You're pathetic and it's quite enjoyable to watch [ Octave & Loïs - NC16]

Si Sylvanet n'avait pas été aussi coincé du derrière, au travail, qui sait depuis combien d'années ils auraient pu s'amuser comme ça ? Regardez, Arthur Thorn lui avait craqué beaucoup plus vite ! Et ça lui réussissait pas vrai ? Il était en pleine forme et bien plus détendu après chacun de leur... Pas qu'ils y en ait eu tant que ça mais... Bref. Loïs soupira d'aide, et lorsque la maniaquerie d'Octave le poussa à de lever (il aurait pu demander, Loïs avait sa baguette sur le sol pas bien loin) et se chercher a boire, il réclama du vin. Bah quoi.

« Si tu as une bonne bouteille ouverte, sinon ça n'est pas la peine. »

Il avait dit, dans un ton qui n'aurait probablement pas plu a d'autres, mais Octave savait qu'il n'y avait rien de vilain derrière. Juste son manque de forme habituel. Quand le maître de maison revint avec son verre et sa bouteille, qu'il ouvrit dans un pop d'un coup de baguette, Loïs sourit en se servant généreusement. C'était des petites choses comme ça qui rendait la vie plus fun. Ça et l'amant qui regrimpait dans le lit.

« Je m'en voudrais de profiter de toi et de ton hospitalité... »

Il dit, feignant le doute quand a sa promesse précédente. Mince alors, voilà que l'autre diplomate devenait aventurier et lui faisait confiance ? A lui ? Il devait avoir sacrement dévalé la pente pour se retrouver là. Loïs avait presque envie de le lui faire remarquer, il posa un instant avec son verre de vin aux levres. Puis finalement c'est ce qu'il fit, en précisant qu'il devait être sacrément au fond du gouffre pour vouloir fricoter avec un Valentine a ce point là, quand l'autre le laissa poser son verre et provoquait des frissons délicieux a nouveau. Il le pensait franchement, qu'il fallait tomber bas pour avoir envie de lui. Et il le prenait comme un compliment malgré tout.

Ils s'amusent d'abord à rouler dans les draps et à raviver la flamme quelques instants, Loïs mordillant des lèvres d'Octave à ses lobes, sa mâchoire et bien d'autres endroits de sa peau plus bas. Et puis ce serait a son tour de descendre sur lui en prenant maints chemins détournés, pour l'emmerder. Et puis, une fois que sa langue de chat (pas en animagus hein, berk) se sera suffisemment amusé avec sa baguette (pas la magique l'autre) il l'incitera vivement a se tourner pour explorer tout ce qui se passe de l'autre côté. Autant dire qu'il en avait des idées derrière la tête... Mais la première était pleine d'indécense et avait pour but de rendre fou Octave Sylvanet.

Plus tard et après de longs vas et viens du linguiste expérimenté, il viendrait épouser son dos et finir de l'achever en apothéose. C'était pas tous les jours qu'on avait Octave aussi "ouvert" et prêt à vous recevoir aussi chaleureusement, hein. Peut être que quand ils auraient fini dans un concert de gémissements transpirants, Loïs ayant des attentes assez élevées, ils se reposeraient. Il lui demanderait alors sans doute de lui faire a manger. Quoi... C'était lui l'invité, non ?

Si on lui avait dit, quelques semaines plus tôt, qu'il s'abandonnerait dans les bras de Valentine... Rien n'aurait fait sens et pourtant, n'était-ce pas agréable de se laisser aller à profiter de ses bons soins ?

Il avait ramené une de ses bouteilles, pas encore ouverte mais ça serait arrangé d'un coup de baguette magique -l'un des nombreux sorts appris d'étudiant en étudiant, l'ouverture de bouteille de vin-. Une bonne bouteille de vin rouge, offerte par un diplomate dont il n'avait plus souvenir. Lui s'était pris un verre d'eau. Tous ces efforts lui avaient donné soif. Mais il avait ramené avec lui deux verres à pied et la bouteille, sur un petit plateau. Pour après, peut-être.

