FERMETURE DU FORUM !
Merci à tous pour cette belle aventure ♥️
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Back to Business | NC18

Aller en bas 
AuteurMessage
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyJeu 8 Aoû - 18:09

Back to BusinessArthur & Loïs
Friday, July 12th

Do you really have to go ?1
Même s'il ne le dit pas, Uther est très clair dans la demande adressée à son frère. Certes il ne sera pas seul, aujourd'hui, ni aucun jour dans ceux qui viennent, car Arthur l'emmène d'abord chez Viviane avant d'aller travailer. Ça rassure tout le monde, à la fois le jeune garçon et son aîné, que de savoir que l'adolescent n'est pas seul. Et puis, Viviane a bien besoin de compagnie : Elijah, son mari, est toujours à Ste Mangouste, et ne s'est pas encore réveillé depuis l'attentat du week-end précédent. Galaad passe la voir régulièrement, et elle s'est occupée d'Uther le temps que les médicomages acceptent de rendre le chef du bureau des aurors à la vie sauvage.
Il n'empêche qu'elle n'est pas en grande forme, comme on peut s'y attendre.
Et l'adolescent…
Il ne le dit pas, mais on n'a pas besoin d'être devin pour voir l'inquiétude dans son regard. Il a toujours su le métier de son grand frère, et a vu son regard se ternir avec les années. Il l'a déjà vu revenir de mission dans un état épouvantable. Mais il ne l'avait jamais vu en action. Il ne s'était jamais imaginé à quoi ça pouvait ressembler.
Il en avait eu un terrible avant-goût le week-end précédent. Et en réaction, la fratrie Thorn a resserré les rangs comme jamais, chacun tentant de protéger les autres à sa façon. Et Uther a grand besoin qu'on s'occupe de lui, qu'on le rassure.
Yes I do,” répond alors Arthur dans une grimace qui ressemble à un sourire d'excuse. “And I'll be back before you even notice I'm gone, don't worry. Plus Enid and Mordred won't let you get bored.2  
La mine de l'adolescent montre bien qu'il n'y croit pas une seconde. Il a été rassuré d'avoir son frère à la maison pendant les deux derniers jours, en convalescence forcée. Le voir à l'hôpital ronchonnant et râlant qu'on ne voulait pas le laisser sortir – fidèle à lui-même – avait été rassurant aussi, quelque part. Il sait que c'est signe de bonne santé, chez lui. Mais il ne veut pas le voir repartir travailler.
Et si, cette fois, il ne revenait pas ?
Put your shoes on, we're going.3  
L'homme attache la laisse au collier de Mordred, sagement venu s'asseoir à côté de lui. Il attrape ensuite fermement le collier, Uther s'aggripe à lui. Et ils transplanent pour rejoindre Viviane, qui aura, elle aussi, du mal à laisser son aîné partir. Elle aura donc droit à un gros câlin, Enid à un bisou, Uther à des cheveux ébourriffés et le voici reparti.

Evidemment, la journée n'en finit pas. La reprise d'activité est difficile. Parcourir des bureaux pour beaucoup vidés de leurs occupants n'est pas facile non plus. Meredith, fidèle à elle-même, n'a pas pu s'empêcher de serrer son patron dans ses bras en le voyant revenir. Oui, elle est venue le voir à l'hôpital. Et oui, elle obtient un grognement gêné en retour.
Les piles de rapports s'amoncellent partout dans le bureau d'Arthur. Sur les classeurs, sur le sol, la paperasse n'en finit pas, et il va sans doute lui falloir des semaines pour en venir à bout.
Il y a là la liste des présents aux Portes Ouvertes de Poudlard, celle des traîtres désormais en fuite, évidemment, celle des blessés, des pertes…
Et puis il y a les affaires précédentes, évidemment. Qui ne lui semblent absolument pas urgentes. Il décide donc de les mettre de côté, sans état d'âme, et commence à s'occuper du cas des Deathwings, quand Meredith se présente à la porte, l'air mal à l'aise.
Elle vient de recevoir une note du directeur du département de la Justice Magique, qui demande à ce que soit transmis les derniers documents concernant l'affaire du diplomate français verreux à la France dans les délais les plus brefs – avant le week end donc.
La nouvelle n'est pas accueillie favorablement, donc. C'est même avec moult jurons qu'Arthur réagit, évoquant des bureaucrates sans expérience, des politiciens sans bon sens, et des technocrates déconnectés des réalités. Sérieusement, qu'est-ce qu'il en a à foutre de cette affaire avec la France ? Leur priorité ne doit-elle pas être la traque des Deathwings ?
Mais c'est quoi leur problème dans la hiérarchie ?
La petite voix de la paranoïa lui souffle qu'il sait très bien quel peut être le problème dans la hiérarchie…
Dans un grondement sonore, Arthur se met donc au travail, mécontent. Et, sitôt a-t-il récupéré tous les documents nécessaires, se dirige vers un autre département du ministère.
Et pas son préféré.

