Depuis quelques temps, les bars étaient devenus la deuxième maison de Charlize. Enfin, à nouveau, car bien avant ses déboires amoureux, la jeune femme passait beaucoup de temps en ces lieux avec Corwin. Cela pour chasser des éventuelles proies d'une nuit.
Depuis que la rousse avait rompu avec Toeris, les soirées s'enchaînaient de même que les bêtises. Qui aurait cru qu'elle et Corwin remettrait le couvert pour la deuxième fois, après des années d'abstinence? Ils le savaient, leur première fois avait été juste pour ne pas le faire avec n'importe qui. Ils avaient mutuellement confiance en l'un l'autre et c'était donc dans la logique des choses qu'ils avaient partagés leur couche cette nuit-là, à 16 ans.
Cependant, cette deuxième fois avait été acceptable, voir plus. Cela faisait bien une année que Charlize n'avait plus couché avec un homme et elle ne pouvait le nier, cela lui avait plus que plu. Elle avait redécouvert des sensations avec Corwin qu'elle n'aurait jamais imaginé. Il était bien évidemment devenu plus doué que l'adolescent de 16 ans qui avait tenu que quelques minutes dans la chambre de la jeune Ollivander.
Mais ce soir, l'étudiante n'était pas en chasse. Non, ce soir, elle voulait juste s'amuser, revoir quelques amis et discuter de longues heures de tout et de rien. Cela ne l'avait pourtant pas empêcher de porter une tenue des plus admirables. Une tenue qui mettait en valeur ses formes si séduisantes et surtout un maquillage simple, mais séducteur. Une façon à elle de montrer qu'elle était là et qu'elle était surtout célibataire.
Du haut de ses talons, l'universitaire marchait tranquillement sur le chemin de traverse. Le Chaudron Baveur était son objectif de voyage. Un endroit que de nombreux sorciers avaient déjà côtoyé au moins une fois dans leur vie. Tout comme les Trois Balais, d'ailleurs. La rousse n'avait pas besoin de changement pour une bonne soirée.
Elle entra alors dans le pub anglais, un grand sourire aux lèvres. Sourire qui s'effaça bien vite en voyant que ses amies n'étaient pas encore arrivées. Génial, elles étaient encore en retard.
C'est donc nonchalamment que la jeune Ollivander se rendit au bar et commanda un bon whisky pur feu.
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Sujet: Re: To be(lieve) ft. Livio Calvi Lun 15 Juin - 13:52
Les journées s'allongent encore et encore, et le jour le plus long arrive de plus en plus vite. Livio aime ces moments où il fait encore jour quand il sort de ses shootings, il aime se prélasser au soleil, il aime regarder le ciel et les nuages. Il a passé quelques heures dans un parc ce jour là, à grignoter quelque chose à emporter qu'il a prit sur le chemin. Puis, lorsque le soleil commence à flirter avec l'horizon, le métamorphomage se décide à se lever. Il rentre chez lui en transplanant, et le voilà à laisser trainer ses affaires dans son appartement. Un calin à Spooky, quelques bisous entre les deux oreilles, et il laisse son petit chat noir se prélasser sur les fringues qu'il vient de laisser trainer. Spooky aime bien dormir sur ses vêtements, et au final ça ne le dérange pas plus que ça. La magie l'aide bien à retirer tous les poils que son petit félin laisse partout. Il s'active et s'assied devant son grand miroir, regarde sa palette de couleurs et, inspiré par le coucher de soleil qu'il a vu quelques minutes auparavant, il commence à se maquiller. Ses cheveux prennent presque automatiquement une teinte blanche, un petit gris cotonneux qui rappelle les nuages. Lorsqu'il termine, il sourit et s'observe. Simple mais coloré, ça lui plait bien. Une paire de lunettes de soleil aux verres roses prennent place sur sa tête, quelques tresses retiennent des mèches rebelles qui le dérangent, et le voilà à s'habiller. En cherchant des vêtements, il retombe sur la tenue qu'il avait mise pour rencontrer Mthunzi la première fois. Son coeur se serre un peu. Le soleil d'ici n'a certainement rien à voir avec celui que le métis voit, en Afrique, chez lui. Il secoue la tête pour chasser ces pensées. Ce soir, il va s'amuser.
