allumer des bougies un peu partout dans la pièce de vie. Quand il la voit, il s'interdit…
Et grogne.
Il pensait avoir encore un peu de temps, avant de la voir arriver. Il n'est lui-même rentré que depuis peu de temps, et a à peine pris le temps d'enlever sa cape de voyage. Il n'a pas pris de douche, ne s'est pas changé, ni rien du tout.
La jeune femme n'a pas l'air de s'en offusquer. Spontanée, elle saute directement dans ses bras et l'embrasse passionnément, ravie de le voir.
Et de lui apprendre qu'elle a obtenu un poste de juriste au Département de la Justice Magique.

Mai 2010

L'air sombre, Arthur resserrre sa cape sur les épaules, valise à la main.
Aujourd'hui, il intégrait une mission plus spéciale que celles sur lesquelles il avait jusqu'ici affecté. On ne lui avait pas donné le temps de durée de la mission, et ce n'était pas bon signe. Ça allait sans doute se compter en semaines, peut-être en mois, avait-il prévenu sa compagne.
On envoyait tout son détachement à l'étranger. Loin. Un conflit moldu, apparemment, mais un groupe de sorciers mal intentionnés avait infiltré des bataillons, et ces derniers s'amusaient à envenimer les choses.
Le jeune homme restera sur place quatre longs mois, dans l'incapacité de communiquer avec ses proches. Ni courrier, ni téléphonie, ni rien. Il verra des choses dont il refusera, à son retour, de parler. Il restera vague sur les détails de la mission et des actes commis.
Une chose qui ne dépaysera toutefois personne : il semble plus ronchon que jamais une fois qu'il est revenu.

Octobre 2012

D'un sursaut, Arthur se réveille. Il est couvert de sueur, mais ne s'en inquiète pas. Sa respiration, rapide, a du mal à retrouver un rythme habituel.
C'est en écoutant celle, plus profonde, de la créature endormie à ses côtés qu'il parvient à se calmer. Il passe une main sur la silhouette de Constance, caresse tendrement son épaule en silence. Elle a toujours eu le sommeil lourd, songe-t-il. La bienheureuse.
Il l'embrasse sur le front avant d'écarter les couvertures et de sortir du lit, torse nu. Il fait encore nuit, il doit être tôt. Les lueurs de l'aube mettront encore de longues heures à se montrer. Il passe une main dans ses cheveux, observe les rues passantes du Londres sorcier par la fenêtre.
Il entend encore les bruits des armes automatiques que les Moldus utilisent. C'était sa connaissance du monde moldu qui avait fait qu'on l'avait choisi pour cette mission. Il avait dû apprendre à se servir de ces armes, alors qu'il n'en avait aucune envie.
Il trouvait ça barbare.
Le jeune homme passe une main sur son bras gauche, où on voit encore la cicatrice toute ronde de la balle qui était passé au travers. Il en sent encore la brûlure.
Un long frisson le parcourt alors qu'il scrute, enfin, la noirceur de la nuit.
Il est rentré. Il est en sécurité, ici. Ils sont en paix, et il n'y a rien à craindre.
Une main fraîche se pose sur son épaule, et Arthur sursaute. Constance s'est réveillée et l'a rejoint devant la fenêtre. Sa voix douce lui demande s'il va bien, mais ne lui demande pas la raison de son insomnie. Elle a compris, dorénavant, qu'il ne tenait pas à en parler et qu'il ne servait à rien d'insister – à moins de vouloir l'entendre ronchonner encore davantage que d'ordinaire.
Et puis, toujours de cette voix douce, caressante, elle lui annonce qu'elle voudrait un enfant de lui.
Comme ça, de façon un peu brusque. Il baisse un regard un peu surpris sur elle, pris au dépourvu ; il ne lui faut toutefois pas longtemps pour comprendre qu'elle est on ne peut plus sérieuse.
Il n'avait jamais pris le temps de se poser la question. Mais, maintenant qu'il y songeait, il en avait toujours voulu. Avoir grandi dans une famille nombreuse n'avait en rien émoussé ce désir.
Alors, dans un sourire éloquent, il attrape sa compagne par la taille et l'attire contre lui.
Il lui fera tous les enfants qu'elle veut.

