Between night and day [Lou]

Between night and day

[Lou]

Il n’aurait su dire quelle heure il était lorsqu’il était arrivé dans le bureau des Aurors cette nuit-là mais il avait terriblement faim. Aaron n’était pas du genre à manger à des heures fixes mais se laissait bien trop souvent guidé par son estomac pour savoir quand manger. Et à l’heure actuelle, alors qu’il venait à peine de rentrer dans le ministère, il avait déjà faim.

La cloche d’un des étages lui indiqua qu’il était plus de trois heures du matin, parfaitement une heure à laquelle on ne croisait aucun auror dans ses bâtiments car la plupart était envoyé en mission en pleine nuit pour assurer une meilleure discrétion. Mais ce soir-là, si la plupart de ses coéquipiers étaient en vadrouille, Aaron avait préféré prendre un peu de temps pour étudier le dossier que le chef des aurors lui avait transmis plus tôt dans la journée. Et il avait étalé tous son contenu sur une grande table de la salle pour avoir une vue d’ensemble sur la situation qu’ils devaient étudier.

Des disparus qu’ils soient moldus ou sorciers. Des regroupements, qu’ils soient moldus ou sorciers. Mais les groupements sorciers ne se faisaient jamais sans grabuge, certains de leur contact leur affirmant que les disparitions coïncidaient avec la fin de certaine réunion, des transplanages incessant se produisant dans la même zone.

Aaron avait pris en charge une partie du dossier, ayant rapidement eu des nouvelles de Lou, lui indiquant qu’elle le rejoindrait dans la nuit pour étudier de plus près toutes ses traces qui s’éparpillaient à vue d’œil sur les frontières des deux mondes. Il avait tenté de s’habiller mieux pour l’occasion, sachant qu’ils n’allaient pas sur le terrain mais par habitude, Aaron était arrivé dans un éternel jean et chemise mais loin d’être froissée, pour une fois. C’était un simple travail de bureau pour une fois, prendre connaissance de l’état des lieux avant de foncer tête baissé, même si c’était leur domaine de prédilection à Lou et lui.

Cette simple pensée lui arracha un sourire tandis qu’il faisait voler à lui la cafetière fumante de café qu’il venait de préparer, ne quittant pas des yeux la description des disparus. Ils étaient trop nombreux, trop concentré en un seul endroit pour que ça ne soit pas suspect, des mages y étaient certainement pour quelque chose et il fallait les trouver. Retrouvant le sérieux dont il avait toujours fait preuve dans ce métier, Aaron s’était penché sur d’autres documents quand il sentit la présence de la jeune femme de l’autre côté de la salle, la porte étant restée ouverte pour elle.

Malgré toute la gravité de l’affaire, il crut manquer un battement de cœur qu’il mit sous le compte d’une des photos qu’il venait d’apercevoir entre deux rapports. Mais c’était Lou. Lou était indescriptible même à l’heure d’aujourd’hui. Et tout ce à quoi il arrivait à penser s’évaporait au moment où elle le regardait aussi droit dans les yeux, ce qu’il évitait donc de faire trop souvent.

« Enfin! Je pensais que tu ne voulais plus me voir. » taquina-t-il, sachant qu’il n’était tout de même là que depuis cinq minutes


Il se redressa, se servant une tasse de café et se retourna vers la jeune femme, le cœur fermé mais avec un regard attentif vers Lou.

« Tu en prends ? J'ai déjà commencé à ordonner quelques parchemins pour qu'on y voit plus clair plus rapidement. » demanda-t-il alors qu’il sentait son ventre lui crier sa faim

Ils partageaient à peu près la même technique quand il s'agissait de faire du tri mais il est vrai qu'ils étaient bien plus performant quand il fallait intervenir sur le terrain. Les années d'entrainement qu'ils avaient eu ensemble lui ont valu ses premières cicatrices en plus et instinctivement, il se gratta la nuque au même endroit où Lou l'avait touché la première fois en lui entaillant la peau.



 

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Between night and day

[Lou]

Au moment où Aaron rencontra les yeux brillants de la jeune auror, il en profita pour ramener sa tasse à ses lèvres, prétextant être simplement occupé pour ne pas lui répondre tout de suite. La première gorgée de son café le revigora presque instantanément, sa faim fut repoussé au loin au moment où il avait posé les yeux sur Lou. Habillée de façon décontracte pour entamer une soirée paperasse, Aaron ne pouvait s’empêcher de remarquer à quel point elle pouvait avoir un style simple alors que ce bout de femme cachait une nervosité à toute épreuve quand il s’agissait de lancer des sortilèges ou de les contrer.

Il se rendit compte qu’il ne pouvait cacher son expression corporelle à cette jeune femme qui semblait remarquer le moindre changement chez lui. Sa main libre quitta sa nuque et il la gratifia d’un sourire qui se voulait rassurant.

