New BeginningArthur x Alex Le nom qui apparait sur ta feuille, envoyé par le Ministère, ne t’ai pas inconnu. Tu ne peux pas dire, néanmoins, que tu le connais aussi bien que Lyna. Si celle-ci était ravit que tu rejoignes les rangs d’Auror à ses côtés, pour débuter ta formation, tu ne pouvais pas en dire autant d’Arthur. Tu ne le connaissais pas assez pour savoir quelle réaction il aurait, ou s’il en serait heureux ou indifférent. Tu l’avais connu à Poudlard, comme plusieurs autres personnes de ton âge, et il t’avait semblé être un homme bon. Juste. Bien-sûr, avec tant d’années écoulées, tout le monde changeait, donc tu ne pouvais pas vraiment savoir comment il était désormais. Tout ce que tu savais, c’est que personne ne pourrait te faire reculer : Si Arthur avait des réticentes, tu ferais tout pour lui prouver que tu étais prêt à cet entrainement. Tu l’avais attendu toute ta vie. Depuis enfant, tu savais que tu voulais devenir Auror : Tu savais aussi que tu avais encore beaucoup à apprendre, et c’est pourquoi tu voulais connaitre le plus d’Auror possible : Ainsi, tu pourrais apprendre de chacun d’entre eux. Être Auror, comme ton père, ça t’avait toujours marqué. Tu avais beaucoup apprit aux côtés de ton père, avant sa mort, et ces conseils t’étaient encore frais. Mais tu savais que tu avais beaucoup à apprendre et ça, tu n’en douterais jamais. Après tout, toute la vie, nous la passons à apprendre toujours un peu plus. Nous ne finissions jamais d’apprendre.
Tu étais prêt à beaucoup pour ce post, et tu savais que, en tant que futur Auror, tout passait aussi par la loyauté : Faire confiance aux siens durant les missions. C’est pourquoi, malgré la peur qui restait en toi, tu allais confier ton plus grand secret à cet Arthur. Tu savais que tu pouvais risquer de perdre ton emploi, mais quelque chose te poussait à faire confiance en cet homme. Et tu savais que la loyauté devait être de mise. Aedan t’avait apprit à ne plus avoir peur de cette partie de toi, et désormais, tu l’as maitrisé chaque jour un peu plus. Ta lycanthropie, tu l’as voyais de plus en plus comme une force que comme une malédiction. Tu apprenais à vivre avec.
Tu te rendis donc au Ministère, à la date demandée, pour rencontrer le chef des Aurors. Ponctuel comme tu étais, tu arriva à l’heure au rendez-vous, voulant après tout faire bonne impression. Tu n’as à peine le temps d’attendre un peu que la porte s’ouvre, et que ton regard rencontre celui d’Arthur. Tu lui souris, poliment, et tu tends la main vers lui. « Bonjour. Je suis Alexander O’Reiley. Nous avions rendez-vous. » dis-tu lentement, avant de rentrer dans le bureau quand ce dernier te laisse passer. Tu regardes rapidement le bureau, d’un rapide coup d’œil, avant d’aller t’assoir, tout comme lui. « Je suis heureux de faire votre connaissance. Lyna m’a un peu parlé de vous. » Tu passes ta main dans ta nuque. Certains pourraient croire que tu es trop détendu, mais ce n’est pas le cas. Tu es détendu, oui, mais parce que être nerveux ne t’apporterait que des angoisses. « Je voulais vous rencontrer pour faire connaissance. En tant que futur Auror, je trouve ça bon de rencontrer le plus d’Auror pour pouvoir peaufiner ma formation… Et en tant que chef des Aurors, je voulais vous mettre avant les autres au courant de ma situation… » Le sujet sensible… Mais tu n’as pas peur. Tu dois le dire.
Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Sam 15 Juin - 18:34
New BeginningAlexander & Arthur
Monday, June 17th
“'Morning Meredith.”1 La secrétaire adresse un sourire à l'homme qui la salue à peine est-elle entrée dans la section du Ministère réservée aux aurors. Elle ne relève désormais plus le fait qu'il est le premier arrivé le matin et, souvent, le dernier parti le soir, et ce depuis un moment. Deux, trois semaines ? Elle a noté, bien sûr, ses grognements plus intempestifs que d'ordinaire, son humeur encore plus mauvaise que d'habitude, les cernes plus creusées sous ses yeux bleus. Elle est restée professionnelle, toutefois, et n'a rien dit. Elle a au départ fait part de sa surprise de le voir arriver si tôt, mais a vite compris que cette remarque ne faisait qu'agraver l'humeur du chef des aurors. Alors elle se contente, comme toujours, de faire son travail, non sans une attention redoublée aux petites détails. Ils savent, l'un comme l'autre, l'importance pour eux de faire attention à l'autre. Il a beau être le chef et elle sa secrétaire, c'est sur l'efficacité de leur binôme que repose la bonne tenue de tout le bureau. Elle n'a qu'à espérer que lorsqu'elle sera celle qui flanchera, il saura lui renvoyer l'ascenseur et être assez attentif pour combler cette faiblesse passagère. Alors elle s'efforce de lui sourire, malgré les sifflements agacés et les remarques incendiaires qui peuvent passer. Aucune ne lui est jamais destinée, mais M. Thorn n'en est pas moins difficile à supporter, ces dernier temps en particulier. Elle n'a sans doute pas conscience du point auquel ce sourire inaltérable permet à l'homme de faire face de façon constante. Elle apporte un peu de chaleur humaine dans ces bureaux insipides et ces rapports mornes. Elle est la seule personne du bureau à le côtoyer de près qui trouve encore grâce à ses yeux, suffisamment pour qu'il s'efforce de n'être ni cassant ni cynique en sa présence. Il en serait peut-être autrement s'il savait ses amusements avec un certain français. Mais là n'est pas la question. Comme tous les matins, elle range ses affaires, met de l'ordre dans les dossiers fraîchement déposés qu'il lui faudra traiter, et vient faire le point avec Arthur sur la journée qui les attend. Elle insiste lourdement sur son rendez-vous de onze heures, le sachant assez tête en l'air pour l'oublier, emporté qu'il pourrait être par un interrogatoire ou une affaire qu'il estimerait plus urgente. Elle ne voit pas l'ombre qui vient s'agrandir encore sur son visage à cette mention. La dernière fois qu'elle a insisté sur son rendez-vous de onze heures, c'est une personne des plus inattendues qui avait franchi le pas de sa porte.
Les heures ont passé. Comme d'habitude, il a suffit d'un rien pour que l'effervescence s'installe dans les bureaux. On crie, on court, on s'échange dossiers et plaisanteries d'un goût parfois douteux – tiens, serait-ce Rosafly qui a lancé une tasse sur Elijah pour avoir fait la remarque sexiste de trop ? – bref, ça travaille. On écrit des rapports, on fait le point sur une mission prochaine, on s'informe de la tenue du procès d'un sorcier un peu trop enthousiaste quand il s'agit d'aller titiller les moldus… Rien d'anormal. Arthur a complètement oublié son rendez-vous de onze heures quand Alexander arrive, comme l'avait anticipé Meredith. Il est occupé à parler des dernières nouvelles de Keyser Wilkes, qui aurait été aperçue en Suisse récemment – chose à laquelle il ne croit pas une seconde, explique-t-il d'ailleurs, ça a tout l'air d'une fausse rumeur – quand sa secrétaire lui fait parvenir un signal pour l'informer de l'arrivée de son rendez-vous : les bougies qui ornent et éclairent une partie de son bureau s'éteignent pour se rallumer. Un jour, elle lui offrira un Rappeltou. Il est alors obligé de congédier le collègue en marmonnant diverses choses au sujet d'une secrétaire trop autoritaire – vous avez dit mauvaise foi ? –, ce dernier transplanant vers d'autres horizons. La porte du bureau s'ouvre donc sur un Thorn plus ronchon que jamais. L'auror serre fermement la main de son interlocuteur, se dit que ce visage lui est familier sans vraiment le remettre et l'invite donc à entrer. “Have a seat. Cuppa ?”2 En bon et incorrigible anglais, et ce même lorsqu'il est, comme présentement, d'une humeur déplorable, Arthur n'oublie pas les bonnes manières : quand on reçoit, il convient de proposer une tasse de thé. Non mais. C'est d'un simple mouvement de baguette qu'il fait bouillir de l'eau et en remplit deux mugs dans lesquels infusent les feuilles avant qu'ils ne viennent, d'eux-mêmes, se poser devant chacun des deux hommes. À part une petite desserte dans un coin où est entreposé tout le nécessaire à thé, le bureau d'Arthur est tout ce qu'il y a de plus ordinaire pour quelqu'un du métier : une Glace à l'Ennemi repose sur un large classeur à documents – qui contient sans doute bien plus de choses qu'on pourrait le penser – sur le mur à droite du bureau, et sur celui de gauche, un enchevêtrement de photos, cartes, annotations relatifs à la traque d'une personne en particulier. Pas de photo personnelle sur le bureau – Arthur est du genre à séparer très clairement sa vie professionnelle de sa vie privée, si, si. Il tique à la mention de futur auror, mais ne relève pas. Après tout, on lui a fait un teasing des plus intriguants, et, évidemment, il veut en savoir plus. “Well, I'm listening then. What shall I know about you before you try to join us ?”3 On notera l'insistance qu'il porte, dans son intonation, sur la notion d'essai. Visiblement, il tient à ce que son interlocuteur garde à l'esprit que sa place dans les rangs des aurors n'est absolument pas un acquis. Il devra d'abord faire ses preuves. ___________________________ 1 Bonjour, Meredith. 