Sujet: Retrouvailles au soleil de la MUL (pv Orion) Lun 3 Aoû - 21:41
Retrouvailles au soleil pv Orion! Un coup de baguette et les volets laissaient entrer les premiers rayons du soleil, la journée s’annonçait belle. Les oiseaux chantant et virevoltant dans un ciel bleu, je venais de me réveiller après une nuit entrecoupait de visions et de rêves de bons et de mauvais augures, le don de voyance n’était pas tous les jours évident à vivre. Sans oublier que la fatigue et le manque de sommeil jouaient sur mon humeur et donc sur mon tempérament de vélane. Un effet en chaine qui ne faisait pas forcément bon ménage. Assis sur mon lit vêtu d’un caleçon en signe de pyjama, je me frottais les yeux pour me réveiller un peu, après un petit étirement des bras suivi d’un bâillement d’ours. Je m’avançais dans mon appartement de professeur. D’un coup de baguette, je me servais un bon café, en croisant mon reflet dans le miroir. Je pouvais apercevoir une mine défraichie, un effet secondaire de mon sang de vélane, dans ces moments mon visage ressemblait à un mauvais lifting de chirurgien moldu. Après un bon café et quelques minutes d’émergement, je retrouvais une mine normale, je décidais d’aller me préparer.
Mon programme scolaire était terminé depuis quelques semaines, mais j’assurais encore quelques cours de rattrapages et de soutien scolaire pour les étudiants en retard. Certains préparaient des examens et d’autres souhaitaient simplement s’entrainer avant de rejoindre les filières supérieures de la MUL. En bref, une journée assez light, c’était un plaisir de côtoyer ces étudiants passionnés par l’astronomie, devant leurs blagues de jeunes, je me sentais vieillir de plus en plus. Et pourtant, j’avais le sentiment d’avoir terminé mes études récemment.
Dans l’après-midi, j’avais du temps de libre et Orion devait me rendre une petite visite, voilà un petit moment que je ne l’avais pas vu mise à part à travers des échanges de lettres. J’étais content de pouvoir le revoir, vivre à la MUL c’était sympathique, mais comme professeur, la solitude était présente. Les évènements de l’école, côtoyer certains professeurs ou encore des élèves étaient les seuls moments de partage dont nous pouvions profiter, loin de nos proches et de nos amis. Ce jour-là, je portais une paire de lunettes solaires, des mocassins, un chino bleu et une chemise à fleurs, c’était toujours plaisant de casser l’image de l’ancien professeur austère et cliché. Je portais malgré tout une légère blouse de professeur à la couleur bleue, typique de beauxbâtons, un code vestimentaire que j'avais gardé depuis mon professorat de France. En attendant l’arrivée de mon vieil ami, je prenais tranquillement le soleil installé sur un banc du campus. Certains étudiants me saluaient en passant devant moi, certains prenaient des nouvelles, le climat était sympathique et bon enfant. Je sirotais un thermos de café froid.
T'es vraiment qu'un connard. Après tout ce qu'on a vécu?! Orion se réveille en sursaut. Son coeur bat fort dans sa poitrine, si fort que ça lui en fait mal. Son souffle est court, et il met quelques secondes à se rendre compte que tout ceci n'était qu'un rêve. Des souvenirs malmenés, malléables, mis en scène par son esprit pour qu'il les revive dans ses songes. Il passe une main tremblante sur son visage et laisse un profond soupir traverser ses lèvres. Son corps retombe dans les draps : les premières lueurs du soleil ne se font pas encore voir, il lui faut se rendormir. La journée qui vient ne s'annonce pas éreintante, mais il va voir un vieil ami alors autant être en forme.
Son second réveil de la journée est plus agréable, il se lève avec le soleil qui filtre à travers les volets et les rideaux de sa chambre, n'ayant pas mis de réveil ce jour là. Il n'en n'avait pas besoin, pour le coup, alors autant laisser son corps dicter le moment de son lever. Il s'extirpe des draps en soupirant doucement, revivant des souvenirs qu'il n'aurait peut être pas eu envie de revivre. Yann et lui ont rompu depuis de nombreuses années maintenant, alors pourquoi continue-t-il à se remémorer ses mots de temps à autres? Ca avait certainement à voir avec le fait qu'il était prévu de revoir Orphée ce jour là, les deux s'étant rencontrés par le biais de l'ex du photographe. Une bonne douche presque froide plus tard, le français file prendre son petit déjeuner en surveillant l'heure. Pas u'il n'ait pas de temps pour trainer, mais il n'aime pas être en retard, encore plus pour voir un vieil ami qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Les lettres c'est sympa, les sms et appels aussi, mais ça n'a rien à voir avec une rencontre en chaire et en os. Et ça, Orion en sait quelque chose, après des années à converser avec Julian, leur relation n'a fait le bond qu'il espérait que lorsqu'ils ont finit par se revoir.
