Room n° 16 | End of Valentine's Day | -18 | Opaleye & Aven

Pourquoi n'arrivait-il plus à le dire ? Aven se souvenait maintenant de l'avoir dit avec une facilité déconcertante avant de s'endormir, est ce que c'était à cause de la fatigue ? L'avait-elle entendu au moins ? Ça n'en avait pas l'air et il était un peu déçu. D'ailleurs, il avait à peine commencer la phrase qu'elle le coupa, c'était un soulagement qu'elle ne regrettait rien, heureusement, déjà qu'il ce sentit extrêmement mal parce qu'il n'arrivait pas à dire ce qu'il ressentait vraiment pour Opaleye. Elle disait aussi que c'était bien, mouais il aurait pu faire mieux c'était clair, mais bon on peut pas être le plus doué du monde alors que c'était sa première fois..

- Est.. Est-ce que.. c'était ta première.. fois ?

Alors lui, il arrivait pas à lui sortir un je t'aime, mais cette question par contre elle sortait toute seule. Elle se serra un peu plus contre le Poufsouffle, passant ses bras autour de lui. Bon sang elle était beaucoup trop mignonne alors il glissa ses bras sur les épaules de la jeune fille, l'entourant de ses bras, partant pour un câlin hyper tendre.

- Moi aussi j'ai.. trouver ça génial, lança-t-il en posant son menton sur la tête de la demoiselle. Est-ce que.. tu as faim ?

Aven releva la tête pour pouvoir admirer le doux visage d'Opaleye avant de se diriger dans sa petite cuisine. C'était un peu le bordel, mais que voulez vous, c'était un étudiant pas un père de famille. Commençant alors à préparer un petit déjeuner, typique anglais, bah oui, la dernière fois c'était Opaleye qui avait à manger, alors maintenant, c'était lui qui se lançait. Faisant cuire des œufs, du bacon, sortant même du pain et de la confiture, au cas où elle n'était pas très salé dès le matin. Une fois tout cela prêt, il installa les assiettes sur la table, tirant une chaise pour la Serdaigle. Il s'installèrent et commencèrent à piocher dans les aliments poser sur la table, Aven avait pris des œufs brouillés et commença à manger. Tant pis il parleraient plus tard, il fallait se donner des forces, c'était un peu l'idée de la chose, pour se donner du courage et dire enfin ce qu'il voulait dire à la belle.

Soudain, l'idée que la jeune fille parte lui traversa l'esprit et lui brisa le cœur, il ne voulait pas, il voulait la garder près de lui. Il faudra qu'il lui propose de se doucher si elle veux aussi, non pas histoire de revoir le corps de la jeune femme, mais histoire qu'elle reste un peu plus longtemps et aussi par courtoisie tout de même. Lui aussi avait besoin d'une bonne douche, il eût à l'esprit de se doucher tout les deux, mais secoua la tête. Non mais, ça y est, ils avaient coucher ensemble et monsieur s'imaginait déjà d'autres trucs, il ne se pensait pas du tout comme ça, c'était les hormones qui parlaient ?

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Il ne s'était pas trompé alors, c'était aussi la première fois d'Opaleye, il se sentait à la fois heureux, parce que oui, être la première fois de quelqu'un c'était tout de même quelque chose, et il se sentait aussi mal, était-elle aussi sût que ça d'être heureuse de l'avoir fait avec lui ?

- Oui moi aussi, dit-il timidement en se frottant la tête comme à son habitude.

Le gargouillement qu'il entendit était une fabuleuse réponse à sa question, heureusement il avait fait à manger rapidement pour satisfaire la demoiselle, ils mangèrent comme s'il avait rien manger depuis des jours. Pourtant ils avaient plutôt bien manger hier soir, était-ce le coït qui les avait affamé ? Oh surement. Ce n'était pas un gros talent d'Aven de savoir cuisiner, il savait le nécessaire et c'était déjà bien comme cela. Puis la Serdaigle posa la fameuse question, elle lisait dans son esprit ?

- Bien sur que tu peut resté un peu plus longtemps, répondit-il en rigolant, puis en reprenant son sérieux. Moi aussi.. J'aime être avec toi.

Les souvenirs de la nuit qu'ils avaient passer devinrent très fluide dans son esprit, mon dieu, il aimerait tellement recommencer. Il rougit. Finissant sa bouche pour éviter de s'étouffer, avala difficilement. C'était le moment parfait là non ? Ils étaient tout les deux tranquillement à une table, entrain de manger, ils étaient particulièrement détendu pas vrai ?

