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 Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]

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MessageSujet: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptySam 21 Mar - 20:17

Quelle idée, de sacrifier un des rares après-midi libres qu'il avait pour se retrouver au milieu de moldus, appareil photo à la main, en train d'écouter un guide soporifique ? C'est quelques jours plus tôt que tout avait commencé. L'un des musiciens s'était effondré en pleurs en plein milieu d'une répétition. Entre quelques sanglots, il avait pu entendre Big Ben et peur. Et puis quatre jours plus tard, c'était trois acteurs qui avaient fait foirer une répétition, après s'être rendus du côté Moldu. Ils en étaient ressortis tétanisés. Une épidémie de terreur, ça avait l'air d'être un beau bordel. Le musicien s'en était remis, il était certain que les acteurs s'en remettraient aussi rapidement. Mais en attendant, il ne pouvait pas se permettre de voir plus de répétitions annulées. Il y avait des spectacles en jeu. Alors il avait décidé d'aller voir par lui-même. Après avoir fait promettre à toute la troupe de ne pas mettre les pieds là bas.

Mais ne visite pas Big Ben qui veut. Il n'avait aucune idée de la manière dont les acteurs s'étaient procuré leurs places. Lui, il avait dû jouer de ses relations pour finalement obtenir un ticket d'or pour la terreur. Et le voilà au milieu d'une visite, entouré d'inintéressants moldus. Il suivit la visite un moment, jusqu'à arriver en haut de toutes les volées d'escaliers, au niveau des cloches. C'est là qu'il entendit un premier cri. Le temps qu'il s'approche, l'homme en question était tombé au sol, blanc comme un linge. Un autre se mit à hurler puis se mit à dévaler les marches à toute vitesse. Lui, pendant ce temps, se glissa derrière un énorme mécanisme, pour observer ça de plus près. D'ici, rien à signaler. Mais on ne le voyait plus. Il espérait pouvoir inspecter ça tranquillement -plusieurs parlaient de magie, ce n'était pas une accusation que l'on pouvait prendre à le légère-. Mais pour ça, il fallait attendre que les moldus partent. Il en vit deux autres blêmir soudainement. C'était aussi bizarre qu'intriguant, comme spectacle. Définitivement, il y avait quelque chose de louche là bas. Un épouvantard, il en était pratiquement certain. Mais pourquoi pareille créature se trouverait ici ? Il attendit sagement que le groupe finisse d'être décimé. Mais c'était sans compter sur l'arrivée de la relève... Il en était presque à s'asseoir dans un coin, attraper du pop corn imaginaire et attendre. La journée allait être longue s'il fallait attendre que tous les groupes passent. Il sentit le sommeil le gagner petit à petit...

Mais soudainement, lui aussi se figea et blêmit. C'était un visage bien connu qu'il voyait là. La dernière fois qu'ils s'étaient parlé, ça s'était fini par une chronique désastreuse. Qu'est-ce que Talulah faisait ici ? Depuis quand se mêlait-elle aux moldus ? Il cligna des yeux et la regarda avancer vers lui. Hé ! Qu'est-ce qu'elle faisait exactement ? Il glissa la main dans sa veste, prêt à sortir sa baguette, tout en ayant bien conscience que c'était strictement interdit au milieu de moldus. Etait-ce une hallucination ? L'épouvantard qui décidait de s'en prendre à lui ? Non. Il n'y avait aucune raison que son épouvantard prenne sa forme à elle... Il ne la portait pas dans son coeur mais on avait vu plus traumatisant qu'une peste pareille, tout de même...

"Est-ce une hallucination ? Ou est-ce vraiment vous, Mme Schwartz ?"

Demanda-t-il, encore sur ses gardes, lorsque celle-ci se trouva trop près de lui pour faire semblant qu'il n'avait rien vu.
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Talulah E. Schwartz
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptySam 21 Mar - 22:26



Who's Afraid of the Big Bad Wolf

“He who has overcome his fears will truly be free.”

 
Octave Sylvanet  ϟ  Talulah Schwartz

Wednesday, February 12th

That is not my area of expertise.1
Non mais on l'a bien regardée, là ? Elle, aller jouer aux pigistes bas de gamme, ceux-là mêmes qui se prenaient pour des journalistes d'investigation ? Très peu pour elle. Ce mystère de la tour de Big Ben ne l'intéresse pas. Que ça fasse un sujet en or pour une future chronique ? N'oublions pas qu'elle est chroniqueuse culturelle, et éventuellement la Miss-Potins-en-Chef ! Rien de tout cela ne saurait éveiller son intérêt.
Si encore il y avait des artistes là-bas, ou des personnes dont elle aimerait connaître les petits secrets, passe encore, mais ça n'a pas l'air d'être le cas.
Son rédacteur-en-chef n'a pas l'air de son avis. On dit même que Robert of St John's, le célèbre sculpteur sorcier, s'y est rendu et que, suite à cela, il s'est barricadé chez lui et ne sort plus depuis. Elle doit reconnaître que c'est une rumeur des plus croustillantes, surtout compte-tenu du caractère de cochon du vieux Bob, mais bon, de là à aller enquêter ?
Oh, des musiciens aussi ? Et des acteurs du théâtre qui venait d'être repris par l'un des frères Sylvanet ?
Bon, okay.
Elle voulait bien y aller. Mais elle le fait pour le monde de l'art, rien de plus ! Et puis, avec des émotions comme celles qui les avaient traversés, il y avait de quoi faire des oeuvres magnifiques, sans doute les meilleures de leurs carrières.
Ou de la sienne.

Et c'est ainsi que Talulah, en plein mercredi après-midi, se retrouve au pied de la Tour de l'Horloge la plus célèbre au monde. C'est un jour au temps lugubre, le genre qui vous donne plus envie de rester au fond du lit avec un bon thé bien chaud et un roman passionnant plutôt que de patienter dans le froid et les courants d'air. Habillée élégamment derrière son long trench noir, perchée sur ses talons habituels, elle patiente jusqu'à ce qu'on se décide enfin à leur autoriser l'accès.
Sur le chemin, elle croise deux moldus à quelques secondes d'intervalle, qui se ruent vers la sortie, blancs comme des linges. Hmmm ? Un esprit frappeur peut-être ? Il serait surprenant que l'un d'eux ait élu domicile dans ce monument, quand même…. Hé ! Mais c'est que celui-ci a failli la toucher ! Quelle impudence ! Franchement !
Elle continue sa montée d'un pas mesuré, s'autorisant des pauses – c'est qu'il y a quelques étages à gravir ! - pour garder contenance et ne pas arrivée rouge et essoufflée, voyez-vous.
Elle croise d'autres affolés qui n'ont pas la courtoisie de la laisser passer, finit par pester devant un tel manque de savoir-vivre, mais arrive enfin à bon port. Enfin, façon de parler, évidemment. Elle balaie les lieux de ce regard bien à elle, plein de dédain et de…
Tiens, une tête connue. Mais qu'est-ce qu'un directeur de théâtre peut bien fiche ici ?
Il sait peut-être quelque chose, cela dit. Alors Talulah décide de s'approcher, dans le même genre d'attitude que celle qu'elle a eu la dernière fois qu'ils se sont parlé. Courtoise, protocolaire. Entre sang-pur on observe un certain respect, n'est-ce pas.
Mr Sylvanet,” le salue-t-elle dans un sourire. “Are you so eager to meet me again to have hallucinations involving me ?2
Ah bah oui, hein… Talulah ne connaît pas le sens du mot modestie, vous vous en doutiez. Et attention à ce qu'on peut lui dire, c'est une vraie vipère.
Let me guess : we're both here for the same reason, are we not ? These mysterious rumors and those people
adopting a weird behavior after their visit here ?
3
Son sourire s'élargit, sans doute un peu plus sincère cette fois. Plus narquois aussi.
I was unaware of that aspect of your personality, Mr Sylvanet. Not only are you a gentleman, but you're also curious. Maybe I should come to your theater somet-...4
Elle s'interrompt quand un craquement sinistre retentit derrière elle, suivi d'un cri. Mince, elle a raté le clou du spectacle et doit se contenter de la fuite du pauvre moldu qui a été à son tour victime de…
Ce craquement…
Is that a Boggart ?5 Vraiment ? La déception est totale. Un simple épouvantard ? C'est ça qui a mis tout ce monde en émoi ? Mais quelle déchéance ! Tous ces sorciers venus ici, incapable d'y faire face ?
Vraiment ?
Oui, enfin ma petite Talulah, seras-tu capable d'y faire face, toi ? Sauras-tu affronter ta plus grande peur ?
Je n'y crois qu'à moitié.
_______________
1Ce n'est pas mon domaine de prédilection.
2Mr Sylvanet. Etiez vous si impatient de me revoir que vous avez des hallucinations impliquant ma personne ?
3Laissez moi deviner : nous sommes ici pour la même raison, j'imagine ? Ces rumeurs mystérieuses et ces pauvres gens qui adoptent un comportement des plus étranges après leur visite ?
4Je ne connaissais pas cet aspect de votre personnalité, Mr Sylanet. Non seulement vous êtes un gentleman, mais vous êtes aussi quelqu'un de curieux. Je devrais peut-être me rendre dans votre théâtre à l'occ-
5Est-ce que c'est un épouvantard ?