Le ministère est un dédale de couloirs, de bureaux. C'est l'administration au sommet de son art.
Tout ce qu'il déteste.
Et le Département de la Coopération Internationale représente cela à la perfection. Ce n'est qu'un endroit fait d'apparences, de courbettes et de paperasse à n'en plus finir, tout ça pour pas grand chose, finalement. Et s'il en est bien un qui fait tache ici, c'est Arthur Thorn.
Ils sont tous endimanchés, avec des tenues impeccables, des coupes de cheveux coiffées au millimètre, là où lui arrive dans une tenue plus proche de la mode moldue que de la mode sorcière, avec son jean et son polo, baguette à la ceinture, le visage et les avant-bras visibles encore marqués par les évènements du week-end précédent. Il grogne sur un jeune homme qui lui fait une remarque déplacée sur le fait qu'il n'a rien à faire ici, passe quand même.
Il sait où il va.
D'ailleurs, il finit par arriver devant le bureau qu'il cherche, donne deux coups bref mais brutaux à la porte, avant d'entrer.
Et la scène qu'il y trouve a de quoi surprendre.
… Am I interrupting ?4 fait-il en guise de préambule. Il faut dire que la situation est cocasse, et des plus inattendues. Pour le coup, Valentine n'a plus rien du jeune homme parfaitement apprêté dans son costume impeccablement taillé. Ce côté échevelé rappelle bien certains souvenirs à l'auror mais, étrangement, il n'en ressent aucune gêne.
Those…” Il désigne les documents qu'il a à la main. “… Need to be sent to France. Today. And I've been asked your own report in addition to that.5
Oui, parce que visiblement, Loïs non plus n'a pas assez de travail.
Ce ministère marche sur la tête.
__________________
1 Tu dois vraiment y aller ?
2 Oui. Et je serai de retour avant même que tu ne te rendes compte de mon absence, t'en fais pas. Et puis, Enid et Mordred ne te laisseront pas le temps de t'ennuyer.
3 Mets tes chaussures, on y va.
4 Je vous interromps ?
5 Ces documents doivent être envoyés en France. Aujourd'hui. Et on m'a demandé votre rapport pour l'ajouter au dossier.
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Dark Side ~ Magic Rule
Loïs O. Valentine
Loïs O. Valentine
Messages : 401
Date de naissance : 23/03/1992
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyJeu 8 Aoû - 22:46

« If you think I give a damned Merlin's fart what you think of me you degenerate fuck !! »

Il avait lâché, dans son bureau vide, après que la dernière beuglante se soit auto déchirée et était entrée en combustion. Le problème, avec ces beuglantes, c'était qu'on ne pouvait pas les déchirer ou les rouler en boule pour les jeter à travers la pièce, pour en tirer une certaine satisfaction. Loïs ne comptait plus les petits morceaux de papiers qui jonchaient le sol. Sa tignasse en avait pris un coup, à force d'essayer de les éloigner de son visage à leur lancer des sors d'eau aussi. Un Valentine tel que lui n'était pas idiot au point de croire que ça marcherait vraiment, mais au bout de la vingtième de la semaine, tout moyen de se défouler était bon. Foutus DeathWings. Foutue grognasse en vert qui avait cru bon de faire son coup d'état un début de mois de juillet, alors que la chaleur commençait à grimper dehors. Elle n'aurait pas pu attendre la fin des vacances, merde ? Et puis ces méthodes...

Oui, la Directrice de Poudlard était une nuisance. Que ce soit à ses élèves, à l'image de l'école, ou à leurs frères et soeurs au sang sorcier. Mais ce genre de démonstration de force n'était rien de plus, selon lui et selon son père aussi, que du terrorisme de bas étages. Quoi que Valentine sénior ne reculait jamais devant verser un peu de sang impur. Tant qu'il ne se salissait pas les mains, bien sûr. Là, à part déclencher une révolte des plus bruyantes à travers le Monde Sorcier, qu'allaient ils obtenir ? Ils allaient réveiller l'instinct de ces idiots de justiciers au coeur "noble" qui prônent l'égalité quel que soit votre sang. Les utopistes décérébrés, certes, mais en nombre...

Loïs rédigeait un énième parchemin d'excuse à l'une des ambassades sorcières présentes lors des événements. Beaucoup de délégués avaient été blessés, voire tués. Et même les sangs purs se montraient détestables avec le Ministère, rejetant la faute sur les autres. Technocrates. Pfff... Au moins, ses collègues avaient quitté les lieux pour partir en pause déjeuner, le laissant seul avec sa montagne de dossiers. D'autant que, en plus de sacrés savons sur l'organisation de l'événement, ils avaient coupé la têtes de nombreux départements, y compris le sien. Loïs et ses collègues (mais techniquement, surtout lui) se retrouvaient avec cette masse de travail supplémentaire, histoire de ne rien simplifié. Il allait y passer la nuit encore une fois.

Un hibou passa par la fenêtre ronde, un bruissement d'aile que le jeune Français en était venu à haïr. Et sans plus tarder, la lettre s'était dépliée, et s'était mise à beugler en français. Il avait pris sur lui au départ -parce que qu'est-ce que ça changeait, à part se défouler- mais les insultes étaient devenues personnelles, et il avait craqué, s'était levé et l'avait arrosée de sors et d'insultes à son tour. Au moment où l'homme avait pénétré dans le bureau, il était essoufflé, échevelé, d'une façon beaucoup moins agréable que lorsqu'il avait fini presque tremblants dans ses bras. L'air bien moins ravi aussi.

Pendant une folle seconde, il avait failli lancer sa tasse préférée à travers la pièce. Je t'en foutrais moi des "Am I interrupting" sale poux d'Auror. Mais quelque chose l'arrêta. Etait-ce la gueule cassée de l'homme, qu'il avait rarement vue aussi amochée même au détour d'un ascenseur ? Non. Bien que Loïs ait envoyé une rose blanche avec un "get well soon ♥" il n'était pas allé le voir en personne mais il avait l'air... mieux. C'était peut être son air aussi blasé que lui par la situation.

« No way I'm doing this right now, Thorn. »

Il darda sèchement. Et puis il inspira. Longuement. Et expira tout aussi longuement. Posant sa plume, il replaça ses mèches en arrière, remis son col et son veston en place et attrapa sa capeline, quittant son poste pour se rapprocher d'Arthur. Ce serait mentir que de dire qu'il n'était pas un brin tenté, de par son parfum, sa stature, son air d'ours habituel et ce qui flottait dans l'air de leurs ébats passés. Il se mordit la lèvre, et sembla réfléchir avant de prendre la pile de papiers et la charmé à travers la salle pour la déposer au dessus de sa pile de travail.

« Invite me to lunch, and I'll... think about it. »

Le fantôme de son sourire en coin habituel était revenu, creusant sa fossette. Ce défi, de séduire et avoir autour du doigt le chef des Aurors, allait lui coûter beaucoup. Hors de question de ne pas aussi en profiter.

