Room n° 16 | End of Valentine's Day | -18 | Opaleye & Aven

C'était une sensation satisfaisante de réussir à faire rire Opaleye, en même temps, il faisait toujours l'idiot et s'en sortait tout le temps. Même dans le noir, il imaginait son sourire d'une blancheur, autant que ses cheveux. Aven sursauta un peu, étant dans le noir, il ne s'attendait pas à ce que la fille touchait son nez en trompette. Heureusement qu'il avait le nez parfaitement droit ! Manquerait plus que son père le laissait avec le nez tordu toute sa vie, déjà qu'une semaine c'était trop pour lui et pour sa mère.

- Heureusement ! Rétorqua-t-il en faisant une grimace.

Ils continuèrent à s'embrasser, et lui a passer ses doigts dans les cheveux de la Serdaigle, il la sentait même frissonner, c'était mignon. Après quelques minutes, c'était à son tour d'avoir des frissons, la jeune fille avait glisser sa main le long du dos du Poufsouffle et caressait aussi son bras, comme pour lui dire qu'elle aussi tentait quelque chose. Il ne savait pas du tout comment réagir, c'était une ambiance assez intime, il en voulait à son père de ne pas lui avoir parler de ce genre de chose. Il n'avait jamais demander à sa mère, il trouvait ça bien trop gênant, mais son père il aurait pu lui en parler, mais non. Monsieur Byrne était trop occupé en Afrique à ce moment là. Le jeune homme commença à caresser à son tour la cuisse d'Opaleye, hésitant.

D'un coup, Aven eût un mal de crâne, surement pour le ramener à la réalité du poison. Punaise il ne pouvait pas être tranquille un peu ? Cela faisait autant d'effets ? C'était insupportable. Il n'avait pas senti que sa main c'était crispé sur la cuisse d'Opaleye, et en se relevant un peu, pour voir si son mal de crâne allait passer, il se tourna un peu trop violemment et - on ne sait pas pourquoi, bien entendu - il réussi à finir au dessus de la jeune femme. Aven ne voyait que sa silhouette dans le noir, comment allait-elle le prendre ? Comme si son cerveau c'était déconnecté, il se pencha sur elle pour l'embrasser langoureusement. Il n'aura peut être pas besoin de réfléchir, son corps ce débrouillait très bien tout seul.

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C'était lui ou il faisait nettement plus chaud dans sa chambre ? Aven était étonné de se voir donner un baiser si langoureux à la jeune fille, certes c'était un baiser passionné et tendre, mais se dire qu'ils étaient de simples amis avant cette soirée de la Saint Valentin.. De base il voulait juste profiter et faire sortir Opaleye de chez elle, il ne pensait en aucun cas que cela allait se finir comme ça, dans son lit. Il n'était pas du tout du genre pervers à profiter des femmes. Elle glissa ses mains sous son t-shirt, il adorait ça, mais il ne savais pas s'il aurait le courage de le faire lui aussi.

La jeune Serdaigle lui enleva tout de même son t-shirt. Il eut un instant de réflexion avant qu'elle ne l'embrasse encore. Si ça devait arriver, il fallait être sérieux. Il n'avait jamais embrasser une fille avec les lèvres aussi douce, ça en devenait une drogue, il ne pouvait pas s'en défaire. La main qui était sur la cuisse d'Opaleye remonta et se cala sur sa hanche, en dessous du t-shirt qu'il lui avait prêté un peu plus tôt et qui la rendait vraiment trop sexy. Aven pensa que la pression montait des deux côtés, et que lui ça l'aidait toujours pas, sentant la bosse revenir. La raison le fit se défaire de leur étreinte.

- Je.. Attend deux minutes, chuchota-t-il le souffle court tout en se relevant du lit et prenant la direction de la salle de bain.

Il avait beau connaître sa chambre par coeur, sous la pression et dans le noir c'était pas facile ! Il se prit les pieds dans quelque chose, il ne savait pas quoi, peut être un livre qui traînait, le tapis qui s'était recourbé. Dans tout les cas, BOOM, il s’étala de tout son long par terre. Il se recroquevilla, bander et tomber face contre terre, ça faisait pas bon ménage.

