L’année scolaire avait commencé un peu en catastrophe. Malgré la bonne humeur qui s’annonçait, les projets, les envies, les idées, rien ne s’était passé comme prévu. Si cette année, comme les autres, Brad pensait s'amuser avec ses amis, il en fût tout autrement. Pendant plus d’un trimestre, il avait passé son temps à faire des allers-retours entre Greenville et Londres afin de voir un membre de sa famille alité, dans le coma. Cela n’avait pas été la période la plus joyeuse de sa vie.
Fort heureusement, tout cela était derrière lui et depuis assez longtemps pour qu’il puisse s’accorder le temps d'une… non plusieurs soirées à rattraper tout le temps qu’il n’a pas pu passer à s’amuser dans la capitale. Les fêtes de fin d’année avaient déjà pas mal été fortes en émotions positives, mais un peu plus ne faisaient jamais de mal. Alors pourquoi c'en privé ?
Alors, dans cette optique, ne voulant pas rater une belle occasion, l’étudiant se lève pour se préparer. Il a bien dormi, un peu tard même, ce qui lui donne une excuse de plus pour aller s’amuser. Il fait un rapide tour de sa garde-robe avant de sélectionner la tenue qu’il va enfiler ce soir. Et une fois que ses faits, il file se doucher avant de se préparer. Il ne passait pas non plus des heures devant le miroir, mais pour sortir et potentiellement séduire, mieux valait se mettre un peu en valeur. Un jean foncé plutôt moulant, des docs martens noirs et blanches, une chemise noire. Rien d'exceptionnel, presque classique, mais cela lui allait parfaitement bien.
Avant de partir, il prendre le temps de manger quelque chose, comme il avait l’intention de boire, et pas forcément que des breuvages sans alcool, il prévoit le coup. Enfin, rapidement, ce n’est pas de la haute gastronomie, mais cela fait largement l’affaire. Il enfile sa veste bleu, aussi voyant que son regard, avant de prendre ses clés pour sortir de son petit appartement. La résidence n’est pas tout près du Bar vers lequel il se dirige, mais ce l’un des endroits qu’il préfère. Il y avait toujours un peu de monde, de la bonne musique et au moins, avec les sorciers, cela pouvait toujours devenir intéressant, d’une manière ou d’une autre. Et même si l’aire hivernale lui picote le visage, en se pressant un peu le pas, il arrive à se réchauffer assez que pour supporter la température saisonnière. Heureusement, cependant, qu’il n’avait pas mis sa veste en cuir, cela aurait été bien plus difficile à ne pas se changer en esquimau.
En arrivant, il pousse la porte à’entrer, un sourire sur les lèvres, et son regard balaie déjà la salle pour un premier coup d’oeil. L’air de rien, il regarde s’il y a des personnes intéressantes, des visages connu, ami ou non. Mais cela ne suffit jamais à repérer convenablement les lieux. Alors, après avoir pris la direction du comptoir pour prendre place sur l’une des chaises hautes, il retire sa veste pour la poser sur le dossier de sa chaise avant de commander un verre et, pendant que le barman prendra sa commande, il relance son regard autour de lui.
Comme il s’y attendait un peu, il y avait quand même du monde, l’époque de l’année n’était pas vraiment l’une des plus calmes, pour commencer, mais en plus, l'ambiance était aussi agréable que dans ses souvenirs. Certes, il ne datait pas de tant que ça… deux… ou trois semaines tout au plus, mais, au moins maintenant, il savait qu’il pouvait revenir sans se poser de questions. Et la perspective de revenir s’amuser ne faisait qu'accroître le sourire qui se dessinait sur ses lèvres.
Il remercie le barman et prend son verre avant de le porter à ses lèvres pour deux ou trois quelques gorgées. La soirée commençait plutôt bien, aux yeux du musicien.
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Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Mer 26 Fév - 0:36
Livio aime s'amuser. Livio aime sortir, oublier un peu, l'espace de quelques instants, toutes les mauvaises choses qui peuvent se passer dans sa vie. Les fêtes de fin d'année sont terminées, il a survécu à la rencontre de ses cousins au repas de famille auquel il est obligé d'assister, sous peine de... Sous peine de quoi déjà? Ca fait tellement longtemps qu'il y va par obligation, par peur des représailles, qu'il ne sait même plus ce qu'il risque. Le fait de risquer quelque chose suffit amplement au petit pantin. Il y va sans broncher, évite ses cousins comme il peut, et essaie de se faire tout petit. Même lui, le métamorphomage qui aime se faire voir, le modèle photo et maquilleur qui n'a pas peur du regard des autres. Face à ses cousins, il est comme tous les grands timides : il rase les murs, change sa couleur de cheveux, met des fringues qui le cachent plus qu'elles ne le mettent en valeur. Et pourtant, ça ne suffit jamais. Cette année là, ils ont même eu la bonne idée de lui arranger une rencontre avec un Death Wings. Pas que ce soit une première, mais pour le coup, ça l'avait marqué. Juste parce que l'autre en face n'a pas été méchant avec lui, et qu'il a tout fait pour que Livio se sente à l'aise, et il a d'ailleurs passé un chouette moment au parc. Les charretiers l'ont marqué, il rit encore à l'idée d'en offrir à ses cousins. Ca leur ferait les pieds. Mais non, pour le coup, il veut juste profiter. Dans une semaine, il sait qu'il y aura un gala organisé par le ministère, et il ne veut pas vraiment y aller. Il songe de plus en plus à ignorer les lettres de sa famille qui lui disent d'y aller, et il préfère profiter pour s'amuser ce week end là. La veille il a travaillé tard sur des dessins pour des idées de looks, alors il a décidé de sortir le samedi soir.
Sa journée s'est passée assez vite, à trainer dans son appartement, faire ses affaires, se maquiller un peu pour s'amuser. Après ces années à se maquiller et à maquiller les autres, il aime toujours autant ça. Juste pour lui tout seul, essayer des trucs le temps d'une photo, puis tout effacer et recommencer. Spooky, son chat noir, avait passé son temps a dormir sur ses genoux, ou à le suivre en miaulant à quel point il l'aimait. C'est que c'est collant ces ptites bêtes. L'italien se prépare donc à sortir après avoir mangé. Pour la soirée, il a abandonné le blanc de ses cheveux pour retrouver son châtain naturel. Un chapeau noir vissé sur la tête, il replace son septum et termine de tresser les quelques mèches de couleur qu'il a gardé dans ses cheveux. Un pantalon noir moulant, un débardeur de la même couleur, et il enfile un pull en résille par dessus, qu'il décore de son collier croissant de lune doré. Ses oreilles accueillent les nombreuses boucles et écarteurs qui les habillent très souvent, et le voilà partit après avoir enfilé un chaud manteau pour passer à travers la soirée et la nuit hivernale. Il a hâte d'aller s'amuser.
Ses pas le mènent dans un bar du Londres sorcier, et il entre dans la bâtisse en souriant. Il n'est pas très grand, et n'arbore pas sa crinière de neige, mais il est assez solaire et extravagant pour attirer l'attention. Il délaisse sa veste à l'entrée et, son visage habillé de son grand sourire, il se faufile entre les corps. Quelques mains curieuses cherchent à l'attraper, mais l'anguille continue son chemin et s'accoude au bar en riant, juste à côté d'un certain étudiant qu'il ne connaît pas. Pas encore. Il fait un geste en direction du barman, jouant avec une des tresses qui décore sa chevelure longue. A Sex on the beach per favore. Demande-t-il, un sourire en coin charmeur sur les lèvres. Quand le barman lui tend son verre, il l'attrape et le remercie en italien tout en lui offrant un clin d'oeil, se retournant pour siroter son cocktaïl. Il est adossé contre le comptoir, un coude sur le meuble. Son regard bleu glace glisse sur le jeune homme à ses côtés et il lui fait un sourire. Bonsoir, très cher. Souffle-t-il en français, sans se départir de son sourire. Il est là pour profiter, il ne va pas se faire prier. Are you enjoying your evening?
Dans la marée de monde qu’il y avait, certains visages intéressent quelque peu le guitariste. Tandis qu’il boit son verre et profite de l’instant. Le visage d’une demoiselle capture son regard un instant, sa façon de danser le fait s’attarder un peu, mais il finit par remarquer le type plus loin qui l’incendie du regard. Oups, mauvaise pioche. Plus loin, il en remarque une autre, un peu plus jeune, mais, vu le verre qu’elle tient, largement majeur. À peut-être deux mètres, il voit un autre petit minois intéressant, un homme. Il le regarde également, lui sourit, et Brad répond en faisant de même.
Cependant, il entend bien vite la porte s’ouvrir et trop curieux, il va directement chercher du regard la personne qui est arrivée. Un homme qui semble avoir à peu près son âge, ou peut-être un peu moins, pas facile de juger avec la lumière, le maquillage et d’autres raisons. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est très intéressant. Et le musicien le remarque, il n’est pas le seul à l’avoir regardé.
Le nouveau venu aux cheveux bruns semble bien attiser des regards et pas uniquement cela. Du moins, de ce qu’il en voit, car, quand il approche dans sa direction, le griffondor ne se prive en aucun cas de le regarder. Ses yeux suivent la démarche de cet inconnu bien intéressant et agréable à regarder, autant que possible dans la foule, et ce jusqu’à ce qu’il arrive près de lui pour commander son verre.
Encore plus de près, il trouvait le jeune homme bien intéressant, et le voir commander ce type de cocktail, le rassurait encore une fois sur son âge. Il était majeur. Et donc, c’était encore plus intéressant, aucune raison de se retenir. Au barman, il s’adresse en anglais, mais aussi dans une autre langue que Brad ne parlait pas, bien que l’intonation laissât à peu après comprendre ce que cela pouvait dire. C’est à nouveau le cas quand il se tourne vers lui dans une autre langue qu’il ne connaît pas très bien non plus, un petit peu plus, sans la pratiquer lui-même.
Pourtant, il fait l'effort d’essayer de répéter les mots. Enfin, le premier, car c’est le seul dont il est à peu près sur de la traduction. « Bonsoir » Mais avec l’accent tout pété qu’il a, pas de doute possible, il ne parle pas du tout Français. À défaut d'impressionner ce charmant damoiseau, peut-être que ça le ferait au moins sourire. Heureusement, son interlocuteur parle anglais pour sûr. Et c’est ainsi qu’il lui répond, bien plus à l’aise.