« C’est toujours délicat quand il s’agit d’une affaire concernant les deux mondes » répondit-il alors qu’elle se penchait également sur les papiers

Sans le vouloir, il prit une distance et fit le tour de la table tout en reposant sa tasse sur son rebord. Il glissa sa main sur une des photos et se mit face à Lou. Ce n’était pas la première fois qu’il était en binôme avec elle, elle n’était que trop rarement seule pour un auror débutant et acceptait d’être encadré pendant quelques temps par la plupart des aurors présents. Pourtant, aucun ne lui donnait le rôle ingrat d’un stagiaire, elle faisait partie intégrante du service et représentait même un atout au vue de ses excellentes notes en sortilèges. Même si Aaron appréciait ses autres collègues et très bons amis, il aimait particulièrement travailler avec Lou, lui rappelant tous le travail accompli pour en arriver là.

« La police moldu travaille avec la brigade de la police magique en majeur partie et nous, nous sommes en charge de traquer les mages noirs derrière ses attaques, si tant est qu’elle a été orchestré par des mages noirs. » expliqua-t-il brièvement

Il fallait dire que le département de la justice magique comportait plusieurs bureaux qui travaillaient en étroite collaboration avec les moldus. L’accord entre les deux gouvernements faisait en sorte que les débordements sorciers du côté des moldus soient contrôlé en grande partie par les sorciers, surtout lorsqu’il fallait réparer les dégâts, qu’ils soient matériels ou mentaux, les Oubliators faisant notamment un beau travail à ce niveau-là. Même si Aaron visait le poste de chef des Aurors d’ici quelques années, il trouvait que le travail du directeur du département était bien trop fastidieux pour lui et n’en aurait jamais voulu, vu toute la paperasse et les procédures obligatoires.

Il lui montra alors la photo accolée à une des disparus. Une photo beaucoup trop flou tant le sorcier bougeait vite. Mais on y distinguait parfaitement une baguette sortant d’un long manteau noir.

« C’est un témoin moldu qui a pris cette photo, la police a réussis à améliorer la photo dans leur limite possible mais l’affaire nous a été confié quand ils ont vu la baguette magique. Le témoin affirme que cet homme tournait autour de la victime disparue depuis des jours et étrangement, celle-ci avait déposé une plainte contre X pour harcèlement dont le dossier a été effacé. »

Lou prenait cette affaire aussi sérieusement que lui et il fut ravi de voir que la jeune femme s’intéressait, tout comme lui, aux disparus. Après tout, c’était la seule piste qu’ils avaient tous alors qu’ils provenaient tous de lieu, d’ethnie et de milieu financier différent. Il respira nerveusement, se rendant compte à quel point l’affaire était compliquée. Quelqu’un s’amusait à effacer des preuves derrière lui, quelqu’un qui était soit haut placé dans la hiérarchie moldus, soit un sorcier qui avait réussi à manipuler un policier moldu.

« Personne n’a été retrouvé. Les disparus sont pour la plupart souvent d’anciens fugueurs, des personnes n’ayant pas de familles. Des personnes qui ne manqueraient à personne. Si ce sont des sorciers qui ont fait ça, ils sont restés très longtemps à observer ces autres moldus dont les parents ont déploré leur disparition. Ils ont forcément laissé des traces, comme pour cette photo »

Il fallait dire qu’Aaron avait du mal à avancer avec les directives que le chef des Auror leur avait donnés. Son ventre grogna de faim au même instant et il lui adressa un sourire gêné avant de se redresser totalement.

« Tu as déjà mangé ? » demanda-t-il soudainement

Ils n’aimaient pas dérangé les elfes du ministère pour ses besoins personnels mais il se rendait compte qu’il réfléchirait certainement mieux s’il avait au moins l’estomac rempli. Il ignorait si la jeune femme avait déjà mangé ou si elle avait simplement encore faim mais le café était loin de le rassasier à cette heure-là. Prêt à demander à Zeta de venir leur apporter quelques sandwichs, Aaron s’octroya une petite pause pour continuer cette nuit dans les dossiers.

Affairé à lui expliquer l’affaire dans les grandes lignes, du moins, ce qu’il avait compris, il se rendit compte qu’il pouvait facilement replonger dans cette petite bulle que la présence de Lou lui avait toujours accordé jusque-là. Si la jeune femme était en proie à un démon familial qui avait pour visage son propre frère, Aaron avait sa sœur portée disparue depuis des années et dont il avait fini par faire oublier son existence à force de dire qu’elle avait simplement déménagée à l’étranger. Seulement les récents évènements remuaient tout, il voyait le visage de sa sœur sur chacune des victimes disparues et craignait pour elle.