Janvier 2014

You look awful, Dad.
Tu as un air épouvantable, Papa.
A peine a-t-il dit bonjour qu'Arthur ronchonne déjà, murmure Galaad à sa benjamine. Pourtant, il sait très bien que leur aîné a raison. Leur père est dans un état épouvantable. Il a considérablement maigri, et les cernes s'étalent sous les yeux. Et il ne leur fera pas croire que c'est d'élever une adolescente, deux jumeaux casse-cou et de supporter une mégère enceinte qui en est la cause.
Certes, ça ne doit pas aider. Mais il a l'air physiquement malade.
Gauvain balaie les préoccupations de son fils d'un geste de la main et préfère s'enquérir de la santé de sa belle-fille. Elle est radieuse, ces derniers temps, n'aurait-elle rien à leur annoncer ?
La question achève de rebrunir l'auror, qui grogne maintenant qu'ils les informeront rapidement si un jour ils ont un heureux évènement à leur relater.
Voilà qui a mis Arthur de mauvaise humeur. Et il le confirme en aboyant sur les deux jumeaux, occupés à se courir après en criant. Ces derniers s'immobilisent aussi sec, le dévisagent, et filent vers l'étage pour aller poursuivre leurs jeux.
Gauvain ne tarde pas à partir à son tour, abandonnant la maison à ses enfants, pour aller chercher son épouse à l'hôpital. Cette dernière a accouché il y a quelques jours, d'un petit garçon.
Le dernier des Thorn : Bohort.
Lorsqu'ils reviennent, un plateau de Monopoly traverse le salon, sous les yeux éberlués de Constance. Galaad, dépouillé par Viviane, n'a pas retenu sa colère. Ygerne, tenant le nourrisson dans ses bras, constate les dégâts avec un mépris non dissimulé.
Seul l'aîné semble s'en rendre compte alors que tous les autres se précipitent vers elle pour admirer le bébé. Resté en retrait, il soutient le regard de sa belle-mère, plus méfiant que jamais.
Et si elle était la responsible de l'état maladif de son père ?

Mai 2014

Deux hommes, attablés au Chaudron Baveur. Ils bavardent tranquillement, en buvant une pinte de bièraubeurre. Ils sont bientôt rejoints par une jeune femme dont les traits ne sont pas sans rappeler le plus âgé des deux aurors.
Ha, Viviane… Come and sit with us. Have you ever met my friend Elijah ?
Ah, Viviane… Viens t'asseoir avec nous. Tu as déjà rencontré mon ami Elijah ?
Arthur tire la chaise à côté de lui pour laisser sa soeur s'installer à ses côtés.
Se doutait-il, ce jour-là, de ce qu'il faisait ?
Qu'il venait de réunir deux âmes qui ne demandaient qu'à se rencontrer ?
Sans doute pas. Sinon, il se serait abstenu.

Juin 2014

La tête entre les mains, Arthur tente d'y voir clair. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu autant de mal à faire le tri dans ses pensées. Il se sent assailli de toute part, submergé par ses propres pensées.
Constance est en larmes, juste à ses côtés, et il aimerait pouvoir la consoler avec quelque parole tendre, une étreinte réconfortante. Il doit, avant tout, réussi à faire la tri dans son esprit.
Elle n'est toujours pas enceinte, après deux ans de tentatives, et ça lui pèse. Elle se pose des questions, bien sûr, et lui aussi. Y arriveront-ils un jour ? Leur couple pourrait-il survivre à cette épreuve ?
Il cille et pose enfin les yeux sur la femme qui partageait sa vie. Celle qu'il aimait plus que tout. Il lève la main et vient tendrement essuyer les larmes sur la joue d'albâtre. Et la prend enfin contre lui, silencieux.
Quand elle lui propose, d'une voix faible, de se tourner vers les méthodes moldues, il ne peut qu'acquiescer. Il n'a jamais entendu parler d'aide à la procréation chez les sorciers.
Alors s'ils doivent passer par la fécondation in vitro ou toute autre invention moldue, ils le feront.
Lui ne veut que son bonheur.  