"La fausse culpabilité te va bien mal au teint."

Et personne ici ne pourrait y croire. Il lui servit le verre en retournant aux côtés de son invité profiteur. Et lâcha un petit rire un peu amer à sa remarque.

"Et il faut être sacrément au fond du gouffre pour vouloir fricoter avec un Sylvanet, aussi..."

Une fois cette remarque retournée, accompagnée d'un petit sourire, il repartit à la conquête de Valentine. Histoire de replonger gaiement au fond du gouffre. Ou de laisser Loïs explorer le sien.. -instant poésie bonjour-.
Si Octave pouvait être froid et fermé dans un contexte professionnel et s'il s'était montré peu à son aise pour entamer des pas de danse, il n'y avait dans ses draps plus aucune forme de retenue. Loïs pouvait même l'entendre souffler quelques encouragements. Et grognements, lorsqu'à son goût l'animagus prenait trop de détours. Les doigts plongés dans les cheveux bruns, les yeux mi-clos, il laissa Valentine le faire cuire à petit feu. Redécouvrant ainsi des plaisirs et sensations qu'il avait depuis longtemps oubliés.

Valentine pourrait se vanter d'avoir réussi à lui arracher une bonne panoplie de sons. Et d'avoir eu son nom prononcé de toutes sortes de manières. Octave en avait même laissé des marques de griffure dans ses draps de soie. Sans y accorder une seconde d'attention. Ils étaient tous deux transpirants, lorsqu'ils s'étalèrent à nouveau dans les draps, dont une partie s'était d'ailleurs défaite. A force de trop tirer dessus. Octave prit Valentine contre lui, déposa un baiser dans sa nuque, en soulevant ses cheveux humides.

"Tu restes pour dîner ?"

Suggéra-t-il en glissant ses doigts dans les cheveux de son invité. Lorsqu'il en retrouva l'énergie, il souleva l'une de ses mains pour attraper sa baguette magique, cette fois posée sur la table de nuit. Et les rafraîchit l'un et l'autre, ainsi que ses draps. Il en profita pour leur verser deux verres de vin et en tendre un à Loïs. Le plus incroyable dans tout ça n'était peut-être pas qu'Octave se retrouve avec Valentine dans son lit mais qu'il lui vienne à l'idée de boire du vin rouge au dessus de ses draps de satin. Dans son lit. Loïs, qu'as-tu fait d'Octave ?

Le seul souci, c'est que le diner n'allait pas se faire tout seul. Octave n'avait pas ces compétences-là. Alors après un long soupir, un baiser sur l'épaule de Valentine, il sortit des draps et enfila ses vêtements.

"Tu peux utiliser la salle de bain si tu veux. Il y a des serviettes dans l'armoire derrière la porte."

Il n'avait pas grand chose de prestigieux à cuisiner. Ça faisait un moment qu'il repoussait les courses. Il fouilla dans ses réserves pour en sortir quelques légumes et un paquet de pâtes italiennes. Et débita les légumes en petits cubes avant de faire revenir le tout dans de l'huile d'olive. Ce ne serait pas de la cuisine élaborée. Simple, mais efficace. Une fois les pâtes à la casserole, les légumes en train de mijoter, il ôta d'un coup de baguette les papiers qui encombraient la table. L'instant d'après, une nappe se dépliait, des assiettes se déposaient ainsi que la bouteille entamée un peu plus tôt. Et deux nouveaux verres. Qui aurait cru qu'il déploierait autant d'effort pour recevoir Valentine ? Il faut croire que des années d'éducation stricte laissaient quelques traces. Et les bonnes manières étaient bien ancrées.

Au fond du gouffre, hein ? Octave tu ne pensais pas si bien dire, même si c'était un autre gouffre que le jeune Valentine s'appliquait à explorer aujourd'hui. Amis poètes bonsoir ! S'il s'était imaginé un jour passer un aussi bon moment en la présence de ce coincé de Sylvanet qui n'était franchement pas coincé en ce moment. Loïs aimait à penser qu'il lui avait fait perdre la tête et à en croire certains sons qui s'échappaient contre les coussins et le matelas, il avait atteint son but. Il suffisait de voir en combien de temps il avait réussi à le rendre fou (de rage, peut être ?) à force de retenir ce qu'il pouvait lui donner.