2 Je vous en prie, installez vous. Thé ? 3 Bien, je vous écoute alors. Que devrais-je savoir avant que vous tentiez de nous rejoindre ? :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Mer 3 Juil - 10:34
New BeginningArthur x Alex Tu fais peu attention aux cernes sous les yeux de l’homme, comme au fait qu’il a l’air de sortir du lit du mauvais pied. Tu ne fais pas attention non plus au fait que l’homme semble prêt à grogner à chaque mot, chaque soupir, chaque souffle de trop. Parce que tu n’es pas trop confiant, et tu n’as pas peur non plus. Tu es juste serein. Pour une des premières fois de ta vie depuis longtemps, tu es serein avec toi-même. Serein avec ton passé, serein avec la mort de ton père, serein avec tout loup. Pour une des première fois depuis longtemps, tu as apprit à être bien avec toi-même. Tes années en tant que professeur t’ont beaucoup aidé à ça, tu ne le cacheras pas. Aedan, Ariel, Jacob, Irina, Ash, Nath… Tout ceux que tu as croisés, que tu as connu, et qu’aujourd’hui tu portes dans ton cœur… Tu sais que tu n’aurais pas pu souhaité de meilleurs amis. Grace à eux, tu as accepté d’être en paix avec toi-même. Grace à eux, te voilà assit devant le chef des Aurors, a tenté de devenir Auror. Et tu espères devenir un bon Auror. Tu espères faire une différence, aussi minime soit-elle. Tu espères devenir un Auror qui saura protéger comme ton père l’a fait avant toi. Et peu importe si Arthur n’est pas prêt à t’accorder sa confiance maintenant, tu es prêt à tout pour l’obtenir. Peu importe le temps que cela prendra. Peu importe le temps que ta formation dura. Tu es prêt à beaucoup pour ce rêve. Et si tu es quand même légèrement nerveux a avoué ton secret, tu te sens serein. Serein, car tu as apprit à accepter cette moitié de toi, même si c’est encore difficile par moment. Serein, car tu sais que peu importe ce que tu ferra, tu dois vivre avec ça maintenant. Si Vincent t’a maudit pour toute ta vie, tu dois bien essayer de le prendre à ton avantage. Peu importe ce que penses les autres de ça. Tu dois faire confiance à ce que Aedan t’a dit. Tu dois faire confiance à Lyna. Et juste… aller de l’avant. Alors tu t’assois face à cet homme, tu lui souris un peu, avant d’hocher la tête. « J’aimerais bien, oui. Merci beaucoup. », souffles-tu en prenant la tasse de thé, que l’homme a préparé avec sa magie. Tu souffles légèrement, avant de boire une gorgé. Le thé est bon, parfaitement infusé. Ça te rappel ceux que ta mère te faisait.
Quand l’homme semble intéressé par ta venue, tu ne tiques par sur le mot « tenter ». Tu le chasses de ta tête, gardant ton air calme. Lyna t’avait prévenu que Arthur était très réticent face aux nouveaux. Tu pleins les jeunes élèves qui suivent le cursus pour devenir Auror. Un léger sourire traverse ton visage avant de reprendre ton sérieux. Tu imagines les dizaines d’élèves qui passe dans ce cursus et qui devront supporter la magnifique humeur du Chef. Heureusement, toi, ça te laisse ni chaud, ni froid. Après tout, tu as grandit avec un père Auror : Voir un homme de mauvaise humeur ne t’était pas inconnu. « Mon père était Auror, et une des premières choses que j’ai appris avec lui, c’est que la loyauté était une des choses les plus essentiels pour un Auror. La loyauté envers ses collègues de travail. Pour réussir une mission, pour combattre à leurs côtés, il est important de se faire confiance… » tu te lances, tu n’hésites pas, tu parles. Pour une des premières fois, tu vas énoncer ta malédiction sans trembler. « Alors je me suis dis que je devais vous prouvé ma loyauté, mais surtout, la confiance que je vous porte. Pour ça, je veux que vous sachiez que je suis un lycanthrope. » Tu sens quand même ta gorge se serré à ce mot, une fraction de seconde, alors que tu secoues la tête pour chasser toutes mauvaises pensées qui pourraient venir. « Je le suis depuis déjà quelques années, et je prend bien-sûr ma Potion Tue-Loup de manière constante. J’ai appris à le maitriser, depuis. J’ai été professeur à l’Université, avant, et ça allait bien. Mais je voulais que vous le sachiez… Et je comprendrais si cela vous dérange qu’un lycanthrope tente de devenir Auror. », Tu reprends les mots qu’Arthur a utilisé plus tôt. Tu poses tes iris à nouveau sur le chef des Aurors, attendant sa réaction, prenant une nouvelle gorgé de thé pour faire passer la légère tension.
Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Mer 3 Juil - 19:18
New BeginningAlexander & ArthurCe n'est pas tant la nouveauté qui rend Arthur méfiant que la tendance des nouvelles recrues à être un peu trop têtes brûlées – lui le premier, d'ailleurs. Bons éléments, sans quoi ils n'auraient pas fait le chemin jusqu'à son bureau, ils avaient un peu trop tendance à se prendre pour les rois du monde et à être d'une arrogance crasse. Le tout combiné à une nette inclination pour le danger et un certain dédain pour les ordres. Tout cela finissait immanquablement par occasionner des débâcles monumentales, quand ça ne mettait pas en danger l'opération et l'escouade dans laquelle la bleusaille avait été affectée. En effet, il est excessivement méfiant. Prudence est mère de sûreté, vous rétorquera-t-il si vous abordez le sujet avec lui. Les nouveaux aurors doivent impérativement être très vite mis au pas, entrés dans le rang, et dans les larmes s'il le faut. Sans compter qu'ils doivent être capables d'endurer une pression importante, et j'en passe et des meilleures… Bref, rien de ce qu'ils s'imaginent en sortant de l'université. Un auror n'est pas un super héros, a-t-il moult fois répété à son petit frère Uther. C'est un métier dangereux qui pleure, chaque année, beaucoup trop de pertes au cours de missions. Ils l'ont tous choisi. Et il tient à ce que ça demeure ainsi : un choix de carrière fait en pleine connaissance de cause. Du coup, oui : les nouvelles recrues ne l'ont pas en odeur de sainteté, cela va sans dire. Ajoutez à cela sa – pas si légère – paranoïa, et… Tout cela explique sans doute qu'il reste parfaitement blasé quand Alexander lui présente son parcours. Il n'a que faire de qui pouvait avoir été son père – il vérifierait, bien sûr, parce qu'il se devait de connaître le profil des recrues, mais il ne voyait pas ce que ça venait faire là. À moins que son interlocuteur tente de se créer une crédibilité ? Difficile à dire. Quant à la loyauté… “Loyalty has nothing to do with it. It's all about trust,”1 le coupe-t-il sans ménagement. La loyauté, encore un joli mot pour ne rien dire. Il n'y a que la confiance qui compte entre eux : confiance en ses coéquipiers, confiance en son chef d'escouade, confiance à son chef de bureau et à toute la chaîne de commandement. C'est sur chacun des maillons de la chaîne qu'ils constituent que repose la vie de tous ses éléments. Il ne transige pas avec cela. Et la confiance envers les hautes instances ? Arthur vous répondrait qu'on ne peut pas avoir confiance en des politiciens qui ne font que suivre le sens du vent. Il leur faut pourtant obéir aux ordres, pour le bien du plus grand nombre. Tant que c'est dans l'intérêt de tous et d'une paix durable, il n'y a pas à se poser de questions. Il ne le coupe plus dans la suite de son exposé, se contentant alors de siroter tranquillement sa tasse de thé. Il écoute, hausse un sourcil à l'annonce ô combien dramatique qui ne semble pas produire d'effet sur lui. Moui, un loup-garou, et alors ? Rien de mieux ? Il s'était attendu à un cadavre dans le placard, un passé dramatique et troublé, des regrets d'une vie passée… Mais non, rien de tout cela. Oh, ne vous y trompez pas : il sait combien une telle position est difficile dans le monde sorcier. Il sait les préjugés, les discriminations. “If it can be of any comfort, it probably already is written in your personnal file.”2 Tout cela est dit sur un ton égal, presque las. Non, il n'a pas vraiment conscience de l'effort qu'un tel aveu peut demander. Il faut rappeler, aussi, qu'Arthur a du mal à se mettre à la place des autres et à envisager leurs difficultés. C'est aussi une qualité en soi, à bien y réfléchir : il n'en a absolument rien à carrer et ne risque pas de faire barrage aux ambitions du lycanthrope pour des raisons aussi… Futiles, à ses yeux. “I will judge you for your actions, not for who you are. I don't care who you are, to be honest.” Une honnêteté sans réserve. Sans tact non plus. “I'm more interested in how you can handle the pressure, how you work in a team, how reliable you are.”3 Comme anticipant une réponse de l'autre, il fait un geste de la main pour couper court. “I don't need to be convinced. I'll see for myself.”4 Et sous ses airs de brute de décoffrage, il sait parfaitement déceler ce genre de choses. Ah ça, il n'est pas très doué dans le contact social… Mais il est bon dans son métier. Ce n'est pas pour rien qu'on l'a mis à ce poste. ___________________________ 1 La loyauté n'a rien à voir avec ça. Tout est question de confiance. 2 Si cela peut vous rassurer, cette information se trouve probablement déjà dans votre dossier personnel. 3 Je ne juge que selon les actes, pas pour ce que vous êtes. Je me moque de qui vous êtes, pour être honnête. Je suis davantage intéressé par votre façon de gérer la pression, votre travail d'équipe, votre fiabilité. 4 Je n'ai pas besoin d'être convaincu. Je jugerai sur pièce. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Ven 19 Juil - 9:10