- Ça va ! Ça va, je vais bien..

Il se releva aussi vite qu'il était tomber et marcha un bras devant lui et l'autre main sur ses bijoux de famille. Aven rentra enfin dans la salle de bain, alluma la lumière et se mit à chercher sérieusement dans les placards. "Où est ce que je l'ai mis ??" pensa-t-il en ne faisant pas attention au boucan qu'il faisait. Après quelques secondes de chasse au trésor, il trouva enfin ce qu'il voulait. Une capote. Il la regarda. Puis regarda en bas. Puis la regarda encore. Il allait devoir improviser, il n'avait jamais vraiment essayé d'en mettre une. Éteignant la lumière et repartant vers le lit, il pensait s'ils allaient vraiment le faire.. Il retourna a côté d'Opaleye avec le petit sachet dans sa main de libre.

- Juste pour être sûr.. commença-t-il avant de reprendre sa respiration, comme s'il allait plonger dans un piscine. Tu.. t... Tu veux.. Le faire ?

Il n'avait jamais autant hésité sur ses mots, il n'osait plus rien dire, attendant la réponse de la demoiselle.

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Donc ils allaient clairement le faire là ? C'était vachement stressant comme moment, il en voulait réellement à son père pour le coup, il lui en avait vraiment jamais parler quoi, même quand il avait eut des petites amies il n'avait pas jugé bon de lui parler de la vie sexuel. Il a dût tout gérer tout seul, comme un grand. Il eût un frisson en s'imaginant entrain de le faire avec Opaleye. A vrai dire il se mettait un peu trop la pression, et si ça marchait pas ? Et s'il n'y arrivait pas ? Et s'il si prenait mal ? La main de la jeune fille le ramena à lui. Si lui en avait envie ? Mais bien entendu !

- Bien sûr que.. j.. j'ai envie.. de toi..

Certes il avait l'air beaucoup plus hésitant qu'elle, mais d'un côté il se dit qu'il allait surement mené la danse et cela le mettait dans tout ses états, la preuve il avait réussi à se rétamer la gueule par terre tout à l'heure. C'était signe qu'il était à la fois pressé et à la fois stressé. Dans un élan de courage, il se pencha sur la Serdaigle, la faisant retomber sur le dos et l'embrassant avec une passion qu'il ne se connaissait pas. Repassant sa main sous le long t-shirt qui lui appartenait et caressant son ventre. Aven colla son corps contre elle et dévia ses lèvres sur sa joue, puis son cou, traçant un chemin remplit d'envie et de sensations douces. Opaleye avait une peau si soyeuse, il avait envie de croquer doucement dedans. Il continua les baisers brûlants en remontant les jambes de la fille autour de lui, il entreprenait des choses, il n'était pas sûr de lui même. Mais à quoi bon, il voulait s'abandonner à elle et même si c'était l'adrénaline de la soirée qu'ils avaient passé qui parlait, le Poufsouffle voulait y aller à fond.

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Aven ne se pensait pas si entreprenant, il faisait ce que son corps voulait et il adorait ça. Le fait qu'Opaleye retire son t-shirt le rendait toute chose. Leur corps se touchaient et bougeaient harmonieusement, se cherchant et se donnant envie. Les lèvres parcouraient leur corps brûlant. Les mains de la demoiselle descendait lentement sur son dos, des frissons se fit ressentir. Même les respirations se faisaient plus rapides, il ne pensait pas que ce serait si physique, alors qu'ils n'en étaient qu'au commencement. Le Poufsouffle ne pût s'empêcher de sourire contre le cou de la jeune fille quand ses mains descendirent jusqu'à son fessier. Et bien, il ne la pensait pas si direct, peut être qu'elle savait mieux ce qu'elle faisait que lui. C'était vrai que lui n'osait pas trop toucher, il avait trop peur de la gêner.