Il délaisse ses vêtements pour traîner dans son appartement, et opte pour une chemise à manches courte à pois, dans les tons beiges, un short marron et des chaussures en toile qu'il enfile pour compléter sa tenue. Son appareil photo pend bientôt autour de son cou, et il passe une main dans ses cheveux pour les dompter avant de mettre ses éternelles lunettes de soleil sur son nez. Il se regarde rapidement dans la glace, il a beaucoup changé depuis qu'Orphée et lui se sont quitté. Plusieurs années sont passées aussi, pas autant que celles qui ont séparé Orion et Julian, mais tout de même. Celui aux origines grecques n'a plus rien d'un enfant, il s'est épaissit, fait de la muscu, et a prit confiance en lui. Le cracmol sourit, et quitte son appartement. Il est prêt à revoir son ami. Avec tous les changements qui ont l'air de s'annoncer depuis les derniers événements, Orion a bien besoin de revoir des amis sur qui il peut compter. Savoir que certaines personnes restent de son côté malgré les diverses révélations et actes des DeathWings, ça le rassure. Pour lui, et pour Aedan son meilleur ami. Il inspire un grand coup et sort dans la rue. Il flâne un peu avant d'arriver à la MUL, où les professeurs et élèves de Poudlard sont accueillis depuis le drame.
Il se glisse à l'intérieur du campus et le redécouvre encore une fois. Il est déjà venu, pour voir Julian et pour la fête de la MUL, mais ça lui fait bizarre à chaque fois, comme s'il n'était pas vraiment le bienvenu. Un sentiment qui l'écrase un peu, qui lui rappelle le regard de ses parents le jour où ils avaient finit par comprendre que sa lettre pour BeauxBâtons n'arriverait jamais. Enfin, il n'est pas là pour se lamenter, son absence de magie ne le définit pas, et il vit très bien sans. Ses pas le dirigent vers le banc où il croit reconnaître la silhouette d'Orphée. Un sourire radieux prend place sur son visage, et il se laisse tomber sur le banc à côté de son ami, l'observant sans quitter son sourire. Salut toi. Commence-t-il, en français bien entendu. Pourquoi s'incommoder de l'anglais alors qu'il est avec un ami qui parle sa langue natale? Ca fait un moment, je sais même plus où on s'est quittés. En voyage probablement! Il laisse un rire l'agiter légèrement, avant de se tourner vers Orphée pour le regarder convenablement. Qu'est-ce qu'ils ont changé tous les deux, quand même. Alors, le professorat? Ca te plait toujours d'enseigner?
Sujet: Re: Retrouvailles au soleil de la MUL (pv Orion) Jeu 6 Aoû - 20:14
Retrouvailles au soleil pv Orion! La tête relevait vers le ciel, les yeux fermés, je profitais des rayons du soleil pour parfaire mon bronzage, j’adorais cette sensation de réchauffement le long de mon visage. J’avais l’impression d’être enivré par un faisceau divin. J’imaginais ce très cher Hélios courir partout dans les cieux avec le soleil d’Apollon. Un peu de calme, c’était un véritable plaisir, moi qui était habitué au brouhaha sonore des couloirs de la MUL, mes oreilles étaient satisfaites de n’entendre que le bruit de la nature. Après plusieurs minutes assis sur ce banc, je sentais une masse atterrir sur le banc à côté de moi. Surpris, j’ouvrais mes yeux et regardais en direction de la secousse, c’était lui ! « Orion ! tu m’as fait peur, tu n’as pas trainé comme d’habitude haha ». Ce bon vieux cracmol, même si le contexte n’était pas favorable pour eux, je m’amusais toujours à le taquiner sur sa condition de non magicien.
Bien évidemment rien de bien méchant, « comment va mon cracmol préféré ? ». Sur le coup, un moment de latence venait de s’installer entre nous, voilà un sacré bout de temps que je ne l’avais pas vu. Nous prenions le temps de nous observer, nous étions définitivement des adultes à présent. Nous éclations de rire en voyant que nous étions synchros sur les mêmes sujet, Orion me parlait en Français, quel plaisir d’écouter cette voix française dans mes oreilles, ce timbre de voix doux changeait de l’accent UK brut d’une région à l’autre. Je le prenais dans mes bras quelques secondes pour l’embrasser, j’étais content de le revoir depuis tout ce temps. Je lui répondais en Français avec un léger accent anglais. Même si le français était ma langue natale avec l’anglais, j’avais grandi et vécu en Angleterre toute ma vie quasiment.
« Oh ça doit faire un bon siècle qu’on s’est quitté, je crois que c’était de retour de Nairobi pour la célébration stellaire du triangle d’été ».
J’essayais de me remémorer le moment exact de nos adieux, c’était un adieu sans vraiment en être un.
« On pensait se recroiser et le boulot a contrecarré nos plans lorsque j’ai quitté la gazette»
Orion s’intéressait directement à ma fonction de professeur au sein de la MUL, il n’avait pas changé, toujours aussi souriant et avenant. Je soupirais en me frottant l’arrière de la tête, je ne savais pas trop par quoi commencer.