Août 2015

C'est un sacré froid qui a été jeté sur la table.
Elijah s'est-il un jour senti aussi mal à l'aise ? Il y a peu de chance. Plusieurs paires d'yeux le dardent d'un regard noir, quasi-haineux, des jumeaux de neuf ans à l'aîné de trente-et-un ans. Il déglutit, jette un regard en coin à Viviane, qui vient d'annoncer et leur relation, et sa grossesse.
La nouvelle n'a pas l'air de passer.
Il faut que Gauvain s'éclaircisse la gorge et relance la conversation pour que, lentement, le malaise se dissipe. Et ce soir là, Arthur se surpasse dans l'art de la ronchonnerie et des grognements. Même les regards incendiaires de Constance n'y changent rien. Il ne parle plus, et se contente de faire sa mauvaise tête.
Son ami. Son propre ami. Et sa soeur.
Brr, c'était malsain.
Elijah prend congé l'espace d'une seconde, Arthur attend une minute avant de s'excuser et de se lever de table à son tour. Le couloir menant aux toilettes est désert.
Parfait.
Quand Elijah en sort, Arthur l'attrape par le col et le fait entrer à nouveau, de force.
Il le plaque contre un mur carrelé, le maintient par l'épaule d'une main ferme, l'autre tenant sa baguette qu'il enfonce dans la gorge de celui qu'il appelait son ami.
Listen to me carefully,” murmure-t-il d'une voix parfaitement claire, loin de ses grognements habituels. “If you break her heart, or if you don't take care of her, or if… If I see the silghtest tear flowing from her eyes, I swear I'll tear your balls apart and give them to eat to Ygerne,” siffle-t-il entre les dents.
Ecoute moi bien… Si tu lui brises le coeur, ou si tu ne t'occupes pas bien d'elle, ou si… Si je vois la moindre petite larme couler sur sa joue, je te jure que je t'arrache les couilles et je les donne à manger à Ygerne.
Il enfonce un peu plus la pointe de sa baguette.
And then I'll make sure you die on a mission. Am I clear ?
Et ensuite, je m'assurerais que tu meurs en mission. Clair ?
Elijah a perdu quelques couleurs en revenant à table. À voir Arthur revenir peu après lui, il ne fait aucun doute que Mr Grognon est à l'origine de tout cela.
Mais personne n'en dit rien ; on ne voudrait pas prendre le risque de le voir devenir encore plus ronchon qu'il ne l'est déjà. Il faut dire qu'on s'attend déjà à ce qu'il soit renfrogné pendant plusieurs jours après ça, alors bon… Inutile de jeter de l'huile sur le feu.

Décembre 2015

Ils l'avaient venus venir. Ils avaient bien vu qu'il s'affaiblissait.
L'annonce de la mort de Gauvain Thorn n'en est pas moins un choc pour l'ensemble de ses enfants. L'enterrement est une épreuve pour chacun d'eux. Arthur s'efforce de consoler Morgane, secouée par les sanglots, tout en gardant un oeil sur Constance, elle-même profondément touchée par la perte. Après tout, n'avait-elle pas été acceptée parmi eux comme un membre à part entière de leur famille ?
On sent bien, par contre, une certaine tension contre la veuve éplorée qui en fait beaucoup trop. Elle hurle de douleur, doit être retenue par un homme qui se comporte avec elle de façon bien trop intime pour n'être qu'un ami.
C'en est trop pour Viviane. Arthur la voit lever la main et n'a pas la temps de la retenir que déjà la gifle a claqué.
Il a, en revanche, le temps de l'attraper pour éviter qu'elle se mette en danger, elle et l'enfant à venir. Il est aidé par Elijah – à qui il jette tout de même un regard noir, pour le principe – et la traîne jusqu'à l'extérieur, pour la faire revenir au calme, pour le faire respirer.
Même si elle avait fait ce que chacun d'entre eux aurait rêvé de faire, lui en tête de file.
Et c'est ainsi qu'orphelin, Arthur devint le chef de famille. Qu'importe qu'Ygerne ait arnaqué l'assurance et se soit emparé de l'héritage. Il était celui qui prendrait soin de sa fratrie, quoi qu'elle en dise.