Après quelques minutes d'hésitation, sa main se logeant dans le cou d'Opaleye se dirigeât enfin vers le bas, finissant sur sa poitrine. Il rougit d'un coup, arrêtant même ce qu'il faisait, histoire d'apprécier la sensation. Son autre main passa dans les cheveux de la Serdaigle, il adorait vraiment sa crinière blanche.

- Tu.. ça va ? Je.. Je te fais pas mal ? demanda-t-il après un long baiser.

Après sa réponse, il décida de soulever la jeune fille pour la faire basculer sur lui, finissant allongé sur le dos, et elle, sur lui. Passant ses mains de ses cheveux à son dos nu, profitant de chaque parcelle de son corps sous ses grande main. En y pensant, il aurait peut être pas l'occasion de recommencer ça, appart si la belle voulait parler de couple ? Mais était-ce bien pour un couple de coucher le premier soir ? Il ne savait pas trop quoi penser pour l'avenir, mais dans le moment présent, il voulait profiter, mais aussi faire plaisir à Opaleye. Et pourquoi il se mettait un frein ? Ses mains descendirent encore, le long de sa colonne, pour finir sur les fesses de la belle. Bah oui, lui aussi avait envie de tâter. Elle portait une culotte plutôt fine et ça ne l'empêcha pas de glisser les mains lentement dessous. Aven s'imaginait déjà faire voler la culotte pour atteindre le fruit défendue, et rien qu'a cette pensée, tout son corps frémissait.

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Il y eut un moment ou Aven priait pour ne pas se transformer en piaf pendant l'échange, mais il se rappela du poison et son inquiétude disparue. Cela lui faisait quand même un pincement au cœur, ne plus pouvoir s'amuser à se transformer ça lui plombait un peu le moral. Enfin plomber le moral.. Pas tant que ça, vu l'étreinte torride entre les deux étudiants, surtout si tout allait bien pour elle, il faisait surement les bonnes choses. Même si d'un côté, ils faisaient rien de spécial et technique pour l'instant.

- Moi ça va parfaitement.. dit-il entre deux souffles. Dis moi si.. Je te fais mal..

Ses mains douces sur son torse, ses lèvres sur les siennes, il n'aurait pas pensé vivre une soirée aussi parfaite surtout après la terreur qu'il y a eût au bal. Elle descendit le long de son cou, c'était vraiment un sensation incroyable, elle le mordilla même, sursautant légèrement, mais trouvant ça particulièrement sensuel. Le Poufsouffle glissa ses mains sur les fines jambes d'Opaleye, faisant descendre la culotte, retenant son souffle. HOP. Il fit valser la culotte au pied de son lit, heureusement que la lumière était éteinte, il aurait même pas osé regarder malgré la grande beauté de la jeune fille. Dans un autre élan, il porta la Serdaigle pour la remettre sur le dos, commençant ensuite par embrasser sa poitrine, son ventre. Il remonta la tête, comme pour voir la réaction de sa camarade, même si ses yeux s'étaient habitués au noir, il ne percevait pas son visage, juste sa silhouette. Aven entreprit enfin la direction de la délicate fleur de la demoiselle, son visage était extrêmement bouillonnant tellement le pauvre était gêné. Même s'il avait tout appris seul, il savait que les préliminaires étaient quelque chose de vraiment important, comme si la tension et le désir n'était pas assez haute.

Après avoir jouer de sa langue et de ses doigts entre plusieurs gémissements, il remonta vers le visage d'Opaleye, n'osant pas du tout lui demander si cela lui avait plu ou non. Il devrait pourtant, mais était beaucoup trop gêné. Non mais à ce point là, tout les deux avaient surement atteint une couleur aussi rouge que de la lave, est-ce qu'il existait un couleur pire que celle de la lave pour représenter leur état ? Aven enleva son caleçon, remarquant qu'il l'avait toujours et préférait l'enlever pour ne pas qu'elle se sente seule.