« Yes, it’s… rather interesting ! And yours ? ¹ » Dit-il dans un air plutôt enjoué. Il lui offre son plus beau sourire avant de porter à ses lèvres son verre tandis que son regard se perd dans le sien. Pas de doute, lui aussi avait très clairement envie de profiter de la soirée ! Le musicien se tourne pleinement vers lui montrant ainsi qu'il était très intéressé à l'idée de discuter avec lui. Il avait hâte d'en apprendre plus sur cette charmante personne.
——————————————— ¹ Oui, c’est... plutôt intéressant ! Et la vôtre ?
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Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Jeu 27 Fév - 13:06
Livio est comme ça. Il aime prendre du bon temps, oublier l'espace de quelques temps tous les tracas et les menaces qui pèsent lourdement sur ses épaules. Chasser l'épée de Damoclès qui flotte au dessus de sa tête, juste une soirée ou deux. Sa vie est rythmée, il aime son travail, son métier, sa vie comme elle l'est. S'il pouvait simplement enlever le facteur "cousins" de l'équation, il est pas pas mal certain que la plupart de ses problèmes seraient résolus. Mais c'est impossible, alors il vit avec. Il n'y pense pas trop, en temps normal. En réalité, il a bien trop de choses à faire, de trucs à apprendre, à expérimenter. Sa tête fourmille d'idées, et il n'a souvent pas le temps de toutes les réaliser. Alors, au moins, ça occupe son esprit. Livio n'est pas du genre à angoisser trop en avance, tant que ses cousins ne sont pas dans la recette. Donc il lâche bien vit l'affaire pour s'amuser. Et ce soir, il est prêt. Il veut simplement profiter de la vie, de sa jeunesse, du temps paisible où il n'a ni besoin de contrôler son don, ou d'avoir peur des retombées. Tout lui paraît simple, parce que tout est simple. Il entre dans le bar, délaisse sa veste, enfile son sourire jovial, un peu charmeur -beaucoup charmeur, en fait-, et se faufile entre les corps qui dansent, parlent, se cherchent et cherchent à toucher, effleurer, agripper le sien. Il se faufile en leur souriant, notant mentalement quelles personnes pourraient l'intéresser pour ne pas finir la soirée dans la fraicheur des draps, avec comme seule bouillotte un félin noir qui aime bien le réveiller avec son museau humide.
Il arrive au bar, commande en italien, récupère son verre dont il sirote une petite gorgée. Un soupir content traverse ses lèvres alors qu'il se retourne pour s'adosser contre le bar. Son regard glisse sur l'homme près de lui. Il est plutôt grand, plus que Livio, et ça le maquilleur peut le voir même si l'autre est assit. Il a l'habitude, avec son métier, de remarquer les physiques des gens. Une mâchoire légèrement anguleuse sans être trop carrée, un nez aquilin, et deux orbes claires qui courent sur le corps et le visage du maquilleur. Livio comprenait bien vite qu'il plaisait, et se laissa regarder en le saluant en français. Il aimait parler les trois langues qu'il maîtrisait. Il aimait voir la lueur perdue dans le regard des anglophones qui ne pipaient pas un mot d'italien ou de français. Ca l'amusait, et c'était bien souvent un élément de drague pour le métamorphomage. L'autre garçon fit l'effort de répondre en français, avec un accent peu maîtrisé mais diable, que c'était charmant d'au moins essayer. Livio garda son sourire en coin accroché à ses lèvres, et lui demanda comment se passait sa soirée. L'anglais ravit l'autre homme qui lui répondit avec la facilité d'un natif qui retrouve sa langue maternelle après des efforts. Intéressante? hum? C'était vrai? Livio réprime un petit rire, mais ce dernier monte jusque dans ses yeux qui pétillent. Really? Do you see anyone worthy of you? I'm enjoying myself. There are quite a lot of beautiful views here.¹ Le regard de Livio reste appuyé sur le jeune homme face à lui, il veut bien faire comprendre que lui aussi en fait partie, de ces belles vues. De toute façon, son regard ne l'a pas quitté une seule seconde depuis qu'il est au bar. Et le fait que le jeune homme se soit tourné vers lui est un indicateur que lui aussi, apprécie la vue. Livio se tourne à son tour pour lui faire face, posant son verre sur le comptoir et s'appuyant contre un tabouret sans pour autant s'y asseoir. Les yeux de glace de Livio restent rivés sur le visage du garçon, et il ne peut s'empêcher de penser à tous les looks qu'il pourrait essayer de lui faire. Déformation professionnelle ou esprit créatif toujours en ébullition?
My name is Livio Calvi, enchanté. Se présente-t-il, un demi-sourire aux lèvres alors qu'il porte son verre près de son visage pour en siroter une gorgée à travers sa paille. You're quite a snack, to be honest. Do you get complimented a lot? 'Cause you should.² Son sourire s'agrandit et il lui fait un clin d'oeil complice. S'il hésitait encore quant aux intentions de l'italien, il n'y avait plus de doutes possibles.
- ¹ Vraiment? Vois-tu quelqu'un digne de toi? Je m'amuse. Il y a beaucoup de belles vues ici. ² Tu es un délice pour les yeux, pour être honnête. Tu te fais souvent complimenter ? Parce que tu devrais.
Alors qu’il était arrivé comme si de rien était au milieu de la foule de personnes présentes dans le bar, qu’il avait attiré et attisé tant de regards, l’inconnu avait décidé de venir jusque-là pour prendre un verre et contrairement à ce qu’avait imaginé le musicien, il reste à côté et entame la conversation, pour son plus grand plaisir. L’effort qu’il fait semble au moins laisser un sourire sur ce charmant jeune homme aux cheveux châtains.
Alors que d’eux deux, c’était le plus petit qui avait attiré le plus de regard, d’après la grande perche en tout cas, c’est bien lui qui envoie des compliments à l’étudiant qui s’en retrouve bien surpris. Quelqu’un de digne de lui, dans cette foule de gens, ça d’après lui, il y en avait des tas, probablement que tout le monde l’était pour lui, car il ne se surestime pas le moins du monde, même s’il était très charmant. Non, cette question, d’après lui était clairement le genre qu’on devrait poser au métamorphomage en face de lui. Et c’est ce qu’il fait, avec ce sourire très charmeur, qu’il arbore avec plaisir.
« I agree, there are a lot of very nice views. I see someone, but… Am I worthy of him ? I'm not sure yet. ₁ » Dit il en le regardant droit dans les yeux pour faire comprendre qu’il parle bien de lui, avant de laisser entendre un rire qui traversait facilement ses lèvres. Le jeune homme aimait s’amuser, rire et sourire, cela ne faisait aucun doute. Et la personne en face de lui promettait déjà moult possibilité de faire l’une ou plusieurs de ses choses. Surtout au vu du regard qu’il lui lance en annonçant qu’il y a beaucoup de jolie vue dans le coin. Il est flatté, il ne s’imaginait clairement pas attirer le regard un bellâtre, non d’un canon.
« It's a pleasure to meet you to, Livio. I'm Brad, Graham. ₂ » Réponds le guitariste encore très soft dans le jeu. À vrai dire, en dehors d’un regard on ne peut plus intéresser et de sourire, il n’avait pas fait grand-chose, d’après lui toujours. Cependant, les choses tournent bien vite quand la plus jeune lance les hostilités, avec bien plus d’entrain qu’il n’aurait jamais pensé. Il a encore un rire, mais cette fois, il semble un poil surpris, comment une personne aussi charmante pouvoir lui dire ce genre de chose ? Cet homme avait-il conscience de sa propre image ? Rien que ces déclarations pouvaient donner un doute à n’importe qui. « You're quite sweet, yourself, did you know? If I’m a snack? In that case, you’re probably the dessert I guess. And I think I haven't had a chance to eat one tonight yet. I don't know if I deserve a lot of compliments, but you really deserve all the envious looks we gave you. ₃ »
Les paroles de l’italien ne faisaient aucun doute, mais celle de l’Américain non plus. Ils semblaient tous deux sur la même longueur d’onde et c’était déjà un très bon début. Entre leurs paroles, les regards et les clins d’œil pas de doute. Brad prend une bonne gorgée de son verre, puis descend de la chaise sur laquelle il était installé, confirmant en effet, qu’il était plus grand. Dans un geste presque mélodramatique, volontairement exagéré, dans l’unique but de faire sourire et rire le damoiseau, il lui tend la main et lui propose, toujours charmeur « Shall we dance ? So we'll see which of us attracts the most attention. Well... if I'm able to look at someone else than you. ₄ »
——————————————— ₁ Je suis d'accord, il y a beaucoup de très belles vues. Je vois quelqu'un, mais ... Suis-je digne de lui? Je ne suis pas encore sûr. ₂ C'est un plaisir de te rencontrer, Livio. Je suis Brad, Graham. ₃ Tu es très gentil, toi-même, le savais-tu ? Si je suis une collation ? Dans ce cas, tu es probablement le dessert, je suppose. Et je pense que je n’ai pas encore eu l’occasion d’en manger un ce soir. Je ne sais pas si je mérite beaucoup de compliments, mais toi tu mérites vraiment tous les regards envieux qu’on t’a donnés. ₄ M'accordes-tu cette danse ? Alors nous verrons lequel d’entre nous attire le plus d’attention. Eh bien... si je suis capable de regarder quelqu'un d'autre que toi.
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Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Ven 28 Fév - 13:03
Rire, danser, profiter de la musique, charmer. Se faire draguer, draguer les autres, envoyer des regards pleins de sous-entendus. Livio est venu ici pour ça. Profiter de sa jeunesse, de l'alcool dans ses veines, de la musique qui pulse à ses oreilles. Vive, tambourinante comme son coeur dans sa poitrine. L'adrénaline, le petit jeu, tout ceci qui rythme son corps et son esprit. Livio a conscience qu'il plaît, que son physique de modèle l'aide plutôt bien à obtenir les faveurs des personnes qu'il convoite. Et si, au fond de lui, il espère toujours qu'on finirait par s'intéresser à ce qu'il est aussi, à l'intérieur, derrière le maquillage et les sourires, ça ne le gène pas plus que ça. Il est formaté, modelé, par ses cousins depuis de longues années. Il n'est rien de bien intéressant, simplement une enveloppe qui donne aux autres ce qu'ils ont l'air de vouloir. Il s'adapte, se plie, se tord, pour les beaux yeux de ceux qui savent comment lui parler. Et quand on lui demande ce qu'il veut, là, tout au creux de sa poitrine, il ne sait jamais trop quoi répondre. Alors il ne cherche pas plus longtemps. Il s'amuse ce soir, il se fiche bien de ce vide qui l'habite et le caractérise. Il n'a pas le temps, pas l'envie de le combler. De toute façon, avant de remplir le contenant d'un liquide, il faudrait déjà réparer les trous qui en font une passoire. Et ça, c'est pas près d'arriver.