New BeginningArthur x Alex Confiance. Loyauté. Pour toi, Alex, ça a toujours fait la paire. Tu ne vois pas de confiance sans loyauté, comme tu ne vois pas de loyauté sans confiance. Pour toi, c’est presque un synonyme, même si tu sais (tu n’es pas idiot à ce point) qu’il y a des différences. Sauf que, dans ton monde, ça a toujours été lié par quelque chose de solide. Si tu veux faire confiance à quelqu’un, cette personne doit t’être loyal. C’est difficile à expliquer, mais pourtant si claire et simple dans ta tête. Pourtant, tu ne perds pas de ta confiance à venir ici : Si le moindre mot d’Arthur pouvait te faire balancer, tu ne serais pas venu dans son bureau. Or, il faut bien plus qu’un simple chef grognon pour te faire reculer. Ce n’est pas ça qui va te faire arrêter. « Pour moi, la loyauté et la confiance sont de mises pour devenir Auror. Un ne vas pas sans l’autre. Mais oui, je sais que la confiance est toujours de mise. » Tu regardes un moment les papiers sur le bureau d’Arthur. « Oui, j’imagine, mais je préférais vous le dire en face. C’est écrit dans tout mes dossiers, mais cela ne veux pas dire que je dois prendre pour acquis que je n’ai pas besoin de vous rencontrer. » Tu ne laisses pas son visage impassible, ni son air indifférent te mettre hors de contrôle, ou te faire quelque chose. Tu as vécu bien pire avec Vincent. Et tu vivras bien pire, qu’un patron colérique. Du coup, ça te laisse un peu indifférent aussi, même si tu plein d’avance les élèves qui voudront postuler pour devenir Auror et devront passer devant CE chef. Il devait être très doué en tant qu’Auror pour qu’ils décident de le mettre en tête. Parce que niveau social, on repasserait, hein?
« Donc vous ne voulez rien savoir? Juste me voir sur le terrain en faite? », que tu demandes poliment en venant glisser ta main sur ta nuque un moment, avant de continuer à boire des petites gorgés de ton thé, tranquillement, tout en analysant en silence le chef des Aurors qui te fait face. Tu le savais très doué dans son métier : Juste à entendre les autres Aurors en parlait confirmer le tout. Mais tu n’avais pas imaginé que son caractère était aussi froid. Bon, tu avais été prévenu hein. « Depuis le temps, j’ai même réussit à prendre ma lycanthropie à son avantage, donc ça serait avec plaisir que je mettrais mes compétences à vos services. » Parce que c’est ce que tu as toujours voulu faire : Devenir Auror. C’était ton but premier, avant… avant tout ça. Replonger dedans te rappel qui tu es. Pourquoi tu te bats, et surtout, pourquoi tu te relèves à chaque fois. Peu importe le nombre d’échec que tu devras subir, tu deviendras un Auror. Peu importe si tu dois supporter cet air grognon tous les jours, aussi! « Est-ce que vous auriez besoin de moi sur le terrain? » S’il veux que tu montres tes preuves, après tout…
Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Ven 26 Juil - 19:19
New BeginningAlexander & ArthurNul besoin d'être un génie pour comprendre que les deux hommes n'ont pas la même vision des choses. Arthur est un homme d'un caractère plutôt rigide, ce qui peut surprendre quand on sait qu'il s'adapte particulièrement vite aux situations inédites. Il a des idées bien arrêtées sur ce qu'il attend de ses recrues, et pour le moment, il ne trouve pas en son interlocuteur les qualités qu'il recherche. Il croit deviner quelqu'un de têtu, une qualité à ses yeux si cela n'arrivait pas sans un pendant déplaisant : le besoin de toujours avoir le dernier mot. Un défaut professoral, se dit-il, qu'il devra corriger. Contester les ordres d'un supérieur juste pour avoir raison ne serait pas une option. Le besoin de convaincre est aussi quelque chose qu'il relève. Cette façon d'expliquer, alors qu'il a clairement fait savoir qu'il s'en moquait complètement et qu'il verrait pour lui-même. Serait-une la recherche d'une validation ? D'affection peut-être ? C'était commun chez les jeunes recrues, comme un certain Gryffondor qui risquait de venir le voir incessamment sous peu, mais il s'attendait à ce qu'un adulte ayant déjà eu une vie professionnelle soit plus stable sur la question. Des choses qui ne le rassurent pas vraiment. Il ne lui faut donc pas longtemps pour prendre sa décision quant à la façon de prendre les choses en main. “No, I will not,”1 grogne-t-il sèchement. Ah ça, il n'est pas connu pour prendre des gants. Il fallait s'y attendre. Il faudrait voir, aussi, dans les pattes de quel auror il allait coller ce stagiaire. Lyna, peut-être, aurait un caractère assez coulant pour que tout cela ne l'agace pas. Ou Eurydice ? Prendre un jeune sous son aile lui ferait peut-être du bien… Non, il lui trouverait une jeune recrue, pas un adulte en pleine reconversion. Ça serait plus simple pour elle. Parce que la jeunesse rend les nouveaux aurors assez maléables pour leur faire intégrer les