- Opal.. Je..

Encore une fois, il ratait sa lancé, pourquoi c'était si compliqué à la fin ? Il y avait seulement deux mots, deux petits mots à sortir du bec. Aller un petit effort, soit elle dira non et il s'en remettra, soit ils sont sur la même longueur d'onde, et ils pourraient être les plus heureux. Alors il se lança enfin, pris son courage à deux mains, les yeux plongés dans ceux de la jeune femme.

- Je.. Je t'aime.. Opaleye..

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C'était vraiment sortit de sa bouche ? Il avait réussit ? Il ne se rendait même pas compte de la chose, il venait vraiment d'avouer ces sentiments naissants ? Pourtant c'était bien vrai, Aven aimait parfaitement Opaleye, mais le fait d'avouer cela, ce véritable amour qu'il n'avait jamais connu, se fût une libération, il se sentait plus léger, comme si un poids s'envolait de ses épaules de batteurs. Elle en avait fait tomber sa tartine, il ne savait pas si c'était bon signe ou non, l'avait-elle mal pris ? D'un coup ses épaules retombèrent, comme si le poids était revenu. Aven se sentait comme s'il avait fait ou dit une connerie, c'était surement trop précipité pour elle. Quand il la vit se levé, il ne pût s'imaginer le pire, allait-il se recevoir une baffe ? Allait-elle s'enfuir au plus vite le laissant tout seule dans ses rêveries ? Mais le jeune femme ne faisait rien de tout cela, et tout naturellement, elle l'embrassa, les mains sur ses joues rouges. Aven pensait se recevoir un gros râteau, et pourtant non. Elle posa son front sur le sien avant d'avouer qu'elle aussi, elle l'aimait. En même temps, si elle ne l'aimait pas, il se serait rien passer cette nuit là, imbécile !

Après cette révélation - tant attendu - la jeune femme s'assit sur les genoux d'Aven, il passa ses bras musclés autour de sa fine taille. Il cacha même son visage dans le cou de la belle étudiante et y resta quelques instants.

- Du.. du coup.. commença-t-il en relevant sa bouille toute rouge vers elle. Tu.. On est.. euh.. ensemble ?

Très perspicace Monsieur Byrne. D'ailleurs comment les autres allaient-ils le prendre ? Il allait se faire embêter par les frères d'Opaleye ? Et Léni aussi ? Aven était censé prendre soin de la jeune Serdaigle, il ne pensait pas que cela allait finir comme ça. Comment son père allait-il le prendre aussi ? Est-ce que s'il lui dit, il va avoir enfin cette fameuse conversation sur la sexualité ? Il aura qu'à lui dire désolé papa, mais c'est déjà fait et une vague de honte quand son père lui dira c'est bien champion ! Quand est-ce que tu me la présentes ? Le jeune Poufsouffle passa une main sur son visage comme pour laver ses pensées.

- Si tu veux te doucher, tu peux y aller.

Pointant du doigts la salle de bain, sans arrière pensée, ce n'était pas son genre, non non..

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Un couple de tomate, il avait réagit au mot couple. Donc c'était bien officiel ? Ils allaient s'embrasser, se tenir la main et se faire des câlins devant tout le monde ? Aven voulait montrer que c'était la sienne, et que si des gens n'était pas d'accord avec cela, et bien tant pis. Enfin de compte, pour le tomate, c'était pas faux du tout, depuis le début du bal ils étaient complètement rouges. En espérant que cela passe au fil de leur relation, bah oui, au bout d'un moment la gêne disparaîtra non ? Pour le moment c'était la phase où tout était beau, tout était rose, tout le monde était bisous et câlins. Le jeune homme sourit à cette blague, il voyait bien qu'Opaleye essayait de détendre l'atmosphère et même juste pour cela il l'a trouvait vraiment adorable.

Oh. Venir avec elle ? Elle lisait vraiment ses pensées ? Allait-elle le trouver trop pervers, trop tactile, trop précipité ? Mais non voyons, sinon elle ne lui aurait pas proposer. Bien sûr qu'il voulait. Il voulait voir et toucher encore une fois son corps, puis c'est encore une fois une première fois pour lui. Il n'avait jamais pris de douche avec une fille. Soudain, elle paniqua. N'arrivant pas à aligner deux mots. Lui avait des petits yeux choqués par ce qu'elle venait de lui demander.

- JE.. Jeeee.. Bien sûr.. que je veux..