Le petit jeu qui s'installe entre les deux jeunes hommes est agréable, taquin. Leurs regards ne quittent pas l'autre bien longtemps, les intentions sont claires et les mots, taquins, charmeurs, ne laissent pas plus place au doute. Livio rit souvent avec légèreté, sirotant son fameux cocktail qu'il a bien évidemment choisi pour le nom, en bonne entrée en matière. Même s'il aime le goût de sa boisson, l'occasion était trop belle pour marquer le coup d'une première parole un peu osée. La conversation démarre donc, et Livio sourit en voyant que l'autre garçon lui retourne ses compliments. Il insiste d'ailleurs sur une certaine vue qu'il semble vouloir plus que les autres, et Livio n'est pas dupe. Le regard appuyé et insistant sur sa personne ne laisse pas place au doute. Mais si on peut jouer, pourquoi ne pas le faire? L'autre garçon a l'air plein d'entrain à participer à tout ceci. Alors Livio ne se fait pas prier. Don't doubt yourself, honey. You're worthy of anyone here. You're like the final stage of a video game.¹ Il lui offre un clin d'oeil et se détourne juste une seconde pour boire dans son verre, avant de se présenter. L'autre garçon, Brad, lui donne son nom à son tour, et le maquilleur note mentalement les informations. Il s'amuse d'ailleurs de voir que les initiales du jeunes homme forment l'abréviation BG, et il est on-ne-peut-plus d'accord avec cette idée. Il est charmant, pas de doutes là dessus. Et, comble du plaisir, Brad enchaîne sur la métaphore gustative. Un dessert, hm? Livio rit de bon coeur, passant une main dans ses longues mèches châtain. Neither have I had a snack today. We probably should have a bite from each other, if we don't want to starve to death tonight.² Répond-t-il, ne jouant plus du tout dans la dentelle.
Finalement, le plus grand se lève et confirme ainsi ce que Livio avait déjà remarqué. Le regard glacé de l'italien ne manque pas de courir sur sa silhouette, appréciateur. Il ne cache aucunement ce qu'il semble penser, il n'a pas envie de jouer aux prudes, il ne l'est pas du tout et depuis longtemps. Faute à qui? Qui sait. Le geste exagéré le fait rire de bon coeur une nouvelle fois. Il lance un regard circulaire à tous les autres autour d'eux, avant de finir son verre d'une traite et de se redresser, attrapant la main de l'autre garçon en souriant. I don't think they will stare at only one of us. We'll both have their eyes on us, don't you think?³ Il lui offre un clin d'oeil et verrouille ses doigts sur la main de Brad, l'entraînant entre les corps en mouvements pour trouver une place sur la piste. La musique est bonne, entraînante et pleine de pulsations. Mais Livio n'est pas musicien, lui, alors il s'enjaille sur pas mal tout ce qui passe, tant que le beat est bon. L'italien finit par se retourner vers Brad qui le suit, lorsqu'ils sont placés dans une zone où ils pourront danser sans soucis. Il lui sourit, et se met à onduler au rythme de la musique. Il n'est pas grand danseur, mais se fiche bien de ça. Il est là pour s'amuser, et de toute façon, son regard est vrillé sur un certain américain, se fichant bien de ce que les autres pourraient penser.
- ¹ Ne doute pas de toi, chéri. Tu es digne de n’importe qui ici. Tu es comme le boss final d’un jeu vidéo. ² Je n’ai pas non plus mangé de collation aujourd’hui. Nous devrions probablement manger un morceau l’un de l’autre, si nous ne voulons pas mourir de faim ce soir. ³ Je ne pense pas qu’ils ne regarderont que l’un d’entre nous. Nous aurons tous les deux leurs yeux rivés sur nous, tu ne penses pas?
Le ton est très vite donné entre les deux hommes qui se regardent, s’observent, se dévore presque, uniquement avec les yeux, pour le moment en tout cas. Des regards et des mots certes, des mots très provocants pour le plus grand, cela lui plaisait diablement beaucoup, mais il n’y avait rien de plus, le jeu de séduction commençait seulement après tout.
Mais bien qu’il ne fît que commencer, les paroles devenaient très vite plus entreprenant, et le plus petit continue de lui lancer tous ses compliments qui lui font bien plus plaisir qu’il ne le laisse transparaître, comme cela ne pouvait-il pas être le cas quand on voit la personne qui les lui faisait ? S’il n’était pas aussi bon joueur pour ce genre de choses, il aurait probablement vite rosi ou rougit à ses paroles. Il pensait toujours que d’eux deux, c’était Livio qui méritait le plus ce genre de compliment. Il rit encore et s’incline pourtant pour le laisser gagner cette partie, il se contente d’afficher un grand sourire et se mordiller la lèvre, un peu sans s’en rendre compte. Il s’amusait déjà beaucoup.
La discussion continue doucement et Brad sera resté sur l’idée de la nourriture, c’était on ne peut plus clair pour se comprendre, et ça semblait les amuser, autant l’un que l’autre. Si bien que Livio continue sur le sujet en précisant que lui, de son côté, il n’a pas encore mangé de collation, faisant écho à ce qu’il avait dit au sujet du musicien. Ce dernier réplique alors, d’un air presque trop sérieux, pour faire comme s’il était là pour le sauver. « It's bad, you maybe need to eat something. I devote myself, if you're hungry, don't hesitate to take a bite. ₁ » Il serait presque fier de sa bêtise, comme toujours.
Après s’être glissé en bas de son perchoir, il réussit à proposer une danse à l’Italien qui en profite pour lui renvoyer son compliment aussi naturellement que tous ceux qu’il lui avait déjà faits. Il n’en démord pas, ils sont tous les deux suffisamment beaux pour attirer le regard des autres. Et a chaque fois qu’il insistait, Brad perdait la partie, mais avait-il vraiment envie de gagner ? Probablement pas face à lui. Seul abandonner la partie le dérangerait vraiment et, pour le moment, ni l’un ni l’autre ne semble vouloir laisser les manettes au placard. Après un petit rire, il lui répond « Let's see if you're right. ₂ »
Sans hésitation, en prenant juste le temps de vider son verre, le sorcier prend la main que l’étudiant lui tend et il l'entraîne vers la piste de danse. Un énorme sourire trône sur le visage du gryffondor. Alors qu’ils se faufilent entre les corps déjà présents, il serre la main de son bellâtre, il n’a absolument aucune envie de le perdre de vue, pas question de le laisser lui échapper si rapidement. Une fois qu’il a trouvé un endroit assez espacé pour leur permettre de se déhancher au rythme de la musique, le plus jeune commence à danser et l’Américain profite un court instant de cette vue avant commencé à bouger à son tour.
Il écoute le son et le suit en bougeant son corps. Il avait l’habitude de suivre un tempo, ce n’était pas bien compliqué pour lui, même s’il était bien meilleur musicien que danseur, il se défendait plutôt pas mal. En plus il est surtout là pour en profiter et s'amuser, chose qu'il fait. Mais, ni la musique, ni la foule qui les oppresse quelque peu, ni l’alcool qu’il avait consommé ne pouvait détourner son attention de la personne qu’il avait devant lui. Au final, même s’il s'efforçait de suivre les notes qui parvenaient à ses tympans en bougeant sa personne, il était surtout concentré sur la très jolie vue qu’il avait, comme il l’avait prédit.
Incapable de résister à la tentation, il approche petit à petit, comme un lion qui s’approche d’une biche pour la dévorer sans lui laisser le temps de prendre peur. Il essaye de suivre ses mouvements pour coordonnées les siens, suffisamment pour se rapprocher encore et doucement, venir poser ses mains sur les hanches de ce corps qui se trémousse pour son plus grand plaisir visuel. Plaisir qu’il ne cache absolument pas, bien au contraire. Il n’est pas devenu timide d’un coup, non, loin de là, il veut être sûr qu’il en a le droit. Même si Livio avait clairement laissé entendre qu’il voulait faire de lui son goûter, peut-être que son tortillement lui avait donné envie de changer d’avis. Ou alors c’était peut-être une façon de lui donner la chance de continuer la partie… L’un comme l’autre, il laissait le choix à son partenaire de jeu de rendre les choses encore un peu plus tactiles ou non.
——————————————— ₁ Il est mauvais, vous avez peut-être besoin de manger quelque chose. Je me dévoue, si vous avez faim, n'hésitez pas à prendre une bouchée. ₂ Voyons voir si tu as raison.
Invité
Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Sam 29 Fév - 15:03
Brad joue clairement, lui aussi. Ils se tournent autour, se taquinent et flirtent sans plus trop de détours. Et ça plait à Livio de plaire, il se sent un peu important, il a l'impression d'exister un court instant. Comme lors des shootings. On le regarde, on le jauge, le temps d'une photo il existe dans les yeux de quelqu'un. Il n'est pas juste le sang-mêlé détesté, celui dont le sang salit l'arbre des Calvi. Juste le temps d'une photo il est un corps, et juste le temps d'une soirée, un être qu'on essaie de charmer. Il ne pense pas vraiment à tout ceci, en réalité. Il ne se rend pas compte de ce qu'il vit, des épreuves qu'il traverse. C'est juste normal pour lui, et il n'a pas envie de se plonger dans ses reflexions. Outre ses cousins, sa vie lui plait plutôt bien. Il s'amuse, aime son métier, fait des choses qui lui plaisent. C'est là le plus important, non? Et ce soir là, il est là pour s'amuser. Brad lui lance des compliments et des regards révélateurs, ils jouent sur les mots et les sourires. Livio minaude un peu, il a envie de plaire aux belles orbes bleues qui le détaillent. Le sourire qui étire les lèvres de l'italien n'a rien d'innocent, il est loin de sourire juste pour le bonheur d'être là, même s'il est clairement heureux. Il a des idées derrière la tête, et elles ne sont pas toutes dignes des oreilles les plus prudes. Et si ses paroles sur son manque de collation ne laisse pas de doute possible, celles de Brad qui lui proposent de le goûter sont encore moins innocente. Mais l'étaient-ils seulement une seconde, ce soir? Rien n'est moins sûr. Mais ils ne sont pas pressés, et Livio n'est pas du genre à attraper une main pour emmener sa conquête dans les toilettes, il est plus distingué que ça. S'il n'est pas contre les choses qui évoluent vite, ce n'est pas un concours de rapidité, ni une course. Il aime charmer et se laisser charmer. Aussi est-il très content d'emmener le plus grand danser, prolonger leur petit jeu. Peut être juste pour une soirée, mais au moins, ils profiteront un maximum.
