Ah bah c'est du propre •• Eltanin

AhVoglio vederti danzare Come le zingare del deserto Con candelabri in testa O come le balinesi nei giorni di festa !Tu sentais bien les jours d'automne arriver. La fraîcheur du matin, et la petite chaleur de l'après-midi. C'était doux. C'était agréable. Agréable pour toi qui aimes tant les balades calmes en forêt. Admiratif des couleurs orangées, de ces feuilles qui jaunissent pour laisser place à une nouvelle couleur. Beaucoup plus chatoyante, beaucoup plus attrayante. Du moins pour toi. Tu as toujours été admiratif des couleurs que peuvent prendre l'environnement selon la saison. Le meilleur moment étant, l'hiver. La neige qui recouvre les ruelles, les enfants qui chahutent dedans, les flocons, froids, mais pourtant beaux, qui se déposent sur les vestes et les visages. non, vraiment, le monde peut être beau quand on fait attention à tout ses détails, qui changent, qui se modifient , indétectables aux yeux maladroits.

Tu avais donc décidé de prendre ton temps, en cette journée de week-end. La journée t'appartient, tu n'as pas cours, tu peux faire les activités que tu veux. A la base, tu aurais bien voulu te dégourdir les pattes en forêt, en étant un renard, le paysage prend une toute autre forme. Les choses deviennent encore plus grandes, tandis que les détails invisibles aux humains, deviennent bien plus visibles. plus beaux. Plus détaillés. Mais bon. Tu avais juste daigné entre au Chaudron Baveur. Histoire de, pourquoi pas, te permettre de prendre quelque chose. Quoi ? Tu ne sais pas vraiment. Mais au pire, le barman te conseillera oui. Ou tu te laisseras surprendre. Tu as toujours aimé les surprises, après tout.

En entrant, il semblerait que beaucoup de personnes avaient eu la même idée que toi. Soit, donc c'était un peu bondé, mais ce n'était pas dérangeant. Cela rendait même les lieux vivants. Ce qui était chaleureux, réconfortant, agréable. En prenant place vers le bar, tu entendais ton voisin de tabouret parler, de... Potions. Soit. Cela n'avait pas l'air très légal, donc autant ne pas t'en mêler. Sauf que ledit client semblait s'être retourné après que son client soit... Partit ? Sauf que tu ne t'attendais pas à... Retomber sur l'un de tes anciens élèves. Sur l'un des premiers élèves que tu avais eu en fait. Puis c'était Cadfan, un élève dont tu avais eu une certaine attache durant quelques temps.

« Oh ! Mister Cadfan ! Je ne m'aaa- Attendais pas à vous revoir , en ces lieux même ! »

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I was born sick, and I love it.

T'avais eu aucune envie de sortir aujourd'hui. T'avais même totalement prévu de rester au manoir, de traîner le plus possible avec Tomos. Un très bon plan. Celui que tu chérissais le plus au monde. Mais non, t'avais eu un hibou, que t'avais décidé d'ignorer au début, parce que bon, si tu devais plier à la première envie de la première personne qui te demandait une potion en toute urgence, t'étais pas sorti de l'auberge. Alors t'avais juste décidé que ça attendrait, que t'allais continuer ta petite vie comme bon te semblait. Parce que il n'y avait aucune raison que tu te restreignes de quoique ce soit, en fait. Surtout pour ce genre de personnes. Sauf qu'elle insistait. Que t'avais eu plusieurs hiboux l'un à la suite de l'autre. Et ca devenait assez chiant. Et lourd.

Alors t'avais fini par céder, ça ne durerait pas longtemps, et t'aurais la paix. T'aurais bien été taper la personne en question, si seulement tu ne savais pas que tu risquais de le regretter. Tu t'étais préparé assez rapidement, avant de transplaner non loin du bar. T'avais pas mis longtemps non plus avant de trouver la personne en question et de venir t'asseoir à côté de lui, presque passablement énervé. Et c'était assez rare que tu le sois. Le pire c'était qu'il était incroyablement con. Et agaçant, il avait tout gagné dans sa vie il fallait croire. Heureusement que tu ne le croisais pas souvent.