choses, avec les adultes… Ce n'était pas une mince affaire. Ils acceptent rarement la critique, sont plus rigides – il en sait quelque chose – et ont parfois du mal à retrouver une autorité solide quand ils ont pris goût à la liberté. De la part d'un ancien enseignant, Arthur ne s'attend pas à ce que ce soit simple. “First of all, you'll be assigned to paperwork, mainly. Rosafly will take you in charge and explain to you what there is to be done.” Faut pas déconner, il allait pas envoyer un bleu sur le terrain directement ! “I might need extra aurors for a mission in a couple of weeks in Hogwarts, I'll send you there to see what you're made of, but I don't expect you to be in the field yet.”2 Il finit sa tasse de thé, et la nettoie d'un coup de baguette avant de la renvoyer d'où elle vient. On notera qu'il n'a pas bougé de son fauteuil, ne quittant pas Alexander des yeux. “Training is also a key part. There's a place in the Ministry where you can do that, with close combat lessons. We'll see how it goes during the summer, and after that, I'll think about keeping you here or putting you on a mission.”3 Il se redresse, sourcils froncés. Il continue de jauger l'homme, essaie de comprendre, à ses réactions, quel genre d'homme il peut être. “And remember you're a trainee. We're only hiring the best here. If you do not do a good job, I will not hesitate to show you the way out.” Oui, la sympathie n'est pas sa plus grande qualité. “We can't afford to hire someone that doesn't fit in the job, understood ?”4 Un maillon faible et c'est toute la chaîne qui cède. Et il est hors de question qu'il prenne ce risque. ___________________________ 1 Non, je n'aurai pas besoin de vous. 2 Pour commencer, vous travaillerez avec la paperasse, principalement. Rosafly s'occupera de vous et vous expliquera ce qu'il y a à faire. J'aurais sans doute besoin d'aurors supplémentaires dans deux semaines à Poudlard, j'vous enverrai pour voir de quel bois vous êtes fait, mais je ne vous veux pas encore sur le terrain. 3 L'entraînement est aussi un élément clef. Il y a un endroit dédié à cela au Ministère, avec des leçons de combat rapproché. On va voir comment vous vous débrouillez pendant l'été, et après ça, je réfléchirai à vous garder ici ou à vous envoyer en mission. 4 Et souvenez vous que vous êtes un stagiaire. Nous n'embauchons que les meilleurs ici. Si vous n'êtes pas à la hauteur, je n'hésiterai pas à vous mettre à la porte. On ne peut pas se permettre d'embaucher quelqu'un qui n'est pas bon dans son métier, clair ? :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Ven 30 Aoû - 9:21
New BeginningArthur x Alex C’était clair. C’était même très clair, les instructions que te donnait Arthur. Tu hochais donc la tête à la fin de son mini discours, pour faire signe que oui, tu avais bel et bien compris, et que oui, tu comprenais qu’il ne pouvait pas embaucher quelqu’un de pleinement compétent. Tu avais donc finit par quitter son bureau en le remerciant, en lui serrant la main, et en repartant. Les semaines suivantes avaient passé à la vitesse éclairé, jusqu’au fameux évènement à Poudlard. Si la destruction de Poudlard et ton combat avec Eurydice contre Belladone t’avait rendu horriblement mal, c’était surtout le fait d’avoir tuer des mages noirs qui te laissait avec un amer gout entres les lèvres. Ça, et ces corps sans vie que personne n’avait pu sauver. Cet évènement qui avait sonné à tes oreilles comme une excellente idée de la Directrice hanté désormais tes rêves. Toi qui était déjà paranoïaque depuis un certain Vincent, te voilà à repasser en boucle ces corps d’enfants et d’adultes sans vie, et ces corps dont tu avais toi-même prit la vie. Des mages noirs, oui, mais tu avais tout de même tuer des sorciers.
Tu avais mal dormit, les jours suivants. Avec ça, et le mariage a finaliser auprès de Irina – ta seule joie du moment était le fait que Aedan t’avait dit oui -, tu dormais peu, ou pas du tout. Tes blessures étaient guérit, et tu n’en gardais qu’un souvenir. Tu dormais contre Aedan, quand le temps te le permettait, et tu essayais de te retirer de la tête ces images flous qui te revenait sans cesse. Peut-être qu’au final, Vincent t’avait vraiment transformé en monstre? Tu soupirais, chassant cette idée en te blottissant contre celui avec qui tu allais bientôt tout partager. Tu savais aussi qu’Arthur t’avait convoqué : Tu avais désobéit à ses ordres, tu n’étais pas idiot, tu le savais. Tu avais abandonné ton poste pour aller combattre Belladone, sous le coup de l’impulsivité. Tu ne regrettais pas pourtant : Vu son état, Belladone s’en souviendrait, si elle s’en sortait. Et tu ne regrettais pas vu ce qu’elle t’avait fait, vous avez fait. Mais tu savais, par votre façon différente de voir les choses, qu’Arthur n’allait pas penser comme toi. Tout ça, ça t’empêcher de bien dormir. Tout ça, ça tournait en rond, comme une boucle sans fin, sans début non plus.