Comme prévu, les regards se tournent vers eux. Ils attirent les regards, les convoitises. Quelques corps se rapprochent d'eux, les forçant par la même occasion de se rapprocher l'un de l'autre aussi. Mais, voyant que le duo n'a d'yeux l'un que pour l'autre, bien vite les autres prétendant.e.s s'éclipsent ou s'éloignent, attendant une brèche très certainement. Brad ne danse pas mal non plus, il a le rythme dans la peau, comme tout bon musicien. Mais ça, Livio ne le sait pas. Son regard glisse sur le corps de l'autre homme qui se rapproche pour synchroniser ses pas à ceux de l'italien. Son regard glisse sur les bras qui viennent prendre place sur ses hanches, alors que son sourire charmeur et taquin s'accentue. Les coins de ses lèvres sont étirés en permanence, et il relève les yeux vers le visage de Brad qui est proche maintenant. Il continue d'onduler et de danser au rythme de la musique, venant poser une main sur la poitrine du plus grand. Il joue le jeu, du prédateur et de la proie. Il lui fait les yeux de biche, joue un peu avec ses cheveux avant de retenir un rire amusé. C'est un peu idiot, un peu niais, mais ça l'amuse fortement. Finalement, la musique change, et Livio suit le nouveau tempo un peu plus lascif que le précédent. Ses deux mains trouvent alors leur place sur le torse du plus grand, et il vient effleurer la mâchoire de l'autre homme de ses lèvres. Cette jawline lui plaît particulièrement.
Can I..?¹ Sa voix est presque suppliante, alors qu'il le regarde par le bas comme un chaton ou un chiot qui réclame sa friandise. Il a envie, lui, de franchir le pas. Goûter ces lèvres. Mais le consentement c'est important les enfants.
L’instant présent, il n’y avait que cela qui comptait aux yeux du né-moldu. Regarder, observer, détailler chaque partie du corps qui ondulait devant lui, un spectacle bien trop doux et agréable que pour vouloir en perdre ne serait-ce qu’une petite miette. Non, ça n’était pas dans ses projets. Donc, autour d’eux, il ne remarque pas les regards, les sourires, ni les envieux qui peuvent les dévisager. Et combien même, il aurait eu envie de s’en rendre compte en perdant un moment à savourer la personne avec lui, il n’en aurait jamais rien n'eu à faire. Les autres peuvent bien penser ce qu’ils veulent, cela ne lui fera jamais ni chaud ni froid.
En revanche, il remarque bien que la foule les pressent un peu, les forçant à être de plus en plus proche. Mais ça, ce n’est certainement pas lui qui va s’en plaindre, loin de là. Au contraire, il profite plutôt de cette chance, même si, de lui-même, il s’approchait déjà comme un chasseur de sa proie. Et quelle charmante victime…
Alors qu’il essayait d’approcher ses mains, le sorcier se laisse faire et donc, Brad les pose en douceur sur ses hanches qui continuent à bouger en rythme avec la musique qui passe, bien que soudainement cette dernière change complètement. Elle se fait plus douce, et plus sensuelle. S’il était croyant, il aurait probablement remercié son Dieu, le destin où on ne sait quelle force cosmique. C’était parfait pour ce genre de moment et son sourire ne fait que grandir quand le plus jeune commence à passer ses mains sur son buste. Le musicien adore encore plus l’instant.
Puis, le plus petit des deux commence à caresser sa mâchoire, puis ses lèvres, les dévorants presque des yeux, comme lui se plaisait à le faire, mais avec l’entièreté du corps de son bellâtre. Enfin, il lui demande l’autorisation de l’embrasser, avec un regard auquel jamais il n’aurait eu la force de résister, si avait eu un jour la folie de vouloir le faire. Mais ses intentions avaient été claires, précise tout depuis le début du jeu. Il n’attendait que ça.
Ce baiser, il aurait très bien pu venir le chercher ou le quémander lui-même, à dire vrai, il y avait pensé plusieurs fois pendant cette danse, sans jamais le faire, voulant attendre pour laisser le jeu durer encore un peu plus. Maintenant en revanche, il en avait bien trop envie. Encore plus quand c’est lui que le réclame. À cette question, il resserre légèrement son étreinte. Ses mains se glissent aux creux des reins de son compagnon de danse avec une douceur peu innocente. Son corps se retrouve donc encore un peu plus pressé contre le sien, mais il ne s’arrête pas là. Il approche son visage, si proche que lorsqu’il lui répond dans un murmure, son souffle chaud caresse les lèvres de l’Italien.
« Please... ₁ »
Susurre-t-il avec une voix suave, et un regard aussi suppliant que lui. Il aimait par-dessus tout jouer, ça oui, ce n’était pas un secret, ni une honte. Le guitariste adorait s’amuser à ça, mais, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était d’avoir une suite au jeu. Ce genre de suite, précisément. Et là, il avait très envie de goûter au miel de ses baisers, comme le dessert qu’on lui avait promis et qu’il avait attendu aussi sagement que possible... Mais si on ne pouvait pas vraiment dire qu’ils l’avaient vraiment été l’un ou l’autre. Mais après tout qui s’en souciait ? Aucun des deux, vu leur comportement l’un envers l’autre. Ils profitaient du moment ensemble avec un grand plaisir.
——————————————— ₁ S'il te plaît
Invité
Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Dim 1 Mar - 13:20
L'autre homme ne semble pas dérangé par les regards sur eux non plus, et si quelqu'un d'autre s'en fiche parfaitement, c'est bien Livio. Il est habitué, avec son métier, aux regards posés sur lui. Il se fiche bien de ce qu'on peut penser de lui, si on ne lui parle pas. Après l'étape des quelques mots échangés franchie, en revanche... C'est une autre histoire. Le propre de tout petit pantin, en réalité. Mais le moment est mal choisit pour y penser. De toute façon, l'esprit de Livio n'est habité à ce moment, que d'un seul être humain. Et son corps se dirige lui aussi vers ce même être qui approche et danse contre lui. Le jeu avec Brad a une belle saveur, de celles sucrées et enivrantes qui font tourner la tête. Livio aime cet instant, presque hors du temps. Dehors, les étoiles se découvrent comme le soleil est tombé. La lune est peut être pleine, ou n'est qu'un mince croissant grignoté par la pénombre nocturne. Mais rien d'autre n'a de sens, ou d'importance. Rien d'autre que le jeu qui se joue, cartes sur table, avec ou sans bluff aucun. Des mains sur des hanches, d'autres sur un torse, des lèvres qui effleurent et chatouillent une mâchoire, et des suppliques. Des regards pour faire craquer, une musique douce qui rapproche les âmes et leurs enveloppes. A cet instant, il n'y a plus ni avant, ni après. Le passé reste enterré, et on n'a pas le temps de penser à prévoir le futur trop éloigné. Les esprits embrumés se perdent dans un présent bien tangible, un souffle contre des lèvres, une supplique, une réponse. Brad accepte, Brad demande. Et le souffle sur les lèvres de Livio les fait s'étirer un peu plus. Il ne se fera pas prier deux fois.
Son visage franchit les derniers centimètres qui séparent leurs deux bouches. Elles se touchent, d'abord presque timidement, juste un contact lèvres contre lèvres. Un instant, se détachent quelques secondes, le temps d'un souffle. Un sourire, un regard relevé pour plonger un regard bleu glace dans un autre, aqueux. Une seconde de plus, et les bouches se retrouvent, se découvrent, les lèvres s'entremêlent et se goûtent. C'est doux, d'abord. Comme si on s'attend à se faire repousser d'un moment à l'autre. Presque timide, comme si on en veut pas forcer, dépasser de limite qui n'a pas été établie. Puis, quand le musicien lui rend ses attentions, l'italien ne se fait plus prier. Leurs lèvres entrent dans une danse qui leur est propre, un ballet que les deux garçons mènent à tour de rôle. Et quand leurs souffles s'épuisent et s'amenuisent, le plus petit délaisse les lèvres pour déposer un chemin de baisers sur le coin des lèvres, la joue, la mâchoire bien entendu, la peau fragile sous et derrière l'oreille, avant de venir réfugier son visage et ses lèvres dans le cou offert. Il embrasse encore la clavicule, mordille légèrement la peau, alors que ses bras glissent pour s'entourer autour du torse du plus grand. You're tasting really good...¹ Il a prit un croc dans sa collation, mais il est loin d'être rassasié. Et en même temps, il n'a pas encore envie de quitter le bar et la piste de danse. Ils auront toute la nuit alors autant en profiter, non? Il reste contre Brad encore quelques secondes, avant de se détacher légèrement de lui en souriant, se remettant à danser au rythme des musiques changeantes, non sans lui adresser une foule de regards taquins, signifiant que Brad pouvait faire ce qu'il voulait, si des idées et des envies lui passaient par la tête. - ¹ Tu as très bon goût...
Les mots sont lancés, la demande est faite, par l’un, puis par l’autre. Il est largement temps de se goûter l’un l’autre. Le plus petit finit par franchir le mince espace qui sépare leur visage et lui n’en est que plus heureux. Au début, un premier contacte ce fait, court, trop. Mais, pourtant, cela suffit à créer une petite décharge qui lui parcourt le corps. Cela ne dure qu’une fraction de seconde, mais il en veut déjà plus. Livio lui sourit, et il sourit en retour. Cette pause semble durer plus dans l'esprit du musicien qui voulait plus, toujours plus.