Il sort de son appartement tout apprêté, et le voilà à marcher, un peu en flânant, sous les rayons roses du couchant. Son regard gambade sur la prairie céleste une dernière fois, et le voilà qui s'engouffre dans l'entrée du Chaudron Baveur. Il aurait pu choisir les bars et boites habituelles où il va, le genre d'endroit pour trouver de la compagnie pour la nuit, comme les fameux soirs avec Brad ou Corwin. Mais cette fois-ci non. Il n'en n'a pas vraiment envie, il veut juste passer du bon temps. Boire un verre ou deux, regarder les gens parler. Il doute croiser des gens qu'il connait de toute façon, et aucun d'eux ne serait un de ses rares amis. Ernest ne sort pas dans ce genre d'endroit de toute façon. Cette pensée l'attriste un peu, ça lui rappelle qu'il n'a pas grand monde sur qui compter. En même temps, personne ne peut vraiment compter sur lui. Il efface ses idées noires et entre, se faufile entre les groupes qui rient, discutent et boivent, et vient s'installer au comptoir à côté d'une chevelure flamboyante. Il sourit à la jeune femme et commande un verre d'alcool plutôt léger, il n'est pas là pour se mettre mal. Une fois servi, il prend son verre entre ses deux mains et tourne son regard glacé vers la jeune femme, souriant en coin. Buonasera signorina. La salue-t-il en italien, souriant. C'est qu'elle est jolie, et qu'elle tient un verre d'alcool qui a l'air plutôt fort non? Vous avez une peine à noyer? Ou des goûts pour l'alcool fort? S'intéresse-t-il en souriant, curieux.
Chez les Ollivanders, le goût pour l'alcool fort de bonne qualité était dans les traditions. Son père, Elydor, possédait une cave remplie d'alcool sorciers et mordus qu'elle avait eu l'occasion de goûter à plusieurs reprises. Et Charlize en avait pris l'habitude. Finis les petits cocktails pour adolescente prépubères, elle était une femme à présent et il lui faudrait plus qu'un bloody Mary pour s'amuser.
C'est alors qu'elle tient son verre récemment servi, qu'elle entend la voix d'un homme. Son regard se tourne alors vers l'inconnu, qui l'avait saluée en italien. Elle lui adressa un sourire amical à son tour, avant que celui-ci ne lui demander la raison de son choix de commande. La rousse lâcha un léger rire, avant de répondre.
- Oh non, mes peines sont déjà bien loins. Je suis juste une amatrice de whisky. Après tout, il faut bien mettre un peu de force dans ce que l'on boit...Vous, par contre, je vois que vous êtes dans la légèreté.
Elle prit un peu plus de temps pour l'observer tout en prononçant ses paroles. Clairement, cet être était...étrangement fascinant. Son maquillage et sa tenue semblait totalement accordés. Chaque petit détail avait son importance, ce qui impressionnait la jolie rousse.
- Au passage, merveilleux look! J'adore tout ces petits détails que vous avez créer. D'ailleurs, j'ai les mêmes lunettes chez moi. Vous êtes dans l'art, je suppose?
Faisant voler ses cheveux roux sur son épaule, la jeune femme prit une gorgée de whisky, tout en regardant son interlocuteur, fascinée. Bien qu'elle se soit lancée dans la médecine, Charlize n'en restait pas moins une Serdaigle et sa curiosité était toujours aussi présente. Elle savait apprécié et distinguer ce qui relevait de la beauté artistique. Après tout, même avec les plantes, elle savait créer de belles vitrines dans sa nouvelle boutique, celle qui avait ouvert tout récemment. Quand à son appartement avec Corwin, elle l'avait décoré de fond en comble avec une décoration des plus printanières. Elle faisait en sorte que les bibelots suivent la saison, au grand damne de son meilleur ami, qui la trouvait un peu trop maniaque. Cependant, c'était son moyen à elle de s'exprimer en art et ça, on ne lui l'enlèverait qu'à sa mort.