Février 2016

Parrain.
Tenant la toute petite chose dans ses bras, Arthur répète, un peu ébété, le titre qu'on vient de lui décerner. Il est non seulement l'oncle de la petite Enid, mais également son parrain, comme le lui a demandé sa jeune soeur. Il est plus ému qu'il ne saurait le dire, mais tout le monde l'a bien compris.
Il est facile de s'en rendre compte : il a cessé de ronchonner et c'est à présent un sourire émerveillé qui a pris place sur son visage.
La nouvelle génération est en route. On aurait certes pensé qu'il aurait été le premier à avoir un enfant, mais le destin en avait décidé autrement.
Il glisse l'index dans la minuscule petite main, et jette un regard vers Constance, qui lui rend un sourire tout aussi émerveillé que le sien. Il embrasse alors la jeune femme sur le front et rend le nourrisson à sa mère.
Congratulations,” souffle-t-il alors d'une voix chargée d'émotion.

Juin 2016

Endoloris !
Il n'a pas conscience de crier à s'en briser la voix. Chaque particule de son corps hurle la douleur qui se diffuse dans tout son être. Son corps s'arque, en proie à des supplices à peine imaginables.
Voilà deux mois, déjà, qu'ils sont partis en mission, son mentor, lui, et leurs quelques collègues. Et plusieurs jours qu'ils ont été capturés par l'ennemi, qui veut absolument leur faire cracher tout ce qu'ils savent.
Ils ont commencé par un des jeunes, venu avec eux. Il ne savait rien, mais ce n'était pas important. Ce qui importait, c'était de le faire sous les yeux du plus vieux de la bande, pour le forcer à parler.
Ça n'avait pas fonctionné. Ils avaient donc tué le jeune auror, avant de s'en prendre au plus vieux. Ils l'avaient torturé des jours durant.
Et puis, lui aussi, il l'avait tué.
Et maintenant, c'était le tour d'Arthur.
On lève le sortilège et la première chose que l'homme fait est de tenter de reprendre sa respiration. Il s'accroche à des souvenirs de moments heureux, pour tenir le coup.
Constance. Pourquoi ne l'avait-il jamais épousée ? Obnubilés par la difficulté d'avoir un enfant, ils avaient sans doute oublié, tout simplement, de se marier.
Galaad. Viviane. Morgane. Tristan. Uter. Bohort. Seule Viviane, jusqu'ici, avait montré les mêmes dons que lui. Et c'était bientôt le tour d'un des jumeaux ? Il leur faudrait quelqu'un sur qui s'appuyer, Ygerne ne leur serait d'aucune aide. Et Viviane avait désormais sa propre famille…
Endoloris !
La douleur reprend.
Ce qui la fera cesser et sortira tout ce beau monde de là ? Personne, en dehors des principaux concernés, ne le sait. C'est amaigri, le visage marqué et le corps couvert de nouvelles cicatrices qu'Arthur reviendra de mission, encore de longues semaines plus tard.
Jamais il n'acceptera de dire le moindre mot sur ce qu'il s'est passé là-bas, à part peut-être le fait que son mentor y avait été assassiné.
Depuis lors, il ne sera plus totalement le même. Bien plus méfiant, sa baguette constamment à portée de main, vérifiant scrupuleusement chaque nouvel environnement où il mettait les pieds.
Ce qui surprit tout le monde, Constance la première, ce fut l'une des premières choses qu'il lui dit en revenant auprès d'elle. Lui prenant les deux mains, il la regarda droit dans les yeux, parlant de cette voix hésitante qu'il avait toujours quand il s'agissait d'ouvrir son coeur.
I love you. I want to marry you.
Je t'aime. Épouse-moi.
Par amour. Pour la mettre à l'abri.
Pour ne pas regretter.