Le jeune diplomate frissonna à l'attention surprenante d'Octave. Oui bon ils s'étaient embrassés à des endroits bien moins décents que la nuque, mais peut être qu'il redescendait doucement d'un petit nuage, là. Il s'étira comme un chat, avant de se voir nettoyer et tendre un verre de vin. Wow. Qui etes vous et qu'avez vous fait d'Octave Sylvanet ? Vous pouvez le garder, hein. Loïs aime bien cette nouvelle version du son ancien patron.

« Hm... Yes please. »

Il avait répondu avec un ton coquinou comme toujours. Une danse, une excellente partie de jambe en l'air ET un dîner ? Loïs pensait venir enquiquiner le grand brun et en tirer des infis, s'amuser un peu peut être mais là. Le pied. Il s'étira dans le satin un moment encore, prenant ensuite son verre de vin (promis on fait pas de tâche !) jusqu'à la salle de bain pour y passer du temps à son tour. Il allait passer un certain nombres de douches avec de bons souvenirs, son catalogue d'idées commençait à s'étoffer !

« Qu'est-ce que tu nous fait de bon ? »

Il roucoula, en débarquant un peu plus tard dans la cuisine, sur le ton du couple domestique parfait. Il se laissa aller contre le dos -un peu plus habillé cette fois- juste pour lui rappeler un petit peu de leur moment de folie passager, tâtant tous les endroits intéressants avant de le lâcher et d'aller s'installer contre le comptoir et goûter ce qui se passait par là. Pas mal, hey. C'était pas de la grande cuisine, mais il avait un homme qui faisait une sauce maison pour lui, hey !

A table, Loïs n'arrêta pas son numéro de charme et ses yeux pétillants. Surtout avec un nouveau verre de vin dans les pattes. Le dîner n'était pas incroyable pour un palais tel que le sien -à moins que ce soit parce qu'il avait perturbé le cuisinier pendant son travail- mais un bon vin arrangeait tous les repas.

« Bien... Et maintenant, tu vas me dire que tu fais le ménage aussi bien que tu fais le reste ? »

Et on ne parle pas de la cuisine, là ! Il soupire et mange un bout tranquillement.

« Dire que j'étais venu pour le travail. Quel gâchis ça aurait été ! »

Au moins, la présence de Valentine le forçait à préparer quelque chose à manger. Sinon, il se serait probablement fait livrer un truc ou aurait improvisé avec des céréales ou n'importe quoi qui traînait dans ses placards. La motivation à cuisiner -comme au reste- n'était pas au beau fixe ces derniers temps.

"Je fais avec ce que j'avais...Si tu avais annoncé ta venue... "

Hm, si Valentine avait annoncé sa venue, Octave aurait surtout fait en sorte qu'il trouve porte close. Ca n'était pas dans ses intentions de le recevoir, encore moins de cette manière-là, rappelons-le. Une bonne raison donc de laisser sa phrase en suspens. L'autre raison étant le chat noir qui se glissait dans son dos, lui arrachant quelques frissons et souvenirs. Il le repoussa gentiment en constatant qu'il allait finir par brûler ses légumes s'il s'occupait de son invité d'avantage que du repas. Et laissa la cuisson se terminer tranquillement pendant qu'il égouttait les pâtes. Un peu d'assaisonnement et une fin de cuisson à feu doux plus tard et tout était prêt. Il servit leurs deux assiettes, déposa la casserole et la poêle dans l'évier, sans oublier d'enchanter la brosse pour qu'elle nettoie ça pendant qu'ils étaient à table. Et il vint s'asseoir face à Loïs. Manquait que quelques bougies et pétales de rose pour que ça soit kitsch et romantique. Un bon repas préparé de main de maître, aussi. On échappait à tout ça. Même si la première bouchée le conforta dans l'idée que c'était plutôt bon, pour ce que c'était. Ça manquait juste un peu de sel, qu'il fit venir à table -merci la magie pour les feignasses qui ne veulent pas se lever de table-. Et il toussa un peu, surpris par la remarque de Valentine.