Le lieu était assez bondé, mais c'était mieux, ce serait plus discret. Même si le type en question ne l'était pas et gueulait un peu trop a ton goût. Bon. Sinon on pouvait se calmer en fait. Tu t'étais retenu de partir à plusieurs reprises. Mais bon maintenant que tu étais ici t'allais y rester quand même. Un minimum. Le temps de lui donner sa merde. T'avais commandé quand même à boire, c'était plus agréable pour faire passer le temps. Un minimum au moins. Et il avait enfin levé son cul. T'en aurais presque soupire de bonheur. Tu t'étais un peu tourné de l'autre côté, pour être sûr de ne plus voir cet emmerdeur, sauf que t'avais entendu ton nom. Quoi, encore. Tu reconnaissais la voix ceci dit et t'avais pas mis longtemps à reconnaître la personne. Même pas du tout. T'avais été assez étonné de le revoir là. Un enseignant doté d'une énorme patience, que t'avais eu vers la fin de tes études. Il fallait au moins ça pour te supporter. Tu t'étais un peu mieux installé et forcé à sourire. Ce serait plus sympa pour lui.

“— Monsieur Dal Re ? Je ne pensais pas vois recroiser ici non plus ! Vous étiez ici depuis longtemps ? Mais ça fait plaisir de vous revoir ! „

Autant demander, en fait. Parce que si ça se trouvait, il avait pu suivre tout ton échange, même si t'allais plutôt faire comme si de rien était à la place en attendant.

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AhVoglio vederti danzare Come le zingare del deserto Con candelabri in testa O come le balinesi nei giorni di festa !Tu ne n'étais pas attendu à grand chose. Tu n'attendais pas énormément venant de cette journée. Peut-être parce que tu ne souhaites plus attendre quoi que ce soit, te laisser surprendre étant devenu l'une de tes règles de vie. Attendre quelque chose peut mener à des déceptions, ce que tu n'apprécies pas. Après, ce n'est pas en adulant l'inattendu que tu apprécieras ce qui t'arriveras, à chaque fois. Mais quand même. Sûrement que tu ressentirais moins ce goût de déception, de frustration aussi. Car au delà de ne pas apprécier certaines choses, la frustration n'est pas un sentiment franchement agréable. Surtout pour toi. Tu hais être frustré, être froissé par quelque chose, ou même par quelqu'un, même si, en y ayant vécu, tu es très difficilement frustré et froissé par des personnes. Après tout, tu adores le contact, alors comment peux-tu haïr quelqu'un. La question se pose oui.

Comme par exemple ici. Si tu ne serais pas friand des contacts, de la présence humaine, tu ne te serais certainement pas arrêté ici, dans un bar semblant être bondé. Non, tu aurais préféré un lieu bien plus calme, plus paisible. Une bibliothèque, ou même ton propre salon oui. Mais non, tu préfères quand l’environnement autour de toi est bien plus vivant. Plus chaleureux. Que cela parle, que cela rigole autour de toi. Qu'on entende des respirations, des gens, tout simplement. Tu aimes la compagnie, ou juste entendre un bruit ambiant, autre qu'une potentielle musique, ou une banale salle de classe. Où le seul bruit qui résonne, hormis les bavardages incessants des élèves, c'est belle et bien ta voix. Et seulement, ta voix. Ce qui est assez nul, en soi. Mais en tout cas, quand tu avais vu ton cadet, plus en détail, et que tu remarquais que tu ne t'étais pas trompé, cela t'avait fait sourire oui. Surtout quand qu'il t'avait reconnu. C'est peut-être égocentrique, ou juste très con, mais quand les élèves se souviennent, même en étant adulte, de leurs professeurs, c'est réellement la meilleure chose qui puisse arriver. Ou du moins, on y trouve toujours un petit réconfort, au fond.

« Hmm, je ne suis là que depuis cinq minutes, tout au plus ! Ahhh, le plaisir est réellement partagé ! A vrai dire, je suis bien heureux de vous voir en si bonne forme, comparé à pendant ces longues années d'études ! J'espère que tout se passe pour le mieux de votre côté ? »

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I was born sick, and I love it.

Pourquoi ce n'était pas encore légalisé, de lancer des sortilèges incluant possiblement la magie noire dans certains cas. Dans cas de personnes bien chiantes qui ne servaient à rien. Hormis gâcher une après midi tranquille, en fait. Comme si t'avais que ça à faire. T'aurais pu te venger de manière plus ou moins subtile en coupant sa merde avec de l'eau histoire que ça fasse effet moins longtemps, mais déjà tu perdrais de la potion que t'avais mis du temps à faire, et en plus il pourrait totalement de faire de la mauvaise publicité. Ce qui n'était pas ton but. Tu voulais juste te débarrasser de manière plus ou moins utile des diverses potions que tu pouvais faire lors de ton temps libre. Parce que merci mais t'allais pas les jeter non plus comme ça là. Elles méritaient mieux. Mieux que cet homme aussi mais soit.