Sa nervosité pouvait s’expliquer autant par le fait qu’il cachait la disparition de sa sœur à Lou que par la présence de cette dernière en face de lui ce soir. Il ne savait jamais où se mettre lorsqu’il plongeait son regard dans le sien, renflouant des idées et des pensées qu’il ne souhaitait avoir quand il se passait plus grave autour d’eux.

« Je t’avoue que ça me rend nerveux … tout ça avec le ventre vide » ajouta-t-il rapidement en la quittant des yeux « La seule raison valable que je vois, pour tenir des réunions loin du monde magique, c'est de ne pas vouloir être trop près de la justice magique. Ce qui voudrait donc dire par extension qu'il s'agit bien de mages noirs ... »

 

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[Lou]

Il fut soulager de savoir qu’il n’était pas le seul à avoir faim et prit même la liberté de commander quelques bierraubeurres comme ils le faisaient bien souvent dans les bars avec ses amis. Manger aussi tard le soir et sur le pouce lui rappelait beaucoup l’habitude qu’ils avaient eu lorsqu’ils s’entrainaient à pas d’heure et Aaron ne put s’empêcher de voir à quel point il avait vraiment évolué avec la jeune femme. Zeta leur apporta rapidement un plateau rempli de sandwich en tout genre, rapportant les préférés de la jeune femme, d’après Aaron ainsi que des pichets de bières sur la table, loin des pièces à conviction bien plus. Après avoir croquer un bout, il s’autorisa à lui répondre sur le même ton taquin qu’elle lui employait.


« La faim guide tout le monde. Donc plus j’ai faim, plus j’aurais envie de terminer cette affaire très vite, vois-tu » plaisanta-t-il en retournant à l’affaire en question


A vrai dire, il n’avait pas eu le temps de diner correctement, avalant une maigre pomme sur le chemin alors qu’il revenait d’une autre mission de reconnaissance avec un autre de ses collègues. Mais personne ne comptait les heures supplémentaires dans ce travail, on devenait auror par passion, le gain et la victoire venaient lorsqu’ils coffraient un mage noir.

Il étudia alors les réflexions de la jeune femme, se sentant plus en forme pour réfléchir également correctement. Aaron fronça légèrement les sourcils tout en parcourant des yeux les divers documents et s’arrêta sur une carte de la ville de Londres ainsi que de ses environs avec des croix éparpillés un peu partout.

« Regarde ce que la brigade nous a donné … on a là la date, l’heure exacte indiqué sur chaque lieu où une disparition a eu lieu. C’est vraiment très près des frontières à chaque fois, ça ne peut pas être un kidnappeur isolé. Ils agissent en groupe oui … »

Il se pencha légèrement sur la dite carte, posant le restant de son sandwich sur le plateau de la table et colla un autre parchemin juste à côté.

« Pour moi, ça ressemble même à des représailles. Comme des menaces qui n’ont pas été proféré directement et officiellement. Ils auraient pu le faire loin comme tu le dis mais ils l'ont fait tout près pour une bonne raison que j'ignore encore ... Je ne sais pas où sont ses disparus, si ses moldus vont être retrouvés, si ils vont servir à n’importe quel sacrifice sordides mais il faut qu’on approfondisse cette piste »

Il pointa du doigt la photo de la silhouette tenant une baguette magique et releva le menton pour faire face à la jeune femme. Il ne pouvait nier qu’il faisait un bon binôme ensemble, Lou arrivait à avoir des réflexions qui en amenaient d’autres chez lui et vice versa. Il la considérait ainsi comme son égal, malgré le fait qu’elle avait 3 ans d’expérience en moins que lui dans ce domaine. Il osa lui adresser un sourire en coin avant de se redresser une nouvelle fois pour saisir un des pichets de bierraubeurre.


« Tu as raison sur un point … ils nous faut bien plus qu’une photo d’un témoin dont on a plus aucune trace du coup. On ne peut pas se permettre de faire du porte à porte du côté des moldus en plus … »


Aaron réfléchissait très activement, se concentrant sur cette baguette magique. Pendant un instant, il laissa sa phrase en suspens pour ne pas dire de bêtises avant qu’un éclair de génie lui traversa la tête. Il regarda Lou avec des yeux aussi brillants que les siens, presque heureux d’avoir peut-être trouvé une solution.


« Mince Lou mais j’y pense. Ma mère est artiste et elle manie beaucoup les potions de couleurs et d’autres solutions. On pourrait peut-être lui demander d’améliorer cette photo et voir avec le vendeur de baguette du Chemin de Traverse s’il la reconnait. On pourrait ainsi procéder par élimination, s’il n’a pas été à Poudlard par exemple » commença-t-il avant de s’arrêter soudainement


Ils avaient pris cette affaire ensemble et il n’avait jusque-là encore jamais eu l’opportunité ni de raisons valables de présenter Lou à ses parents et vice versa. Balayant cette pensée pour ne pas être plus perturbé que cela, il se demanda si Lou serait assez en forme pour aller vérifier cette hypothèse ensemble.