Novembre 2016

Décidément, cette année n'est pas la sienne.
Arthur a toujours cet air maladif, depuis son retour de mission, mais il a repris du poids, et retrouvé son air ronchon. Il a une nette tendance à sursauter au moindre bruit, mais le calme de son appartement et le soutien de son entourage l'aide à reprendre du poil de la bête.
Mais là, il ne voyait pas comment il allait s'en remettre.
Ils venaient de recevoir les résultats des analyses passées chez un laboratoire moldu. Et ils ont enfin la réponse à la question qu'ils se posent tous les deux.
S'ils ne peuvent pas avoir d'enfants, la raison est très simple : c'est parce qu'Arthur est stérile.

Juin 2017

GO AWAY ! LEAVE ME THE FUCK ALONE !
Allez vous en ! Foutez moi la paix !
La porte claque.
Un enchantement est lancé.
Il n'y a plus moyen d'ouvrir la porte.
Arthur, enfin seul, fait les cents pas dans la petite pièce dans laquelle il s'est enfermé. Il a l'air fin, tiens, dans son costume de marié, maintenant !
Il ne l'a pas vu venir. Oui, il avait bien compris la tristesse de Constance, mais il avait pensé, naïvement, qu'ils surmonteraient l'épreuve. N'étaient-ils pas un couple solide ? Ils auraient pu adopter, une fois le choc passé. Côté moldu ou côté sorcier, il y avait toujours des enfants qui avaient besoin de parents. N'en avaient-ils pas parlé ?
Alors pourquoi, si ce n'est pour cela ? Après toutes ses années, il ne l'imaginait pas l'abandonner au pied de l'autel par crainte de l'engagement ; ce n'était pas le genre de la maison.
Dans un hurlement de rage, semblable à celui d'une bête blessée, Arthur s'en prend au mobilier. Il retourne une table, fait exploser une petite commode. Cette fois, ses ronchonneries ne l'aideront pas à calmer la blessure qui s'est ouverte, béante, dans sa poitrine.
Comment avait-elle pu… Comment avait-elle pu !
Pourquoi attendre ce moment là ? Pourquoi ne lui avait-elle pas confié ses craintes et ses doutes ?
Au bout d'un moment, l'homme se laisse tomber à terre, dos au mur, se prend la tête dans les mains. Incapable de contrôler ses émotions plus longtemps – comme s'il avait jamais su les contrôler – il se met à pleurer son chagrin à chaudes larmes.
Avait-elle voulu le préserver, en ne se confiant pas à lui ? Avait-elle eu peur de sa réaction, lui qui avait passé les derniers mois à se reconstruire, à essayer de se relever, pour mieux faire son bonheur.
Comment avait-elle pu lui faire ça ?