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyMer 25 Mar - 21:16

L'épouvantard n'inventerait pas une chose pareille. Pas plus que son imagination, qu'il n'imaginait pas spécialement fertile envers Schwartz. Donc c'était vraiment elle. Qui d'autre, pour se sentir flattée d'une pareille remarque ? Octave n'y répondit que par un petit rire, presque embarrassé. On aurait difficilement pu faire moins impatient, en l'occurrence. C'était les risques du métier et heureusement, ça ne lui avait pas porté préjudice mais il gardait encore en travers de la gorge son comportement la dernière fois qu'ils avaient eu l'occasion d'échanger. A part pour lui expliquer en face qu'il n'avait pas tellement apprécié sa manière d'être, il n'avait pas vraiment de raisons de vouloir la revoir. Et la lettre qu'il lui avait envoyée à ce propos se suffisait à elle-même, n'est-ce pas ?

"Ce n'est pas pour la visite au milieu des moldus, effectivement."

Il lui rendit un sourire, à peu près aussi peu sincère que celui de son interlocutrice. Des années à faire de la politique, il savait faire au moins ça.
Mais le voilà aussi surpris que ce que Schwartz verbalisait. Il ne l'imaginait pas le moins du monde se soucier de ce qu'il pouvait se passer au milieu des moldus. Quand bien même ça concernerait quelques sorciers et autres cracmols égarés par là. Il l'écoutait d'une oreille lui faire ce qui pouvait presque ressembler à un compliment -à moins que ça ne soit une pique, on ne savait jamais avec celle-là-, tout en observant les quelques moldus restants. Le visage de l'un d'entre eux blêmit d'un coup, avant qu'il ne se mette à crier. Lui arrachant un sourire -quoi, c'était toujours rigolo, des moldus qui flippent, on a bien le droit de s'amuser un peu-.
Il n'avait rien loupé du spectacle, lui. Sauf la pièce principale. De là où il se tenait, impossible de voir ce qui tétanisait, les uns après les autres, ces pauvres visiteurs.

"C'est ce que je soupçonne oui. Au vu des réactions... Ça vous déçoit ? "

Il était moins dédaigneux à cet égard que Talulah. Peut-être parce qu'il s'y attendait déjà, au vu de ce qu'on lui avait raconté. Et qu'il pouvait bien comprendre que ça traumatise d'innocents moldus. Pour les sorciers, en revanche, c'était plus difficilement pardonnable. Mais l'effet de surprise pouvait excuser une partie...

"J'ignorais quant à moi que vous vous intéressiez à ce genre d'affaires, Mme Schwartz. Manqueriez vous d'hommes politiques à traîner dans la boue pour vos chroniques ?"

Chroniques qu'il était bien loin d'écouter quotidiennement. Mais de ce qu'on lui avait rapporté, ses chroniques n'impliquaient généralement pas d'enquête de terrain. Etait-elle en ce point en mal d'art à mettre à mal ?

"Mais vous êtes la bienvenue si vous souhaitez assister à nos représentations."

Même si c'était aux risques et périls du théâtre. Il ne doutait pas qu'elle y trouverait des choses à redire, comme à chaque fois. Mais mieux valait-il que l'on parle d'eux, même en mal, que pas du tout, lui avait-on dit... Une doctrine qu'il n'était pas certain d'embrasser, toutefois.

"Vous oseriez aller voir ?"

Honneur aux femmes, non ? Mais dans ses souvenirs, Schwartz s'était fait remarquer par sa couardise, non pas pour son courage. Pourtant, elle avait l'air de prendre cette affaire bien à la légère...
Si ça ne tenait qu'à lui, il resterait encore planqué bien sagement jusqu'à ce que les derniers moldus s'en aillent. Mais l'idée de voir Talulah face à un épouvantard était suffisamment réjouissante pour qu'il essaye de la mettre à exécution. Avec des moldus à la ronde et sans possibilité d'utiliser de sort pour contrer sa plus grande peur, il était curieux de voir ce que ça pourrait donner... Au point d'en oublier qu'il allait peut-être y passer lui aussi, si l'épouvantard le prenait pour cible. Et il n'était pas certain de vouloir connaître sa plus grande peur. Encore moins que Talulah en soit témoin. Quant à l'affronter... Non. Sans façons. Il préférait penser que c'était cette peste de chroniqueuse qui allait se retrouver dans cette situation délicate.
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyJeu 26 Mar - 15:25



Who's Afraid of the Big Bad Wolf

“He who has overcome his fears will truly be free.”