***
Si tu penses que j'en ai à foutre un Pet de Scrout ce que tu penses de moi, dégénéré de merde !!
Hors de question que je fasse ça maintenant, Thorn.
Invite-moi à déjeuner et... j'y réfléchirai.
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t711-lois-o-valentine
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyJeu 8 Aoû - 23:19

Back to BusinessArthur & LoïsVisiblement, ce n'était une bonne journée – semaine – pour personne. Mais si on avait dit à Arthur qu'il verrait le jeune français habituellement si propre sur lui dans une posture pareille, il n'y aurait pas cru. Comme quoi, il était humain lui aussi, et pas juste une machine à casser les pieds.
En revanche, le ton sur lequel il lui parle suffit à renfrogner un Arthur déjà peu coopératif, mais venu sans agressivité. On le voit tout de suite, avec ses sourcils froncés et ses mâchoires serrées, que ce n'était pas tellement la chose à dire. En plus, avec les cicatrices encore rouges sur le visage, ça ne lui donnait pas un air des plus avenants.
Déjà qu'en temps normal…
Moui.
Cela dit, il n'explose pas immédiatement, ce qui est déjà un bon point. Dossier à la main, il observe le jeune homme essayer de se recomposer son personnage, sa posture. Se rhabiller, se recoiffer.
C'est dommage, ce côté échevelé lui va bien.
Le voir attraper sa cape, en revanche, ne lui dit rien de bon. Il lui rajoute du boulot, et son premier réflexe, c'est de vouloir se tirer ? Qu'est-ce qu'elle ne comprend pas, là, la grenouille ?
Il le regarde s'approcher, sourcils toujours froncés mais davantage par sa perplexité que par sa mauvaise humeur. Immobile, il le laisse prendre les documents dont il faut s'occuper – aah ? – et s'envoler vers le bureau, qui ploie sous à peu près autant de papiers que le sien.
Bien, visiblement, Valentine n'est pas coopératif.
Ça tombe mal, Arthur n'est pas d'humeur.
I don't have time for lunch,” râle-t-il dans un grognement. “And I don't have time to play with you, Valentine.1
Bien, au moins, il est clair. Il faut dire qu'il a encore une demi-journée devant lui, et toujours autant de travail à abattre. Et après les médicomages se demandent pourquoi il veut retourner travailler le plus vite possible : c'est que ça s'accumule, ces trucs là, et qu'il a une semaine de boulot en retard à évacuer.
Get in touch with my Head of Department if you don't want it done. I have some other shit I need to worry about.2
Non pas que Loïs ne soit pas débordé lui-même – il faudrait être un idiot pour ne pas s'en rendre compte – mais visiblement, ils n'ont pas les mêmes priorités.
Et oui, vous lisez bien : se nourrir ne compte pas parmi les priorités de l'auror. Déjeuner en tête à tête avec Valentine non plus, d'ailleurs. En plus, avec la manie de ces français de passer bien trop de temps à table… Non, c'est définitif, il n'a pas de temps à perdre avec ça.
Il y a bien plus urgent, comme la fuite de la moitié de ses hommes, le recrutement de nouveaux – joie – et la gangrène qui semble prendre dans la société magique.
And apparently, so do you.3
__________________
1 J'ai pas le temps pour un déjeuner. Et je n'ai pas le temps de jouer avec toi, Valentine.
2 Prends contact avec mon directeur de Département si tu veux pas t'en occuper. J'ai d'autres chats à fouetter.
3 Et j'ai bien l'impression que toi aussi.
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Dark Side ~ Magic Rule
Loïs O. Valentine
Loïs O. Valentine
Messages : 401
Date de naissance : 23/03/1992
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 0:20

La perspective de sortir de ce bureau et de couper avec tout ce fatras était une bouffée d'air, plus qu'il ne l'aurait pensé. Il aurait pu envoyer un message volant a Meredith bien sûr, s'il y avait pensé. Mais Arthur Thorn s'était pointé sur un plateau d'argent. Et oui, effectivement, voire sa gueule cabossée ne lui avait pas déplu. Il n'avait pas manqué le changement d'expression, par contre. Qu'il était capricieux, celui là. Il l'avait mis sur son bureau, son dossier. Est-ce qu'il connaissait sa réputation ? Jamais il n'avait rendu un papier en retard, même si là la floppée de beuglante le ralentissait terriblement. Qu'est ce qu'il était premier degré, celui là !

« If you have time to scowl, you have time to eat. »


Une expression qu'une certaine blonde aurait tout aussi bien pu sortir. Il souleva son menton pour soutenir son regard noir et en profita pour hausser un sourcil. Quoi. Qu'est-ce qu'il risquait, après tout. L'autre n'avait pas encore un regard meurtrier, tout allait bien !

« I need fresh air. And food. And so do you, you look like a dead House Elf's head hanging on Father's house wall. »

Il s'approcha de l'autre homme, pour lui montrer qu'ils pouvaient être deux à jouer à ce petit jeu. Loïs aimait bien les jeux, effectivement. Et Arthur allait y jouer qu'il en ait conscience ou non. Déjà, il perdait un peu plus de son espace vital, et Lois ne se démontait pas.

« I will get the paperwork done. I will get it sent out in time, even though I have tones of work to do, even if the sky falls into our heads or if we go out 10 minutes to get lunch. And it will be perfectly done, because I'm good like that. »

Et il n'y avait que quelqu'un comme lui pour affirmer de façon aussi certaine ses capacités. Sans l'ombre d'un doute, et avec un brin de défiance. Ses lèvres s'étirerent -comme dans le gif que la joueuse aime tant- une main sur la capeline sur son épaule, l'autre, sa baguette en main, parcourant ses mèches noir et les secouant dans la même attitude que leur première fois au bar.