AU moins il est parti, au moins t'as plus a t'en faire parce que t'aurais fini par l'envoyer chier. Histoire qu'il parte plus vite. Ça aurait pu être pas mal. Puis t'avais entendu cette voix familière. T'aurais préféré le voir dans d'autres circonstances, certes, mais au moins ça n'avait pas non plus été comme si il avait été le client dont tu devais t'occuper. Là ça aurait été plus gênant. Tu le vois sourire lorsque t'énonces son nom. T'as jamais été ce qu'on pouvait appeler un élève exemplaire, même si tes notes avaient été assez remarquables hormis lors de ta sixième, le comportement n'avait jamais vraiment été ton fort. Tu comprenais que certains ne savaient absolument pas te voir en photo, mais ce n'était pas son cas. T'avais l'impression que ça n'avait jamais été son cas même. Il s'était montré plus que patient, et avait essayé de t'aider à sa manière aussi. Alors même si t'étais un égocentrique de première, que t'avais tendance à juger absolument tout ce qui passait à côté de toi hormis tes proches, tu ne pouvais pas vraiment le faire avec lui. Bien qu'il avait du entendre une partie de ta conversation avec l'autre merde, à moins que le bruit environnant ne soit trop assourdissant.

“— Je ne vous avais pas vu arriver ! Oh, heureusement ça commence à bien dater et je peux laisser ça derrière moi. Assez, oui! J'ai trouvé une place à Sainte Mangouste depuis quelques années, je suis ravi de ne vous y avoir jamais croisé d'ailleurs ! Et vous, il y a eu du changement ? „

Ça t'intriguait quand même, oui. Bien que le revoir te faisais revivre un bon en arrière. Que mêle si effectivement, pas mal de choses avaient changées, t'avais toujours des marques. Certes, t'aurais pu les enlever, les couvrir avec la magie aussi, mais t'avais jamais voulu le faire. Ça te rappelait justement dans un sens que t'avais été capable de surmonter ça, te rappelait qui avait été là pour toi aussi. Et puis tu ne lui mentais pas vraiment en lui disant que tout allait bien. Même pas du tout, vu comment tu te sentais depuis que t'avais déménagé, depuis que t'avais pu te rapprocher de Tomos aussi, jusqu'à ta demande de fiançailles un peu chaotique, certes, mais pas ratée pour autant. Ce n'était pas comme s'il te posait la question il y a quelques mois, ou t'aurais sans doute répondu la même chose, en pensant au fait que t'avais aucune envie de retourner travailler le lendemain, que la seule chose qui mettait un minimum de piment dans ta vie, c'était ce trafic a deux mornilles, voir et côtoyer des gens sans peu fréquentables, mais qui était toujours mieux que rien, en soi.

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AhVoglio vederti danzare Come le zingare del deserto Con candelabri in testa O come le balinesi nei giorni di festa !Au moins, tu ne passeras pas ce micro-temps tout seul hein. Si Cadfan est bien sûr d'accord de te parler hein. Ce n'est pas ton genre de forcer la parole juste pour t'occuper. Tu as même horreur de ça à vrai dire. Tu apprécies bien plus quand la conversation se fait naturellement, d'elle-même, sans avoir à forcer qui que ce soit. Forcer une conversation, forcer un contact n'est pas une chose humaine à tes yeux. C'est d'autant plus frustrant de continuer de parler en sachant que ce n'est pas volontaire. Pas voulu. Pas désiré. Ce n'est peut-être que toi qui songe de cette manière, dans ces cas là, c'est tout de même extrêmement triste. Soit, autant que tu t'y habitues oui. De toute façon, tu ne pouvais pas y faire grand chose oui. Mais bon.