Cette prise de risque, vraiment un petit pervers celui là. La jeune femme avait cacher son visage dans ses mains, elle était surement morte de honte, mais dans un sens, ils étaient sur la même longueur d'onde. Toujours sur ses genoux, il en profita pour se levé, elle dans ses bras de batteur de Quidditch, laissant même de côté la table avec le petit déjeuner. Aven essaya même de regarder par dessus la Serdaigle, histoire de ne pas se casser la gueule avec elle et ils atteignirent la salle de bain sans obstacles sur leur route. Le Poufsouffle la posa délicatement sur le carrelage froid avant de la ramener contre lui pour l'embrasser. S'ils étaient vraiment en couple, il fallait commencer par ne plus rougir et être gênés tout le temps. Une étape assez difficile pour les deux apparemment. Il continua de l'embrasser tendrement, plaçant ses grandes mains sur ses hanches tout en passant en dessous de son t-shirt beaucoup trop long.

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Le carrelage froid sous les pieds d'Aven lui donna quelques frissons qui se propageaient dans tout son corps. Les mains d'Opaleye se promenaient même sur son torse nu, la sensation augmenta les frissons, c'était agréable. Il ne pouvait plus se détacher d'elle. Aven l'admira enlever son t-shirt, avec la lumière du jour qui tapait contre la fenêtre et illuminait la salle de bain, il pouvait alors la regarder toute entière, pas comme hier soir dans le noir ou avec la lumière tamisée. Cette fois il pouvait et allait en profiter, même si c'était le premier à détourner le regard, tout gêné. Enfin un peu de courage quoi, ils étaient ensemble ou pas ? Son regard était tout de même aimanté a elle, glissant ses grandes mains sur son corps. Ses beaux cheveux blancs caressant ses épaules, ses fines courbes qu'il voulait toucher et embrasser, il était dingue d'elle. Elle s'éloigna alors pour ôter sa culotte, qui d'ailleurs était très.. Oui il avait enfin remarquer ce qui était dessus. Bah quoi, son regard s'était diriger là automatiquement. Aven remarqua alors le petit cœur avec des ailes, c'était très enfantin, mais il trouvait ça mignon. D'ailleurs il ne voulait pas se moquer de ça, il ne voulait pas la mettre plus mal à l'aise que cela et se faire jeter de la douche. Puis elle était nue. Bon. Il passa une main derrière sa nuque, hésitant et la regardant se diriger dans la douche. Il la regardait encore et encore et décida enfin, après quelques instants, d'enlever son caleçon et la rejoindre sous la douche.

La douche n'était pas bien grande, il était obliger de se coller un peu à elle pour rentrer et avoir de l'eau sur lui. Aven passa la tête sous l'eau pour se réveiller un peu plus, ses cheveux étaient tous plaqués sur son visage. Il ouvrit les yeux une fois la tête sortit de l'eau, et admira encore une fois Opaleye. Ce n'était pas un rêve, elle était bien là avec lui et sous la douche en plus. Alors il passa une main sur la joue de la belle, la caressant avec son pouce et la regardant droit dans les yeux.

- Je t'aime..

Était-ce la douche qui lui avait donner de l'assurance malgré qu'ils étaient nus comme des vers ? Il avait dit cela avec tellement de tendresse, de douceur et d'amour. Le Poufsouffle se pencha alors pour l'embrasser, c'était un baiser langoureux, ses mains longeant le dos mouillé d'Opaleye. Si ça, ce n'était pas un couple ultra mignon, il ne saurait plus quoi faire.

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Aven avait vu le regard d'Opaleye, il se sentait totalement gêné, hier il avait de l'assurance dans le noir, mais là c'était une autre affaire. Il voulait quand même savoir ce qu'elle pensait de lui, enfin pas spécialement de son corps, certes il était sportif, mais il voulait savoir ce qu'elle pensait en général. Cela ne l'empêchait pas de lui dire qu'il l'aimait, il allait surement lui dire tout les jours, tout le temps et n'importe où. Sa réponse le rendait si heureux, alors cela se passait comme ça dans un véritable couple ? Les mains baladeuses de la jeune femme lui arracha un sourire, elle attrapait même le gel pour lui frotter le corps. Et bien dis donc Madame Népia, on en profitait pour toucher toute la musculature d'Aven. Bravo. Enfin, avec toute cette mousse, cette proximité et leurs corps nus, cela faisait encore monté quelque chose chez lui. Et bien devinez quoi. Il bande encore. Il en fallait peu pour le lancer, en même temps elle le touchait sensuellement, l'embrassait et se collait à lui et cette douche minuscule..