 
Octave Sylvanet  ϟ  Talulah Schwartz

Déçue ? Carrément.
Tout ça pour ça, quoi ! Un bête épouvantard, une de ces créatures qu'un sorcier débutant pouvait mettre en déroute facilement. Oui, bon, faire face à ses peurs n'est pas toujours facile, mais tout de même ! Elle espérait un peu plus croustillant à se mettre sous la dent, il faut bien l'avouer.
Bon, il y a de quoi se consoler : elle pourra détailler dans une chronique la honte que cela doit être pour ces sorciers expérimentés d'avoir été mis en déroute par une créature des plus ordinaires. Maigre consolation, mais consolation toutefois. Il faudra voir si d'autres personnalités renommées comptent parmi les victimes, ça donnera un peu de relief à cette histoire.
Ça, et le fait qu'elle va pouvoir voir Octave Sylvanet en action, pensez-vous ! Le dépeindre en héros ou en pleutre selon les circonstances, cet homme qui a été mis à la porte du ministère mais vole tout de même au secours des autres lors de canulars adolescents… Ca n'est peut-être qu'un mal pour un bien.
I do not care about politics,” réplique-t-elle, non sans un certain dédain. “I only care about art and culture.” Mais que fait-elle donc ici alors ? On remarquera qu'elle a éludé la question, en bonne communicante qu'elle est. “But be sure I will attend some of your shows. I wouldn't miss that for all the money in the world.1
Et en bonne critique, Talulah trouvera mille et une choses à dire, des détails sur lesquels pinailler. Avec un peu – beaucoup – de chance, peut-être cela lui plaira-t-il suffisamment pour qu'elle incite le public à s'y rendre autrement qu'en lui faisant de la mauvaise publicité.
Enfin, on peut toujours rêver, n'est-ce pas ?
En tout cas, Octave, lui, il rêve éveillé s'il pense que la sud-africaine va aller se frotter à l'épouvantard sur simple mise au défi. Il l'a prise pour quoi, un Gryffondor ? La jeune femme lève le menton d'un air fier, un sourcil haussé sur son délicat visage.
With muggles around ? I'm not that stupid, thank you very much,” persifle-t-elle d'un ton dédaigneux. Ça impliquerait de ne pas pouvoir utiliser la magie pour se défendre. Très peu pour elle. En revanche… “If I remember well, you are the gallant knight who is willing to protect the damsel in distress.2 Son sourire en coin est revenu, alors qu'elle tente de retourner la situation en remettant sur la table leur dernière rencontre.
Un autre cri lui fait tourner la tête. Un vent de panique semble s'emparer peu à peu du groupe et les visiteurs cessent d'aller explorer ce coin sombre pour redescendre d'un étage : l'horloge est plus sûre à aller examiner que Big Ben elle-même, cette majestueuse cloche qui de toute évidence cache bien des secrets.
Talulah reste silencieuse le temps de les voir tous se carapater les uns derrière les autres, s'avance à peine pour s'assurer qu'ils sont désormais seuls.
Et maintenant ?
We should and have a look, now that they're all gone, shouldn't we ?3 propose-t-elle d'un ton bien moins assuré que jusqu'ici. Ah ça non, elle ne brille pas par son courage. Mais si elle veut en avoir le coeur net, elle ne va pas avoir le choix…
A l'approbation du français, elle s'avance courageusement vers le recoin sombre où la créature se tapit. Courageusement mais pas trop, car si Octave y va avec un pas plus volontaire, elle ne se privera pas de se cacher derrière lui, vous pensez bien.
Une forme bouge dans l'ombre. La jeune femme recule d'un pas, peu rassurée, mais lève la main comme pour se prémunir – mais pas sa baguette, car elle n'en a pas réellement besoin.
Une sorte de vibration dans l'air.
Un mouvement.
Et une seconde plus tard, une apparition des plus étranges se dresse face à eux. Un homme de belle taille, avec un air de famille avec Octave, d'ailleurs. Son frère, si elle ne se trompe pas – et dans le domaine, elle se trompe rarement ! -, un politicien qui travaille au ministère. Le plus troublant dans cette apparition, c'est la tenue de ce dernier : une belle robe avec culottes apparentes, comme pour une poupée pour enfant. Et un maquillage outrancier, comme pour les poupées de porcelaines.
La chroniqueuse laisse échapper un éclat de rire tout ce qu'il y a de plus spontané en découvrant l'épouvantard qui, de toute évidence, a été particulièrement perturbé par ces deux personnes aux peurs si différentes. Comprend-il son erreur à vouloir combiner tout cela ?
Peut-être, car un craquement sinistre retentit, et Caesar la Poupée disparaît. Il est remplacé par une armée de poupées de porcelaine, parfaitement immobiles, les yeux exorbités. Elles sont poussiéreuses, et certaines sont cassées par endroit.
Mummy…” Talulah, qui avait déjà vu son teint virer au blanc cachet d'aspirine, se raidit. Les poupées tournent toutes leurs têtes vers elle, lèvent les bras dans sa direction, s'avancent. “Mummy… Mummy…4
Et la jeune femme de lâcher un cri aigu tout en se rapprochant brutalement d'Octave, comme si elle attendait de lui qu'il la protège.
On saute au cou du preux chevalier, évidemment !
_______________
1Je n'ai que faire de la politique. Je m'intéresse à l'art et à la culture. Mais soyez assuré que je viendrai assister à certains de vos spectacles. Je ne raterais ça pour rien au monde.
2Entourés par des moldus ? Je ne suis pas idiote, merci bien. Si j'ai bonne mémoire, c'est vous le preux chevalier prêt à voler au secours de la demoiselle en détresse.
3On devrait aller jeter un oeil, maintenant qu'ils sont tous partis, non ?
4Maman… Maman… Maman…

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyJeu 26 Mar - 23:09

Bien entendu, juste l'art et la culture, rien d'autre. C'était au nom de l'art qu'elle s'était servi de son nom la dernière fois, à n'en pas douter... Le prenait-il pour plus naïf qu'il ne l'était ? De ce qu'il avait pu cerner de Talulah, ça ne serait pas si surprenant.

"Je suis certain que les pièces vous plairont."

Il lui répondit avec un autre sourire à peine hypocrite. Il était certain qu'elle y trouverait à redire, surtout. Schwartz n'avait pas pour réputation de faire beaucoup d'éloges. Et en même temps, ça devait faire partie de son travail. Personne ne serait intéressé par des critiques inlassablement élogieuses. C'était bien plus vendeur de pointer du doigt tout ce qui avait pu lui déplaire. Mais nous n'étions pas là pour décortiquer ses chroniques, auxquelles il ne comptait de toute façon pas prêter une once d'attention.

"Seulement quand ça implique des plaisanteries d'adolescent."

Non, les sous entendus moqueurs n'étaient pas passés inaperçus. Autant les désamorcer à la volée. Oui, la dernière fois, il avait voulu se comporter en héros. Pour redorer auprès du Ministère une image qu'il pensait avoir ternie par sa faute. Il avait depuis reconsidéré la question. Surtout depuis le désastre de la vente aux enchères pour Poudlard. Il ne devait plus rien au Ministère. Et il savait qu'ils ne lui apporteraient rien, sinon des emmerdes. Alors il n'avait plus aucune raison de jouer les sauveurs à visage découvert. Même si pour des raisons plus personnelles, il avait bien envie d'en découdre avec les Deathwings. Mais pour ça, dans tous les cas, ça n'était pas sur les officiels qu'il faudrait compter, vu le nombre de corrompus dans leurs rangs.

Ils attendraient que les moldus partent, donc. C'était le plus raisonnable à faire. Lui non plus ne comptait pas affronter un épouvantard, aussi faible soit-il, sans pouvoir recourir à la magie. Par chance, quelques cris plus tard, la voie se retrouva entièrement libre. Les derniers moldus avaient pris leurs jambes à leur cou, terrifiés par une vision qui leur resterait inconnue.

"Allons-y !"

Cette fois, il était bien plus assuré que Talulah. Ca faisait trop longtemps qu'il poireautait dans ce coin-là. Il allait finir par avoir des crampes aux mollets s'il ne bougeait pas. Sans surprise, il nota que Talulah restait en retrait. Et ralentit volontairement le pas pour la garder à son niveau, ou presque. Qu'elle ne maquille pas sa couardise qui désormais ne faisait plus de doutes en une fausse lenteur. Ils avaient tout leur temps, n'est-ce pas ?

Et c'est de front qu'ils arrivèrent devant ce coin d'ombre qui semblait, quelques instants plus tôt, attirer toutes les attention. D'abord, il ne vit rien. Puis un bruit sinistre et inhabituel. Et un instant plus tard, une apparition des plus improbables. Qui le laissa d'abord coi, immobile, perplexe. Caesar, maquillé à la truelle, dans une vieille robe. Le rire de Talulah, communicatif, ne tarda pas à le gagner. Qu'est-ce que c'était que cette apparition qui ne faisait peur à personne ? On parlait de personnes revenues tétanisées de ce lieu.. Face à ça, vraiment ?

Mais peut-être l'avaient-ils sous estimé. Leur fou rire fut interrompu par un autre bruit sinistre. Son frère disparut -un certain soulagement, même avec ce maquillage il préférait ne pas voir son visage - laissant place à des dizaines de poupées de porcelaine. Qu'il regarda, encore plus perplexe qu'avant. Alors certes, elles n'étaient pas très jolies. Il paraît même que les moldus en faisaient des films d'horreur. Mais de là à en avoir une peur bleue, vraiment ? C'était presque... amusant, de les voir ramper. Au point qu'il se surprenne à sourire, malgré un pas en arrière pour ne pas se faire agripper le pied par une poupée. Il se tourna vers Talulah, prêt à lui demander ce que c'était que ce bordel...
Mais ne s'attendait pas à la voir soudainement, blanche comme un linge. Il fronça les sourcils, cessa de sourire. Et avant qu'il n'aie fait quoi que ce soit, voilà que Schwartz, le courage incarné, se blottissait contre lui. Ah, il aurait fallu l’enregistrer, un peu plus tôt, lorsqu'elle se moquait de tous ceux qui ne parvenaient pas à affronter leur plus grande peur...

"Schwartz, vous avez déjà vaincu un épouvantard, non ?"

Il la prit par le bras pour lui donner du courage et la pousser à lui lancer un sortilège. Ce que, de toute évidence, Talulah semblait incapable de faire. Et pendant ce temps, les poupées s'avançaient vers eux. C'était le moment de jouer les héros, une fois encore, il semblerait... A croire qu'il n'apprendrait jamais.

Devant la terreur et la détresse de la jeune femme, Octave la poussa en arrière, attirant ainsi l'attention de l'épouvantard. Les poupées rampèrent vers lui avant de s'arrêter. Elles fusionnèrent en une masse plutôt étrange. Un clignement d'yeux plus tard et les poupées avaient toutes disparu. Laissant place à Caesar, à nouveau. Sans vêtements ridicules, cette fois. Une robe de sorcier. Et dans sa main, un papier qu'il reconnaît immédiatement. Le testament de leur mère. Son frère s'avança vers lui.