 

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[Lou]

Lou soulevait toujours les bonnes questions et il ne pouvait que la regarder être en pleine réflexion lorsqu’elle était aussi proche de lui. Des fossettes creusées, des lèvres finement retroussés pendant que sa tête cogitait en même temps que la sienne pour trouver une piste potable à exploiter très rapidement. Leur temps était compté en même temps que celle des disparus, cette affaire avait trainé bien trop longtemps et n’avait été exposé au public que très récemment mais assez pour que le ministère veuille enfin y accorder l’intérêt mérité.

Etre aux côtés de la jeune femme à cet instant avait le don de lui brouiller l’esprit et seule la présence d’un dossier aussi consternant l’aidait à garder le cap. Il n’imaginait même plus passer une soirée simple seul à seul avec elle, des amis étant toujours présents à leur côté, cela lui évitait de se concentrer sur la jeune femme et de se perdre dans son regard. Mais là, il avait tout à côté de lui. Il avait Lou. Et il manqua radicalement de se cogner contre le rebord de la table alors qu’elle venait de lui sauter au coup, surprit pour la première fois d’une telle marque d’affection de sa part.

Pourtant, il mit un temps à comprendre ce simple geste qu’elle venait de faire, il comprenait son ravissement de l’accompagner dans cette affaire mais il était encore trop rare qu’ils se montrent de tels gestes amicaux. Lou et lui avaient toujours été en duel, s’améliorant mutuellement pour être au top et au meilleur d’eux-mêmes. Après quelques secondes d’hébètement qu’il réussit in extrémis à cacher derrière un sourire franc et posa instinctivement mais légèrement ses mains sur ses hanches. Ce simple contact lui suffit à lui donner une chair de poule, sentant sans aucune pression les formes de la jeune femme pour la première fois.

« Je ne pensais pas être aussi brillant en ne mangeant qu’un seul sandwich » plaisanta-t-il

Elle avait ce don réel de pouvoir le déconnecter totalement de ce qu’il faisait. Etait-ce son regard ? Son rire ? Comment faisait-elle au juste alors que ses anciennes copines arrivaient à avoir son attention seulement lorsqu’elles lui parlaient ? Lou avait juste besoin d’être là et il savait qu’elle pourrait même le conduire à sa perte si un moment inopportun se présentait.

A contre cœur, il se détacha de la jeune femme, conscient qu’il ne pouvait se permettre un tel rapprochement malgré une envie qui le tiraillait. Il ne devait pas s’attacher à la jeune femme plus qu’il ne le devait, il ne pouvait prendre le risque de rompre une amitié qui comptait pour lui. Mais était-ce vraiment de l’amitié qu’il ressentait pour Lou depuis quelques mois déjà ?

« Qu’est-ce que tu crois, que je vais te laisser ranger les dossiers en partant ? » demanda-t-il comme si elle s’était attendue à ce qu’elle soit mise de côté comme une simple bleue.

« Tu es une Auror, débutante ou pas, tu as le droit de montrer que tu es excellente sur le terrain. »

Aaron faisait rarement de compliments, les gardant au bon moment ou montrant sa fierté d’une autre manière généralement. Mais Lou faisait exception, il se devait de la former mais aussi de lui montrer que personne ne devait tarir sa confiance dans ce métier.

« On s’y rendra demain matin, ma mère serait dans les choux si on débarque à cette heure-là. Je ne dis pas qu'elle est perchée hein mais ... elle a ses heures où il ne vaut mieux pas la déranger si tu ne veux pas avoir un petit déjeuné avec de la peinture de scrout au lieu de sirop d'érable. » ajouta-t-il avec un sourire

Il alternait ainsi le sérieux qu'il avait avec Lou et une personnalité bien plus sympa au delà de la carapace que leur donnait le métier d'Auror. Et progressivement, il tenta d’oublier les mains de la jeune femme à son cou et tourna son regard vers la table dont les parchemins s’étaient désordonnés lorsqu’ils s’étaient bousculés. Il les remit en place d’un seul geste de sa baguette et de la même manière, il fit un doublon de la photo de l’inconnu qu’il fixa au mur de la salle, comme pour débuter une enquête.

« En attendant, on peut toujours voir pour étudier les autres éléments du dossier … sauf si tu veux me prouver que tu es toujours au point » ajouta-t-il avec un ton de défi sans quitter le mur des yeux

A l’époque, ils avaient pris l’habitude de se donner plusieurs répliques pour exprimer leur besoin de jouer de leur sortilège, pour se défouler, pour s’entrainer, pour se défier, pour se pousser à bout. Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu’il jetait un coup d’œil à la jeune femme qu’il avait appris à connaître à travers chaque coup de baguette.




 

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