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 I love my job.. [Alistair & Octave]

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MessageSujet: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyDim 19 Mai - 18:14

Sa plume rebondit contre le bureau pour l'instant vide de tout dossier. Dans un coin, à côté, une pile pleine de ceux que son prédécesseur lui a laissés accompagnés de petites notes. Il n'a pas encore pris le temps d'en ouvrir un seul. Ses premiers jours ont été remplis de réunions en tout genre. Au ministère, la tension ne descendait jamais. Même si les Deathwings s'étaient moins fait entendre ces dernières semaines, tous restaient sur leurs gardes. On craignait une recrudescence du phénomène dans les pays voisins.

Et au milieu de tout ça, certains dossiers d'apparence insignifiants venaient se frayer un chemin en haut de la pile. Comme celui de ce haut responsable, du département de la Justice Magique, qui était venu porter plainte contre la situation sur l'archipel des Hébrides. Le nom était loin de lui être inconnu. Le responsable aussi. Octave avait ouvert le dossier avec résignation. Normalement, ça ne devait pas lui incomber de s'occuper de ce genre de missions. Mais il s'agissait d'un incident diplomatique et de ses premiers jours à ce poste. Il ne pouvait pas juste déléguer le travail aux employés du service, qu'il ne connaissait d'ailleurs pas.

Le hibou signé au nom du département de la Coopération Magique Internationale était parti quelques jours plus tôt. Il avait volontairement omis d'apposer son propre nom. Et avait tourné la phrase avec toute la diplomatie dont il savait faire preuve.

Une tasse de thé à la main, il attendait à présent dans son bureau, jusqu'à ce que le secrétaire lui envoie un hibou pour l'avertir de la venue de monsieur Mac Fusty. Il répondit en demandant qu'on le fasse monter, profitant de ces dernières minutes pour relire les éléments du dossier. Ça commençait bien. S'il pensait, avec les années, avoir fait le tour de son poste au Magenmagot, il n'était pas certain que celui-ci lui était bien destiné. En tout cas, ce n'était pas une affaire qu'il se réjouissait de régler. Et le fait qu'il s'agisse d'une part de l'un de ses anciens directeurs et de l'autre d'un ami à lui n'y était pas pour rien. Il se regarda dans la vitre de l'ancien buffet qui trônait à côté de son bureau, remit ses cheveux en place et se leva lorsque les pas résonnèrent dans le couloir. Attendant à la porte, il vit Alistair arriver, accompagné par le réceptionniste du service.

"Monsieur... je vous en prie, entrez."

Il lui fit un signe de tête et se décala l'encourager à entrer.

"Merci Lazar, vous pouvez disposer."

Le réceptionniste repartit et il referma la porte du bureau derrière eux. Il n'était pas certain qu'Alistair sache pour ce nouveau poste. C'était tellement récent que son nom n'avait même pas encore été accolé à la porte. Le bureau était immaculé. Non pas qu'il soit dans ses habitudes de laisser traîner des dossiers mais là, c'était le vide total.

"Assieds-toi, je t'en prie. Merci d'être venu."

Il tapota de ses doigts sur le bureau. C'était nettement moins évident, lorsqu'il ne s'agissait pas d'inconnu. Lui qui aimait partitionner sa vie entre le travail et sa vie privée, le voilà servi...

"Je suppose que tu sais pourquoi on t'as invité ?"

Il n'avait pas été des plus explicites dans sa lettre toutefois, mentionnant simplement un incident diplomatique dans les Hébrides et la nécessité d'une discussion à ce propos. En espérant qu'Alistair soit de bonne composition. Car si à titre privé, il n'avait cure de ce qu'il se passait là bas, il était trop récemment arrivé pour ne pas se préoccuper de cette affaire.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyDim 19 Mai - 19:07