"Bâtard. Tu n'es qu'un bâtard. Tu n'es rien !"

Il resta figé un instant, tétanisé, alors que son frère hurlait ces mêmes mots. Bâtard. Bâtard. . Sa respiration se coupa. Paralysé, il ne parvint même pas à attraper sa baguette. Sentit qu'aucune parole ne sortirait de sa bouche. A la terreur de cette vision s'ajoutait celle de savoir que Talulah était témoin de ça. De ce secret qu'il ne pouvait pas se permettre de perdre. Alors dans la panique, il attrapa la jeune femme par les épaules et la remit sur le devant de la scène, la jetant en pâture à l'épouvantard pour le faire taire. En espérant qu'elle ne comprenne pas ce qu'il se passait devant elle -l'espoir fait vivre-. Il était hors de question qu'il la laisse entendre ces mots plus longtemps. Les enjeux étaient bien trop élevés.

Pour le preux chevalier volant au secours de la demoiselle en détresse, on repasserait. Ses secrets d'abord. L'épouvantard se changea à nouveau et les poupées se mirent à ramper, plus nombreuses encore. Ah ils avaient l'air fins, deux sorciers chevronnés incapables de s'en sortir face à si une vulgaire créature.
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyVen 27 Mar - 13:19



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Octave Sylvanet ϟ Talulah Schwartz

[trigger warning : métamorphose grave dégueu et macabre]

Mummy… Mummy… Mummy…
Avait-elle déjà vaincu un épouvantard ? Oui, à l'école, se souvient-elle. Elle n'avait pas peur de poupées à ce moment-là. Elle ne se souvient plus vraiment de quoi elle avait eu peur, d'ailleurs. Elle se souvient de la formule, du mouvement des doigts, mais elle est tétanisée, incapable de bouger.
Mummy… Mummy… Mummy…
On la prend par le bras ? C'est tout juste si elle s'en rend compte, alors qu'elle pousse un nouveau cri suraigu quand une poupée plus réaliste et plus laide que les autres attrape le bas de sa robe. On l'écarte alors et lui épargne d'avoir à affronter ces horreurs.
Encore secouée par cette vision terrifiante, elle se retrouve coincée derrière Octave, le regard rivé sur les poupées qui se rejoignent. Brr, elles ne vont quand même pas former quelque chose d'encore plus terrifiant, si ? Il faut dire qu'une poupée de porcelaine géante avec la joue cassée n'a rien pour la rassurer…
Mais non.
Elles fusionnent et prennent la forme prise tantôt, de ce membre du ministère qui avait été affublé d'un accoutrement ridicule. Il a l'air bien moins ridicule, maintenant. Talulah reprend lentement ses esprits, tirant un mouchoir de son corsage pour s'essuyer le visage et reprendre contenance. Elle cille, juste au moment où elle entend les mots sortir de la bouche de l'épouvantard. Rien qui ne fasse bien sens pour l'heure.
Bâtard ?
Heeeeeey !
On l'a attrapée par les épaules et remise face à l'épouvantard. Elle tente une protestation, mais voici déjà Caesar qui lâche un Mummy ? tout à fait inquiétant.
Bien. Elle sait à quoi s'attendre maintenant. Un bras tombe. Puis l'autre. Puis la tête roule sur le sol. S'ouvre en deux. Et disparaît alors que toute cette mise en scène bien macabre prend peu à peu la forme des poupées vues un peu plus tôt.
Puisque c'est à elle de régler ça…
Elle ferme les yeux pour ne pas voir cette vision d'horreur, prend une profonde inspiration. Comment ridiculiser une armée de poupées creepy as fuck ?
Rid..” Elle s'interrompt en attendant une poupée l'appeler à nouveau, rouvre les yeux et émet un glapissement de terreur. Allez Schwartz, tu peux le faire ! On ramène le majeur vers l'intérieur de la paume, puis on lui fait décrire un arc de cercle pour le joindre avec le pouce… “Riddikulus !
Les poupées s'immobilisent. Se couvrent de poils pelucheux. Et deviennent progressivement d'adorables petits chatons occupés à faire des cabrioles et à ronronner entre leurs jambes.
Pfiou, ça va mieux. Elle se baisse alors vers la petite boule de poils et lui gratouille la tête avec un sourire attendri. C'est quand même bien plus facile à gérer qu'une armée de poupées dont la tête tourne à trois cent soixante degrés autour de son cou, hein.
Et pouf. L'épouvantard disparaît.
Finalement, c'était pas si difficile !
La jeune femme se redresse, observe l'espace occupé par l'épouvantard jusqu'à lors. Est-il vaincu ou s'est-il enfui ? Aucune idée. Par contre, elle a une idée sur autre chose.
Elle tourne sur ses talons pour faire face à Octave, les lèvres pincées. Lève la main.
Sbaff !
Et le gifle.
Not only are you a bastard, you're also a coward,” siffle-t-elle sèchement. Ah, elle est loin la femme du monde, hein ? Mais de toute évidence, elle a parfaitement retenu ce qu'il y avait à retenir. “And I thought you were a gentleman. Ah !1 Oh, vous le sentez le mépris ?
Qu'il soit probablement un meilleur sorcier qu'elle et donc qu'il puisse avoir dans l'idée d'essuyer l'affront d'une gifle par un maléfice ? Oui, bon, elle n'y pense pas vraiment. Talulah est loin d'être la plus futée de mes personnages.
You should be ashamed of yourself !2
_______________
1Vous n'êtes pas seulement un bâtard, vous êtes aussi un lâche ! Et moi qui pensais que vous étiez un gentleman. Ah !
2Vous devriez avoir honte de vous !
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyVen 27 Mar - 21:35

Une chose était certaine, après autant de couardise, elle ne pourrait plus le traiter de preux chevalier. Avec du recul, lui-même s'en voudrait. Mais sous le choc, il n'avait pas vu d'alternative. Elle n'était pourtant pas si compliquée. Un sort qu'un vulgaire élève de Poudlard se targuerait de réussir. Du moins, ceux aux phobies ordinaires. Oui mais on n'était pas en cours, ici. Et c'était un sort qu'il n'avait pas pratiqué depuis bien trop longtemps. Sans compter qu'il ne s'était pas préparé. Il avait passé des années enfermé dans un bureau à lécher les pompes de diplomates, comment voulez vous qu'il se tienne prêt à combattre ?

Plus tard, il ne serait sans doute pas fier d'avoir remis Talulah sur le devant de la scène. Après avoir tenté de la sauver, soulignons quand même la bravoure avant la lâcheté suprême. Mais il n'avait rien trouvé de plus efficace pour faire taire ces paroles bien trop lourdes de sens. Et quand les poupées réapparurent, toujours aussi glauques et dérangeantes, il ne put s'empêcher de se sentir soulagé. Ce fut de courte durée. Le temps qu'il retrouve ses esprits, qu'il réfléchisse à un sort qui pourrait affaiblir l'épouvantard même s'il n'en était pas la cible. Schwartz fut plus rapide que lui. Elle parvint là où il avait échoué, à renvoyer l'épouvantard là d'où il était venu. Les poupées se transformèrent en d'adorables chatons avant de disparaître. Le laissant seul face à Talulah et surtout face à sa honte. Il n'aurait pas le temps de formuler des excuses, de trouver un échappatoire que déjà la jeune femme se retournait vers lui.

Il se prit la baffe en pleine face. Et grimaça, se tenant la joue. Elle n'y était pas allée de main morte. Mais même lui aurait pu témoigner que c'était justifié. Au point qu'il ne réponde pas, préférant serrer les dents. Réfléchir à un moyen de se sortir de tout ça. Il ne pouvait pas donner tort à Talulah. Mais ses quelques mots à son égard confirmèrent qu'elle avait bien entendu ce que son épouvantard lui disait -au cas où, on ne sait jamais, elle aurait pu avoir une perte d'audition soudaine, hein-.

"Je vous avais dit que je n'avais rien d'un prince charmant."

C'est vraiment comme ça que tu espères t'en sortir, Octave ? Il ferma les yeux une demi-seconde, le temps de retrouver ses esprits. Et quelque chose d'intelligent pour se sortir de là -et à la joueuse, ça lui a pris bien plus longtemps pour cogiter-.

"Je vous prie de m'excuser. J'ai paniqué. Vous avez toutes les raisons d'être en colère."