"Comme tu le vois autour de toi... non, je peux prétendre être meilleur dans beaucoup d'autres choses que le ménage."

Habituellement, c'était différent. Et même si là, on était loin du taudis mal entretenu, à son goût le fait que des affaires traînent à droite à gauche et qu'il y ait un peu de poussière sur sa décoration c'était déjà un sacré laisser aller.
Il perdit un peu de son naturel et de son aisance, à l'idée de mentionner le travail. Au point de reposer sa fourchette quelques secondes, d'avaler avec difficulté la bouchée entamée.

"Quel gâchis, en effet..."

Comme celui de parler de travail, après un bon moment passé ensemble. Et de lui ramener les pieds sur terre. Et aussi..

"Comme celui de ton potentiel, à un poste pareil. Et avec un chef pareil... "

On parlait de Caesar, bien sûr, pas de lui-même. Encore que...
Valentine était habile dans les tâches qui lui étaient confiées, il avait eu l'occasion de le voir. Mais il y avait un peu de son amertume envers le ministère aussi, là. Il reprit sa fourchette, prit quelques nouvelles bouchées. Avec un peu moins d'entrain.

"Mais ne parlons pas de travail, veux-tu ?"

On ne voulait pas le braquer à nouveau, si ? Il fit tourner le vin dans son verre, qu'il descendit un peu rapidement. Il en fallait vraiment peu pour le mettre sur les nerfs en ce moment.

"Est-ce que je peux te demander ta discrétion sur notre entrevue d'aujourd'hui envers Caesar ?"

Encore que... Peut-être que ça emmerderait juste son frère, allez savoir... Ah oui, il venait de demander de ne pas parler de travail. Mais ça y est, les rouages étaient enclenchés à nouveau. Il termina son assiette et attendit que Loïs fasse de même pour les envoyer toutes les deux en direction de l'évier. Et leur resservir deux verres de vin.

La phrase d'Octave laissait entrevoir un délicieux dîner si Loïs avait prévenu de sa venue... mais même lui savait qu'il ne l'aurait probablement pas trouvé chez lui si ça avait été le cas. C'était comme ça, avec lui. Il savait quand il était le bienvenu, et savait faire avec le reste du temps. Loïs faisait tourner le liquide rouge dans son verre à ballon, passant sur le fait qu'effectivement, les lieux avaient sans doute connus de meilleurs jours. Mais il y avait du potentiel. C'était un peu daté, et vieux jeux (comme son propriétaire) mais on voyait une certaine grandeur. Il laissa vagabonder son pied le long de la jambe de son partenaire de soirée.

« Effectivement. Aussi surprenant que ce soit, j'ai bien vu que tu étais meilleur à beaucoup d'autres choses. »

Wink wink. Il avait d'ailleurs sérieusement besoin de reprendre des forces avec tout ça, et ne s'en priva pas tout en se comportant comme le parfait jeune homme bien élevé qu'il était. Enfin. Si ça avait été mauvais, il n'en aurait pas fait beaucoup, croyez moi. Et puis la conversation les guida vers le travail à nouveau. Ils n'en seraient pas là si Octave avait accepté de lui donner un petit coup de main dès le départ (et le genre professionnel pas le genre au lit). Ce dernier semblait tellement amer et enclin à la rancoeur par rapport à son ancien travail. Etait-ce la faute de Lois, s'il s'était fait mettre à la porte ? Qu'est-ce qu'il y pouvait si les gens en place étaient tout autant dans les apparences que n'importe quel ministère. C'était la loi de la politique.

« Oh, Octave tu vas me faire rougir. »

Il répondit quand ce dernier parlait de son potentiel. Il n'avait pas vraiment besoin qu'on lui dise, il savait qu'il était bon dans tout ce qu'il entreprenait ou presque. Mais c'était sans doute la première fois que ce dernier le reconnaissait.