Aven essaya de cacher son érection entre ses mains, il ne voulait vraiment pas paraître pour un gros pervers qui voulait faire l'amour tout le temps, et puis il n'avait eut qu'une seule capote, faudra qu'il aille ne reprendre si jamais ils envisageaient de recommencer. Hors de question de faire sans. Il se libéra une main, prenant de la mousse et commençant à passer ses doigts sur Opaleye, passant sur son épaule, descendant sur un sein, puis arrivant sur son ventre et sa hanche.

Ils se lavèrent alors pendant un petit moment, se cherchant du regard et jouant de leurs mains sur l'autre. Aven essaya de contrôler son envie et une fois la douche fini, il sortit le premier pour tendre une serviette à la belle. Le Poufsouffle s'essuya vigoureusement les cheveux puis plaça la serviette autour de sa taille.

- Tu voudras que je te raccompagne chez toi ? Demanda-t-il alors qu'il essayait de remettre ses cheveux sauvages comme il fallait devant le miroir.

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Un fois ses cheveux en bataille a peu près dressés et un peu moins en bataille, il se retourna, voyait qu'Opaleye voulait aussi se coiffer. Il se senti con parce qu'il n'avait pas de peigne ou de brosse, il en avait pas vraiment besoin. Il s'installa à côté d'elle pour passer ses grand mains dans ses cheveux encore un peu mouillée, histoire d'enlever le plus de nœuds possible. Puis elle lui dit qu'elle devait retournée chez ses frères, il allait devoir la raccompagné la bas et déjà les rencontrer ? C'était un peu tôt pour les rencontres non ? Enfin, il les avaient vu vite fait au bal, mais sans plus.

Après avoir enfilé une pantalon, un t-shirt et ses chaussures, donnant un autre t-shirt à Opaleye, et prenant la robe tachée de sang, la jeune fille lui attrapa la main et ils transplanèrent chez elle. Le premier truc qu'Aven remarque c'était les cris de plusieurs gazçons. Pitié qu'il n'y avait pas que des hommes.. Le Poufsouffle suivait sa copine alors qu'on ouvrait la porte pile à ce moment là, il n'avait même pas eut le temps de finir sa phrase que la belle le tira à l'intérieur. Aven avait même faillit se prendre un livre dans la tête, heureusement que la Serdaigle l'avait poussé au bon moment. Puis elle cria. Oui même Aven avait arrêté de respirer. Elle avait beaucoup de voix, il n'aurait jamais pensé ça, il osait même plus bouger. Cela devait être de famille.

- Je.. commença-t-il mais finit par être coupé sans que personne l'entende.

Un de garçon le remarqua et demanda qu'est ce qu'il faisait là lui, le pauvre homme n'osait toujours pas ouvrir la bouche, il sentait les regards se poser sur lui, alors qu'Opaleye se rapprocha de lui, main dans la main. Ok, Aven avait envie de partir, il ne voulait pas abandonner la belle, à ça non, mais il aimait pas l'ambiance qu'il y avait dans cette maison et surtout pas les regards noirs qu'on lui lançait. Oui il était avec Opaleye et oui ils avaient couchés ensemble, mais il n'allait surement pas le dire tout de suite, ils allaient garder ça pour eux pour l'instant.

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La saint valentin n'était pas une fête qui l'intéressait vraiment, à vrai dire, c'était la première fois qu'il participait à cette fête, au départ ils étaient censés s'amuser entre pote, mais il espérait que personne ne lui demande ce qu'il c'était passer chez lui avec Opaleye. Surtout pas ses frères, s'ils commençaient à lui poser des questions gênante, il ne saura pas où se mettre et espérait vraiment ne pas se recevoir les foudres de la famille. Un des frères s'étaient rapproché d'Aven, ses craintes prenaient possession de son corps, prêt à s'enfuir à toutes jambes, jusqu'à ce qu'il lui tende la main avec un grand sourire. Oh là, tant mieux. Il serra la main amicale. Mettre en pétard Opaleye ? En même temps, de ce qu'il avait vu de sa famille.. Et puis il n'oserait pas se mettre à dos la jeune femme, il l'aimait trop.

- Enchanté Dean, je suis Aven, dit-il timidement. Je suis dans le même cursus qu'Opaleye à la MUL.