« I'm good with many other things, as you very well know. But you probably don't have time for that either, I presume. Mr Thorn. »

Arthur aurait mieux fait d'accepter le déjeuner. Déjà parce qu'effectivement, question timing c'était plus sur, mais aussi parce qu'à ce rythme c'était lui qui allait finir en déjeuner.
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t711-lois-o-valentine
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 12:20

Back to BusinessArthur & LoïsNon, il ne reconnaît pas sa réputation, et non, il n'en a pas grand chose à faire.
Et il n'a pas l'intention de supporter ses petites réflexions sournoises bien longtemps. C'est sans doute ce que veut dire le grondement mécontent qui lui échappe quand Loïs veut le convaincre de venir manger avec lui. Et c'est un grognement particulièrement similaire qui se fait entendre quand il se fait comparer à un elfe de maison de la façon la plus macabre qui soit.
Les sang pur ont décidément des goûts particulièrement douteux en matière de décoration.
La proximité entre eux, alors que le diplomate s'approche, le met pour le moins mal à l'aise, d'ailleurs. Ils ont été bien plus proches que cela par le passé, mais là, Arthur n'est pas vraiment d'humeur à laisser qui que ce soit entrer dans son espace vital. La dernière qui s'était tenue aussi proche de lui avait terminé avec un vilain coup dans la tempe pour lui faire passer le goût de recommencer.
Une telle proximité aurait pu lui plaire, autant que la façon que Valentine a de se mettre en avant, avec un aplomb et un culot rares. En d'autres circonstances, l'auror se serait peut-être pris au jeu pour le seul plaisir de donner tort au jeune homme, pour le mettre en retard de la meilleure de façon qui soit, ou…
Mais non.
Encore une fois, ce n'est pas vraiment l'ambiance, là.
Même si Loïs essaie de l'instaurer, de toute évidence. À la mention des autres talents du français, Arthur pique un fard comme lui seul en est capable, mais ne se démonte pas pour autant. Il n'est pas vraiment réceptif, cette fois.
You're right, I don't,” grogne-t-il avec humeur. “Enjoy your meal.1  
Et sur ces mots, il tourne les talons, et sans un regard en arrière, reprend le chemin de son bureau.
Non pas que ça lui plaise de rester enfermé plutôt que de coincer Valentine entre lui un bureau mais… Il faut avoir le sens des priorités.
Il entend bien, derrière lui, que sa réponse n'était pas celle espérée par le jeune homme – pas du tout – mais ça ne le retient pas pour autant. Il traverse bien vite les couloirs dans le sens inverse de celui emprunté précédemment, dévale des escaliers, en grimpe d'autres quatre à quatre, et le voici de retour dans ses bureaux. Visiblement, la pause déjeuner a su conquérir tout le monde, car il n'y a plus personne…
Well, that was quick Mr Thorn !2
… A part Meredith. Et son petit sourire en coin avec ce clin d'oeil des plus inappropriés en disent long sur ce qu'elle entend sur la vitesse de son patron. Ce dernier répond avec un nouveau grognement mécontent ; sa secrétaire en sait bien trop, ou en suppose bien trop, ou en comprend bien trop, en tout cas, il déteste ça ! Et il n'aime pas ses sous-entendus, ni…
Grmbl.
Il passe donc sans s'arrêter alors qu'elle rit et contourne son propre bureau, pour prendre sa pause déjeuner, elle-aussi.
Et laisser le sanglier ronchon seul face à la tonne de travail qui l'attend. Ce dernier sonde d'ailleurs les piles de documents qui jonchent le sol aussi bien que le mobilier et pousse un soupir à fendre l'âme.
Oui, manger avec Valentine lui aurait vidé la tête.
Mais il doit finir ça le plus vite possible s'il ne veut pas rentrer tard et passer un peu de temps avec Uther et Viviane.
__________________
1 Tu as raison, je ne l'ai pas. Bon appétit.
2 Eh bien, c'était rapide Mr Thorn !
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Dark Side ~ Magic Rule
Loïs O. Valentine
Loïs O. Valentine
Messages : 401
Date de naissance : 23/03/1992
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 20:37

Arthur Thorn avait un nom intéressant à prononcer, se disait Loïs. Sur tous les tons d'ailleurs. Il en avait usé et abusé, précédemment, à des octaves variées bien sûr, mais là il avait aimé l'utiliser pour lui dire qu'il en avait marre. Et ensuite, le provoquer. Peut être qu'il aurait dû laisser sa voix craquer d'avantage, si près de lui c'était incroyable de voir les tons de rouges que l'Auror atteignait, mais il avait vu plus pourpre le lendemain de leurs ébats. Là, c'était... peut mieux faire. Ce qui ne l'empêchait pas de se régaler. Avant que la réponse ne tombe. Vexante comme jamais. Les yeux arrondis, l'Animagus aurait très certainement hérissé le poil en entendant ça sous sa forme de chat. Où est-ce que ce rustre avait appris les bonnes manières ?! Il resta sans voix une seconde de trop, le temps que l'autre s'éloigne, et sa répartie était trop décalée pour qu'elle ne sonne pas comme un retort de chat vexé.

« You come back here you ungrateful a**hole ! Connard d'allumeur de !! »

Heureusement que personne dans le couloir ne parlait français. Loïs mit quelques secondes à se reprendre, respirer à nouveau, comme il avait fait avec la beuglante un peu plus tôt. Arthur avait achevé de lui faire perdre son sang froid, ça n'allait pas du tout. Lois explosa la pile de papiers de deux de ses collègues en sortant du bureau, et avait fait un détour aux toilettes pour se regarder dans le miroir et se recomposer un brin avant de sortir. C'est une fois dans l'ascenseur qu'il changea d'avis, et demanda l'étage du Bureau des Aurors au lieu de celui de la sortie.

Meredith était en train de préparer ses affaires quand elle accueilli le jeune diplomate avec un sourire. Ce n'était pas prévu, mais elle n'avait rien contre sa compagnie, de temps en temps. Mais seulement de temps en temps, hein. Le brun ne put s'empêcher de jeter un oeil de là où il était, vers ce chien d'Auror. Le voir à son bureau déclenchait quelque chose à l'intérieur, mais Loïs était trop occupé à l'avoir mauvaise pour se poser la question de quoi exactement.

Le déjeuner se passa beaucoup mieux. Sa compagnie était plus légère et moins hardcore potins qu'avec Isleen -une des raisons pour laquelle, aussi affectueusement que le garçon pensait à son amie, il qualifiait Meredith d'avantage de personne "bien" lorsqu'on lui demandait son avis comme Thorn ou Sylvanet l'avaient fait. Elle avait une certaine maîtrise d'elle qu'il associait à son statut de sang, mais la vérité, c'était juste qu'elle avait des nerfs d'acier. Bien obligée en bossant avec un type pareil. Loïs ne se priva pas pour lui tirer des informations sur celui ci, d'ailleurs. Qu'elle interpréterait sans doute comme un intérêt tout autre le concernant (ce n'était pas une surprise, elle les shipait !) mais pour lui c'était simplement intéressé. Bien sûr.