Tu avais finis par te rendre dans le bureau du chef, à la date et l’heure convenu par l’homme en question. Tu t’y étais rendu, avec dans ta poche une invitation au mariage pour Arthur : Peu importe si ce dernier n’avait plus aucune estime pour toi, toi, tu en avais, et tu voulais l’inviter à ton mariage. Sortir allait, selon toi, lui faire du bien, surtout après Poudlard. Puis, tant pis s’il refusait ton invitation. Tu n’allais pas l’obliger. Tu finis par cogner à sa porte, et tu l’ouvris à l’entendant. « Bonjour, Monsieur. » lâcha-tu avec respect, venant te diriger vers le siège devant l’homme, t’assoyant, prêt à l’écouter. « C’est au sujet de l’attaque à Poudlard… » Ce n’était même pas une question. Tu savais que Arthur voulait te voir pour ça…
Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Sam 31 Aoû - 12:30
New BeginningAlexander & Arthur
Monday, July 15th
Ces derniers jours ont été un enfer. Tout le ministère est en ébullition suite aux attaques ayant eu lieu à Poudlard. Et Arthur est absolument débordé, au point de revenir le week-end pour continuer à travailler – chose rare. Et le retard accumulé par son court séjour à Ste Mangouste puis à ses deux jours de convalescence forcés n'est pas près de se résorber. Et pour cause : il semblerait qu'à chaque minute une nouvelle pile de documents à traiter passe sur son bureau. Meredith ne sait plus où donner de la tête non plus et passe le voir au moins une vingtaine de fois par jour pour s'assurer de ce qu'elle doit faire passer en priorité. Du côté des bureaux ? C'est l'apocalypse. Il manque la moitié des effectifs – des traîtres – et ceux restant peinent à absorber le travail qui, lui, ne diminue pas. Que ce soit la surveillance, les enquêtes en cours, les nouvelles enquêtes, les missions à l'étranger… Même sans compter la paperasse, on ne s'en sort plus. Et pourtant, la boutique continue de tourner. Cela n'est dû qu'au dévouement de chacun des rouages de la grande machine de la défense. Ils ont tous un rôle à jouer, ici, et aujourd'hui plus que jamais. Il semblerait que de voir leurs collègues, leurs amis pour certains, se retourner contre eux ne les ait pas découragé ; au contraire, ils trouvent dans cette colère la force d'avancer et d'abattre encore plus de travail que d'ordinaire. Au moins, maintenant, les masques sont tombés. On resserre les rangs en sachant que son voisin est digne de confiance. On est tombé, mais on se relève, plus fort que jamais. Quand on frappe à la porte de son bureau, Arthur met un temps avant de répondre un “Come in !”1 mécontent. Derrière la porte, c'est un véritable no man's land : des piles de parchemins partout, sur le bureau, sur les classeurs, sur le sol. Le chef du bureau des aurors s'organise comme il le peut et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, chaque chose est à sa place. Sur le mur de droite, quand on entre, l'espace consacré à la traque de Keyser Wilkes a pris de l'importance. On a de nouveaux clichés d'elle – de la nuit de l'attentat – et des informations sont notées ça et là – notamment concernant la surveillance de toutes les boutiques de baguettes connues dans le pays. Avec elle se trouvent désormais Rocket et Belladone, recherchés de façon accrue. Et toutes les personnes identifiées cette nuit là ont leur portrait affiché également, sur le côté. Tous sont recherchés. Et Arthur s'est promis de ne trouver le repos que lorsqu'il aura coincé chacune de ces ordures. “Ah, O'Reiley,” grogne-t-il sans prendre la peine de dire bonjour. “I didn't invite you to sit.”2 Le ton est sec, cassant même. Outre sa mauvaise humeur habituelle, il semblerait que le chef soit en colère. Et contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'est pas quand il grogne, crie ou gesticule qu'il est le plus impressionnant. C'est plutôt quand de lui émane une aura glaciale, emplie d'une colère froide. Et quand il daigne enfin relever les yeux sur sa recrue, c'est pour lui adresser un regard parfaitement en accord avec ce qu'il ressent. “I told you I would judge by your actions, and not for who you are, I'm sure you remember that.” Là où il marmonne habituellement, sa voix est là parfaitement claire, bien qu'il ne hausse pas le ton. “You showed yourself unreliable, and not a team worker. Unable to follow simple orders, and by so, you put yourself and civilians in danger.”3 Il pose la plume qu'il tenait encore, croise les mains sur son bureau. “I don't know what you think this job is, but I will not accept to have someone under my orders that does just what the hell they want to.”4 Arthur laisse passer un moment de silence avant d'ouvrir un tiroir de son bureau, et en sort un parchemin daté du matin même et signé de sa main, ainsi que de celle du directeur du département. “This is your suspension order for the next three months.” Il lui tend le parchemin. “You won't be welcome here until then. Use this time to think about your actions, past, present, and future, and about what your conception of this job is to you.” Il marque une nouvelle pause, croise à nouveau les mains sur son bureau. “Next time, you will be shown the way out.”5 Et on connaît assez bien Arthur pour savoir qu'il ne plaisante pas – après tout, il n'a pas le sens de l'humour… Ou en tout cas, pas celui de tout le monde. ___________________________ 1 Entrez ! 