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Après quelques instants, Aven regretta tout de même le noir, une soudaine envie d'admirer le corps d'Opaleye, voir et sentir chaque centimètres, s'unir à elle tout le long de cette nuit endiablée. Rien que le fait de se promener dans cet endroit secret, interdis, qu'elle avait gardé au chaud pour se première fois, pour leur première fois pour le coup. Il se sentait assez important, s'étant toujours dit que la première fois d'une femme devait être un bon choix. Lui était son choix. D'ailleurs il ne pensait pas que de simples gémissements pouvait être aussi érotique, il savait les préliminaires importantes, mais ne pensait pas que cela marcherait autant. Elle essayait d'être discrète, ça ne fonctionnait pas trop au grand bonheur du Poufsouffle.

Au moment où il se tourna sur le côté, lançant ainsi le caleçon rejoindre la culotte de la jeune fille, il sentit une main tiède commencer à le toucher, une tête se poser dans son cou pour l'embrasser, il avait sursauté en sentant la main le branler. Se mordant la lèvre inférieur, c'était la première fois qu'une autre main que la sienne faisait cela. Voyant qu'elle y allait doucement, surement par peur de lui faire mal, il posa sa main par dessus la sienne, serrant un peu plus pour lui montrer. Quand elle prit le coup de main, il déposa un baiser sur le front de la Serdaigle, commençant aussi à pousser des petits gémissements.

Après quelques minutes de plaisir, il se releva pour se placer au dessus d'elle. Aven la regarda sans la voir, hésitant. Après tout, ils étaient bien partit, et si elle avait changé d'avis, elle oserait surement le dire. L'étudiant l'embrassa.

- Tu veux toujours ? demanda-t-il en passant une main dans ses cheveux blancs et attendant une réponse avant de perdre ainsi leur virginité.

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Aven savait qu'ils se regardaient tout les deux même dans le noir, un instant de silence. Elle lui avait sortit un oui très sûr d'elle, mais elle lui avait aussi demander s'il elle pouvait le voir. Cependant il avait peur qu'il n'y arrive pas et qu'elle le juge, même si ce n'était pas le genre d'Opaleye. Elle glissait ses mains le long de ses bras à peu près musclés grâce au Quidditch, évidemment, il fallait de la force dans les bras quand on était batteur de son équipe, c'était pour cela qu'il arrivait facilement à soulever la jeune fille. Alors, il se releva pour tendre la baguette que la demoiselle avait reposé à côté du lit.

- Tenez très chère, j'ai bien peur de ne pas réussir à lancer de sorts, dit-il en faisant allusion au poison qui coulait dans ses veines.

Il ne voulait pas plomber l'ambiance, surtout pas. Mais tout ça était tout de même très stressant pour lui. Quand elle ralluma la lumière, une faible lumière, du genre tamisée pour une ambiance parfaite, il en profita pour attraper le petit sachet qu'il avait retrouver dans la salle de bain, l'ouvrit et le glissa la où il fallait. C'était plus simple qu'il pensait. Le premier truc qu'il regarda ce n'était pas le corps nu de la belle, mais son visage rayonnant. Aven la trouvait divinement belle, et il ne pouvait détacher son regard du sien. Il se racla la gorge timidement et, après un baiser passionné, son regard descendit le long des courbes qui s'offraient à lui jusqu'à arriver au point important de leur affaire. Bon, c'était le moment où il fallait pas se louper. Contrôlant son pénis d'une main, cherchant le passage secret. Quand il l'eût trouver, il y avait une part de lui qui hurlait dans sa tête bien joué mec !. Il remonta vers la tête de la Serdaigle, il la regardait, pour l'admirer et pour voir s'il lui faisait mal ou pas en donnant des petits coups tout doux.

