Sujet: *Un titre qui gère la fougère* [Ft. Barto] Mer 28 Aoû - 11:05
Je suis nulle pour les titres oskourft. Bartholomew H. Cowper
19 mars 2019
Tu finis de boire ton thé pour le petit déjeuner. Aujourd'hui, tu dois aller à la Poste Magique de Londres afin de livrer un colis. Celui-ci contient une collection de statuettes réalisées par un sculpteur spécialisé dans l'Art Contemporain. Tu as pu en faire l'acquisition dans une vente aux enchères. Tu comptes les offrir à un de tes amis, passionné par le genre, en Russie, pour son anniversaire. En raison de la fragilité et du poids du contenu, tu ne peux pas les envoyer par hibou habituel.
Tu finis de te préparer. Une fois, chose faite, tu fais les dernières recommandations à Velvet pour la journée et tu transplanes avec ton paquet jusqu'à la Poste Magique. L'endroit est bondé, il y a foule avant toi. Tu te demandes si c'est pareil dans les postes moldues.
Le directeur te propose de passer en priorité. Ce que tu refuses. Ce n'est pas parce que tu es Irina Slaviskova, que tu va passer avant tout le monde. Tu estimes que ton nom ne te donne pas tous les droits. Tu fais comme tout le monde, tu attend ton tour. En plus, tu n'es pas spécialement pressée ce matin.
Voilà, c'est ton tour, tu te diriges vers le guichet. L'homme qui se tient en face de toi doit mesurer au moins cinq mètre de plus que toi. Ton regard se perd pendant quelques secondes sur une chemise au motifs des plus surprenants. Tu lui souris poliment et t'adresse à lui en tendant ton paquet. On peut entendre ton accent russe.
- Bonjour, pour ce colis, ce sera une livraison express. Je vais vous prendre aussi une assurance. Celle qui recouvre les pertes, vols et dégâts du matériel.
Car on ne sait jamais. Un accident peut venir à tout moment au cours d'une transport. En raison de la fragilité des statuettes, le moindre choc pourrait leur être fatales. Même si elles sont protégées par du papier bulles et un carton solide.
Invité
Sujet: Re: *Un titre qui gère la fougère* [Ft. Barto] Ven 6 Sep - 20:23
You kick me down 'cause you need it So dead inside I can feel it.Ca doit faire presque un mois, un peu moins, que t’as réussi à trouver ce travail à la poste. Quelque chose qui, étonnamment, est dans tes cordes. T’avais un peu postulé par hasard et par désespoir, en voyant qu’il n’y avait pas de diplôme spécifique requis, et qu’il fallait avoir une assez bonne fibre avec les animaux. C’était peut-être ça d’ailleurs qui t’avais sauvé, et démarqué du reste. Parce qu’on ne pouvait pas dire que t’étais une personne très douée avec la sociabilisation. Tu savais faire, t’en avais pas peur non plus, mais t’avais aucunes pincettes. Ce qui pouvait être assez ennuyeux, surtout lorsque les clients se montraient susceptibles. Fort heureusement, tu travaillais rarement seul, et plusieurs guichets étaient ouverts, donc quand ça menaçait de déraper, tu pouvais toujours essayer d’arranger ça avec un autre de tes collègues. Ce qui ne réglait pas toujours tout, mais bon. Au moins t’essayais d’arranger les choses.
Aujourd’hui en plus, y a plein de monde, mais tu ne t’es pas levé du mauvais pied, donc t’arrives à gérer, en tout cas les personnes qui ne sont pas trop pressées, qui ne montrent pas trop d’énervement, mais il est encore assez tôt, et le matin, pour une raison qui t’échappe encore, les gens ont l’air plus apte à être patient, de meilleure humeur. Hormis quelques exceptions auxquelles t’essaye de ne pas faire trop attention. La seule chose qui arrive à te déconcentrer un minimum de ton travail, c’est lorsque le directeur apparaît. Non pas que t’en aies peur, mais si jamais il a besoin de quelque chose, c’est mieux de réagir assez rapidement. Essayer, en tout cas. Mais il se contente de rester près de la clientèle, parle à quelqu’un que tu ne reconnais pas spécialement, de ce que t’entends, il lui propose de passer devant tout le monde. Ah oui d’accord. Tu ne peux pas mettre ton grain de sel, mais de toute manière, vu que personne ne l’accompagne, tu te doutes que la personne en question a refusé. Est-ce que ce sont tes affaires ? Absolument pas. Mais ça fait une sorte de distraction, que tu ne peux que très peu te permettre d’ailleurs.