Ce désir est vite comblé par l’Italien qui revient l’embrasser encore, enfin. Sans se gêner, il répond, resserrant l'étreinte comme s’il risquait de le voir s’enfuir et qu’il n’en avait vraiment pas envie. Tandis que ce petit baiser se change en un ballet, chaque pas de danse lui fait l’effet d’un petit courant électrique, une sensation grisante, si agréable qui fait battre son coeurs de plus en plus vite. Un ressenti fort, pour un moment qui, bien que plus long et plus agréable que le premier, semblera toujours trop court pour le grand. Cependant, il fallait bien reprendre son souffle après ce moment très intense entre eux deux.
Leurs visages s’écartent pourtant, le plus jeune continue et glisse ses lèvres à plusieurs reprises sur sa peau, tandis que lui, machinalement lui tend son cou pour le laisser continuer son voyage, il en avait bien envie… Comme il avait envie de revenir capturer ses lèvres des siennes. Il le voulait, mais il savait bien que ce n’était pas encore le moment. Ce n’était pas encore ce moment précis. Et pour un bellâtre comme celui-là, il est capable de repousser ses limites et d’attendre.
Il n’avait pas non plus envie de faire ça comme un sauvage, non, même s’il en était capable, il avait envie de savourer cette magnifique douceur qu’était le sorcier. Celui-ci lui dit d’ailleurs qu’il a un bon goût ce qui le fait rire, impossible de le cacher. Il se mord la lèvre et lui répond. « Thank you, you too, you really do… It’s was a small bite, too small for me, now I’m so hungry, I want to take another one. Or two… Or… Everything. ₁ » Impossible de douter, il était sérieux, mais il n’était pas impatient, il semble prêt à attendre, encore un peu, pour profiter encore de la soirée, malgré son envie.
C’est donc à contre-coeur donc, il le laisse reculer, non sans le dévorer, encore et toujours avec ses yeux bleutés. Il le laisse échapper à ses bras alors qu’il aurait envie de le garder encore contre lui. Mais s’il accepte, c’est pour mieux revenir le chercher… Plus tard. Le jeu allait encore continuer un peu et il voit bien dans le regard du jeune homme devant lui qu’il n’a pas l’intention de fuir, non pas plus que Brad.
Ce côté taquin plaît clairement au brun. Il arque un sourcil amusé et comme il semble amusé, il vient se serrer de lui, dans son dos. Pas vraiment une étreinte, mais pour danser. La chanson venait encore de changer, le tempo était encore une fois tout autre, et il se prêtait bien au genre de danse auquel le guitariste avait envie de jouer. Commençant un collé serré léger, pour ne pas être lourd non plus, il ondule en même temps que le modèle, profitant de cette proximité différente pour lui murmurer à l’oreille d’un air aussi malicieux et joueur que lui. « You're quite a good dancer, did you know ? I really appreciate your… technique. ² »
——————————————— ₁ Merci, toi aussi, tu l'es vraiment… C'était une petite bouchée, trop petite pour moi, maintenant j'ai tellement faim, je veux en prendre une autre. Ou deux… Ou… Tout. ² Tu es assez bon danseur, le savais-tu ? J'apprécie vraiment ta… technique.
Invité
Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Lun 2 Mar - 23:40
Leur baiser ne dure pas une éternité, ils n'ont pas des souffles dignes de champions d'apnée, loin de là. Mais il dure assez longtemps pour les rassasier une seconde, puis pour leur ouvrir l'appétit d'une toute nouvelle façon. Comme les biscuits apéro qui permettent de patienter, juste assez longtemps pour ne pas crier famine. Mais qui donnent envie d'en avoir toujours plus, jusqu'à arriver à satiété. Livio continue son collier de baisers, finissant dans son cou en souriant. Sa clavicule réceptionne les dents frustrées de l'italien, qui reprend contenance pour essayer de faire durer le jeu un peu plus longtemps. Il passe quelques minutes là, à mordiller la peau pour calmer la flamme qui s'éveille au creux de son être. Il ne voudrait pas flamber trop vite, brûler des étapes qui pourraient être intéressantes. Il a juste le goût de rester encore un peu. Danser, s'amuser, boire un verre de plus certainement. Continuer à se laisser charmer, parce que ce petit jeu l'amuse bien trop. Il aime cette sensation, et ces regards sur lui. Et Brad est joueur, et Brad joue bien. Il a de belles techniques pour faire craquer, mais Livio aussi. Et il sait se faire désirer. Alors il le complimente, et rit joyeusement lorsque le plus grand lui retourne le compliment. Il en veut plus, hm? Il veut la totale, le full package. Il l'aura, il l'aura bien assez tôt, ça, ça n'est pas négociable. Livio n'allume pas les gens sans leur offrir ce qu'il promet. Il n'est pas comme ça. Mais il aime jouer, et il sait faire preuve de patience. You'll taste it again soon enough, believe me.¹ Une promesse qu'il tiendra, sans aucun doute. Il ponctue ses mots d'un beau clin d'oeil et d'un sourire taquin, alors qu'il recule pour se remettre à danser. Toujours sans faire attention aux autres qui continuent tout de même à essayer d'approcher, l'effleurer, à la recherche d'un contact qu'il ne leur donne pas. Quelques regards noirs, et on finit par le laisser tranquille.
L'italien est occupé à danser, il écoute la musique, s'amuse et imagine un peu la suite possible à cette soirée. Bien entendu qu'il en a envie, qu'il a hâte, et qu'il pourrait craquer le premier. Mais pas aussi tôt, il voulait profiter encore un peu. Au moment où son regard se pose sur le bar et qu'il se dit qu'il irait bien reprendre un verre, il sent une présence dans son dos. Il reconnaît le parfum du plus grand, et tourne la tête pour voir son visage du coin de l'oeil. Un sourire orne les lèvres de Brad, alors qu'il danse tout contre Livio. L'italien retient un petit rire et il ondule contre lui, l'effleurant parfois, et créant des contacts plus appuyés entre leurs corps d'autres fois. Il sourit en l'écoutant, s'amusant de ses paroles. You're not bad either.² Répond-t-il en souriant. Il faut dire que Brad ne danse pas mal, en tout cas, plutôt bien aux yeux de Livio. De toute façon, ils ne sont pas vraiment là pour ça. La danse n'est pas une passion du maquilleur, alors il n'a pas de hauts standards. Mais ces mouvements, hanches contre hanches, suffisent à réduire un peu la patience du plus petit. Allait-il craquer avant Brad? Peut-être. De toute façon, ce n'est pas une compétition. Ils dansent ainsi encore quelques temps, puis Livio attrape la main de son cavalier pour le tirer hors de la piste. Il en a assez. Il a juste envie de boire encore un peu, et de finir cette soirée au creux des draps.
Il sourit et tire le plus grand au bar, avant de commander le même cocktail que précédemment. Un Sex on the Beach, parce que le nom, toujours. Puis il l'aime bien, mine de rien. Il attrape son verre et le sirote, avant de le tendre à Brad en tournant la paille vers lui, souriant. Want some, honey? Or are you preserving your thirst for the rest of the evening?³ Toujours ses yeux de biche, et ce sourire taquin. Allez Brad, craque le premier, il ne résistera pas bien longtemps. - ¹ Tu pourras goûter de nouveau bien assez tôt, crois moi. ² Tu n'es pas mauvais non plus. ³En veux-tu, chéri? Ou tu préserves ta soif pour le reste de la soirée?
Chaque baiser qu’il glisse sur sa peau, chaque regard qui le dévore, le moindre petit compliment qu’il lui adresse, consume sa patience, petit à petit. Ce sourire sur ses douces lèvres légèrement maquillées qui le fait fondre, encore plus quand cette bouche vient le mordiller, c’était vraiment devenu difficile pour lui de se retenir. Le jeu devenant ardent, brûlant tant le désire grimpait crescendo, d’une petite étincelle née d’un regard, Livio avait animé un feu que le musicien avait hâte de laisser les consumer. Il lui en fait la promesse, bientôt, il va pouvoir goûter encore plus de lui, de ses baisers. Cela le fait sourire encore plus, et son regard dit clairement qu’il en a grandement envie. Son regard, mais aussi absolument toute son attitude.
Après lui avoir assuré une telle chose, il n’allait quand même pas arrêter le jeu si brusquement, c’était bien trop agréable, autant pour l’un que pour l’autre, cela serait stupide de ne pas encore en profiter. Il se colle à lui pour une nouvelle danse, faisant tout pour être un minimal sensuel sans aller trop loin, mais les mouvements de bassin, sentir leurs corps qui se frôlent et se caressent dans un mouvement entraîné par une musique plutôt agréable, cela ne fait que le rendre encore plus dingue qu’il ne l’était déjà, ça ne faisait qu'accroître son envie de dévorer son dessert. Il n’était pas facile pour lui de résister, il était souvent le premier à craquer. Sa peau était réactive, son regard trop gourmand, et son corps peu patient. Il aime jouer, mais il perd facilement à ce genre de jeu. Et l’italien faisait tout pour gagner, il accentue même certains contacts pendant cette danse, jetant ainsi de l’huile sur un feu déjà bien assez fort. Mais visiblement, c’est pareil pour le plus petit, car, après lui avoir susurré son avis sur sa façon d’onduler avec lui, il lui répond qu’il n’est pas mauvais non plus. Cette simple phrase suffit à redonner un peu de force au plus grand qui en riant retrouve le courage de résister à ses charmes si voluptueux, dans le but de les savourer encore plus longtemps… Mais longtemps comment ? Difficile de savoir, vu sa façon de faire.
Il pense pendant un court instant avoir gagné, quand son partenaire lui prend la main, mais non, il l’emmène au bar pour reprendre un verre, il n’est pas mécontent de sortir de la foule pour se retrouver à la fois moins collé, mais plus intimement avec le bellâtre qui l’a entraîné. C’était si agréable de le sentir dansé collé contre ou proche de lui, de le voir ignorer puis repousser du regard les autres avant de se recentrer juste sur lui ou encore d’avoir un lot de bonne excuse, par tant nécessaires, pour venir toucher ce charmeur aux yeux de biche. Mais c’était tout aussi agréable de jouer d’un peu moins près, et il espérait que ça l'aidait à tenir le coup pour ne pas perdre le peu de patience qu’il avait regagnée.