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Sujet: Re: To be(lieve) ft. Livio Calvi Ven 26 Juin - 1:01
Le sourire de Livio ne quitte pas ses lèvres, en tout cas pas pour le moment. Il aurait très bien pu simplement prendre place à côté de la rouquine, boire son verre tranquillement et s'occuper de ses affaires. En réalité, il devrait apprendre à se mêler de ce qui le regarde, parfois. Il s'est déjà retrouvé dans des situations pour le moins... étranges ou incongrues. À noter que sa naïveté ne l'aide pas vraiment non plus, dans bien des situations. Sans compter son imprudence qui va de paire avec le fait qu'il soit influençable, à son plus grand damne. Mais bon, pour le coup, il a décidé d'entamer la conversation. Elle est jolie, son interlocutrice, et le maquilleur a un goût prononcé pour les choses et les personnes belles, il va sans dire que son attention a été retenue. Son esprit créatif en ébullition ne peut s'empêcher de détailler le visage qui se tourne vers lui. Il en oublierait presque d'écouter ce qu'elle a à lui dire, si ça ne l'intéressait pas et s'il n'avait pas été bien éduqué. Il sourit largement lorsqu'elle lui renvoie sa remarque. Il est vrai qu'il a opté pour quelque chose de doux, le genre de consommation qu'il a l'habitude de commander. Ce n'est pas qu'il n'aime pas l'alcool fort, mais il n'y est pas insensible, et il aime se souvenir de ce qu'il fait. Histoire de pouvoir culpabiliser s'il est poussé à faire quelque chose de mal. Je tiens à me remémorer ma soirée, je n'ai rien à oublier pour le moment. Répond-t'il en souriant largement, portant son verre à ses lèvres légèrement maquillées pour boire une longue gorgée du liquide sucré.
Il sourit bien plus largement au compliment. Même si c'est son travail, ça lui fait toujours plaisir que quelqu'un apprécie son art, ses couleurs, ses formes. Il repose son verre sur le bois du comptoir alors que son regard glacé se pose de nouveau sur la jeune femme qui lui fait face. Merci beaucoup. Oui, je suis maquilleur et modèle photo. Répond-t'il en se tournant sur son siège pour lui faire face. Et vous? Si vous ne posez pas déjà devant un objectif, vous devriez. Il y a des tonnes de marques de fringues et de bijoux qui donneraient très cher pour un modèle comme vous. Ah Livio et son éternelle envie de maquiller et faire poser toutes les personnes qu'il peut croiser. Mais ses paroles n'en restent pas moins vraies, il pense chaque mot. Sans compter qu'il serait ravit de maquiller pareil visage, ça va sans dire. Ce serait dommage de priver le monde d'une aussi belle vision. En faire trop? Jamais.
Jolie, elle? Elle en avait bien évidemment conscience. Depuis qu'elle avait décollé son nez de ses bouquins et s'était un peu plus ouverte au monde, Miss Ollivander savait allier les tenues et les maquillages, ainsi que les coiffures pour faire tourner la tête de plus d'un être à la fois. Même un don de vélane aurait été inutile, tellement elle captait déjà l'attention. Premièrement, ses cheveux roux attiraient. Une belle crinière de feu qui intéressait plus d'une personne. Comme si elle avait elle même un pouvoir magique. Deuxièmement son visage. Depuis qu'elle avait quitté ses vieilles lunettes, le regard de la magicienne était séducteur et transperçant. Enfin ses mesures de rêves lui donnait l'occasion de porter ce qu'elle voulait.
La réplique de son compagnon de soirée la fit sourire. Effectivement, peu de personnes voulait oublier les rencontres imprévues, surtout quand elles étaient intéressantes et ça Charlize en avait bien conscience.
Elle posa pourtant son verre bien entamé quand l'homme lui révéla sa profession. Légèrement surprise et admirative, c'est finalement dans un petit rire qu'elle répondit à son interlocuteur après que celui-ci lui aie fait moults compliments.
- Eh bien le monde se satisfait déjà de me voir en ces lieux, je crois!
Elle ironisait évidemment, mais elle finit rapidement par reprendre.
- Je suis à la MUL, en première année de médicomagie et je viens d'ouvrir une boutique avec mon meilleur ami. "Au mimbulus Mimbletonia". Nous vendons des plantes, des potions et autres remèdes. Une sorte d'endroit qui sert à la fois de serre et d'apothicaire à vrai dire.
Passant à nouveau une main dans ses cheveux, la rousse but une énième gorgée.
- Mais j'avoue que je serais ravie d'être maquillée par quelqu'un comme vous! Vous semblez être vraiment doué. À vrai dire, on m'a demandé de faire des photos originales pour promouvoir ma boutique dans un magazine. Ce serait une idée non? Enfin, je ne voudrais pas vous opportuner! Au fait, je m'appelle Charlize Ollivander et vous êtes?
Autant commencer par les bases avant de s'emporter totalement non?
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Sujet: Re: To be(lieve) ft. Livio Calvi Ven 10 Juil - 20:54
Plus il la détaillait, plus il lui paraissait évident qu'elle pourrait parfaitement flirter avec la caméra. Un regard transperçant, une chevelure à tomber, même les meilleurs coiffeurs pour le Sorcier Hebdo s'arracherait un tel modèle. Elle devait en avoir conscience, étant donné sa façon d'être transpirant la confiance en soi. Livio se trompe peut être, ça ne serait pas la première fois. Mais une telle présence et une telle prestance, ce serait dommage de passer à côté. Tout l'opposé d'Opaleye que l'italien maquillait assez souvent, avant qu'elle ne parte vers d'autres horizons qui ne laissaient plus place à son petit boulot. Parfois le maquilleur se demande comment elle va, la petite colombe timide qu'il a apprit à connaître. La glace et le feu, la timidité et la confiance. Deux opposés qu'il voit en son ancien modèle et en la rouquine qui irradie le bar, là, juste en face de lui. Il la met peut être sur un piédestal, ce ne serait pas surprenant. Mais il est des choses ainsi que Livio ne peut s'empêcher de faire, ou de penser. Et c'est rarement dans la demie-mesure quand son esprit créatif boue d'une telle manière. Il sourit simplement à ses premières paroles, et boit une gorgée de sa boisson en l'écoutant lui expliquer ce qu'elle fait de sa vie. Une étudiante mh, c'est qu'il en a croisé quelques uns... Un bon paquet en réalité. Entre Brad, Corwin et Opaleye, il a finit par croire que la ville n'est composée que des jeunes fréquentant la MUL. Ça n'est pas trop compliqué d'allier une boutique et les études? Ça doit demander beaucoup d'énergie. S'intéresse-t-il. C'est que la journée de la rousse doit être occupée par les cours, comment réussit-elle à allier ça à une boutique en plus? Il n'en sait trop rien. C'est bien quelque chose qu'il ne réussirait certainement pas à faire.
Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle veuille être maquillée par lui. Son regard s'illumine facilement, et il l'observe un instant. C'est vrai? Ses mots préférés. Il n'arrive pas vraiment à y croire, et en même temps il y croit vraiment. Il serait bien déçu si elle ne disait ça que pour le flatter, comme c'est assez souvent le cas, pour obtenir ce que l'on veut de lui. Mais il veut y croire, alors il y croit. C'est aussi simple que ça. Ce serait une excellente idée! Avec le vert des plantes, ça sera magnifique. Il s'enthousiasme déjà beaucoup, finissant son cocktail en souriant largement. Les idées fourmillent dans son esprit, et il l'observe, cherche les ombres et les lumières sur son visage pour déjà réfléchir aux endroits où poser ses couleurs. Mais il s'arrête assez vite pour retenir son nom. Charlize Ollivander, il ne risque pas vraiment de l'oublier. Livio Calvi, enchanté! Et il tend la main en souriant largement. En d'autres circonstances il lui aurait peut être fait un baise-main, mais bon. Peut être pas dans un bar, il y a d'autres environnements plus propices, le genre de réunions auxquelles s'adonnent sa famille sang-pur. Un frisson le traverse. Où se situe votre boutique? Je devrais pouvoir me débrouiller pour trouver un photographe qui veuille bien se déplacer! Et il commande un autre verre, toujours pas d'alcool fort. Après tout, il faut bien s'abreuver. Vous travaillez seule dans votre boutique?