Il retourna, calmé et bien moins rancunier à ses dossiers. Sous les regards meurtriers des deux collègues qui le soupçonnaient, il avait enchainé dossier sur dossier, sans voir l'heure passer. Ses camarades n'étaient pas tous débordés comme lui, qui avait repris la majorité des dossiers de leur supérieur. Valentine sénior devait être en train de jouer de ses relations pour que son fils optienne se poste, à vrai dire. Il ne se sentait pas concerné. Pour lui, c'était bien trop tôt pour y penser, il avait beau être bon dans son travail, il restait un junior. Il tenait le dossier que lui avait confié Arthur Thorn dans les mains. La pile de ce qu'il s'était attribué pour la journée était presque arrivée à sa fin, mais il devrait continuer jusqu'à la nuit tombée. Après cette petite visite qu'il avait prévu.

A nouveau aux étages en dessous, il salua les deux hommes qui quittaient justement dans le bureau alors que même Meredith était déjà rentrée, avant d'aller frapper à la porte ouverte de leur supérieur. Il entra sans attendre, et ferma celle ci derrière lui.

« Sorry to interrupt, but we're still missing your signature a few times. »

Il fit le tour du bureau, et posa les feuilles devant Arthur, soulevant celles ci pour lui montrer, sans aucune considération pour sa sphère privée. Oh, il savait très bien la respecter, tout le reste du temps. C'était un traitement spécial.

« Here... here... And here. You must have missed it because it was french jibberish to you. »

Il remarqua, le laissant faire. Il ne s'attendait pas à ce qu'on le félicite, mais il avait quand même bossé dur pour que ce soit fini à temps, quitte à remettre d'autres dossiers à plus tard. Il passa à nouveau sa main dans ses cheveux, humidifiant ses lèvres, cette fois sans trop y penser. La vue de l'homme de dos n'était pas déplaisante du tout.

« How are... things ? Are you almost done for the day ? »

Loïs, toujours le roi pour tourner autour du pot. Même si sa voix plus caressante était un bel indice, quand même. Arthur était détective, non ? Et sans tellement prévenir, il passa derrière lui pour apposer ses mains sur ses trapèzes et commencer à masser. C'était surtout pour faire du bien à Arthur, mais ne nous mentons pas, ça déclenchait quelques frissons chez lui aussi.

***
Reviens ici sale co***ard ingrat !!
Désolé de vous interrompre, mais votre signature manque encore à certains endroits.
Ici ... ici ... Et ici. Vous avez dû le manquer parce que c'était du charabia français pour vous.
Comment ça va ? Avez-vous presque terminé la journée ?
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t711-lois-o-valentine
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 21:38

Back to BusinessArthur & LoïsI'm leaving, Mr Thorn. I'll see you on Monday…” Meredith pince les lèvres en voyant son chef assis par terre, un parchemin dans une main, un dossier dans l'autre, en train d'essayer de décider lequel est le plus urgent. “… And don't stay out too late.1  
Le conseil ne fait jamais de mal, quand bien même Arthur n'a-t-il pas l'intention de rester très tard ce soir. Il a dit dix-neuf heures au plus tard à sa jeune soeur, et compte bien s'y tenir. Bon, il n'est pas à une heure près – il sait que Viviane ne lui en tiendra pas rigueur, tant qu'il prévient – mais n'a pas l'intention de rester jusqu'à la nuit tombée, comme il aurait pu le faire encore une semaine avant.
L'homme passe une main dans ses cheveux pour dégager son front et finalement se relève pour retourner à son bureau, décidé à traiter le dossier en premier lieu…
FOR FUCK'S SAKE !
Le juron porte dans tout le bureau, résonne jusque dans le couloir. Arthur Thorn râle beaucoup, grogne en permanence. Mais il crie peu, et a la voix qui porte. Et en l'occurrence, son agacement a de quoi être justifié : un courant d'air de trop a eu raison d'une pile de parchemins, qui s'est effondrée sur le sol et a ajouté un peu plus de bazar au bordel ambiant. Et là, l'auror doit faire appel à tout son self-control pour ne pas craquer et se défouler d'un coup de pied dans une autre pile.
Non, Arthur, ce serait stupide.
Tout grognant et ronchonnant, donc, il abandonne les documents au sol, incapable dans l'immédiat de trouver le courage de s'en occuper, et part s'installer derrière son bureau pour traiter le dossier sélectionné.
Inconscient d'avoir fait fuir les derniers aurors présents au bureau, il grogne et râle dans des paroles inintelligibles tout en apposant sa signature ça et là, en lisant, en corrigeant au besoin.
Grmbl.
Hmpf.
Grmpf !
Et voici qu'en plus on frappe à sa porte ! Non mais quel… Oh non putain pas lui.
Il a pas compris que c'était pas le jour ?!
Et en plus il ferme la port-… Wait, elle était ouverte ?
Un grondement absolument pas engageant accueille le français dans la tanière du sanglier, qui le suit du regard alors qu'il vient jusqu'à lui. Au moins, Valentine n'a plus l'air d'une humeur à l'insulter, et son calme a un petit quelque chose d'apaisant.
Ce qui est parfaitement inacceptable. Comment peut-il être aussi posé dans de pareils moments, où ils sont tous débordés, sous pression et…
Oh putain oui.
Arthur avait pris sa plume, prêt à signer n'importe quel parchemin pourvu qu'on lui foute la paix, mais il a été interrompu dans ses ronchonnements par les mains qui s'affairent sur ses trapèzes. Ces derniers, particulièrement tendus en raison du stress conséquent qu'il a subi ces derniers temps, n'attendaient visiblement que ça. Et on peut facilement s'en rendre compte car l'homme a suspendu son geste et se retrouve une seconde interdit, plume au dessus du parchemin sans le signer.
Oh, oui, juste là… Raaah putain.
Not even close, I'm probably going to have to come back tom-… Tomorrow.2
Interrompu par un grognement de satisfaction – c'est que Loïs a de l'or dans les doigts ! – Arthur n'a plus du tout dans l'idée d'envoyer paître le jeune homme. Bien au contraire, il pourrait presque envisager de l'engager pour avoir des massages régulièrement. Ça augmenterait sa productivité, ça. Et ça motive, en plus.
Du coup, une fois l'hésitation passée, il appose docilement sa signature sur les documents, là où on le lui a demandé, et repose sa plume, dans l'idée de profiter pleinement du massage qu'on lui prodigue.
Sauf qu'on ne lui laisse pas le temps de s'y habituer. Déjà une voix caressante vient lui sussurer tout un tas de choses à l'oreille, déclenchant une réaction immédiate au niveau des joues de l'auror.
Now ?!3 est tout ce qu'il trouve à répondre, un peu surpris des avances absolument pas voilées – vraiment, Arthur ? – et surtout de les voir venir aussi abruptement, compte tenu du mistral monumental que Loïs avait pris le midi même.
Ce garçon est plus têtu qu'une mule.
Mais visiblement, Arthur y est plus disposé que plus tôt dans la journée. Quelque chose dans les doigts du jeune homme, dans sa voix cajôleuse, dans ce souffle sensuel… Moui, il y est carrément plus réceptif.
__________________
1 J'y vais, Mr Thorn ! On se voit lundi… Et ne travaillez pas trop tard.
2 Absolument pas, je vais probablement devoir revenir dem-… Demain.
3 Maintenant ?!
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Dark Side ~ Magic Rule
Loïs O. Valentine
Loïs O. Valentine
Messages : 401
Date de naissance : 23/03/1992
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 22:14