Après avoir commandé un verre avec un nom toujours provocateur et aux couleurs d’un coucher de soleil, le sorcier boit quelques gorgées pendant que le gryffondor en profit toujours plus pour le dévorer du regard. En faux innocente, il lui demande l’air de rien « Is it your favorite one ? Do you like what's sweet ? ₁ »
En plus de jouer, cela lui permet d’en apprendre un peu plus sur lui que son identité, son désir de manger un pas si petit goûter, qui lui plaît visiblement, sur bien des aspects, mais aussi son incroyable talent pour transformer chaque partie de son être en un incendie qui grandit de minutes en minutes. Après avoir pris quelques gorgées de sa boisson colorée, il lui propose d’en prendre un peu à son tour, ajoutant cette petite question qui lui fait lever un sourcil avant qu’un rire se laisse entendre une énième fois. « With pleasure, I don’t need to preserve it, there’s only one person who can make it disappear... ² »
Son regard insiste sur lui pour préciser de quoi il parle, glissant de haut en bas, puis de bas en haut sur le plus jeune. Mais comme il l’avait encore provoqué, Brad ne peut résister à la tentation de lui rendre la pareille. Il se rapproche et penche la tête pour attraper cette paille, sans user de ses mains. Pour ce faire, il joue, volontairement avec sa langue, autour de la tige avant de le capturer avec ses lèvres pour aspirer un peu de la boisson, tout ça en soutenant le regard de la personne qui lui tend, dans le but, toujours, d’essayer de le faire craquer. Mais le brun n’a plus envie d’attendre, que ce soit l’alcool, la danse, ou ce regard qui ferait fondre un iceberg, il n’a plus envie de résister. Sans laisser plus le temps au mage de craquer avant lui, il recule son visage et vient chercher ce qui pourrait vraiment étancher sa soif, ce dont il a vraiment envie. Ce dont ils ont envie autant l’un que l’autre.
Il passe un bras autour de la taille de Livio pour se coller à lui entièrement et une main se pose sur sa joue avant que ses lèvres viennent capturer les siennes une nouvelle fois. Il n’est pas prude, mais il n’est pas brutal pour autant. Sans aucune timidité, il vient jouer avec sa langue, comme avec cette paille, ne cachant d’aucune façon cette chaleur qui le dévore et qui n’était clairement pas due à l’alcool. ——————————————— ₁ C'est ton préféré ? Tu aimes ce qui est sucré ? ² Avec plaisir, je n'ai pas besoin de la préserver, il n'y a qu'une personne qui puisse la faire disparaitre...
Invité
Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Mer 4 Mar - 12:45
Le jeu est beau, sensuel, et il dure. C'est agréable parce qu'aucune étape n'est brûlée ou laissée de côté, et ça a son charme. Livio aime jouer, et il aime par dessus tout quand on entre dans son jeu sans barrières ni freins, comme Brad était en train de le faire. Ils s'embrassent, se touchent, jouent l'un avec l'autre pour étirer l'élastique de leurs patiences respectives. Jusqu'au moment où l'un des deux craquera. Ils ne savent pas lequel d'entre eux sera le premier à céder, celui qui réclamera l'autre le plus vite. Et c'est ça qui est drôle : ne pas savoir lequel des deux se consumera le premier. Un jeu au coude à coude, où chacun est plutôt doué pour contenir sa frustration, et frustrer l'autre. Ils dansent, se prennent la main, retournent au bar. Et Livio commande. Toujours la même chose, il aime le cocktail, et le nom surtout. Lorsqu'il le prononce, il a un regard pour Brad, un sourire en coin. Puis il rit de bon coeur quand le plus grand lui demande si c'est sa boisson préférée. Pas forcément, en réalité. Il n'est pas bien difficile au niveau des alcools. Tant que ça n'arrache pas la gorge et que c'est quand même un peu fort, un rien peut faire son bonheur. Il récupère son verre et se tourne vers Brad en souriant, taquin, le regard coquin. Not particularly. I like it, but what I love the most about it, is its name.¹ Il lui sourit, n'a pas prit de détours pour lui expliquer. Après tout, un peu d'honnêteté ça ne fait pas de mal. Finalement, après avoir bu quelques gorgées, il tend son verre vers lui pour lui en proposer. Galant, partageur, ou joueur, dans tous les cas son regard veut tout dire. Il n'est pas vraiment loin de craquer, il ne lui en faudra pas beaucoup plus. Mais il joue le jeu jusqu'au bout. Après tout, ça fait déjà presque deux heures qu'ils se tournent autour, que le feu brûle et prend de l'ampleur.
Livio sourit en l'entendant lui répondre. Il sait y faire avec les mots et les regards, pour qu'on comprenne bien qu'on est l'objet de son désir. Et il le regarde jouer avec la paille, avec sa langue. L'italien se mord la lèvre, il faut bien avouer que ça lui fait de l'effet. Il résiste tant bien que mal, son regard glacé bouillant, comme de l'azote liquide qui brûle par le froid. Heureusement pour lui, la lumière tamisée dans la pièce masque les subtiles variations de couleurs dans ses cheveux. C'est léger, presque invisible avec la pénombre, mais pour le métamophomage, ça veut bien dire que sa patience est à sa limite. Puis, un bras autour de sa taille déclenche une vague de frissons dans son corps, et il se laisse attirer. Leurs lèvres jouent de nouveau, leurs langues dansent, se lient et se caressent comme des amantes. Livio a été prit de court, il n'a pas de souffle, il a chaud. Il sourit malgré tout et se voit obligé de briser le baiser bien trop vite à son goût. Il respire quelques secondes, son regard plongé dans celui du plus vieux. Il en veut plus. Il en veut clairement plus. il sera le premier à craquer, tant pis. Sa main se glisse sur un genou, remonte sur la cuisse. Elle découvre les muscles sous le tissu, avant de glisser sur le ventre, les abdos, le nombril. Ses doigts courent et viennent attraper la main du musicien. Au diable la patience. Il est temps de se laisser consumer.
Livio termine son verre d'une traite, le pose sur le comptoir avec peu de délicatesse, signe qu'il est bien trop impatient. Son sourire est immense sur ses lèvres, lorsqu'il s'extirpe de l'étreinte de son bientôt amant, pour le tirer à sa suite entre les corps échauffés. Mais ce ne sont pas les danseurs qui sont bouillants, le duo qui se faufile entre eux l'est bien plus. Livio attrape sa veste au vestiaire, l'enfile rapidement avant d'enrouler son écharpe autour de son cou. Il est brûlant, mais ne veut pas tomber malade. Son regard de glace se lève vers le visage de Brad. Your place?² Brad comprendra bien ce qu'il veut dire, de toute façon. Livio aurait pu affirmer, il n'a pas la moindre envie d'aller chez lui, c'est loin d'être rangé et il n'a pas envie de sortir sa baguette magique pour ce faire. Il a bien d'autres choses à faire de ses mains. Son sourire s'accentue, et il reprend la main de Brad pour le tirer à l'extérieur. L'air froid le revigore, mais n'éteint en rien le feu qui fait rage au creux de ses reins. You're handsome, the night light sublimes you.³ Un dernier compliment pour la route. - ¹ Pas particulièrement. Je l’aime bien, mais ce que j’aime le plus, c’est son nom. ² Chez toi? ³ Tu es beau, la lumière de la nuit te sublime.
La question qu’il pose sur le cocktail fruit trouve très vite une réponse honnête qui ne manque pas de le faire rire. C’était claire comme de l’eau de roche, impossible de ne pas comprendre. Mais ça l’amusait d’autant plus, et ce simple fait lui donne encore plus envie de continuer la soirée avec cette personne très charmante.
En plus de tous le reste, Brad se sent craquer, pour lui, c’est lui qui a perdu ce duel. Livio est de loin gagnant, il ne remarque même pas le changement de couleur de ses cheveux avec la luminosité ambiante. Même si au final, il semble dans le même état que lui et que le guitariste se fiche complètement du vainqueur. Après tout, que ce soit l’un ou l’autre qui craque en premier, il n’y avait aucun doute quant à ce qu’ils allaient faire l’un et l’autre, ensemble. Le baiser ne dur jamais assez, mais il faut bien reprendre son souffle. On ne peut pas parler de retrouver ses esprits, car, cette main qui se balade sur son genou et sa cuisse ne l’aidera clairement pas à se calmer. De toute façon, l’italien ne semblait pas le vouloir. Après avoir vidé d’un coup le reste du verre, il embarque le musicien avec lui pour sortir. Il attrape sa veste et se laisse entraîner avec un plaisir impossible à dissimuler à ce stade de la soirée. Pendant que le plus petit prend sa veste, lui enfile la sienne également. Quand il lui lance son regard de glace, impossible de ne pas fondre encore plus. Il lui dérobe un baiser avant de lui répondre avec un sourire. « Of cours, let’s go my dear. » Prêt, encore une fois il se laisse entraîner en le suivant avec plaisir hors de cet endroit où leurs regards s'étaient croisés.
La fraîcheur du soir caresse son visage embrumé par la chaleur de l’alcool, échauffé par tout le jeu qu’ils avaient échangé pendant les deux longues heures qui, à lui, semblaient être passées à une allure folle. Il prend une grande bouffée d’air avec plaisir et baisse son regard sur son bel interlocuteur. Il serre sa main dans la sienne, car il n’a toujours aucune envie de le laisser s’échapper ni de le perdre en route. Encore une fois, il lui fait un comprend auquel le guitariste ne s’attendait pas et lui arrache un petit rire. « The night light is nothing compared to you. The moon lose her beauty when you smile. » Il dit ça toujours sur un air mielleux, charmeur. Mais pourtant, il pense bel et bien chaque mot de ce qu’il vient de dire, malgré le côté peut-être un peu cliché de cette phrase.
Il sourit et l'entraîne avec lui pour prendre le chemin vers sa résidence. Il savait par où passer pour que ce ne soit pas trop long. Non pas que marcher le dérangeait, non, loin de là, mais la question était plutôt de savoir s’ils seraient l'un comme l’autre capables d’attendre jusque-là. Il n’avait aucune envie de faire ça dans un quelconque ruelle sombre, non quitte à avoir tenu le coup pour ramener cette magnifique personne chez lui, il voulait absolument tenir jusque-là. Du coup, il presse un peu le pas, mais pas trop non plus pour ne pas épuiser le plus petit à marcher trop rapidement. Non, il fallait économiser un peu ses forces, ils en auraient bien vite besoin autant l’un que l’autre. Ils auraient pu transplaner… Peut-être… S’il n’avait pas la tête prise par un millier d’idées obscènes rien qu’à regarder le métamorphomage. Là, sa tête était bien trop occupée par des choses plus… perverses. « If I'm going too fast, tell me. Where pinch ... whatever you want. » Ce n’est toujours pas innocent, et on peut le comprendre de plusieurs manières. Mais, malgré ça, il parle bien de sa façon de marcher, pour la première partie. Ils bouillonnaient tous deux d’envie, rien ne pouvait mettre ça en doute et Brad en a parfaitement conscience. En revanche pour la suite de sa proposition, il le laisse maître de ses envies, s’il voulait le tripoter ici ou là, il n’avait absolument rien contre cela. Il peut bien tâter le terrain autant qu’il le désire.