Ils n’eurent pas le temps de parler plus que la jeune Serdaigle repris la main d'Aven, leur demandant de tout ranger et ils transplanèrent dehors. Ils avaient atterrit dans un espèce de parc non loin de la maison.

- Ne t'excuse pas, ça arrive, j'aurais aimer avoir des frères pour me chamailler moi aussi. Chez moi c'est toujours très tranquille avec juste ma mère à la maison.

Toujours main dans la main, ils marchèrent un peu, elle le regardait même avec un air inquiet, c'était mignon qu'elle s'inquiète pour lui, mais là il n'y avait rien de grave, c'était normal dans une famille de s'engueuler parfois. C'était vrai qu'être fils unique avait des avantages, mais on se sentait vite seul. Il s'était toujours demandé si ses parents ne voulaient pas d'autres enfants malgré les absences de son père. Aven leur avait jamais directement demandé, même quand il était gosse et que la plupart posaient trop de questions sur tout. La question d'avoir des enfants lui avait déjà traversé l'esprit, même s'il n'avait eut personne avant Opaleye et puis il était encore jeune pour pensé à ça. Sa conclusion étant qu'il aimerait avoir un enfant, cela devait être compliqué d'en avoir plusieurs et c'était peut être pour ça que ses parents ne voulaient qu'un fils.

Après plusieurs minutes d'un silence apaisant et régénérateur, il se tourna vers sa copine, passant une main dans ses cheveux. Son regard se tourna avant tout vers la maison, histoire qu'on ne les surveillaient pas et que personne ne venaient en courant pour le taper parce qu'il la touche ou l'embrasse.

- Je ne vais pas rester longtemps, je vais essayer de chercher dans les livres une solution à.. avoua-t-il avant une petite pause. Pour le poison..

Comme un flashback, un mauvais rêve, les événements de la soirée au bal lui revenaient en tête. Ce fut un retour brutal à la réalité, il fallait se dépêché avant qu'il ne soit trop tard et qu'il ne perde ses pouvoirs. Aven espérait aussi ne pas trop inquiété sa chérie, il aurait plus besoin de soutient qu'autre chose.

- Je ne suis pas contre que tu m'aides, mais ne te met pas en danger pour moi, souffla-t-il en guise d'avertissement, se rapprochant de son visage pâle, les mains sur ses joues, déposant un baiser sur ses lèvres.

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Voyant le sourire revenir sur le doux visage de sa belle, Aven oublia qu'elle c'était bien énervé il n'y a pas si longtemps que cela. Il ne l'avait jamais vu en colère, il ne pensait même pas cela possible et enfin de compte elle pouvait, même son frère venait de l'avertir de ne jamais la mettre en colère. Pendant qu'elle lui promettait de l'aider, mais de ne pas se mettre en danger, le jeune homme admirait encore une fois Opaleye, comme s'il ne l'avait pas déjà assez fait depuis hier. Il avait pu l'admirer dans une belle robe, puis dans un de ses t-shirts, puis nue et dans tout les cas, il l'a trouvait divinement belle et il avait de la chance de l'avoir pour lui tout seul, même si cela avait mis du temps à se mettre en place. Le Serdaigle avait glisser ses doigts le long de ses poignets, n'avait-elle pas envie de le laisser partir ? Cela tombait plutôt bien parce que lui non plus, même s'il la savait en sécurité avec ses frères, il ne voulait pas partir. C'était quant ses petits bras remonta vers son cou et après un énième baiser, qu'il sentit son cœur se serré. Aller, il fallait partir, cette histoire de poison était tout aussi importante.

Sa réflexion sur l'amour qu'ils vivaient tout les deux lui mettait des papillons dans le ventre, il n'eut même pas le temps de lui répondre qu'elle colla encore une fois ses lèvres sur les siennes et sur son nez. Puis elle s'éloigna, lui souhaitant courage pour ses recherches de son côté. Oh oui ses recherches, Aven pensait bien passer ses journées le nez dans des livres et à la bibliothèque, encore plus que d'habitude. Il trouva bien quelque chose tout de même, il demandera aussi conseils avisés à certains experts de potion.

- Fait attention à toi et à demain Opaleye.

Dans un POP, elle transplana. Lui ne voulait pas se risquer et décida de rentrer à pied. Cela lui fera un peu de marche et il s'aéra l'esprit, entre cet amour nouveau et ce poison malfaisant, grâce au petit vent frais qu'il ressentait. Jetant un dernier regard vers la maison un pincement au cœur.

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