Oui. Bon. Peut être bien qu'il aurait aimé entendre de la surprise ou du respect pour la rapidité avec laquelle il avait clôturé ce dossier, en fait. Mais Arthur Thorn avait la tête ailleurs, ou bien il avait sérieusement envie d'en finir avec celui là. Ce qu'on ne pouvait pas lui reprocher. La bonne nouvelle, c'était qu'il était concentré sur ses signatures, et pas sur ce que Loïs faisait dans son dos. Grossière erreur de débutant, Arthur. Et encore, il était habillé. Comme pour contrebalancer le manque de réaction professionnelle, l'ours mal léché n'était pas avare en réponse à ses massages. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, Loïs avait beau adorer être du côté de celui qui reçoit, il avait parfait sa technique et ne se priva pas de le lui démontrer. Ca n'est pas un concours, non non. Mais c'est assez jouissif d'avoir Arthur Thorn, l'homme à la tête du bureau des aurors, qui gémis de contentement entre ses mains.

Et puis, Loïs avait fait ses avances en bonnes et dues formes. L'autre homme s'était plaint la première fois qu'il n'était pas assez clair, donc il se fit un plaisir de lever tout doute sur ses intentions, au creux de son oreille, une fois qu'il avait bien profité. Le détail concernant le bureau de l'homme était assez graphique. Il lui aurait bien parlé de l'ascenseur, aussi, mais il se gardait des cartes en manche pour plus tard. Oui, vous avez bien entendu, plus tard. Loïs leva les yeux au plafond en l'entendant répondre, poussant un léger râle désespéré. Il n'avait pas arrêté ses mains plus d'une seconde, jusque là, mais là il tourna la chaise face à lui.

« Yes, now ! Why do you think, I've been waiting all day ! »

Tu n'exagères pas un peu, Loïs ? Ce n'était qu'un après midi, que tu avais attendu. Ou bien est-ce que ça t'avait paru plus long à cause de la charge de travail. Il le regardait droit dans les yeux, et sa faim se lisait plutôt clairement. Il n'attendit pas que monsieur je ne sais pas additionner deux plus deux mais je suis chef des Aurors se décide, et s'appuya sur les accoudoirs pour l'embrasser à pleine bouche, lui partageant son empressement. Ce n'était pas délicat, ni patient, ni même tentateur comme il savait si bien faire. C'était vraiment impatient. La preuve, il ne le laissa respirer que pour reprendre sa baguette, fermer a clef d'un geste rapide la porte du bureau, et insonoriser le tout comme un professionnel avant d'y retourner.

Il ne lui fallu pas longtemps avant d'attaquer sans merci la ceinture de ce dernier. Que ce soit avec les mains ou autre chose, il lui ferait comprendre que le souvenir de leurs ébats derniers lui donnait des idées. Restait à savoir combien de temps l'autre homme allait le laisser faire, l'user, avant de perdre patience et prendre les choses en main lui même. Est-ce qu'il saurait seulement s'y prendre pour illustrer ce que Loïs avait réclamé ? Ce dernier n'aurait pas de scrupules à lui dire quoi faire et comment, ou bien à lui montrer. Zero shame. La seule question serait de savoir s'il en parlerait à Meredith le lendemain ou s'il garderait tout ceci pour lui.

***
Oui, maintenant ! Qu'est-ce que tu crois, j'ai attendu toute la journée !
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t711-lois-o-valentine
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptyVen 9 Aoû - 23:04