——————————————— ₁ Bien sûr, allons-y mon cher. ² La lumière de la nuit n’est rien comparé à toi. La lune perd sa beauté quand tu souries. ³ Si je vais trop vite, dis-le-moi. Où pinces ... ce que tu veux.
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Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Ven 6 Mar - 12:37
Les voilà enfin dehors, et l'air frais de la nuit hivernale semble faire un bien fou à Livio. Il respire calmement, paupières closes, et apprécie l'air de la nuit qui le revigore. Ca lui donne un nouveau souffle de patience, mais juste assez pour le trajet. Parce que le feu fait rage à l'intérieur de son corps, et, même si pour jouer il peut résister à la tentation, la frustration le guette malgré tout. La main de Brad se verrouille sur la sienne, et l'italien écoute son compliment mielleux en souriant. Ca n'a rien de bien fou, mais c'est mignon, et sacrément exagéré. Ce qui amuse volontiers Livio, qui cache un rire niais dans son écharpe, pour rester dans le thème. rien à voir avec les sous-entendus salaces, là c'était presque enfantin comme façon de complimenter l'autre. C'était amusant à voir, en tout cas, cette manière qu'ils avaient à chercher le plus de façons possibles pour draguer l'autre et s'assurer que la suite de la nuit sera belle. C'est Brad qui se met à bouger en premier, avançant dans la nuit sans laisser la main du métamorphomage glisser hors de la sienne. Le plus petit le suit automatiquement, sans se faire prier, même s'il traine un peu pour laisser glisser son regard sur le corps de l'homme devant lui. Il faut bien avouer qu'il est canon, et Livio aime les belles choses. Son esprit d'artiste fourmille d'idées, quelles qu'elles soient. En l'occurrence, on s'entend bien que ce ne sont pas que des idées de photos habillées ou de maquillages sérieux, non. Il imagine ce corps qu'il devine, dans sa tenue d'Adam. Et toutes les choses qui pourraient arriver entre eux, une fois les barrières de tissus tombées.
La voix de Brad le ramène à la réalité, alors qu'il est trop concentré à imaginer mille et une choses à faire avec le musicien. Il sourit et accélère le pas pour revenir près de lui. Puis il s'arrête d'un coup, le tirant contre lui pour venir l'embrasser à pleine bouche, en plein milieu de la rue, à la lueur d'un lampadaire qui clignote pitoyablement, signe que l'ampoule est en fin de vie. Livio se fout bien du lieu et du moment, les autres sorciers sont presque tous déjà couchés, dans leur petite vie bien rangée. Lui, il embrasse son équivalent de dieu grec du soir, et sa main libre passe autour de lui pour l'enlacer. Ses doigts courent sur sa peau, vient pincer doucement les côtes sous la veste, et il recule en souriant. Il avait des tonnes d'autres idées pour le tripoter, mais ça ne serait pas raisonnable, leur frustration est déjà assez bien nourrie, il ne veut pas en rajouter... Quoi que? Du coin de l'oeil il aperçoit de la lumière : une toute petite épicerie de quartier est encore ouverte, et Livio voit un bac à glaces à l'intérieur de la boutique. Il fait froid, c'est l'hiver, mais l'idée est trop belle, et tirerait sur la corde de la patience de Brad. Ses lèvres quittent enfin le visage du plus grand, et il le regarde comme un enfant qui prépare un mauvais coup, mais aussi comme un chaton. Don't move, wait for me here. I'll be back soon enough. Promise me you won't run away.¹ Et une fois que Brad lui a promis, et que Livio est certain que le plus âgé ne disparaîtra pas comme la fumée, le métamorphomage file dans la petite boutique. Il achète une glace sous le regard surpris du gérant. A cette heure de la nuit, à cette époque de l'année, il y a bien de quoi être surpris. Mais le jeu en vaut la chandelle, l'air de Brad sera un moteur bien trop amusant.
Livio revient près de sa conquête du soir, après avoir jeté le papier qui entoure sa glace dans une poubelle en chemin. Il sourit, ravit, comme un enfant content de sa connerie, et le voilà à reprendre sa main en concentrant ses attentions sur sa glace... à l'eau. De forme cylindrique. Allongée. Son regard charmeur et taquin surveille les réactions de Brad alors qu'il s'occupe de déguster l'eau gelée, marchant en lui tenant la main. Il est fier de sa bêtise, clairement, et son regard n'a rien d'innocent. Bien loin de là, en réalité. Il se presse, lui aussi il a hâte, et malgré tout, la glace dans le froid nocturne, ça n'est pas une excellente idée pour sa santé. Même s'il s'amuse comme un petit fou. - ¹ Ne bouge pas, attends-moi ici. Je serai de retour bien assez tôt. Promets-moi de ne pas t'enfuir.
Le froid de la nuit qui se lève en même temps que l’astre lunaire se dévoile parmi les étoiles peu visibles depuis le ciel londonien, pourtant aucun des deux hommes ne semble vraiment avoir froid. Malgré le vent frisquet qui caresse leurs visages, la chaleur de leurs désir commun semble réchauffer leurs deux personnes suffisamment pour tenir bon face à la température hivernale. Il faut dire qu’ils se sont bien cherché l’un l’autre avant de sortir pour affronter le climat actuel. Pourtant, même si le vent ne dérange pas l’Américain, l'Italien va encore plus loin qu’il ne l’avait imaginé.
En commençant à marcher vers son petit appartement estudiantin, il remarque que le plus petit traîne un peu derrière lui, alors qui lui avait demandé de le prévenir s’il marchait trop vite. Après tout, il était plus grand, c’était une possibilité que ce soit ça, mais, après un rapide coup d’œil, il comprend qu’il n’en est rien. Livio faisant exactement ce que lui aurait eu envie de faire s’il pouvait se le permettre. Ça l’amuse, donc il ne laisse pas faire avec plaisir. Mais cela ne dure pas. Rapidement, il le rattrape et s’arrête, ainsi, le grand brun fait de même, avant de se laisser étirer pour un baiser qu’il ne refuserait en aucun cas. Il répond avec un plaisir toujours très présent, sans se soucier du regard des autres, encore moins que de la lumière artificielle vacillante sous laquelle ils se sont arrêté...
Mais alors qu’il pensait reprendre la route après cette pause on ne peut plus agréable, son bellâtre lui demande gentiment de l’attendre. Brad ne comprend absolument pas à quoi il joue, ou ce qu’il a en tête. Quelque chose à aller chercher chez lui ? Est-ce qu’il vivait dans le coin et voulait récupérer quelque chose avant de reprendre la route ? « I will wait you, I promise. ₁ » Réponds dit à la demande de du plus petit des deux en lui offrant le plus charmant de ses sourires pour qu’il comprenne qu’il le pensait bel et bien. Il attend donc en le regardant s’éloigner. Il profite de là vu un moment avant de le voir entrer dans une petite épicerie de quartier. Il ne s'attendait pas tellement à ça. Pendant un instant, il se demande si son but était de se munir de petits ballons protecteur pour soirée sulfureuse entre personnes responsable et consentante. Si c’était pour ça, le maître des potions en devenir avait largement de quoi fait chez lui, et même sur lui. Il avait l’intention de taquiner sa charmante conquête sur ce fait quand il comprend la raison de cet arrêt.
Alors qui jette l’emballage de son achat pour s’empresser de manger l’objet du crime, le guitariste dégluti en comprenant d’un coup le sourire du plus jeune. Vu la tête qu’il faisait, impossible de ne pas comprendre que ce petit stratagème fonctionne on ne peut mieux sur le gryffondor. Déjà qu’en temps normal, cela pouvait avoir un très bon effet sur lui, là, dans son état actuel, l’effet était décuplé. Il se mord la lèvre et le dévore du regard comme un affamé. Il laisse échapper un long, trop long soupire chaud en le regardant alors qu’un frisson le parcourt de la tête aux pieds.
« I swear, I won't let you go until you have paid for every temptation you make me. ₂ » Ses paroles, certes menaçantes ne sont qu’une douce promesse. Mais il ne va pas le laisser jouer sans jouer à son tour. Il s’arrête et approche comme pour l’embrasser, mais non, il passe juste le bout de la langue sur toute la longueur de sa glace en lui lançant un regard aussi brûlant que son corps l’était après ce jeu qui durait depuis un très long moment. Il laisse aussi entendre un petit rire amusé avant de déclarer, en toute honnêteté.I can’t wait anymore… I want to eat you, just the way you eat your ice cream. ₃ » Il serre la main du sorcier et l'entraîne au plus vite jusqu’à sa résidence universitaire à l’orée du bosquet. Chaque regard qu’il lui lance fait grimper la température. Avant même d’avoir atteint le pas de la porte, il avait déjà sorti ses clés pour ouvrir les portes, que ce soit celle d'entrer comme celle de sa chambre agrandie par la magie. Il pousse la porte et entre avec lui dans son logement. Il referme la porte et plaque le jeune modèle contre celle-ci. D’une main, il écarte le poignet qui tient ce qui reste de glace, de l’autre, il tient son visage pour venir l’embrasser passionnément. Son corps brûlant de désir se colle au sien, sa main tenant toujours son poignet sans le serrer, pour ne pas lui faire mal. Si la glace coulait sur eux, tant pis, si ça tombait par terre, pas grave. Là, rien d’autre n’avait d’importance.
——————————————— ₁ Je t'attendrai, je te le promets. ₂ Je vous jure que je ne te laisserai pas partir tant que tu n’auras pas payé pour chaque tentation que tu me fais. ₃ Je ne peux plus attendre… Je veux te manger, comme tu manges ta glace.
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Sujet: Re: [18+] On the floor | Ft. Livio Calvi Jeu 12 Mar - 23:42
Livio est fier, oh ça oui, il est très très fier de sa bêtise. Non seulement, la glace est bonne, mais surtout, le regard brûlant que lui jette son compagnon pour la soirée est priceless. L'air de Brad vaut tous les rhumes du monde. Son regard surpris qui se pose sur Livio, cette lueur, cette étincelle de plaisir dans ses yeux, cette moue qui déforme ses lèvres alors que sa patience élonguée est encore une fois mise à rude épreuve... Et ce soupir, et ce frisson qui agite tout son corps si fort que le métamorphomage peut s'en rendre compte... Livio est ravit. Ah, ça oui. Brad réagit à son petit jeu, et c'est tellement satisfaisant de le voir craquer comme ça, essayer de se reprendre, de rester patient, sans pour autant y arriver... L'italien est content, il rit de bon coeur en l'entendant le menacer. Il va le garder pour lui, jusqu'à ce qu'il soit satisfait. Ca promet une soirée et une nuit de folie. Livio est on ne peut plus content, son sourire est immense, et son désir transparaît lui aussi dans son regard, dans cette lèvre qu'il se mordille doucement, dans cette façon pas innocente du tout qu'il a de déguster sa glace. Il est loin d'être encore patient, il faut l'avouer. Le jeu était trop beau, et l'idée trop intéressante à faire, mais il est loin de pouvoir attendre encore bien longtemps. Le feu brûle en lui, l'incendie fait rage. Il a chaud, même dans l'air hivernal et avec la glace qu'il déguste. Et Brad jette de l'huile sur le feu en approchant. Livio ferme un oeil, tend les lèvres, il le désire ce baiser. Il l'attend, mais ce dernier ne vient pas. Brad s'abaisse, et évite soigneusement son visage pour laisser sa langue courir le long de la glace. Un long frisson agite le corps de Livio qui déglutit difficilement, se mordant la lèvre avec force en le regardant faire. Bien sûr que ça le fait réagir, en témoigne le rose de ses joues et sa respiration qui s'accélère un peu. Ce qui fait rire Brad, avant que ce dernier ne craque finalement pour de bon. Please do. I'm yours.¹ Le lus grand reprend sa main, et l'entraîne dans les rues sans plus de patience.
Ils arrivent à la résidence du plus vieux, et ce dernier a déjà ses clés en main. Il est prêt, impatient, pressé. Et l'italien qui le suit n'est pas mieux du tout. Il a presque terminé sa glace, et il s'apprête à la finir quand Brad ouvre enfin la porte de son appartement. Livio n'a pas le temps de comprendre où il est ni ce qui lui arrive, il se retrouve à l'intérieur, plaqué contre la porte fermée. Sa glace est repoussée avec son poignet, loin de son visage. Il s'apprête à protester pour la forme, mais ce qu'il goûte est bien plus doux et bien plus sucré que l'eau maintenue autour du bâtonnet. Le baiser est brûlant, il est passionné. Livio s'y perd et y perd son souffle. Leurs corps se retrouvent, se collent et s'entrechoquent. Plus de doute possible, leur désir est mutuel, ardent, et il est plus que temps de laisser le jeu derrière eux pour profiter pleinement de leur nuit placée sous le signe des tropiques. La glace, elle, fond sous la chaleur de l'appartement. Délaissée, elle coule sur les mains, les vêtements, et Livio n'en n'a clairement plus rien à faire. Sa bouche est occupée, son souffle court, et ses doigts perdent leur emprise sur le bout de bois qui s'échappe et se retrouve au sol. Tant pis, ils nettoieront plus tard. Sa main maintenant libérée glisse, vient nouer ses doigts collants à ceux qui retenaient son poignet. Et il l'embrasse. Encore et encore. Et il colle leurs corps, soupire, désire si fort. Il délaisse ses lèvres pour plonger son regard de glace dans celui d'eau de sa conquête. Son souffle est court, son léger maquillage commence à migrer sur sa peau, sans parler du gloss pailleté qui est partout sur leurs visages à tous les deux. Tant pis, non? Il murmure, tout bas, suppliant. Please, devour me...² La supplique meurt dans la chaleur de l'appartement, et Livio se laisse entraîner vers la chambre. Leurs vêtements retrouvent le sol, comme la glace qui termine de fondre dans l'entrée. Le ballet de leurs corps qui se découvrent et se cherchent commence. La nuit promet d'être belle.
Quand tout redevient calme, que leurs respirations retrouvent des rythmes potables, l'italien se laisse reposer sur les draps avec un léger sourire aux lèvres. Il devrait aller se démaquiller, il devrait se couvrir de la couette. Il devrait faire tellement de choses mais n'a ni l'envie, ni l'énergie de faire quoi que ce soit. Sa baguette, s'il l'avait emmenée en soirée, est restée dans son manteau qui traîne quelque part dans l'entrée. De toute façon, il l'a très certainement oubliée. Alors il ignore tout ce qu'il devrait faire, et se tourne pour se blottir contre la chaleur du corps de Brad. Un de ses bras se passe autour du torse du plus grand, et il pose son visage contre son buste, fermant doucement les yeux. Il n'a qu'une envie : dormir contre lui. Il prie intérieurement pour que le plus âgé ne le mette pas dehors, mais il s'y prépare quand même. Combien de fois ça lui est arrivé, déjà? Il ne compte pas vraiment, mais ça n'est jamais très agréable. Surtout pour Livio, qui cherche juste un peu de chaleur pour déglacer son coeur, une présence pour remplir le trou béant qui abîme son âme. Même si, dans quelques jours, il fera de nouveau des choses qu'il ne veut pas faire, au plus profond de son âme. Mais ça, c'est la triste destinée d'un petit pantin avec qui certains savent jouer. - ¹ Fais le s'il te plait. Je suis tien. ² S'il te plait, dévore moi...
Livio réagit autant que lui aux provocations visuelles et tactiles et c’est ce qui rend la soirée et le jeu aussi délicieux. Alors qu’il avait été acheté cette glace dans le seul but de faire baver le guitariste, et d’y être parvenu sans aucun mal, le voilà à son tour prit à son propre piège. Enfin, c’est clairement ce qu’on peut comprendre quand on voit le visage si séduisant de l’Italien rosir, et au vu des paroles, presque comme des petites supplications qu’il formule, impossible de douter plus. Et après un voyage aussi rapide que possible dans les rues de Londres, les voilà enfin au pied du bâtiment, puis dans la chambre de l’aîné. À peine ils sont entrés que leurs corps et leurs lèvres se retrouver, du fait de l'étudiant impatient, ils se touchent, se mêlent et se collent. Comme si l’un et l’autre ne pouvaient se passer de chaque contact physique, de chaque baiser qui alimente les flammes de leur passion qui dévore leurs êtres. La glace commence à fondre sur la main de celui qui la tient toujours, mais cela n’a aucune importance, juste le sucre de ses baisés comptes pour Brad. Alors quand il sent enfin cette main se libérer pour prendre la sienne, il la sert sans se soucier de l’eau qui s’écoule quand le bâtonnet fond une fois sur le parquet. C'était la dernière de ses préoccupations de toute façon. Ça, comme un bon nombre de choses.
Ils finissent par briser l’union de leurs lèvres pour se regarder. Dans un souffle, le plus jeune, supplie le deuxième de le dévorer entièrement, et cette demande provoque un énième frisson, un courant qui parcourt le corps du gryffondor déjà très impatient et empli de désir. Si son regard, qui se plonge dans le sien, est d’un bleu glacé, il fait pourtant fondre le plus âgé comme le feu brûlant d’un volcan. Pour le musicien, il est impossible de résister à une telle demande, combien même, il aurait eu la bêtise de le vouloir, ce qui n’est clairement pas le cas. Sans plus tarder, il l'entraîne avec lui vers sa chambre. Leurs corps découvrent, par les vêtements qu’ils se retirent, puis aussi en se trouvant. Ils se mêlent, et s'emmêlent pour ne faire plus qu’un, comme ils l'ont tant attendu et désiré depuis leur rencontre. Le feu de la soirée les consume comme ils se consomment l’un et l’autre dans un moment qui n'appartient qu’à eux.
Une fois la chaleur retombée, les respirations retrouvent doucement leurs rythmes habituels. Mais pas le cœur de Brad qui bat encore bien vite, enfin, c’est la sensation qu’il en a. Il est encore trop ancré sur son petit nuage avec le rayon de soleil allongé à côté de lui qu'il regarde un sourire aux lèvres. Il n’a aucune envie de le voir partir et ne laisser qu’un lit froid et morne. Mais plutôt que de s’éloigner et se redresser comme le redoute le grand, le sorcier vient se coller à lui et passe même un bras autour de son torse, pour son plus grand plaisir. Sans hésiter, ce dernier le sert dans ses bras et pose sa tête contre la sienne, se laissant envahir par son odeur, sa chaleur, sa présence avec un plaisir qu’il ne cache clairement pas. Il est très câlin, et pas uniquement d’une façon obscène. La passion et le désire ont pris feu et laissent place à une infinie douceur et un brin de tendresse qui lui vont à merveille. Il se sent bien, aucun doute, il refuse de le laisser partir tout de suite. Il tire la couverture sur eux de sorte à être bien au chaud, sans s’obliger à aller remettre des vêtements, chose pour laquelle il n'a aucune envie, ni le courage de bouger. Dans un souffle, il lui murmure. « Stay, all night with me. I don’t want to let you go, you’re mine until tomorrow. ₁ » Même si c’était à la base une demande, voir peut-être plus une supplication, ça sonnait comme un kidnapping, comme s'il voulait faire de lui son prisonnier jusqu'au lever du soleil. Heureusement, Livio semble vouloir rester dans ses bras autant que lui désire le garder auprès de lui. D’un commun accord qui n'a pas besoin d'être exprimé par des mots, ils finissent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre, laissant le reste en suspens, pour l’heure, il est temps de se reposer. Le reste pouvait et allait clairement attendre. La seule chose qui comptait, s'était de profiter de la présence et de la chaleur l'un de l'autre, laissant ainsi leur esprit s'embrumer dans le pays des songes. Finissant ainsi le jeu auquel ils ont joué toute la soirée, ensemble et tout en douceur.
——————————————— ₁ Restes, toute la nuit avec moi. Je ne veux pas te laisser partir, tu es mien jusqu'à demain.
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