Très bien mais ça ne le sortait pas de la panade dans laquelle il venait de se mettre. Il soupira.

"Je peux faire quelque chose ...."

Il commença et s'interrompit. N'était-ce pas la pire question à poser à quelqu'un comme ça ? Voulait-il vraiment entrer dans son jeu ? Oui, mais c'était ça ou la menacer de mort. Ou d'un serment inviolable, comme son frère en avait conclu un avec lui. Mais il ne pouvait pas faire ça de force... Alors quels autres choix ?

"Pour me rachet..."

Il fut interrompu par la cloche, retentissant soudainement. Leur éclatant les tympans à tous les deux, au passage. Ah oui, juste à côté du clocher, ça faisait un drôle d'effet. Il fit un gigantesque bond sous la surprise et se précipita vers Talulah pour la protéger, cette fois. Avant que son cerveau n'analyse la source de l'agression et ne la relâche. Le son était tellement fort qu'on pouvait en sentir l'onde de choc. Ce qu'on appelle être sonné, littéralement...
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptySam 28 Mar - 12:45



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“He who has overcome his fears will truly be free.”

 
Octave Sylvanet  ϟ  Talulah Schwartz


Toutes les raisons d'être en colère ?
Oh mais elle y compte bien ! Elle, frêle demoiselle en détresse, ainsi jetée en pâture au dragon ? Mais quel homme digne de ce nom pourrait encore se regarder dans le miroir après un acte d'une lâcheté pareille ? Et non, la panique n'excuse rien.
Talulah n'a pas l'air disposée à écouter les excuses de son interlocuteur, les lèvres pincées en une grimace de contrariété, les yeux lançant des éclairs. Jamais on ne lui avait ainsi manqué de respect, jamais vous m'entendez ? Quelle petite chiure de Doxy, celui-là, en fait ! Oh, croyez-moi qu'elle va se faire un plaisir de lui ruiner sa réputation. Lentement. Touche par touche.
Et elle portera l'estocade au moment où il ne s'y attendra plus.
Est-ce qu'il peut faire quelque chose pour se racheter d'une humiliation pareille ? Non. À moins qu'elle n'obtienne de lui qu'il soit humilié au centuple ! Et quelle meilleure façon pour cela que de révéler au monde ce qu'il est réellement ? Et elle compte faire les choses bien, quitte à aller remuer les boues pour obtenir des documents compromettant et avoir le fin mot de l'histoire.
Car derrière le mot bâtard, elle sait qu'il y a souvent des secrets de famille pas toujours très jolis jolis à aller dénicher.
Sauf qu'il ne peut pas finir sa phrase, et qu'elle ne peut pas l'envoyer sur les roses avec tout le mépris dont elle est capable. Ils sont en effet interrompus par la mise en service de la cloche. Evidemment qu'elle sursaute, et pousse un petit cri de peur, aussi, d'autant plus qu'on lui saute littéralement dessus ! Sans doute n'était-ce pas là l'intention d'Octave, mais entre ce geste, l'onde de choc, et le mouvement de recul de la jeune femme, ils se retrouvent à s'emmêler les pieds et tombent tous les deux lourdement par terre.
Quand elle pensait ne pas pouvoir être humiliée davantage…
Heureusement pour tout le monde, elle est bien trop sonnée – littéralement, du coup – pour réagir tout de suite. Elle a la tête qui bourdonne, les oreilles qui sifflent méchamment, et elle a mal au dos, maintenant. Elle reste ainsi allongée, papillonne des yeux pour essayer de retrouver ses esprits, ne pense pas tout de suite à repousser le sorcier qui la protège de son corps.
Elle devrait se redresser. Ça aidera peut-être à faire passer la nausée…
Sauf qu'il y a quelqu'un sur toi mon lapin. Sans doute aussi perturbé que toi, d'ailleurs. Ça fait beaucoup d'émotions d'un coup pour une seule personne, ce rp, hein.
What do you think you're doing ?!1 crie-t-elle alors en tentant de se défaire. Oui, elle crie. Parce qu'elle est outrée, déjà, et aussi parce qu'elle n'entend plus très bien. Ses oreilles sifflent, et elle a du perdre trois points d'audition à chaque oreille.
Une fois libérée de l'emprise – oui, oui, l'emprise – du bel homme – bah quoi ? – sur elle, elle tente de se relever, tangue une fois debout, et s'appuie contre ce qu'elle peut – genre le mur – pour ne pas tomber à nouveau. Elle n'allait pas pouvoir transplaner dans cet état. Ni descendre les escaliers, d'ailleurs, c'est un coup à se tuer bêtement.
You're the lowest of the low,” persiffle-t-elle, toujours en parlant bien trop fort, une main contre l'oreille. “Taking advantage of the situation…2
Ah ça, en effet, il n'a rien d'un prince charmant.
You want to make amend for what you did ?” finit-elle par cracher d'un ton méprisant – et méprisable. “As if there were a way you could do that. I've never been that humiliated for my entire life,”3 fait-elle sur un ton dont les meilleurs drama queens du forum pourrait être fières.
À moins de subir une humiliation au centuple… Mais comment pourrait-elle lui faire payer ?
Après tout, il semblerait qu'elle ait découvert quelque chose sur lui, et pas des moindre. Un bâtard, hein ? Il va falloir qu'il s'accroche s'il ne veut pas qu'elle dévoile le pot aux roses.
Peut-être pourrait-elle tirer la situation à son avantage ?
_______________
1Que croyez-vous être en train de faire ?
2Vous êtes un moins que rien. À tirer avantage de la situation...
3Vous voulez vous racheter ? Comme s'il y avait quoi que ce soit que vous puissiez faire. Je n'ai jamais été aussi humiliée de toute ma vie…

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptySam 28 Mar - 20:38

Il ne manquait plus que ça. Que dans la panique, ils s'emmêlent les pinceaux et tombent au sol, l'un sur l'autre, alors que la cloche continuait de leur vriller les oreilles. Rarement dans sa vie avait-il entendu un bruit aussi fort. Peut-être jamais. Et les heurts métalliques allaient laisser place à de désagréables sifflements dans les oreilles. Une fois ses esprits retrouvés -et un cri de Talulah venant s'ajouter à tout le vacarme ambiant-, il roula sur le dos pour la débarrasser. Il ne s'était pas loupé. Sa joue le brûlait. Et pourquoi lui hurlait-elle dessus encore ?

Tirer avantage de la situation ? Elle se payait sa tête, là ? Il se décala, tant pour éviter d'éventuels coups que pour mettre fin à tout malentendu qu'elle seule pouvait imaginer. Il sentit quelque chose de chaud couler le long de ses lèvres et porta sa main à son visage pour voir ses doigts couverts de sang.

"Merde."

De son autre main, il chercha dans sa poche un mouchoir en tissu et le plaqua contre son nez. Il ne compterait pas sur Talulah pour ça, hein. Ni pour un basique sort pour arrêter une petite hémorragie. Oh que non. Elle serait capable de lui déboîter le nez juste pour se venger, il en était certain. Et puis il se sentait un peu faible et sonné mais pas mourant. Il lui semblait, du moins...

Une chose était certaine, elle n'était pas la dernière pour dramatiser les situations. Ce qui fit lever les yeux au ciel à Octave. Jamais subi une si grande humiliation. Que ne fallait-il pas entendre ? Mais était-ce bien le moment de la remettre à sa place et de l'énerver encore plus ? Et d'un autre côté, quelles autres alternatives s'offraient à lui si elle n'y mettait pas un peu du sien ?

"Je l'entends bien..."

Articuler derrière un mouchoir qui se remplissait de sang, on avait connu mieux comme situation. Oui, il comprenait sa colère. L'estimait-il justifiée ? A ce point, non. Mais lui dire qu'elle exagérait n'allait pas améliorer la situation, n'est-ce pas ? Il se releva, un peu maladroitement, plutôt soulagé de constater qu'il tenait encore sur ses deux jambes sans flancher.

"Vous avez fait preuve de courage et montré que vous êtes une excellente sorcière. Qui n'a pas besoin d'un preux chevalier, de toute évidence. C'est tout à votre honneur. Et j'en suis encore vraiment désolé."

Il reprit le mouchoir, imbibé de sang, le nettoya à l'aide d'un rapide sortilège avant de le plaquer à nouveau sur son nez. Il sentait sa tête tourner un peu, sans qu'il puisse dire si c'était une conséquence de la chute ou de l'onde de choc de la cloche.