Back to BusinessArthur & LoïsDisons que la transition est assez surprenante aux yeux d'Arthur, qui n'était, à première vue, absolument pas dans l'ambiance. Le massage a remédié à cela, au point que l'auror a presque oublié la quantité de travail qui lui demandera de revenir le lendemain.
Il sent sa chaise tourner, grogne – parce qu'il n'aime pas qu'on tourne sa chaise à sa place – et fait ainsi face à un Loïs qui sait très bien ce qu'il veut, s'il a bien compris – et il a bien compris. Il faut dire que l'idée de coincer le jeune homme contre le mobilier a quelque chose de particulièrement attrayant, d'autant plus que ce n'est pas la première fois qu'il y pense.
Les lèvres qui viennent se presser contre les siennes lui communiquent une impatience qui agit sur lui comme un électrochoc. Il lève alors une main et la glisse contre la mâchoire du garçon pour maintenir le contact et l'empêcher de s'échapper, lui rendant son baiser avec une envie qu'il se découvre.
C'est fou l'effet que quelques mots bien placés peuvent avoir sur lui.
C'est à contre-coeur qu'il le laisse se détacher, se dit qu'il n'a pas une mauvaise idée de tout insonoriser – bien que les bureaux soient désormais vides – et accueille son retour avec entrain. Il attrape la taille de Loïs pour l'attirer à lui, toujours sans se lever de sa chaise, dévorant maintenant ses lèvres avec enthousiasme.
L'ours se réveille.
Et on ne lui laisse pas le temps de paresser. Visiblement, le maître-mot de ce soir est l'empressement, s'il en croit les mains qui s'affairent sur lui. Il suit le mouvement, pas en reste le moins du monde, mais n'a que le temps de défaire son partenaire de sa ceinture que ce dernier glisse hors de ses pattes.
What again ?!
Il grogne de mécontentement, avant que…
Oh.
Ooooh.
Ah oui, finalement, il n'a pas de raison d'être mécontent. La main agrippée dans la crinière du français, Arthur ne se prive pas de faire savoir son contentement, avec des grognements plus éloquents encore que lorsque les doigts de fées ont entrepris de dénouer ses épaules. C'est qu'il pourrait profiter de ce genre de traitement encore longtemps. D'autant plus que la position de pouvoir dans laquelle il se trouve lui plaît beaucoup.
Vraiment beaucoup.
Pour autant, il finit par se relever, et par relever le jeune homme sans douceur, vire la chaise d'un coup de pied et coince enfin Loïs contre le bureau. En quelques gestes, il s'est débarrassé des barrières l'empêchant de poursuivre son oeuvre – enfin, de la commencer – et se presse contre lui. Il a un autre mouvement brusque pour écarter le tissu qui le gêne sur les épaules de son partenaire ; les coutures de la chemise craquent sans se déchirer – oh, un bouton vient de céder et roule par terre – et enfin l'auror peut accéder à la peau qui lui fait tant envie.
Brûlant d'impatience, il n'en oublie quand même pas les préparations élémentaires, ponctuées de baisers et autres morsures dans le cou et sur une épaule avant d'en venir aux choses sérieuses. C'est avec un grondement de satisfaction qu'il retrouve les sensations délicieuses auxquelles il a déjà goûté, et il s'y adonne avec entrain. Plus attentif, moins rageur que lors de leurs ébats précédents, il n'en est pas plus tendre pour autant, retenant fermement les hanches du jeune homme contre lui.
Il le pousse à un moment, dans l'espoir d'avoir une meilleure prise, change d'avis en cours de route et le redresse pour le maintenir tout contre lui, une main bien à plat sur le haut de son torse, puis montant vers sa mâchoire. Nan, décidément, il aime trop avoir accès à sa peau pour la goûter. Même s'il la mord plus qu'autre chose, là, alors que les sensations se font plus intenses que jamais, sa main serrant plus encore sa prise sur sa hanche.
Un nouveau juron lui échappe, mais ce n'est pas de colère cette fois.

Le souffle court, le front perlant de sueur, Arthur a du mal à lâcher Loïs. Il embrasse une dernière fois le coin de sa mâchoire avant de se dégager et de se laisser tomber sur sa chaise, encore à moitié défroqué. Le polo lui colle à la peau, mais il ressent, cette fois encore, une certaine satisfaction.
Oui, la moitié de ses parchemins ont rejoint le bordel du sol.
Mais il s'en fout. Pire, il se dit qu'il pourrait peut-être virer ceux qui sont encore là pour dégager un peu de place et y asseoir le jeune homme.
Mais putain, qu'est-ce qu'il lui a fait pour qu'il se sente comme ça ?
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Dark Side ~ Magic Rule
Loïs O. Valentine
Loïs O. Valentine
Messages : 401
Date de naissance : 23/03/1992
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptySam 10 Aoû - 0:05

Le pouvoir, c'était une question de point de vue. Un peu comme dans le métier du jeune diplomate, en fait. Vous avez dit déformation professionnelle ? Pour Arthur Thorn, c'était sans doute de le voir ainsi du dessus, a genoux devant lui, s'affairer a lui plaire. D'avoir l'impression qu'il pouvait contrôler ça de sa poigne dans sa chevelure. Mais pour Loïs, c'était lui qui avait toutes les clefs en main. Sans mauvais jeu de mot. Il était celui qui le faisait prononcer a voix haute ces jurons. Celui qui lui balançait ces décharges de pur délice. Et celui qui allait le rendre dingue et le pousser à passer a autre chose. Et oui, lui aussi, ce pouvoir lui montait à la tête.

La différence reignait dans le fait que le Valentine se satisfaisait très bien de lâcher les rênes une fois que son amant se montrait autonome. Il lâchait bien plus, quand celui ci s'était montré attentionné -enfin presque- envers sa personne. Les gestes bourrus d'Arthur Thorn n'étaient pas dénués d'empathie, et c'était surprenant. Aussi surprenant que de le sentir vous serrer dans l'effort, alors que le plus jeune savait parfaitement qu'il ne le portait pas dans son cœur. Là où l'autre homme ne lâchait pas ses hanches, son dos ou son cou, Loïs lui rendit la pareille. Ainsi ses divers éclats vocaux n'avaient pas beaucoup de chemin a parcourir. Encore une fois, ses ongles avaient accompagnés son nom gémis de plusieurs façons, agrémenté de mots moins fleuris mais encourageants sur la qualité de son travail.

Serré contre lui, il reprit son souffle dans un cocon particulièrement agréable, avant de se retrouver exposé. Ça n'empêcherait pas ce dernier de virer le pantalon qui genait sur ses mollets, et de passer ses mains de façon peu décente sur son propre corps, ses marques et autres endroits sensibles qui demandaient de l'attention. Un Tergeo et autre sort post coït plus tard, il quitta son piédestal pour venir s'installer sur une cuisse du sorcier. Être plus nu que lui ne l'embêtait pas le moins du monde.

« Hm... Should I tell you the other places I've been thinking about with you ? »

Il soupira, l'embrassant paresseusement et se calant confortablement.