Juillet 2017

Le téléphone sonne. Il est loin le temps où le petit Nokia vibrait sur sa table de chevet. Arthur n'a pas pour autant cédé à l'engoûment pour les smartphones et a remplacé son premier portable par un modèle proche et tout aussi incapable, si ce n'est qu'il est plus récent.
Il pousse la pile de vêtements sale qui s'est fait une place sur le bout de son lit, retrouve le petit appareil qui vibre tout son soûl. Il fronce les sourcils en voyant Maison Tintagel s'afficher sur l'écran lui indiquant que l'appel venait de la maison familiale.
Il n'avait pas vu ce numéro s'afficher depuis la mort de son père. Ygerne avait pris grand soin de ne plus avoir de contact avec les trois enfants d'Elaine, d'autant plus que deux d'entre eux étaient, selon ses propres mots, des anormaux congénitaux. Galaad, Viviane et lui avaient réussi à garder le contact avec leurs cadets, non sans effort.
De là à ce que la Belle-Mère les laisse appeler leurs aînés…
C'est non sans grogner qu'Arthur s'empare du téléphone et décroche, prêt à râler. Mais il est coupé dans son élan.
Art' ? Come, please, come home, quickly !” entend-il à l'autre bout du fil.
Art' ? Viens, s'il te plait, viens à la maison, vite !
Morgane ?” répond-il, surpris. Le ton de la voix de la jeune fille n'augure rien de bon. Il croit déceler, derrière elle, une violente dispute, entend des bruits de vaisselle brisée.
Il n'en faut pas plus pour se décider.
I'll be here in a minute.
J'arrive.
Il raccroche, prend le temps d'attraper un pantalon, enfile un tee-shirt, veille à prendre sa baguette.
Et puis, sans attendre plus longtemps, transplane au milieu de la maison familiale.
Son arrivée, dans ce bruit éclatant typique du transplanage, déclenche un concert de cri. Il n'évite le vase lancé par Ygerne que grâce à ses réflexes, en le faisant exploser d'un coup vif de sa baguette.
Cette dernière pousse un cri de rage et s'en prend à nouveau à lui en hurlant tout un tas d'horreurs. Arthur ne l'écoute pas et, tout en évitant les divers projectiles, essaie de comprendre la situation dans laquelle il a mis les pieds.
Morgane s'est réfugiée dans le salon, près du téléphone, qu'elle tient encore à la main. Elle tient Bohort contre elle de son bras libre, lequel pleure à chaudes larmes.
Derrière lui – il est vraiment arrivé au beau milieu de la cuisine – les deux jumeaux, Tristan et Uter. Difficile de savoir lequel des deux s'est attiré les foudres de la vieille mégère.
Mais Arthur, qui n'a jamais brillé par sa patience, n'a pas très envie de démêler ça tout en continuant à éviter les jets d'assiette.
Un tour de baguette.
L'assiette explose.
Un autre.
Un éclair rouge s'échappe de l'extémité de la baguette, et frappe Ygerne en pleine poitrine. Cette dernière s'effondre d'un coup.
Stupéfixée.
Le calme retombe d'un coup dans la cuisine. Autour d'eux, c'est un véritable champ de bataille. Il y a des débris de céramique un peu partout, du verre aussi. Arthur esquisse encore quelques mouvements avec sa baguette, et un patronus en sort. Un sanglier, qui immédiatement file prévenir Viviane de la situation.
Puis, en s'efforçant de ne pas céder à ses émotions, l'homme traverse la cuisine, vient prendre Bohort dans ses bras. Il ôte le combiné des mains de Morgane, raccroche à sa place.
Sit down,” souffle-t-il d'une voix douce, qui se veut apaisante.
Assieds-toi.
Il la pousse gentiment sur le canapé, et, bébé toujours dans les bras, Il va chercher les jumeaux, eux-mêmes un peu sous le choc, et les incite à aller s'installer à leur tour dans le canapé.
Lorsque Viviane arrive, il a préparé le thé et en sert une tasse à chacun de ses frères et soeurs. Il n'a pas touché au désastre de la cuisine, pas plus qu'il a vérifié qu'Ygerne aille bien.
Alright, now… Tell us. What happened ?
Okay, maintenant… Dites nous. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Les trois jeunes gens se mettent à parler en même temps, jusqu'à ce que l'aîné tonne d'une voix forte qu'il veut les entendre un par un. Alors seulement Uter lui tend une boule de papier qu'il tenait jusqu'ici dans la main.
Occupé avec Bohort sur les genoux, Arthur laisse le soin à Viviane de lisser le papier, avant de se rendre compte qu'il s'agit non pas d'une feuille, mais d'un morceau de parchemin.
Il a compris ce dont il s'agit avant que sa soeur ne lise la lettre à voix haute.
Uter a reçu une lettre d'admission à Poudlard. C'est donc ça qui a mis leur marâtre dans tous ses états. Et les trois adolescents de leur expliquer, tour à tour, qu'elle était entrée dans une rage folle et qu'elle s'était mise à vouloir chasser Uter de la maison. Elle ne voulait pas d'un de ces anormaux sous son toit, avait-elle dit.
Les sourcils froncés, l'aîné écoute le récit, échange parfois un regard préoccupé avec Viviane.
Okay… Alright. Uter, go and pack your stuff. You're coming with me. We'll see how we can get things sorted.
Lorsqu'il tranche ça et embarque son jeune frère chez lui, Arthur imagine qu'Ygerne, si insupportable lui est-elle, va finir par reprendre ses esprits, et accepter la différence de son fils.
Il n'en sera rien. Elle refusera de le revoir, et de l'accueillir, forçant l'aîné de la fratrie à prendre son frère sous son aile et devenant ainsi, par la force des choses, son tuteur légal.

[Mars 2018

L'ambiance est tendue. Les deux hommes se dévisagent avec froideur, chacun essayant de voir clair dans le jeu de l'autre.
Arthur n'est pas en confiance. Il est jeune, pour qu'on lui propose un tel poste. Talentueux, sans doute, mais de là à se voir confier la responsabilité du bureau des aurors… Ne serait-ce pas plutôt l'ambition d'une personne désirant, à terme, devenir Ministre de la Magie ? Ce n'est pas la sienne. Le travail de bureau, très peu pour lui. Ne s'est-il d'ailleurs pas porté volontaire pour toutes les missions longue durée, dernièrement ? Depuis le désastre de son mariage avorté, il se dit qu'il n'a plus rien qui le force à rester en Angleterre. Certes, il a sa fratrie, mais il ne s'inquiète pas pour eux.
Galaad et Viviane sont tout à fait en mesure de prendre la relève. Et puis, Uter était le seul à avoir vraiment besoin de lui. Mais il était à Poudlard, et encore une fois, au besoin, ses cadets pourraient s'occuper de lui.
Ne manquait-on pas de volontaires pour ces missions ?
Alors pourquoi diable lui proposer une telle promotion dont il ne voulait pas ?
It isn't the kind of offer you can turn down, you know, Mr Thorn.
Ce n'est pas le genre d'offre qui se refuse, Mr Thorn.
Oh, il savait bien. Il le savait très bien.
Before I accept your offer…” dit-il lentement, en détachant chaque syllabes. “Will you tell me exactly why I'm being put aside ?
Avant que j'accepte votre offre, me direz-vous précisément pourquoi vous me mettez au placard ?

Juillet 2018

How are you feeling ?
Comment tu te sens ?
Elle est magnifique, dans sa robe de mariée. Évidemment, ce n'est pas sans lui rappeler de mauvais souvenirs. Mais il n'en est pas moins heureux pour Viviane.
Finalement, Elijah a tenu parole, et s'astreint au bonheur de sa soeur. Il a plutôt intérêt à ne pas la planter devant l'autel, sans quoi il se ferait un plaisir de l'éviscérer.
Arthur tend une main pour aider sa jeune soeur à se relever. Il s'est mis sur son trente-et-un, évidemment. Ce n'est pas tous les jours qu'on célèbre un mariage, d'autant plus d'une personne proche.
Quelques minutes plus tard, il accompagne Viviane le long de l'allée, jusqu'à l'autel où l'attend l'homme qui fera son bonheur.
Avant de la laisser à cet homme, il s'arrête une seconde, lui adresse un regard pénétrant, ému. Il l'embrasse alors sur le front, et laisse s'échapper quelques mots, avant d'aller s'asseoir et rejoindre le reste de l'assemblée.
Be happy.
Sois heureuse.

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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 15:50

RE WELCOOOOOME !
J'ai hate de lire son histoire ^^
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Saoirse A. O'Healy
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 15:52

Re welcome Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2025503192

T'es beau Arthur H. Thorn | David Giuntoli 1001547463 Arthur H. Thorn | David Giuntoli 28615043
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 20:13

Rebienvenue, BG Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775 Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3657602018
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 20:33

Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3022045206 Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3022045206 Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3022045206
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 20:37

Rebienvenue !

Sacré pavé d'histoire Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 21:15

Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2756434681 je suis déjà fan, même si je sens que je vais devoir me préparer mentalement à la lecture de toute l'histoire !