"Je suis certain que l'on peut trouver un arrangement. Que diriez vous de quelque chose à boire, pour commencer et se remettre de ces émotions ? "

Essayait-il d'acheter du temps, avant de l'acheter elle ? Oui, peut-être. C'est qu'il la connaissait très mal, même s'il commençait à cerner quelques uns de ses défauts -les qualités semblaient bien cachées, elles-. Mais s'il voulait parvenir à un accord ou un moyen de pression, il lui faudrait d'avantage que ce qu'il avait...
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyDim 29 Mar - 14:04



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“He who has overcome his fears will truly be free.”

Octave Sylvanet ϟ Talulah Schwartz


Talulah, verser dans l'exagération ? Pensez vous ! Mais rendez-vous plutôt compte : non content de l'avoir humiliée – oui oui – il a, en plus, taché son corsage ! Comment ça, elle pourrait au moins l'aider avec son nez ? Certainement pas. Déjà parce qu'elle en est incapable – à moins qu'Octave ne souhaite prendre le risque d'empirer les choses – ensuite parce qu'elle n'a pas du tout envie de lui venir en aide.
Il pourrait s'être ouvert le crâne sur le sol qu'elle ne lèverait pas le petit doigt. Enfin, si, quand même, parce qu'un homme mort ne fait pas vivre un potin, et qu'il est moins plaisant de salir la réputation d'un macchabé. Mais elle ferait le strict minimum.
Là, il a l'air d'aller très bien. Si on oublie les litres de sang qui s'écoulent de son nez.
Assez bien pour faire preuve de flagornerie à son égard. Tiens donc ? Pense-t-il vraiment l'avoir à grands renforts de compliments outranciers ? Un petit sourire soulève un coin de ses lèvres, alors qu'elle prend conscience que ce n'est pas quelque chose d'anodin que l'épouvantard a laissé filtrer. Elle connaît mal Octave Sylvanet, en dehors de son théâtre bien sûr. Ça ne lui donne qu'envie d'aller fouiner un peu plus là-dedans.
Et de jouer encore un peu les offusquées. Qui sait ce que ça peut lui apporter, à notre Reine Capricieuse ?
Well, why not. I know a place that'd be perfect for it, nearby.1
Oui, pas très loin. Parce qu'elle n'est pas en état de transplaner, et lui probablement pas non plus. Quoi ? Ils sont dans les beaux quartiers et le salon de thé qu'elle a en tête va coûter à Octave la moitié de sa fortune ? Oui, bon, elle a des goûts de luxe, que voulez-vous. Et elle ne va pas se priver.

Descendre la tour n'a pas été une mince affaire. Elle a évidemment laissé l'homme ouvrir la marche, hein, des fois qu'elle tombe – pour qu'il puisse la rattraper – et c'est quelques minutes plus tard qu'on retrouve les deux sang pur dans un petit salon de thé chic à souhaits de la capitale anglaise. Talulah s'est élégamment installée à une petite table près d'une fenêtre, avec vue sur tamise, et a élégamment croisé ses jambes sous la table. Elle a commandé de quoi goûter, et commandé un thé blanc aromatisé à la fleur de cerisier. On leur amène un présentoir à trois étages plein de miniardises, macarons, financiers et autres petites choses que l'anglais moyen ne mange pas au quotidien.
Mais dont elle raffole.
Aaaah that feels nice2 s'exclame-t-elle, tasse coincée entre ses mains, alors qu'elle respire les effleuves de sa boisson. C'est enfin un vrai sourire qu'elle esquisse face au français. Elle attrape une miniardise et la glisse entre ses lèvres dans un geste particulièrement précieux, ferme les yeux pour en apprécier les saveurs. Oh, non, elle ne mangera pas beaucoup, elle fait attention à sa ligne. Oui, elle en laissera sans doute les trois quarts. Mais elle ne va pas se priver pour autant !
So, tell me more about yourself, Mr Sylvanet,” reprend-elle, loin d'avoir oublié tout cela quand bien même s'est-elle remise de ses émotions. “I was unaware of our tensed your relationship with your brother was.3
On remarquera qu'elle ne réutilise pas le mot entendu. Ils sont en public, et elle ne va pas laisser filer cette précieuse information comme ça. Oh, elle n'hésitera pas à faire mine de le dire de façon très claire et très forte si Octave n'y met pas du sien.
It'd be a disaster for your reputation if people knew about this, I daresay.4
Oh, elle ne réclamera pas clairement quelque chose pour tenir sa langue. Elle attend de voir ce que lui peut lui proposer.
Jusqu'où il peut aller.
Méfie toi, jeune fille. Ne sois pas trop confiante non plus, des fois qu'il ait dans l'idée de te faire taire définitivement.
_______________
1Eh bien, purqoi pas. Je connais un endroit parfait pour ça.
2Aaaah ça fait du bien !
3Donc, dites m'en plus sur vous, Mr Sylvanet. J'ignorais que la relation entre vous et votre frère était si tendue.
4Ce seait un désastre pour votre réputation si cela venait à se savoir, j'imagine.

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyLun 30 Mar - 0:05

Bon. C'était la merde. Et pour trouver comment s'en sortir de tout ça, il lui fallait du temps. Principale raison pour laquelle il avait proposé à Talulah d'aller prendre à boire, pour se remettre de ses émotions. Il ne pouvait pas la lâcher dans la nature sans s'être assuré qu'elle ne divulguerait rien de ce qu'elle avait entendu. Et avec celle-là, il se doutait que ça n'allait pas être simple de négocier. En réalité, il n'envisageait pas tellement cette alternative là, d'ailleurs. Il passait plutôt les autres en revue...

Ils descendirent l'un derrière l'autre du clocher, Octave ouvrant la voie jusqu'à ce qu'ils se faufilent par la sortie de secours et se retrouvent à l'air libre. De là, il laissa Talulah les guider. Sur ses gardes. Sa main n'était jamais loin de sa baguette (magique, hein, bande de gros dégueulasses, on est en pleine rue). Mais il ne pouvait rien faire tant qu'ils étaient en plein jour, en public. Du côté moldu en plus... Il faudrait prendre son mal en patience. Espérer qu'un bus la renverse par mégarde ou qu'elle se prenne un poteau pour l'assommer. Mais non. C'est intacts qu'ils arrivèrent dans ce petit salon de thé sorcier, camouflé aux yeux de tous.

L'endroit était agréable. Plutôt coquet, clairement destiné à une certaine classe sociale. Mais ni l'un ni l'autre ne feraient tâche là dedans. A son tour, il se commanda un café et attrapa un financier.

"Donc vous connaissez mon frère ?"

Si c'était le cas, mauvaise nouvelle. Il ne sympathiserait pas avec des proches de l'ennemi, c'était hors de question. Une chose dont il pouvait se soulager au moins, Caesar ne trahirait pas son secret, c'était bien le seul. Talulah, en revanche... Laissez-le en douter.

"Les années et les obligations nous ont éloignés. Et ont pu laisser quelques traces. Plus que je ne l'aurais soupçonné."

Des années de diplomatie à brosser tout le monde dans le sens du poil lui avaient au moins appris à mentir à la perfection. Sans laisser passer la moindre émotion. Comme à son habitude, quoi.

"C'est aimable à vous de vous soucier de ma réputation. Mais vous êtes une femme éduquée. Vous n'ignorez pas, tout comme moi, que les épouvantards ne sont pas à prendre au sens littéral. A moins que vous n'ayez réellement peur des poupées ?"

Il s'avançait. Peut-être un peu trop. Mais sur un coup de poker, ça pouvait peut-être passer. Pas pour la détourner complètement, elle était peut-être détestable mais elle n'était pas idiote. Mais pour semer un petit peu de doute. Elle ne voudrait pas divulguer de fausses informations et passer pour quelqu'un de trop crédule, n'est-ce pas ?

"Comment est votre thé ?" On n'en oubliait pas totalement la politesse. Même si au fond de lui, il avait juste envie de lui balancer un éclair vert en plein dessus.

"Je suis certain que vous n'avez pas non plus envie de m'expliquer les origines de cette peur. On a tous nos jardins secrets. Alors pourquoi ne pas oublier ça, tout simplement ?"