Tu ratures quelques adresses que tu dois écrire toi-même, tu ne comprends toujours pas pourquoi certaines personnes vous laissent le non plaisir de le faire à leur place, mais bon. S’en vient une jeune femme au sourire doux, qui contraste en tout point avec toi, même au niveau de l’habillement. Surtout au niveau de l’habillement, certes. T’y connais rien en mode, mais t’en a pas vraiment besoin pour constater qu’elle doit avoir bon goût, et y porter de l’importance. Mais tu te concentres bien vite sur le colis qu’elle te tend, que t’essayes de prendre délicatement, autant que ta stature et ta personne te le permettent, tout ne notant mentalement les informations.
« ▬ B’jour ! ‘Vec plaisir, j’vous fait ça tout d’suite, on peut aussi vous mettre le tout dans une caisse en bois plus solide pour 8 Gallions. C’pour une longue distance ? »
Il valait mieux demander, histoire de bien choisir les chouettes et hiboux qui s’occuperaient de cette livraison, en fait. Et peut-être que ça te renseignerait aussi sur son accent, que t’avais un peu relevé, mais t’arrivais déjà pas à placer correctement tous les pays européens sur une carte, alors savoir quel accent appartenait à quel pays. Tu commences déjà à remplir l’assurance, quelques cases à cocher de ton côté, avant de lui tendre le parchemin, où il lui suffit de marquer son nom et de signer, ce ne sont pas les plumes qui manquent au guichet. Tu fais déjà venir une de vos plus jeunes recrues, un hibou grand-duc, que tu sais assez endurant et parfaitement capable de porter des charges assez lourdes, bien que son caractère soit assez difficile, et vu le paquet, il faudra au moins un ou deux volatiles de plus.
S’il vient tranquillement se poser sur le guichet, à côté de toi, te regardant quelques secondes, se demandant sans doute pourquoi tu l’avais appelé, il est bien vite attiré par la main de la jeune femme, et plutôt son poignet où quelques bracelets tintent et retiennent son attention. Il ne lui faut que quelques secondes d’observation avant de se décider à tendre une patte vers eux, et essayer d’en attraper un, ce que t’évites en le reculant gentiment du dos de la main.
« ▬ Eh, c’pas d’jouets tu sais ? D’solé, il est encore un peu jeune et quand on ne l’occupe pas, un rien l’distrait ! »
Sujet: Re: *Un titre qui gère la fougère* [Ft. Barto] Ven 6 Sep - 23:15
Je suis nulle pour les titres oskourft. Bartholomew H. Cowper
L'homme derrière le guichet te propose de mettre ton colis dans une caisse plus solide pour la modique somme de huit gallions. Tu ne compte pas refuser ce service. Tu lui répond en souriant.
- La prévoyance n'a aucun prix.
En raison de sa fragilité tu es prête à sortir quelques gallions en plus de ta poche si cela peut assurer une livraison intacte du colis. D'autant plus que la somme est dérisoire quand on connaît l'état de ta fortune. Comme on dit il vaut mieux prévenir que guérir.
- Il s'agit d'un colis pour Tscheljabinsk en Russie.
Voyant son hésitation quand tu prononces le nom de la ville où le colis doit être envoyé, tu lui demandes si il préfères que tu le note toi même. À son visage qui exprime le soulagement, tu comprends facilement que ta proposition est salutaire pour lui. Tu prends la plume qu'il te tend et écris ce que tu dois écrire sur le bordereau de livraison du colis. Une fois fait, tu lui redonnes la plume. Un Grand Duc facétieux en profite pour essayer de jouer avec tes bracelets. Il se fait arrêter dans son élan par le guichetier.
- Oh ne vous inquiétez pas pour mes bijoux.
L'animal encore jeune, n'est en aucun responsable de sa fougue. Tu crains plus pour le volatile que pour tes bracelets. Tu peux te permettre d'en acheter d'autres.
- Quel est donc son nom ?
Tu t'intéresses à l'animal. Tu as fait en sorte de retirer tes bracelet avant de lui caresser le haut de sa tête (au hibou, pas celle de Barto, ça n'aurait aucun sens.)
Tu notes ce qu'il faut noter sur les parchemins d'assurances en y indiquant ton identité, ainsi que les modalités de la livraisons. Rien de plus qu'une simple formalité. Tu payes la somme que tu dois au guichetier et le salues poliment avant de quitter les lieux et laisser la place aux clients qui attendent derrière toi.
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