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Comme si elle lisait dans ses pensées, elle lui disait qu'elle n'avait pas mal. Il eût un doute, alors il y allait vraiment doucement. Jusqu'au moment où ça glissait tout seul. Opaleye l'aida même en suivant le mouvement, ils commencèrent pas des légers petits coups. Aven glissa ses bras sous le corps de la jeune Serdaigle, et répondit à son baiser, c'était une baiser beaucoup plus chaud, plus torride, entre deux reprises de souffles. C'était quand même du sport tout cela. Quand il se senti plus sûr de lui, il accéléra le pas, cherchant à embrasser le cou de la demoiselle. Les sons retentirent dans la chambre, un mélange de leur voix, gémissants à l'unisson ainsi que le lit qui grinçait au rythme de leur ébat.

- Je.. Je vais pas tenir longtemps, souffla-t-il à la belle en faisant quelques pauses et rouge de honte car il ne pensait pas être si rapide, d'un côté, une première fois cela n'allait pas être un marathon.

Au bout de quelques minutes, il regardait le beau visage d'Opaleye, accélérant sur la dernière ligne droite. Aven lança un dernier gémissement, plus fort que les autres avant de ralentir, et de s'arrêter, le visage couvert de sueur. Il espérait que la jeune fille avait profiter elle aussi, il aurait voulu se foutre une baffe pour pouvoir continuer, mais à la place il s'étala sur le lit à côté de la fille, qui au départ, ne devait être que sa cavalière au bal, il avait dit à Léni qu'il prendrait soin d'elle, qu'allait-elle dire si elle savait ce qu'ils avaient fait ? Il se prendrait une baffe du genre : C'est comme ça que tu t'occupes d'elle imbécile ? Le pauvre était tout essoufflé. Le Poufsouffle enleva la capote et la lança dans une poubelle vers son bureau, il se retourna vers l'étudiante, lui souriant et l'admirant toute entière. Posant sa tête sur son bras, il se mit à caresser la joue de cette dernière, la regardant dans les yeux.

- J'espère que... C'était pas trop.. Précoce ?

Aven aurait voulu cacher son visage dans un oreiller, mais il fit une effort, histoire de pas trop paraître enfant après ce qu'ils avaient fait. Le jeune homme pris la fille dans ses bras, embrassant son front, il ne pouvait se mentir, il l'aimait plus qu'une simple amie.

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Opaleye s'était éclipsée dans la salle de bain, surement une routine que les filles ont après avoir fait l'amour. Aven en profita pour réfléchir un peu, son esprit restait sur le fait qu'ils devaient parler de ce qu'il venait de se passé, même si elle avait trouver ça bien, il faudra bien éclaircir tout cela le lendemain. Lui il savait qu'il avait été médiocre. La prochaine fois - s'il y en aurait une - il essaierait de faire beaucoup mieux. Cependant, il tombait déjà de sommeil, il aurait préféré parler avec la belle toute la nuit. Il n'était plus gêné comme au début, il se sentait libéré et prêt à parler de tout et n'importe quoi. Quand un mal de ventre le fit revenir à la réalité. Il se tortilla un peu, lançant un juron, il continua à se tordre jusqu'à ce que la Serdaigle revienne.

Opaleye revenait si vite, il n'y avait que lui qui était assez doué pour se casser la gueule par terre quand même. Elle se glissa dans ses bras, elle lui embrassa même le nez avant de prendre la couette qu'il tira lui aussi de son côté. Le noir resurgit doucement, ils étaient prêts à tomber dans les bras de Morphée, ainsi que dans les bras l'un de l'autre. La jeune femme caressait la joue du Poufsouffle, cela ne l'aidait pas à rester éveiller car en quelque instant, on l'entendait déjà respirer un peu plus fort, signe qu'il tombait vraiment de sommeil et sans s'en rendre compte, il lui souffla :

- Je t'aime..