Non, ça non plus, il n'y croyait pas entièrement. Mais il fallait bien explorer toutes les pistes, avant de passer à des méthodes désapprouvées par les droits de l'homme et de la sorcellerie. Il attrapa une mignardise, qu'il engloutit. Si déjà il payait ce plateau hors de prix, autant en profiter.

"Nous pouvons trouver un terrain d'entente, quoi qu'il en soit. N'est-ce pas Mme Schwartz ?"

Il avait l'air déterminé, cette fois. Plus qu'auparavant. Peut-être même menaçant, un peu, même si on n'en était pas aux vrais chantages formulés. Son regard noir et perçant ne la lâchait pas. Il se méfiait d'elle comme de la peste. Et il ne comptait pas la quitter des yeux jusqu'à ce que cette histoire soit réglée.
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyLun 30 Mar - 20:57



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Octave Sylvanet  ϟ  Talulah Schwartz

That's a bit of an overstatement. Let's say I rub shoulders with him.1
Elle a ce sourire insupportable sur les lèvres. Talulah adore cette position de pouvoir, où la vie de l'autre ne tient qu'à son bon vouloir. Il faut la comprendre, aussi : elle n'a jamais vraiment eu de contrôle sur sa propre vie, alors pouvoir contrôler celle d'un autre a un petit quelque chose de grisant. A-t-elle conscience que ces agissements ne sont pas juste théoriques, qu'il ne s'agit pas simplement d'un amusement pour elle mais aussi d'un tourment pour son interlocuteur ?
Il lui faudrait faire preuve d'empathie, pour cela. Et elle a sans doute été trop protégée dans sa vie pour réellement envisager la chose de façon globale.
Un jour, la roue tournera mon lapin. N'oublie pas : karma's a bitch.
Elle boit une nouvelle gorgée de thé, sans quitter son interlocuteur des yeux ni se départir de son sourire. Oh, ma grande, si tu savais à quelles extrémités il pourrait venir, tu ne serais pas en train de boire le thé avec lui. Tu te serais très vite réfugiée auprès de ton tendre époux. Tu n'as aucun instinct, parfois, c'est désolant.
Don't try to muddy the waters, dear. I know what a Boggart shows,”2 contente-t-elle de le reprendre quand il tente de lui faire avaler qu'elle ne doit pas croire ce qu'elle a vu.
Et si, mon cher Octave, elle a une peur bleue des poupées, et un souvenir très vif de celles qu'on lui avait offertes pour son enfant à naître. Ce n'est pas pour rien qu'elles l'appellent Maman.
Là où le français touche enfin un point sensible, donc, c'est en évoquant les origines de leurs peurs. Elle hausse un sourcil une seconde, l'air de dire qu'il a enfin son intérêt, et consent à avoir un sourire moins large. Bien, on commence enfin à prendre les choses au sérieux. À affronter au lieu de chercher à éluder.
I fortunately have a terrible memory,” répond-elle enfin, non sans s'être délectée d'un moment de silence où l'on n'entendait plus que les serveurs passer entre les tables, ou les clients exigeant des commandes parfois délirantes. “I tend to forget useful things when others are coming to me.3
Elle pose sa tasse en porcelaine fine de laquelle elle a à peine siroté ce thé rare et hors de prix. Puis pose son coude sur la table pour pouvoir appuyer son menton sur le revers de sa main, dans une posture à la fois élégante et provocatrice.
The problem is… What would you have to offer me ?” Elle fait mine de réfléchir. “I already have everything a woman can dream of !4
Et c'est bien le problème. Cette jeune femme pourrie gâtée n'a jamais manqué de rien, si ce n'est de cette nourrice qui l'a abandonnée quand elle était encore bien trop jeune, alors qu'elle était plus une mère pour elle que sa propre génitrice. Mais ne nous attardons pas sur de tels détails : Talulah est riche, belle, mariée à un homme influent, a un métier qui lui tient davantage lieu de loisir qu'autre chose… Vraiment que pourrait-elle vouloir de plus ? Des entrées dans son théâtre ? Son simple statut de critique lui en ouvrirait les portes. De l'argent ? Elle en a plus qu'il n'en faut. Du soutien et de l'influence ? Ah ! Comme si un Sylvanet déchu pouvait avoir plus d'influence que son charmant époux…
Non, il n'y a qu'une chose qu'un homme comme Octave peut lui amener : le frisson. Celui de l'imprévu, de l'interdit. Nous ne parlons pas ici d'adultère – je vous vois venir, les shippeurs intempestifs – mais de leur situation autant que de ce qu'elle peut leur apporter.
À tous les deux, peut-être.
Let's make a deal.” Elle repose sa main d'une façon plus conventionnelle, se penche légèrement en avant avec son corsage tout propre qu'elle a détaché du sang d'Octave – ou qu'il a détaché pour éviter le scandale. “I do my best to… forget I even saw you here today. And as for you… I might very well, one day, ask you for a couple of favours.” Son sourire insupportable revient. Il pourrait être magnifique si ce n'était pas une telle peste. “Favours you will offer me.5
_______________
1C'est un peu exagéré. Disons plutôt que nous fréquentons les mêmes cercles.
2N'essayez pas de noyer le poisson, très cher. Je sais ce que trahit un Epouvantard.
3Fort heureusement, j'ai une mémoire désastreuse. J'ai tendance à oublier les informations utiles quand d'autres me viennent.
4Le problème est… Que pourriez-vous bien avoir à m'offrir ? J'ai déjà tout ce dont une femme peut rêver !
5Concluons un marché. Je fais de mon mieux pour… oublier que je vous même ne serait-ce que croisé aujourd'hui. De votre côté… Je pourrais très bien, un jour, vous demander une ou deux faveurs. Faveurs auxquelles vous devrez céder.

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyLun 30 Mar - 23:01

Ça faisait sens, que Talulah connaisse son frère, au moins de nom. Mais ça éveillait d'autant plus la méfiance d'Octave. Disait-elle vrai ? Ou le connaissait-elle d'avantage ? Il n'avait pas moyen de le savoir, évidemment. Pas directement, en tout cas. Nul doute qu'il mènerait son enquête, une fois cette affaire terminée et un accord trouvé. Car il se doutait bien que ça ne finirait pas si vite. Et il penserait à fouiller du côté des relations de Caesar. Chose qu'il étudiait déjà depuis qu'il avait compris qu'il faisait partie des Deathwings, aux enchères. Mais il avait encore bien du mal à cerner tout ça.

Bien. Sa tentative de noyer le poisson n'avait pas fonctionné, il fallait se rendre à l'évidence. Il n'y avait cru qu'à moitié, il se doutait bien que Talulah ne se laisserait pas berner si facilement. C'est qu'il s'était vendu tout seul, tout à l'heure. Si ça n'avait pas eu d'importance, il ne se serait pas précipité pour la jeter en pâture à l'épouvantard, n'est-ce pas ? Il semblerait qu'elle l'avait compris.

Il avala une gorgée de café, prit une autre mignardise et une grande bouffée d'air. Ce qu'il pouvait lui apporter ? Il y réfléchissait, laissant un court silence s'installer. Il savait qu'elle évoluait dans les milieux aisés, plus que lui sans doute. Il ne s'agirait donc pas d'argent. Et c'était bien dommage, c'eût été le plus facile, même si sa fortune n'était plus celle des beaux jours. Les longs mois de flottement entre sa mise à pied du Ministère et la reprise du théâtre avaient laissé un trou dans ses économies.

Alors quoi d'autre ? Il la laissa réfléchir et revenir vers lui. Chaque proposition qu'il ferait lui ne serait qu'un peu plus d'éléments pour qu'elle salisse sa réputation, il le pressentait. Mais elle ne semblait pas fermée à la conversation. Alors autant attendre. Pendant ce temps, il en profiterait pour terminer son café et songer à d'autres alternatives. De la plus acceptables à la plus définitive. Il avait déjà utilisé un impardonnable. Plus d'une fois. S'il devait l'éliminer ? Il trouverait une parade. Voir un arrangement avec Caesar. Après tout, peut-être que son frère entendrait. Ce n'était pas non plus dans son intérêt que tout se sache.