En tout cas, tu étais assez content de retrouver l'un de tes anciens élèves. Cela te faisait toujours plaisir. Surtout quand ils te reconnaissaient, se souvenaient un minimum de toi. En positif, en plus de ça. Cela réchauffait toujours un peu le cœur, surtout en étant un enseignant depuis pas mal d'année maintenant. De plus, Cadfan, ou de son prénom, Eltanin, fut pendant quelques années, un élève qui comptait un peu pour toi. C'est vrai que tu t'es pas mal cassé la tête pour éviter qu'il ne soit en total échec scolaire, ou vital aussi. Tu voulais l'aider à remonter la pente. A ton échelle oui, tu ne pouvais pas non plus totalement intervenir de manière radicale. Mais à petite dose, de temps en temps. L'aider si il était en difficulté, pas seulement en métamorphose.

Tu continuais de sourire, en constatant son changement. Le fait qu'il avait l'air bien mieux, mentalement comme physiquement. Ca te rassurait et te faisait plaisir. Une sorte de fierté personnelle oui. Tu lui avais tendu la main.

« Oui, je sais me faire discret quand il le faut ! Tant mieux, c'est même plaisant à constater ! Aaah, à Sainte Mangouste ? Voilà une bonne nouvelle, j'espère que vous vous y plaisez ! Héhé, je reste assez vigilent pour l'instant, mais on n'est point à l'abris d'une visite imprévue. Hmm, et bien, j'enseigne toujours la métamorphose, alors je ne peux pas dire que grand chose ait changé ! »

Cela avait agrandit ton sourire, avant de te mettre à tendre ta main vers ton cadet.

« On peut se tutoyer d'ailleurs ! Tu peux m'appeler Aziraphal, c'est bien moins formel ! »

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Dire qu'avant, t'aimais l'ambiance du bar. C'était toujours mieux que ton appartement il fallait dire. Mieux que le silence qui y régnait, qui t'assourdissait. Certes y avait Atria mais elle ne miaulait pas énormément et en plus ce n'était pas la même chose qu'être entouré de personnes. Bien que c'était toujours agréable de dormir en sentant qu'elle venait s'installer près de toi ou sur tes pieds. Alors qu'ici, c'était du bruit un peu inutile. Même beaucoup. Que tu préférais rentrer au manoir. Enfin, ce que t'aurais fait si il n'y avait pas eu une autre personne, que tu connaissais oui.

T'aimais jamais vraiment devoir faire face à ton passé. Tu savais que t'avais évolué, mais pas autant que tu ne l'aurais voulu sans doute. Parce que t'étais pas totalement sorti non plus de ce que t'avais considéré être une dépression non plus, tu t'en rendais bien compte. Même si t'allais vraiment mieux qu'avant, que t'arrivais à faire semblant, il restait quand même pas mal de choses qui te minaient. T'allais pas y penser, et tout irait bien. Tout irait mieux. T'allais te concentrer sur lui et lui serrer la main ce serait plus sympa quand même.

“— Je vois ça ! C'est plutôt une bonne qualité ! Très pratique même. Oui, j'y avais fait mon stage de fin d'études et j'ai.. . Continué là-bas. Ce n'est pas vraiment ce que j'aurais imaginé mais on fait avec ! Oh, tâchez de continuer comme ça en tout cas ! Vous avez bien du courage ! Mais depuis... L'attaque, vous avez dû vous réaménager à l'université ? „

Tu ne t'étais jamais trop posé la question, à vrai dire, cette attaque dès que t'y pensais, c'était plutôt au sort de la directrice, qui te faisait toujours autant sourire par moment, incroyable. Tu ne devrais pas, mais soit. Tant pis pour elle et pour les autres qui s'offusquaient.

“ —"C'est vrai que ce sera peut être plus simple ! Et plus sympathique aussi. Ça me fera un peu bizarre au début, mais on s'y fera avec le tem-„

Pourquoi est-ce qu'on t'avait touché l'épaule là Oooh. Qui se permettait avec sa main pleine de doigts si sales de venir te toucher. L'autre débile qui n'était apparemment pas totalement parti. Oui mais non hein. T'avais pas envie qu'on t'associe à ça. Du tout. T'avais essayé de rester plus ou moins poli vu que ton ancien enseignant était encore juste à côté de toi, mais t'avais essayé de l'envoyer chier quand même assez rapidement en fait. En te retenant de soupirer au passage. Parce que bon, il était bien gentil mais t'aimerais t'en débarrasser le plus vite possible. T'avais coupé assez court à sa conversation avant de te retourner vers ton aîné.

“—... Excuse-moi, il ne devrait plus nous embêter pour le moment en tout cas ! „

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Sujet: Re: Ah bah c'est du propre •• Eltanin

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