2 Ah, O'Reiley. Je ne vous ai pas invité à vous asseoir. 3 Je vous ai dit que je vous jugerai sur vos actes, et non sur ce que vous êtes, je suis sûr que vous vous en souvenez. Vous vous êtes montré peu fiable, et quelqu'un qui ne travaille pas en équipe. Incapable de suivre des ordres simples, et ainsi, vous vous êtes mis en danger, en plus de civils. 4 Je ne sais pas quelle conception vous avez de ce métier, mais je n'accepterai pas sous mes ordres quelqu'un qui fait juste ce qu'il a envie de faire. 5 Ceci est votre ordre de suspension pour les trois prochains mois. Vous ne serez plus le bienvenu ici d'ici là. Utilisez ce temps pour réfléchir à vos actes, passés, présents et futurs, et sur ce qu'est votre perception du métier. La prochaine fois, vous serez mis à la porte. :copyright:️ 2981 12289 0
Invité
Sujet: Re: New Beginning [Arthur] Jeu 26 Sep - 3:49
New BeginningArthur x Alex La majorité aurait trouvé Arthur impressionnant, a fait froid dans le dos, et il était vrai qu’il l’était. Mais après avoir vécu des années avec Vincent, cette aura de froideur, de colère, elle ne t’affectait plus aucunement. Tu avais vécu bien pire que des mots lancés avec colère, qu’un regard exprimant le froid hivernal, ou encore, que des mots que tu n’approuvais aucunement. Tu avais vécu avec un homme que tu croyais aimer, mais qui t’avait fait tellement de mal. Tu avais vécu avec un homme violent, qui avait détruit chacune de tes croyances une par une, alors dire qu’Arthur arrivait à sa hauteur serait mentir. Bien-sûr il était impressionnant, et tu n’en riais aucunement en ce moment. Mais tu remettais en doute les mots choisit par Arthur : tu avais été impulsif, irréfléchi, idiot, ça oui, mais… sans travail d’équipe? Il rigolait là? C’était un humour d’Auror?
« Je suis d’accord avec vous que j’ai enfreint les règlements et les ordres que vous m’avez donné. J’ai été impulsif et j’ai laissé ma colère m’aveugler : Mais des enfants étaient en danger, Monsieur. Il n’y avait aucun Auror proche au moment de l’attaque de Belladone envers ces enfants, alors je les ai protégés. Par contre, je ne pense pas n’avoir pas travailler en équipe. Eurydice était à mes côtés, ainsi que d’autres Aurors, Monsieur, et j’ai combattu avec eux. Je suis d’accord que j’ai agis rapidement, mais quand j’ai vu ces enfants en danger, je ne pouvais pas resté là à rien faire. » Tu baisses un peu la tête, réfléchissant, avant de relever les yeux vers ton chef, toujours avec respect. « La conception que j’ai? De protéger le plus de civils possible. Et des enfants étaient en danger, et aucune aide n’arrivait, alors je me suis interposé. » Tu bouges un peu sur ta chaise, lentement. Après tout, rien ne vas faire changer d’avis Arthur, tu sais bien, mais tu voulais quand même exprimer le fond de ta penser, pour qu’il sache que, peu importe ce qu’il pensait de toi, tu étais un homme d’équipe et de confiance. Même s’il disait le contraire pour une raison qui t’échappait : Tu avais attendu le signal d’Eurydice avait de continuer à attaquer Belladone, et tu t’étais assurer qu’un Auror était proche de Lyna. Mais bon, soit. Tu t’attendis la main pour prendre le parchemin. « Bien, Monsieur. » lâches tu lentement, toujours avec ce même respect. « J’ai aussi quelque chose pour vous, Monsieur, du moins, rien ne vous oblige, mais… » Tu sors la petite envelopper d’invitation au mariage, la tendant vers Arthur. « Je sais que vous êtes un homme occupé, et je ne prendrais en aucun mal si vous ne venez pas, mais… Je me suis dit qu’un mariage, après un tel drame, vous changera les idées… » Parce que tu es un homme de cœur, Alex, et que même si Arthur semble te détester, toi, ce n’est pas le cas. Puis bon, avec un peu de chance et beaucoup de temps, qui sait, il finira peut-être par t’apprécier. C’est beau de rêver, non? « Ça ce passe le 31 août, en après-midi… » Tu le laisses prendre l’invitation, souriant un peu, ramenant ta main vers toi. « Vous pouvez inviter qui vous le désirez! »
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Sujet: New Beginning [Arthur] 
