<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Great+Vibes" rel="stylesheet"><DIV style="background-image:url('http://zupimages.net/up/17/11/by80.png');-webkit-border-top-right-radius: 50px; -webkit-border-bottom-right-radius: 50px;-moz-border-radius-topright: 50px;-moz-border-radius-bottomright: 50px;border-top-right-radius: 50px;border-bottom-right-radius: 50px;width: 530px; border-left: 10px solid #3C3C3C;color:black;font-family: 'Great Vibes', cursive; font-size:28px; text-align:justify;padding:60px 20px 20px 20px;line-height:26px;">Sed tamen haec cum ita tutius observentur, quidam vigore artuum inminuto rogati ad nuptias ubi aurum dextris manibus cavatis offertur, inpigre vel usque Spoletium pergunt. haec nobilium sunt instituta.
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli?
Saepissime igitur mihi de amicitia cogitanti maxime illud considerandum videri solet, utrum propter imbecillitatem atque inopiam desiderata sit amicitia, ut dandis recipiendisque meritis quod quisque minus per se ipse posset, id acciperet ab alio vicissimque redderet, an esset hoc quidem proprium amicitiae, sed antiquior et pulchrior et magis a natura ipsa profecta alia causa. Amor enim, ex quo amicitia nominata est, princeps est ad benevolentiam coniungendam. Nam utilitates quidem etiam ab iis percipiuntur saepe qui simulatione amicitiae coluntur et observantur temporis causa, in amicitia autem nihil fictum est, nihil simulatum et, quidquid est, id est verum et voluntarium.
Oportunum est, ut arbitror, explanare nunc causam, quae ad exitium praecipitem Aginatium inpulit iam inde a priscis maioribus nobilem, ut locuta est pertinacior fama. nec enim super hoc ulla documentorum rata est fides.
Nec minus feminae quoque calamitatum participes fuere similium. nam ex hoc quoque sexu peremptae sunt originis altae conplures, adulteriorum flagitiis obnoxiae vel stuprorum. inter quas notiores fuere Claritas et Flaviana, quarum altera cum duceretur ad mortem, indumento, quo vestita erat, abrepto, ne velemen quidem secreto membrorum sufficiens retinere permissa est. ideoque carnifex nefas admisisse convictus inmane, vivus exustus est.</DIV><div style="font-size:8px;text-align:center; font-family: Verdana;">Codage par Libella sur [url=http://graphiorum.forumactif.com/]Graphiorum[/url]</div></center>
Alphonsus De Courtecourse
Messages : 99
Date de naissance : 10/08/1992
Sujet: Re: Alphonsus De Courtecourse | Perdre la mémoire, c'est perdre le contact avec le monde Mar 18 Aoû - 21:49
4 mai 2020
J'ai commencé à écrire un journal. Ça prouve qu'un truc cloche. Mais j'ai besoin de sortir ça de mon système : j'ai revu Lizzie.
Je sais, je parle comme un fou qui chasse une chimère. Mais je l'ai vue ! Bon, le temps que j'arrive à l'endroit où elle se trouvait, elle n'était plus là ... Mais ça ne veut pas dire qu'elle n'y a jamais été. Enfin je crois ...
Il est 2h30 du matin. Je viens de me réveiller. J'ai encore rêvé d'elle. D'aucuns diraient que ça tourne à l'obsession. Pour ma part je dirais juste que j'aurais au moins aimé avoir une explication de sa part.
Elle m'a laissé là, comme un abruti, au milieu de la rue où elle venait de me larguer. Je mérite qu'on me dise pourquoi. Ça expliquerait pourquoi je la vois partout. J'ai l'impression qu'elle est toujours au détour d'un couloir ou d'une allée.
Maman me dirait d'aller consulter un psy. Que ça me ferait du bien. Même Lis et J-D me diraient ça. Sans doute Papa me dirait qu'un premier amour ça s'oublie pas comme ça ... Je devrais peut-être lui en parler.
Ridicule, le mec a son premier amour à 25 ans. Tss. La honte. Je vais me recoucher.
Quatre ans. Presque quatre ans. J'avais réussi à me faire une raison, bien sûr. Peut-être le saccage de Poudlard joue dans mes hallucinations ? Peut-être que je devrais arrêter le sucre ? Ou peut-être, espoir inavoué, que Lizzie est vraiment revenue pour moi ?
Je passe une bonne partie de mes journées à travailler pour ne pas penser à elle. Je n'ai pas eu de closure. Je l'ai encore vue tout à l'heure, alors que j'allais manger un sandwich. Je me demande si je ne deviens pas fou, petit à petit.
Hier, c'était le feu d'artifice qui marque la fin de l'année à la MUL. J'y ai assisté, bien sûr, et j'ai passé dans l'ensemble une bonne soirée.
Lizzie était là aussi. J'ai de plu en plus de mal à me dire que ce n'est que mon imagination. Elle parlait avec des gens. Je crois. Je ne les ai pas bien vus. Qu'on vienne pas me dire que je commence à halluciner d'autres personnes non plus.
Je suis particulièrement fatigué par cette histoire. J'aimerais pouvoir juste laisser ça derrière moi, mais peu importe où je me trouve, je la vois. Peut-être que je devrais parler à un psy, après tout ...
A chaque fois que je mets le pied dehors, j'ai l'impression qu'elle m'apparaît. J'ai une peur bleue de faire un pas vers elle et voir qu'elle n'existe pas. D'aller lui parler pour me rendre compte qu'il s'agit seulement d'une jeune femme qui lui ressemble de loin. Même, je sais pas à quoi elle pourrait ressembler aujourd'hui.
C'était il y a cinq ans. J'aimerais pouvoir taire cette petite voix de l'espoir qui me crie qu'il s'agit bien de ma Lizzie. Je sors le moins possible pour ne pas avoir à assister à cette espèce de combat intérieur entre la raison et la folie, entre savoir qu'elle est partie et penser que peut-être elle est revenue.
Mais Al ... Si elle est revenue et que tu l'as croisée si souvent ... Elle aurait dû te reconnaître elle aussi. Si elle avait voulu reparaître dans ta vie, elle serait venue te parler ... Non ?
J'ai laissé mon journal de côté tout l'été ... Enfin, tout le mois d'août. J'ai été passer du temps avec ma famille, j'avoue que ça m'a fait du bien. Mais bien sûr, la rentrée est vite arrivée, et avec elle, mes déambulations dans les couloirs de la MUL à la recherche de Lizzie.
Que je n'ai bien entendu pas trouvée. J'ai le sentiment de plus en plus fort que j'ai complètement inventé ces apparitions. J'ai bien envie d'aller consulter. J'ai plus envie de me mettre dans des états impossibles à cause d'une vieille histoire.