« Or should I keep it for another time... »

Il n'avait pas envie d'aller bosser. Clairement pas. Mais il savait que le professionnalisme de l'autre dépassait le sien. C'était même surprenant qu'il ne l'ait pas déjà mis a la porte avec ses vêtements sous le bras. Lui même savait que c'était un répit de courte durée s'il ne devait pas y passer la nuit. Il se redressa un peu, decoiffé comme seules les beuglantes en étaient capables, pour nouer ses bras autour de son cou et l'embrasser plus doucement. Un genre de récompense, en somme, pour le détendre d'avantage. Bah quoi, il avait bien bossé, Arthur.

« You should call me whenever you need... A massage. I might be able to fit you in my schedule. »

Il prononça avec un bel accent français, avant de lui sourire. Après quoi il se relèverait sans doute, pour prendre conger. Un dicton voulait qu'il valait mieux partir avant que notre présence ne soit plus désirée. Elle l'était encore, manifestement. Les baisers de l'autre homme se faisaient un peu plus ardents. Mais aussi flatteur que ce soit, surtout avec un physique pareil, Loïs était un diplomate sérieux.

« Next time... Arthur. »


Il ponctua, d'une clarté dans équivoque mais qui ne manquait pas de douceur, c'était même surprenant. Et d'un beau sourire.

« We both have work to do. »
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t711-lois-o-valentine
Rang modo ~ Arthour
Arthur H. Thorn
Arthur H. Thorn
Messages : 547
Date de naissance : 13/07/1984
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 EmptySam 10 Aoû - 22:11

Back to BusinessArthur & LoïsIl est encore trop ivre de plaisir pour râler. De fait, c'est presque volontiers qu'il accueille le jeune homme à moitié déshabillé sur une de ses cuisses, un bras s'enroulant tout naturellement autour de lui. Arthur a l'air un peu absent, il faut dire, affalé dans son fauteuil sans vraiment faire attention au reste. C'est rêveusement qu'il constate le bordel supplémentaire de son bureau, sans que cela ne l'atteigne vraiment. C'est tout juste s'il a pensé à se débarrasser des désagréments qui suivent les ébats, c'est vous dire…
Hmmmphrmf,” est tout ce qu'il parvient à répondre aux remarques de Loïs, sans agressivité toutefois. On se demanderait presque s'il écoute ce qu'on lui dit, d'ailleurs. Sans doute pas. Il est ailleurs. C'est peut-être pour ça aussi qu'il répond aux baisers du jeune homme avec la même paresse que ce dernier.
Il va être difficile de se remettre au travail après ça, tiens.
Il serre un peu plus sa prise autour du français quand ce dernier noue ses bras autour de son cou, accueille volontiers ses lèvres, grogne quand le baiser se termine un peu trop tôt à son goût.
Hmmm ? Comment ça, l'appeler quand il aurait besoin d'un massage ?
Moui, ça tombe bien, il a besoin d'un autre massage, là, tout de suite. Et puis, ce petit sourire, ce petit accent français, ça ne le laisse pas indifférent, là. Il resserre son bras autour de lui et, dans un autre baiser, s'efforce de lui faire comprendre que retourner travailler n'est pas tellement au programme, mais c'est à son tour de se faire remettre les pendules à l'heure.
Avec autrement plus de tact que lui-même ne l'avait fait le matin même.
Grmbl.
We do,”1 répond-il d'une voix rauque en déposant les armes et en relâchant la silhouette longiligne.
Pour autant, il ne fait pas mine de le mettre dehors, laisse même ses yeux traîner sur l'arrière-train qu'il a pourtant eu tout le loisir d'explorer précédemment, et se rhabille enfin correctement alors que Loïs repart vers son propre bureau, sa propre soirée. Et c'est dans un long soupir à fendre l'âme que l'auror attrape sa baguette et remet en place les différents documents qui ont valsés dans ses activités du soir.

Mordred, sit goddammit !2
Mordred semble hésiter une seconde, mais obéit à l'ordre et s'assied aux pieds de son maître plutôt que de continuer à lui faire une fête d'enfer. Enid n'a pas cette courtoisie et se précipite dans les bras de son tonton-parrain, lequel la soulève du sol comme s'il n'avait pas été poignardé quelques jours plus tôt.
Ah, la magie… C'est d'un pratique, quand même !
Gamine sur le bras, Arthur retrouve sa soeur et son jeune frère, ainsi que le repas largement calciné qu'a préparé Viviane. Évidemment, personne à table ne se plaindra des piètres talents culinaires de la jeune femme, Uther s'hasardant même à faire un compliment sur le plat.
Ce n'est qu'après le coucher de la petite Enid qu'Arthur serre sa précieuse petite soeur contre lui, et repart, chiot et ado sous le bras, réinvestir sa bicoque des Cornouailles. Il envoie Uther au lit – ce dernier ne proteste plus et s'exécute, mais il ne fait aucun doute que la mauvaise habitude qui consiste à râler de tout reviendra d'ici quelques jours – et se laisse tomber sur le canapé.
Mordred vient poser sa truffe sur la cuisse de son maître, et récolte quelques gratouilles alors que l'homme repense à l'état de son bureau, au fait qu'il devra aller travailler demain pour essayer de ne pas prendre trop de retard, et que cette fois, il n'y aura personne pour l'interrompre.
Il ferme paresseusement les yeux, la tête renversée en arrière sur le dossier du canapé. Et se redresse brutalement, comme si les neurones s'étaient enfin connectés pour se souvenir d'un détail. Un détail sans importance, lancé au vent, qui porte en lui son lot d'incongruïtés et d'envies mal dissimulées.
Il a bien dit la prochaine fois ?!
____________________
1 En effet.
2 Mordred, assis, bordel !
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t753-arthur-h-thorn-d
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Back to Business | NC18   Back to Business | NC18 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Back to Business | NC18
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Come Back
» Loukoum - I'm back
» Sit back and enjoy the show [Silène & Octave]
» Back to past
» Come Back [Ft. Arthur]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Magic Happens Only Once :: Anciens Rps-
Sauter vers: