Les couronnes ne sont pas toujours royales ~ featuring Arthur Thorn

Une sonnerie, un réveil difficile dans des draps qui grattent et une odeur de moisissure, voilà comment Quentin Villargent commençait sa journée depuis sept jours. Sept jours durant lesquels il avait essayé, autant que faire se peut, de s'habituer à la vie londonienne.
Il aurait pu jouir d'un meilleur statut voilà encore quelques mois, loger dans un appartement standard de cette chère capitale britannique. Maintenant ? Avec le procès, il n'avait presque plus un sou en poche et pouvait tout juste se payer cette chambre miteuse d'hôtel.
Les tapisseries de fleurs jaunâtres s'étendaient sur des murs humides, effilochées sur les bordures. Un vieux lustre écaillé pendait dangereusement au plafond par un mince fil de cuivre. Les volets des fenêtres menant sur la ruelle en contrebas, grinçaient et étaient si usés que Quentin avait en vain essayé de les accrocher. Exaspéré, il avait discrètement jeté un sortilège de réparation sur ces derniers, leur permettant au moins de pouvoir tenir face au vent et de protéger la pièce de la lumière grisâtre du lever du jour.
Mais ce qui dérangeait le tireur d'élite Villargent n'étaient pas tous ces petits détails, ou bien le fait que les murs soient mal isolés (bien qu'il se serait passé du chahut que faisait le voisin et sa maîtresse dans la chambre voisine).
Ce qui dérangeait notre sorcier était la réminiscence que les lieux provoquaient dans son esprit. Des souvenirs flous, qu'il tentait depuis des années de taire, le submergaient à chaque fois qu'il posât un pied dans la chambre. Des souvenirs impliquant sa génitrice, une auberge et des maléfices…
Pour cette raison, depuis qu'il était arrivé dans cet hôtel, Quentin s'employait à se lever chaque matin aux aurores afin d'arriver tôt au Ministère. Et même si celui-ci était vide, cela lui permettait de reprendre ses esprits et de ne pas sombrer dans de trop douloureux états d'âme.
Après s'être vêtu de sa longue robe de sorcier d'un noir de jais et avoir fait mine de sortir de sa chambre afin que le personnel de l'hôtel ne soupçonne rien, il transpalana à l'abris des regards, direction : le Ministère de la magie.

La long couloir des cheminées n'était pas encore en effervescence. Les flammes vertes brillaient dans les âtres en laissant passer de leurs caresses quelques employés lève-tôt, le costume neuf et les chaussures vernies.
Près de la majestueuse statue trônant au centre de l'immense bâtiment carrelé, un stand arborait des centaines de papiers de la Gazette, certains voletant au-dessus d'un concierge cracmol qui nettoyait le sol.
Quentin s'étonnait toujours du Ministère Britannique : vaste et si aéré, comparé au Ministère français avec ses salles circulaires qui se côtoyaient à l'infini. Plus coloré aussi !
Il se dirigea vers les ascenseurs enchantés et manqua, au détour du couloir, de renverser un homme. Il leva les yeux vers le malheureux qu'il avait percuté, un homme qu'il avait déjà aperçu au Ministère, de loin, et que sa collègue Déborah avait vaguement nommé au cours d'une discussion traitant du bureau des Aurors.

« - Pardonnez-moi monsieur... »

s'excusa poliment Villargent de son accent fortement français.

Bien que l'hésitation s'empara de lui durant quelques instants, il ne laissa rien paraître et tendit sa main à l'inconnu dont il était à présent certain de l'identité. Cet homme était bel et bien celui auquel sa collègue avait fait référence, et de fait, il valait mieux pour lui qu'il se présente. Après tout, ils seraient certainement emmenés à se recroiser, et peut-être même à travailler ensemble. Une fois qu'on le renommera Auror...

« - Quentin Villargent, tireur d'élite de baguette magique. C'est un plaisir de vous rencontrer Monsieur Thorn. »

« halloween »

Date de naissance : 13/07/1984

Les Couronnes ne sont pas toujours royalesArthur & Quentin

Thursday, October 10th

Ces derniers temps, ce n'est pas le travail qui manque. En plus de la traque acharnée de Deathwings, il y a des problèmes d'agressions de moldus, qui se multiplient ces derniers temps, les missions extérieures, et les idées à la con de Ministère.
Parmi lesquelles un bal organisé dans l'enceinte même du haut-lieu du pouvoir britannique.
Non mais reconnaissez que c'est une idée passablement débile ! Après le fiasco des derniers évènements officiels organisés, il faut avouer qu'Arthur n'est pas tranquille. Il doit organiser la sécurité avec moitié moins d'aurors, d'autant plus qu'il compte désormais de plus en plus de jeunes recrues et a perdu nombre d'hommes expérimentés.
Et on ne lui facilite pas la tâche, là-haut. Ses doutes quant au bon fonctionnement du ministère ont mis à mal sa loyauté envers l'institution. Il ne fait désormais plus confiance qu'aux siens. Et d'en avoir parlé avec certains d'entre eux n'a fait que conforter sa paranoïa et il voit ainsi les indices indiquant une gangrène des hautes sphères se multiplier.
Le Pouvoir est corrompu.
Il va falloir organiser une Résistance, il le voit venir. Bien sûr qu'il luttera jusqu'au bout pour empêcher le basculement, mais il sait la tentation que peut représenter la facilité.
Car il est facile de céder à l'égoïsme, à la puissance, et dès qu'on y met le nez, on en veut toujours plus. Cela commence par la distillation d'idées, présentées comme innocentes et dignes de la liberté d'expression, et puis on avance. On va toujours plus loin, avec des arguments toujours plus radicaux. On corrompt les esprits, et puis on tombe dans la magie noire.
Qui, elle, corrompt les âmes.
Et c'est là le point de non-retour.
Si l'influence des Deathwings continue de s'étendre, la bascule se fera. Et là, il sera question de plier ou de résister.
Arthur ? Il résistera bien sûr. Il envisage déjà la suite, réfléchit aux options, observe l'évolution des choses. Il n'a pas vraiment d'influence sur le cours des évènements aujourd'hui, mais garde, dans un coin de son esprit, toutes les éventualités.
S'il faut organiser une résistance, il répondra présent. Sans l'ombre d'une hésitation.

Les couloirs du Ministère sont vides à cette heure. Comme toujours, Arthur compte parmi les premiers arrivés, comme il est de ceux qui partent en dernier. Depuis les attentats de Poudlard, il ramène même du travail chez lui. La paperasse n'en finit plus et le retour de son jeune frère à l'école – basée désormais à la MUL – ne lui donne guère plus de temps pour abattre la masse de travail.
Lui qui déteste rester enfermé…
De plus en plus, il pense qu'il n'est qu'un écran de fumée. Ça expliquerait qu'on l'ait mis à un poste pareil alors qu'il est, somme toute, plutôt jeune pour occuper une telle place, et qu'il a fait ses preuves sur le terrain. Comment pourrait-on soupçonner les huiles du ministère en ayant mis quelqu'un d'aussi droit que lui à un poste clé ?
Un grognement passe ses lèvres alors qu'il bifurque, rejoignant l'entrée du Bureau des Aurors. Plongé dans ses pensées, habitué à ne croiser personne à cette heure, il ne regarde pas vraiment devant lui et…
Erreur.
Il le sait pourtant : vigilance constante !
Un long grondement mécontent s'échappe de sa gorge juste après le contact, alors qu'il s'écarte d'un pas, et secoue légèrement tête et épaules, comme un animal qui s'ébroue.
Hmpf.
Il pose alors les yeux sur l'homme qu'il vient de croiser, se dit qu'il ne le connaît pas, celui-là. Encore un incompétent d'un département inutile, quelqu'un occupant un emploi fictif ?
Grmbl.
Et puis il entend son accent. Encore une de ces saloperies de grenouilles.
Décidément, il y a plus de frenchies que de britannique dans ce ministère, ou quoi ?
“Grmmpf,” grogne-t-il en guise de réponse aux excuses qu'on lui présente.
Ah ça, Arthur Thorn est à la hauteur de sa réputation. Un éternel ronchon au caractère épouvantable. Faut-il qu'il soit bon dans son métier pour qu'on le garde, celui-là.
Mais ça n'a pas l'air de refroidir l'autre homme qui lui tend déjà la main. Hmmm ? Villargent hein ? Tireur d'élite ?
Ah oui. On lui a parlé de lui.
Il attrape alors la main tendue et la serre d'une poigne ferme. Un peu trop ferme, même, comme à son habitude.
“Hmhm,” répond-il, toujours avec cette politesse qui lui va si bien. C'est qu'il ne va pas aller lui dire que c'est un plaisir si ce n'est pas le cas. Après tout, si ce type est qui il pense, il a toutes les raisons du monde de s'en méfier.
Non ?
“You're the new guy, right ?” interroge-t-il de but en blanc. “The French auror that's been transferred to the Magical Law Enforcement Squad ?”¹
Evidemment qu'il est au courant. Connaît-il les détails ? Non. Il faut dire qu'il n'a pas vraiment eu le temps de se pencher sur son cas. Ce n'est pas comme si c'était son problème, en soi. C'est plutôt celui de l'autre furie de Travers.
“How come you've not come to my service ?”²
Allez, mettons les pieds dans le plat.
Non pas qu'il veuille le récupérer, hein. Mais vu l'affection et la confiance qu'il a en son homologue de la Brigade, il ne peut que trouver ça des plus louches que ce bonhomme soit affecté à un travail qui, à la base, n'est pas le sien.
Paranoïaque, Arthur ?
Noooon, pensez-vous.
________________
¹ T'es le nouveau, c'est ça ? L'auror français qui a été muté à la Brigade de Police Magique ?
² Comment ça s'fait que tu aies pas intégré mon service ?
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Le tact était un art qui trouvait sa place dans les courtoisies professionnelles et les échanges d'inconnus. Il pouvait être une arme à utiliser contre autrui dans des débats houleux et baratins politiques. L'académie de magie Beauxbâtons et son enseignement si éclectique, avait pour l'une de ses vocations d'enseigner les bonnes manières à des jeunes sorciers issus de différents milieux. Lorsqu'il était encore étudiant, Quentin Villargent avait subi de nombreux cours particuliers, car sa tendance à l'insubordination et à l'aventure n'avait de cesse de lui attirer les foudres de ses professeurs, et de certains adolescents. Si les cours qu'on lui procura alors réussirent à lui inculquer les bases de telle pratique, qu'il se forçait toujours à appliquer, il avait toujours préféré agir en esprit franc.
En croisant le chef du bureau des Aurors, il lui avait paru normal de le saluer de façon courtoise. Cependant, il fut agréablement surpris par le caractère direct de ce dernier. Il aimait les personnalités qui savaient ne pas tourner autour du gnome, il reconnaissait en ce trait de caractère un esprit déterminé et perspicace. Choses que ce fameux Thorn semblait toutes deux posséder. Il ne put s'empêcher d'éprouver de la jalousie envers les aurors britanniques… même s'il ne connaissait guère ce sorcier au faciès aussi ronchon que celui d'un parisien, au moins était-il un homme d'action. Contrairement à un certain homme que Quentin connaissait...

« - C'est moi, oui.»

répondit-il simplement en serrant la main ferme de son interlocuteur.

Il remarqua la force qu'il mettait dans sa poignée de main et Quentin la lui renvoya à force égale, leurs regards ne s'échappant pas vers une autre source de distraction.
Si l'on aurait pu parler de domination chez les animaux, ce n'était nullement le cas dans cette situation. Villargent en agissant ainsi de façon instinctive, rééquilibrait les forces entre eux. Il n'était pas quelqu'un sur qui l'on pouvait marcher dessus, mais Thorn n'était pas un ennemi, seulement un supérieur dont l'expérience ne pouvait être qu'égale à la sienne. En partie du moins.

A la question de Thorn, Quentin serra des mâchoires. Pourquoi ? Si seulement le sorcier le savait… Il était reconnaissant envers Berron de lui avoir permis de continuer d'exercer un travail en rapport avec la Justice Magique. Son ancienne chef l'avait sortie d'un faux pas magistral. Seulement, même si Quentin était un excellent combattant, il se sentait mieux dans son élément quand il pouvait enquêter. Hors, qu'on le mette a une position de soldat alors qu'il était un enquêteur… quelque chose était effectivement étrange. Il essayait de se persuader du contraire et de ne pas y penser cependant. L'heure actuelle ne se prêtait pas à de telles pensées. Surtout dans un stade aussi critique dans le monde des sorciers… à moins que ce soit la période idéale pour y réfléchir ?

« - Apparemment il n'y avait pas assez de brigadiers...»

dit-il de façon amère

« - Comme si cette crise ne vous concernait pas plus… enfin, c'est à votre supérieur que je dois ça»

grommela-t-il

« halloween »

Date de naissance : 13/07/1984

Les Couronnes ne sont pas toujours royalesArthur & QuentinCe que vous ne savez pas, c'est que dans la tête d'Arthur, c'est un vrai bordel.
Comment ça, vous le saviez déjà ?
Oui, bon. Vous connaissiez le merdier sentimental et émotionnel qui le rend complètement inadapté à la vie sociale et qui en fait cet être bourru qui ne s'encombre pas des conventions sociales.
Mais ce que vous connaissez moins, c'est sa tendance à la paranoïa. Bon, bien sûr, comme tous les aurors, il a un passé qui l'enjoint à se méfier de tout le monde. Rajoutez à cela les missions passées à l'étranger, sur le front comme ils disent, et vous obtenez un magnifique syndrôme de stress post-traumatique. Et parmi les symptômes on compte ? La paranoïa, vous l'aurez compris.
Ajoutons à cela les récents évènements dans le monde sorcier de Grande Bretagne, et vous obtenez un système d'alarme intégré digne des plus belles pubs de Verisure

.
Et là, donc, cette alarme sonne à plein régime dans la tête de notre auror.
Alors comme ça, on l'a intégré chez la Brigade au prétexte qu'il fallait grossir leurs rangs ? Et ce alors qu'il est auror de formation et d'expérience ? Et que les rangs des aurors ont été décimés ces derniers temps à cause d'une trahison des plus spectaculaire ?
Non mais reconnaissez que là, on aurait des doutes même sans être aussi méfiant qu'Arthur !
Et d'ailleurs, il fait savoir tout cela par un long grognement tout ce qu'il y a de plus typique. Indéchiffrable, venu du fond de la gorge, mais traduisant parfaitement son mécontentement.
Son supérieur hein…
Ca fait déjà un moment qu'il se demande s'il est pas corrompu jusqu'à la moelle celui-là. Entre les dossiers qui disparaissent, les injonctions contradictoires, les bâtons dans les roues… Ou bien ça vient de plus haut encore.
Ou les deux.
Rien qui lui plaise, dans tous les cas.
“Walls have ears,”¹ prévient-il simplement en réponse au dernier commentaire de l'autre homme envers leur supérieur. Une façon comme une autre de lui faire savoir qu'ils n'étaient pas en France ici, et que la gangrène avait très certainement pris dans des hautes sphères du pouvoir.
Et comme il vient d'arriver, se faire discret n'est pas une option.
“Do your job, and do it well in the meanwhile. If you want to be an auror again, I'm the one you'll need to convince.”²
Et ça ne sera pas de la tarte, parce qu'Arthur est connu et reconnu pour être une personne intraitable. Rigide, même. Raide comme la justice, diraient certains. Qui aime se faire sa propre opinion des autres, même si cela peut prendre des années. Qui ne pardonne pas facilement et qui n'a que faire de beaux discours.
Il juge sur pièce.
Et si Quentin veut un jour intégrer le corps des aurors, il faudra qu'il montre qu'il n'est rien de moins que le meilleur.
Ils sont un corps d'élite, et Arthur compte bien faire en sorte que ça reste le cas. Même si pour cela, ils doivent avoir des rangs moins fournis que les années précédentes.
Il préfère avoir sous ses ordres peu d'aurors, mais des personnes de confiance, parfaitement entraînées et au fait de ce qui les attend, plutôt qu'un large escadron d'incompétents qui retourneront leur veste à la première occasion.
Ce n'est plus quelque chose qu'ils peuvent se permettre.
Et c'est aussi pour cela qu'Arthur, dès qu'il sera dans son bureau, rentrera en contact avec son homologue français pour obtenir le dossier de cette nouvelle recrue. Il veut savoir à qui il a affaire. Comprendre pourquoi il est ici et pourquoi dans ce service plutôt qu'un autre.
“I'd like to know more about you. Meet me tonight after your shift. In my office.” Et visiblement, que Quentin ne soit pas sous ses ordres ne l'empêche pas de lui en donner. Parce que son ton fait clairement savoir que ce n'est pas une option. “See you later.”³
Et sur ce, sans un mot supplémentaire, il se détourne et fausse compagnie à l'autre homme.
Sans autre forme de politesse.

“Sir ?”
Arthur appose sa signature à un document et relève la tête vers sa secrétaire, Meredith, qui vient de frapper à la porte ouverte de son bureau.
“There's a man asking for you, sir. French, from the Law Enforcement Office.
- Hmhm, let him in.”⁴
Et Meredith de s'écarter pour laisser entrer cet homme qui est bien plus grand qu'elle. La porte se ferme derrière lui alors que le chef du bureau des aurors attrape un dossier qu'il avait posé dans un coin de son bureau.
Avec le nom Villargent écrit dans un coin.
“Thank you for coming,” commence l'anglais en désignant la chaise en face de son bureau. “As you can imagine, I'm not the trusting kind. You of all people should know what I'm talking about.” Il pose le dossier devant lui, sans l'ouvrir. “Something's wrong with what you're going through. Or unclear at least.” Il tapote le dossier sur son bureau. “Is there anything I should know before reading your file ?”⁵
Oui, il a des méthodes contestables.
Mais si Quentin arrive à gagner sa confiance, c'est un allié de poids qu'il se sera fait.
Et vu l'état dans lequel se trouve le monde sorcier actuel, ce n'est pas du luxe.
________________
¹ Les murs ont des oreilles.
² Fais ton boulot, et fais le bien en attendant. Si tu veux réintégrer le corps des aurors, c'est moi qu'il faudra convaincre.
³ J'aimerais en apprendre plus sur vous. Venez me voir dans mon bureau ce soir, après votre service. A toute à l'heure.
⁴ Monsieur ? Il y a un homme qui vous demande, monsieur. Un français, de la Brigade.
- Hmhm, faites le entrer.
⁵ Merci d'être venu. Comme vous pouvez l'imaginer, je suis du genre méfiant. Vous en particulier devez comprendre ce dont je parle. Quelque chose ne colle pas dans ce que vous traversez aujourd'hui. Ou en tout cas, ce n'est pas clair. Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir avant de lire votre dossier ?
:copyright:️ 2981 12289 0

[HRP : j'ai avancé un peu ! Tu me diras si quelque chose ne te va pas !]

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Les couronnes ne sont pas toujours royales ~ featuring Arthur Thorn

Les couronnes ne sont pas toujours royales

feat Arthur H. Thorn

Les couronnes ne sont pas toujours royales

feat Arthur H. Thorn