Il leva un sourcil, lorsqu'elle lui proposa finalement un marché. Attentif et méfiant. Allaient-ils trouver un terrain d'entente ? Ce sourire ne disait rien qui vaille. Au point qu'il le fasse grimacer. C'était donner son âme au diable, un accord pareil. Il était hors de question qu'il devienne son homme de main ou son esclave. Plutôt risquer Azkaban pour l'avoir descendue dans une rue sombre.

"Deux. Pas une de plus."

Déjà, c'était important de le préciser. Il aurait peut-être dû dire une, d'ailleurs. Mais il allait essayer de jouer en ses termes. Pour que le marché se fasse. Sans qu'il n'y laisse trop d'écailles, évidemment.

"Pas d'impardonnable."

S'il devait tuer quelqu'un, c'était elle. Il ne tuerait pas quelqu'un d'autre en son nom. Et il en allait de même pour la torture.

"Nous avons un accord ? Je veux une trace écrite."

Il fit signe au serveur, pour lui demander une plume et un parchemin, qu'il enchanterait. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas fait ça. Il s'agirait d'y coucher tous les termes, une fois qu'ils seraient parvenus à un accord.

"Vous vous engagez à ne rien divulguer de ce que vous avez vu, entendu ou compris au sujet de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Et je vous dois deux faveurs auxquelles je devrai céder. Qui n'incluent pas de sortilège impardonnable, ni sur moi, ni sur quelqu'un d'autre. Cela vous convient ?"

Il commença à le rédiger, réfléchissant à l'enchantement qu'il conviendrait d'appliquer pour que les clauses soient suffisamment dissuasives. Et que Talulah ne trouve pas de faille pour s'y dérober.
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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyMar 31 Mar - 15:05



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Octave Sylvanet  ϟ  Talulah Schwartz

Les choses vont dans son sens. Comme toujours, n'est-ce pas ? Octave est sur le point de céder à son caprice, et elle s'en délecte.
Deux faveurs valent mieux qu'une, même si elle aurait préféré rester dans le flou pour pouvoir exiger plus de sa part. Pas d'impardonnable ? Elle n'y avait même pas pensé. Il faut dire qu'elle n'a personne dont elle aimerait se débarrasser, et qu'elle ne penserait certainement pas à lui pour faire ce genre de sale travail.
En revanche, elle ne s'attendait pas à devoir mettre cet accord à l'écrit. Elle ne prive d'ailleurs pas de le faire savoir.
Oh, such little trust is hurting me,”1 fait-elle d'un air affecté.
Talulah ne proteste toutefois pas. Elle est de bonne foi pour une fois, et a l'intention de tenir parole. Oh, on n'est jamais à l'abri d'un sous-entendu, mais de là à avoir besoin de se montrer dissuasif ?
Elle observe le serveur leur apporter plume et parchemin, boit une nouvelle gorgée de thé blanc dans un geste qu'elle veut élégant et attrape une nouvelle miniardise dans laquelle elle contente de croquer. Elle veut juste goûter, pas se rassasier, comprenez.
I agree.2
Elle a retrouvé son sourire, sûre d'elle, et laisse le sorcier finir de rédiger le contrat en observant la Tamise à travers la large fenêtre à côté de laquelle ils sont installés. Elle récupère le parchemin quand il a terminé et prend le temps d'en lire les termes avec une réelle attention.
Ah ça, Talulah est une sorcière des plus médiocres. Mais elle a reçu une éducation solide et sait lire entre les lèvres. Alors elle lit une fois, puis une deuxième, et lève enfin les yeux sur son interlocuteur, toute trace de sourire ayant cette fois disparu de son visage.
And what exactly will happen if one of us doesn't do their part ?3 interroge-t-elle, réellement intéressée cette fois. C'est qu'il ne s'agit certes pas d'un serment inviolable, mais tout de même ! Le risque n'en vaudrait pas la chandelle si les conséquences étaient supérieures à ce qu'elle pourrait obtenir en retour.
Quelle que soit la réponse, elle a l'air de lui convenir puisque la jeune femme prend la plume entre ses longs doigts fins, relit une nouvelle fois le document, puis…
Please, sign first,”4 exige-t-elle en rendant la plume. Et ce n'est que lorsqu'elle peut voir la signature du bâtard qu'elle consent enfin à apposer la sienne en bas du document, d'un geste vif. Et elle ajoute un mouvement de la main, comme si elle caressait le parchemin, et fait ainsi apparaître une copie au bout de ses doigts. Elle la plie précautionneusement et la glisse dans son corsage.
It's been a pleasure to do business with you, dear,”5 ajoute-t-elle en retrouvant son sourire. Elle se lève alors, récupère ses affaires, le tout sans réclamer la note.
Elle ne va certainement pas régler l'addition, quand même ! Et puis, elle n'a pratiquement rien mangé !
Talulah passe à sa hauteur et ne se prive pas d'un social kiss sur la joue de son compagnon du jour.
Always a pleasure to do business with such a charming man.” Elle s'écarte, non sans un dernier mot. “Until we meet again, dear.6
Et, sitôt a-t-elle passé la porte du salon de thé qu'elle a disparu.
_______________
1Votre peu de foi me blesse.
2Je suis d'accord.
3Et qu'arrivera-t-il précisément si l'un de nous manque à sa parole ?
4Je vous prie, signez en premier.
5Ce fut un plaisir de faire affaires avec vous, très cher.
6Toujours un plaisir de faire affaires avec un homme aussi charmant. Au revoir très cher.

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MessageSujet: Re: Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave]   Who's Afraid of the Big Bad Wolf [Talu & Octave] EmptyMar 31 Mar - 17:37

Là dessus, il serait intransigeant. Et ne se laisserait certainement pas émouvoir par de la comédie de bas étage. C'était trop important pour compter sur la parole uniquement. Surtout la parole de quelqu'un comme Schwartz. Le prenait-il pour plus naïf qu'il ne l'était ?

Il commença à coucher les termes sur le parchemin, une fois ceux-ci validés par l'un comme par l'autre. En double exemplaire pour que chacun puisse repartir avec son contrat. Il précisa qu'il ne commettrait rien d'illégal non plus. Il était hors de question qu'il se mette en mauvaise posture pour cette peste-là. Mais il s'en tiendrait là pour les clauses. Il n'était pas en position de négocier, là. Du moins, c'est ce qu'il avait choisi d'adopter comme posture. A tête reposée, peut-être reconsidérerait-il la situation. Encore faudrait-il le pouvoir. Pour l'heure, ce compromis semblait encore la moins pire des solutions.

"Je suis certain que nous tiendrons parole, n'est-ce pas ?"

Et ce n'était pas rassurant de savoir que c'était la première question que Talulah se posait. Devait-il vraiment lui faire confiance ? Non. Bien sûr que non. Mais avait-il le choix ? Non plus, à son grand regret.

"En général, une réaction cutanée et une marque visible sur le visage sont assez dissuasives comme conséquences. Évidemment, nous feront en sorte que ça n'arrive pas."

Il n'avait pas envisagé autre chose. Ni échange d'apparence, ni vieillissement prématuré, ni rien d'autre. Mais encore faudrait-il qu'il réussisse son sortilège. Et qu'il ne se trompe pas d'enchantement. L'avenir leur dirait que si. Mais pour l'instant, ni l'un ni l'autre ne pouvaient s'en douter. Octave était un bon sorcier, ce genre de magie était dans ses cordes. On oubliait un peu vite qu'il n'avait pas conclu pareil pacte depuis des années, si ça n'était des décennies. Il apposa sa signature sur l'un des parchemins et laissa Talulah faire de même. Les signatures se transférèrent par magie sur le second parchemin. Un coup de baguette magique plus tard et les deux étaient roulés et glissés dans les poches et sacs de leurs destinataires respectifs.

A son tour, il la salua d'un geste de la tête. Le présentoir de pâtisseries était encore pratiquement plein. Ca se faisait, dans des établissements aussi distingués, de demander un doggamy bag ?

"Plaisir partagé. A bientôt Mme Schwartz."

Partagé, mon cul ouais. Heureusement que son éducation le poussait à des tartines de politesse même envers les pires ordures. S'il pouvait ne plus jamais avoir à faire à elle, il le ferait sans l'ombre d'une hésitation. Mais il semblait bien que sur ce coup-là, il était pieds et poings liés. Sans parler de son portefeuille, qui couina rien qu'à la vue de l'addition. Que ça se fasse ou non, il emporterait le reste. Pas de gaspilage !
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