Le lendemain matin, les rayons du soleil tapait doucement sur les draps, réchauffant le corps des deux amoureux. Il était déjà bien tard, Aven fut réveiller par un toc toc à la fenêtre. C'était son compagnon, un corbeau qu'il avait rencontrer lors d'une de ces métamorphoses. Il faisait dans l'originalité, vous avez déjà vu un corbeau postier ? Certes il était un peu têtu, étant un corbeau, il aimait beaucoup embêter les gens et en faire qu'à sa tête, il embêtait même Aven quand il fallait lui donner le courrier le matin. Mais ce matin là, il était plutôt calme, comme s'il savait ce qui c'était passer à la soirée de la Saint Valentin. Le jeune homme se tourna dans son lit, admirant Opaleye qui dormait encore et se leva en essayant de ne pas faire de bruit. Il ouvrit la fenêtre, qui se trouvait vers son bureau. Le corbeau entra, faisant tomber la Gazette du Sorcier dans un bruit sourd sur la table de travail. CROAK

- Tais toi ! Siffla-t-il en essayant d'attraper l'oiseau, mais celui s'envola et pris la direction de la fenêtre toujours ouverte.

L'étudiant entendit un mouvement dans son lit et voyant la jeune fille se réveiller, il attrapa le journal pour se cacher. Bah oui, il venait de se rendre compte qu'il était totalement nu, debout au milieu de sa chambre. Son visage devenait tout rouge, c'était à ce moment là qu'il se rappela de la soirée qu'ils avaient passer après le bal.

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La jeune femme se frotta les yeux, avec ce regard perdu, elle savait pas où elle était ? Allait-elle se rappeler de leur nuit ? Oh surement que oui. Elle avait même poussée les draps, sans aucune gêne, n'ayant toujours pas remarquer Aven nu comme un vers au milieu de la chambre, pourtant on ne pouvait pas le louper. Le regard du jeune homme se baissa, admirant nettement les courbes de la demoiselle, évidemment, il n'avait pas pu en profiter dans le noir et avec le peu de lumière qu'il y avait durant leur ébat, même si le toucher était déjà très agréable. Quand elle le remarqua enfin, elle remonta la couette jusqu'à son visage. Oh mince. Avait-il fait une connerie en la regardant ?

- Pardon.. Je.. Je voulais pas te gênée, dit-il en levant la main à ses cheveux en faisant tomber le journal.

Il se jeta sur le journal avec tout la maladresse qui le caractérisait si bien, manquant de tomber encore une fois puis replaçant le journal à cet endroit, bon. Avec ces conneries elle ne voudra peut être plus lire la Gazette. Déviant le regard, il l'entendait bouger sur le lit, il ne savait pas quoi faire jusqu'à ce qu'elle lui envoie ses affaires pour s'habiller. Il fit un effort pour reposer le journal et enfiler son caleçon rouge à toute vitesse, ils avaient l'air fin quand même, ils avaient fait l'amour et ils agissaient comme des enfants, ayant honte de montrer leur corps à l'autre. Ils s'étaient bien découvert, pourquoi la honte arrivait-elle comme cela dès le matin ?

Si lui avait bien dormis ? Comme un bébé, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas dormis aussi ben, peut être parce qu'elle était au près de lui ? Qu'il sentait son doux parfum, ou que leur action de la nuit avec le poison l'avait épuisé ? D'un côté il était étonné du calme d'Opaleye, elle ne revenait pas sur ce qu'ils avaient fait, peut être avait-elle honte ? Ou alors elle regrettait d'avoir fait ça ? Aven se gratta la nuque.

- Oui.. dit-il ne sachant pas trop si elle parlait enfin de ce qu'ils avaient fait ou d'autres chose. Parfaitement bien, et toi ?

Il la regardait droit dans les yeux, il n'avait même pas encore remis son t-shirt qui pendait justement dans sa main. Il décida enfin de se rapprocher lentement d'Opaleye et c'était en arrivant enfin à elle qu'il glissa une main sur sa taille, pour l'attirer à lui. Le jeune homme savait à peu près ce qu'il voulait, lui qui c'était poser milles questions hier soir, il savait enfin. Balayant les cheveux blancs de la belle derrière son oreille, il s'approcha pour déposer un baiser sur ses lèvres toujours aussi douce, même au réveil.

- Opaleye.. commença-t-il en se souvenant de ce qu'il avait dit avant de s'endormir. Il n'y avait plus qu'à redire la même chose. Je..

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