« Et bien c’est différent de BeauxBâtons, avec le recul je serais resté en France, mais les gamins restent intéressant. Déjà 7 ans d’enseignement, je dois dire que nos voyages à travers le monde me manquent quelque peu»
Soudain, je repensais à la condition d’Orion, que faisait-il à présent ? pour quelle raison avait-il soudainement suggéré de nous revoir ? j’espère qu’il n’avait rien de trop grave.
« Et toi alors, quels sont tes projets ? toujours en vadrouille ? »
Ils ont tous les deux parcouru un sacré bout de chemin, depuis qu'ils se sont quittés, sur les routes du monde qu'ils exploraient tous les deux. Revoir Orphée, ça faisait du bien à Orion. En réalité, ça lui rappelle des moments où il avait l'impression que la vie était peut être un peu moins compliquée. Des moments où il vivait parmi les moldus, les gens comme lui. Il n'est pas différent deux, il sait juste que tout un monde supplémentaire existe, un monde où certains ne veulent pas d'eux, alors que d'autres se battent pour eux, avec eux. Parler comme ça, avec lui, ça a un goût de nostalgie. Les voyages à travers le monde, les rencontres, les fêtes, les découvertes. Le cracmol se prit à se demander ce que devenaient certaines des personnes rencontrées lors de leurs vadrouilles. Calixte, et bien d'autres encore. Mais bien vite, le moment présent le rattrape. Il n'est pas là pour penser au passé, mais pour profiter du présent. Bouh. sourit-il, pas convainquant pour un sou. Tu sais que je déteste être en retard, après on me demande si j'ai mon permis de transplanage et ça m'énerve. Ajoute-t-il, amusé. Il sait très bien qu'Orphée n'aurait jamais fait une remarque du genre, mais il aime le taquiner.
Je vais bien, même très bien. Et toi, le passionné des astres? Le taquine-t-il en retour, un large sourire aux lèvres. Orphée a toujours été fasciné, et son don l'a certainement aiguillé. C'est quelque chose qui intéresse Orion aussi, surtout qu'il a des origines grecques. La mythologie, c'est quand même un pan plutôt cool de l'histoire. Bien plus, à son sens, que ce qu'il s'est passé les derniers siècles. Le français se laisse enlacer en souriant, passant lui aussi ses bras autour de son ami pour lui rendre son étreinte. Un moment un peu suspendu hors du temps pour les deux vieux amis, comme si on leur accordait un peu de répit. Probablement, j'ai l'impression que ça fait des décennies, et en même temps que c'était hier. Le passage du temps est quelque chose d'étrange... Commente-t-il en souriant. C'est sûr, on pensait se revoir tellement vite et au final, combien d'années se sont écoulées? Il rit légèrement et son regard se lève vers un nuage qui paresse dans le ciel azuré.
Puis le photographe s'intéresse à la carrière de son ami dans l'éducation. C'est qu'il ne se doutait pas qu'il irait enseigner, après des années comme journaliste à se promener dans le monde entier. Une reconversion surprenante mais pas déroutante. Tu sais, il n'est jamais trop tard pour voyager. En plus, dans l'éducation plus que dans tout autre métier, tu as quand même de longues périodes de vacances, non? Le regard bleuté du photographe se repose sur son ami. Qu'est-ce que tu préférais, en France? S'enquit-il, intéressé. C'est un sujet qui, d'ordinaire, ne l'intéresserait pas le moins du monde. Mais on parlait d'Orphée là, un de ses amis. Orion s'intéresse à ce qu'ils font, ne serait-ce qu'un peu. Ils sont les seuls à bénéficier de son attention sur des sujets qui, d'ordinaire, le laisseraient de marbre.
Son sourire devient un peu fade à la question de son ami. Mais il a raison, Orion était venu aussi pour parler des récents événements, et savoir que certaines personnes resteraient de son côté malgré ce qu'il a l'air de se profiler à l'horizon. Même si les Deathwings ne lui font pas si peur que ça, leur menace plane et il ne peut s'empêcher de s'en faire. Pour Aedan en premier lieu, pour Julian bien entendu, mais aussi pour lui-même. Il n'est pas fou, il sait que sa vie peut être mise en danger. Et bien non, je ne parcours plus le monde depuis un an maintenant. Enfin, je voyage toujours encore un peu, mais bien moins. J'ai un boulot fixe à Sorcier Hebdo, ça laisse un peu moins de flexibilité pour se promener quand on est conditionnés par le traffic aérien et routier. Il lui sourit largement. C'est un boulot différent de ce que j'aime, très sincèrement. Photographier des gens inintéressants pour un magazine people c'est pas vraiment mon truc. Mais en même temps, l'air que certains sang-purs affichent face à mon travail de qualité, et les compliments qu'ils s'arrachent à contre-coeur, valent tout l'or du monde. Un sourire mesquin et fier étire ses lèvres. Il a toujours a-do-ré faire chier les gens qui le prenaient de haut à cause de son absence de magie. Mais son talent et son professionnalisme les obligeait à admettre que certains photographes sorciers étaient battus par un cracmol. Et ça, ça n'a pas de prix.
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