Bon dédoublage parmi nous Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 21:33

Ohlala, toi et tes personnages aux biographies si intéressantes et bien écrites, va vraiment falloir que t'arrêtes c'est pas possible Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2756434681
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyLun 4 Mar - 21:37

Tous ces compliments, Willow Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2756434681 Tu me flattes !

Et bon courage pour ta lecture, Sio Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775
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MessageSujet: Re: Arthur H. Thorn | David Giuntoli   Arthur H. Thorn | David Giuntoli EmptyMar 5 Mar - 0:14

◊ Félicitation ! Tu es désormais des nôtres !◊

Arthur H. Thorn | David Giuntoli 4e1cefcb9d2b38febf3e9520eea959a2c59a3227_hq

Jolêm tellement Arthur H. Thorn | David Giuntoli 1001547463 épouse moi Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2756434681
Entre les références à Kaamelot (tu crois que je les avais pas vu ? Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2318942775), la bouille tirée de Grimm et le perso en lui même tout simplement, tu m'as encore conquise Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2797267453  son histoire m'a tiré des larmes, je déteste déjà Constance pour lui avoir briser le coeur et je veux déjà couvrir Uther d'amour Arthur H. Thorn | David Giuntoli 2756434681 j'ai hâte de le de le voir en jeu et attend toi à ce que je veuille des liens de oufs 8D


Voilà, ça y'est, tu es des nôtres, bienvenue parmi nous ! En tout cas, bravo pour ta validation ♥️ Pour fêter ça, bierraubeurre, chocogrenouille & câlins à volonté !


» N'oublie pas de venir participer à la coupe des quatre maisons. C'est ici que tu pourras venir demander tes points si tu termines ta fiche rapidement, si tu prends un scénario et bien d'autres choses ! C'est aussi à cet endroit où tu peux, plus tard, dépenser tes petits points pour avoir un DC, etc... Le Coupe des Quatre Maisons sera gagnée par une maison tous les deux mois et quelques surprises attendront les gagnants...  Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3582448742


» Après : les listings, si tu veux avoir une petite maison plutôt qu'un joli carton, faut passer par le registre des habitations, mais pour payer son loyer faut avoir quelques gallions d'or dans son coffre, alors va jeter un œil au registre des métiers ou à celui consacré aux métiers à Poudlard et à la MUL. Si tu as une capacité spéciale, il faut passer par le registre des dons ou le registre des créatures. Pour devenir membre d'un club ou avoir un rôle particulier, alors allez dans le registre des clubs & rôles à Poudlard ou dans le registre des clubs & rôles à la MUL. Arthur H. Thorn | David Giuntoli 1961492925

» Ensuite, tu vas sûrement vouloir créer des liens avec les autres, n'est-ce pas ? Alors c'est par ici que ça se passe : faire une fiche de liens et passer dans celles des autres est essentiel pour l'intégration. Si tu veux un partenaire de rp, tu peux aller chercher dans ce sujet. Si jamais ton personnage se sent seul ou qu'il a des liens particuliers avec des personnages que tu souhaites créer, alors les pré-liens et les scénarios sont là pour toi.  

» Enfin, tu peux maintenant venir jouer avec nous.

N'hésite pas non plus à poster dans la fiche prd un petit mot, ça fait toujours plaisir et à voter sur les tops-sites pour nous aider à nous faire connaitre !


Le petit mot de la fin : nous le staff on t'aime déjà beaucoup, parce que voir de nouveaux membres validés sur notre forum, ça nous fait toujours très chaud au coeur. Si jamais tu as le moindre problème, la moindre demande ou même si t'as juste envie de te plaindre d'un truc, tout le staff se tient à ta disposition (promis, on mord pas trop fort & on distribue du chocolat chaud ♥️ ).

Sur ce, gros bisous sur tes fesses & bienvenue parmi nous !  Arthur H. Thorn | David Giuntoli 3465098450  Arthur H. Thorn | David Giuntoli 107613845

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