« Ou tu es juste jaloux que mon potentiel revienne à ton frère et pas à toi ? Mais bien sûr, rassure toi. Rien ne sortira de ces murs, je ne vois pas bien l'intérêt que j'aurais de divulguer tout ça. »

Il le rassura -en quelques sortes. Et puis finissant son vin, il ajouta.

« Ca n'est pas comme ça que j'en aurai plus. Alors qui sait. »

Mais l'autre n'avait peut être pas tort, concernant son potentiel. Loïs Valentine se sait intelligent, et sait qu'il vaut mieux que gratte papier et interprète. Voire même que coordinateur au bureau des Relations Magiques Internationales. Et c'est sans parler de sa fabulousness et de ses nombreux autres talents, bien sûr. Mais ça, Octave n'en sait rien. Personne n'en sait vraiment rien, pas même Isleen. C'était son secret à lui. Ils finirent de dîner tous les deux, discutant, comme promis, d'autre chose. Bien que Loïs n'avait pas plaisanté quand il avait dit qu'il avait besoin de son assistance dans les dossiers qu'il avait apporté. Soit. Il n'allait pas lui lancer l'Imperium non plus, et il comptait rester en bon terme.

« Bien. Je sais reconnaître quand ma compagnie n'est plus nécessaire. »

Il dit, s'essuyant le coin de la bouche et contournant la table pour aller remercier son hôte d'un baiser sur le coin des lèvres. Plusieurs fois. Si Octave insistait, il pouvait bien rester pour s'amuser encore un peu. Mais sinon, son travail ici était fini.

S'il était jaloux ? Bien sûr. N'y avait-il pas toujours un peu de jalousie dans la rancoeur et la colère ? Il était surtout jaloux de Caesar et enviait sa vie. Qu'il ait Valentine comme collaborateur ou non. Inutile de répondre à cette provocation pourtant, il se contenta d'un petit sourire et de tapoter ses doigts sur la table. Soulagé de savoir que rien ne serait dit à Caesar, du moins s'il en croyait Valentine. Pouvait-il lui faire confiance là dessus ? C'était une autre question. Ce n'est pas comme s'il avait beaucoup d'autres options. Ils n'allaient pas en venir au serment inviolable juste pour taire un petit moment de plaisir partagé, tout de même. Et de toute façon, il n'avait rien à se reprocher et personne pour le lui reprocher. Il y avait-il vraiment un plus bas où il pouvait tomber ? Pas certain.

Ils terminèrent le repas sagement, la vaisselle fut expédiée en un rien de temps dans l'évier. Et avant qu'Octave ne lui propose de passer au dessert, de toutes les façons possibles, ce dernier se leva. Octave lui rendit son baiser, l'attrapa par les hanches le temps d'en profiter un peu mieux. Mais il ne le retiendrait pas d'avantage, question de principe tout de même. Il n'aurait pourtant pas été contre profiter un peu plus longtemps et faire durer la soirée. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il n'est pas toujours avisé de vouloir les prolonger, il le savait.

"Passe la semaine prochaine, si tu as toujours besoin de ces informations sur tes dossiers. Je devrais pouvoir retrouver ce qu'il te faut d'ici là."

Ou peut-être qu'il se disait qu'un peu de compagnie la semaine d'après serait la bienvenue, allez savoir. Il n'insista pas d'avantage et se contenta de saluer son squatteur d'une soirée d'un baiser presque chaste au regard de ce qu'ils avaient échangé un peu plus tôt. Et le regarda prendre le reste de ses affaires et s'en aller, le saluant d'un vague geste de la tête.

Il referma la porte derrière lui, lâchant un long soupir. Cette soirée lui avait fait le plus grand bien. Et peut-être donné le coup de fouet nécessaire pour qu'il cesse de se morfondre et se décide à reprendre sa vie en main. Qui aurait cru qu'il tolérerait -et même apprécierait- la présence de Valentine chez lui ? Les bruits de couloir à son égard ne mentaient pas en tout cas. L'animagus savait se faire apprécier quand il le voulait. Plus qu'Octave ne l'aurait soupçonné.