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Monday, May 20th

Debout dans la petite salle d'attente, Alistair fait les cent pas, mains jointes dans le dos. Un seul coup d'oeil suffit à comprendre qu'il n'a pas envie d'être là et n'est pas ravi d'avoir été convoqué. Oh, bien sûr, les mots employés étaient bien différents. On l'avait invité à venir parler d'une situation qu'on espérait voir résolue au plus vite. Les phrases pouvaient être choisies avec tout le soin du monde que ça ne changerait pas leur sens profond.
Il n'a pas que ça à faire, et être coincé ici, à attendre le bon vouloir d'un quelconque clampin persuadé d'être important n'est pas pour lui plaire. Comment il s'appelait, déjà, cet idiot qui occupait le poste de sous-directeur ? Il ne se souvient pas. Ils changeaient assez régulièrement, il faut dire ; avec les gouvernements, les élections… Et suivaient le sens du vent.
On avait vu mieux question stabilité.
Le chef de clan ne pousse pas davantage sa pensée, car on vient déjà le quérir. Il fronce à peine les sourcils, surpris du temps de réaction du chef de service – il en avait gardé un souvenir bien moins ponctuel – et suit le réceptionniste en avançant d'un bon pas. Il le dépasse même, connaissant bien les lieux, obligeant l'autre à allonger ses pas pour ne pas se faire distancer.
Il ne s'attendait clairement pas à ce que la personne l'attendant à l'entrée du bureau ne soit pas l'homme bedonnant et grisonnant dont il avait l'habitude. Rien sur son visage ne laisse toutefois transparaître sa surprise. Il reste, comme souvent, parfaitement impassible. Arrivé à sa hauteur, il lui serre brièvement la main d'une poigne ferme et ne se fait pas prier pour entrer.
Il a remarqué le nom à la porte, et observe autour de lui les changements dans l'environnement. De toute évidence, Octave n'est pas à ce poste depuis longtemps. L'écossais aurait préféré le savoir avant de venir – pourquoi n'avait-il pas signé la lettre qu'il lui avait fait parvenir, à ce sujet ? Pour s'en cacher ? De quoi avait-il peur, qu'il l'envoie bouler ?
Oui, bon, ça lui avait effleuré l'esprit.
Il ne se fait pas prier pour prendre place face au bureau du nouveau sous-directeur, se tenant parfaitement droit, les épaules écartées. Dans ce bureau, ils ne sont pas sur un pied d'égalité, il est celui qui a l'avantage, calcule-t-il. Il n'aimerait pas avoir à froisser celui qu'il considère comme un ami, mais, comme toujours, fera passer les intérêts des siens avant toute chose.
Your mail didn't seem to leave me any other option,” fait-il remarquer. “It sounded more like a notification than an invitation.1
Ah, visiblement, Alistair est en forme aujourd'hui, et relativement contrarié par la situation. Il ne se prive visiblement pas de le faire savoir.
Congratulations on your new nomination by the way.” Il continue d'observer autour de lui, comme si quelque chose manquait et que ça l'intriguait. “You're new at this, so let me give you a piece of advice : when you summon someone for this kind of matter, think of welcoming them with a drink. For our matter, I wouldn't have turned a whisky down.2
Efficace dans l'utilisation de ses mots, comme toujours, le chef de clan fait savoir en quelques mots qu'il n'est pas du tout de bonne composition vis à vis de la situation, qu'il n'a pas apprécié d'être invité ici et qu'il n'est pas venu prendre une leçon de diplomatie.
Octave ne doit sa politesse et ses sous-entendus qu'à la relation que tous deux entretiennent dans la sphère privée. Il y a tout à parier qu'il aurait pris bien moins de pincettes avec son prédecesseur, avec lequel il ne s'entendait guère.
I hope I'm not here to talk about that Roparzh lad,” anticipe-t-il. “The Hebrides arena some English resort where he can come and go as he intends to.” Un petit son de gorge plein de mépris s'échappe de la gorge de l'écossais. “Pure-blood or nae, the lad was lucky to walk away.3
Ses hommes avaient très mal pris la réaction de Roparzh. Tous les visiteurs s'étaient pliés aux derniers contrôles en vigueur sur l'archipel, même la très belle et très riche Irina Slaviskova, quand bien même était-elle une amie proche du chef.
Il n'y avait aucun traitement de faveur pour les étrangers à leurs îles. C'était le principe même d'une frontière.
_________________________
1 Ton courrier ne laissait pas entendre d'autre choix. Il avait des airs de convocation plus que d'invitation.
2 Mes félicitations pour ta nouvelle nomination, en tout cas. Tu débutes dans le domaine, donc laisse moi te donner un conseil : quand tu convoques quelqu'un pour ce genre d'affaires, pense à l'accueillir avec quelque chose à boire. Dans notre cas, je n'aurais pas dit non à un whisky.
3 J'espère ne pas être ici pour parler de ce type, Roparzh. Les Hébrides ne sont pas un lieu de villégiature anglais où il peut aller et venir comme bon lui semble. Sang-pur ou non, cet homme a eu de la chance de pouvoir repartir.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyDim 19 Mai - 21:19

S'installant à son bureau face à Alistair, il ne répondit pas à ses provocation. Effectivement, malgré les formes diplomatiques, l'intention restait la même. La lettre qu'il lui avait envoyée ne lésinait pas sur la politesse mais pour autant, le message était clair. Et Octave était soulagé qu'il soit venu. Même s'il ne semblait pas dans les meilleures dispositions. Ce qu'il pouvait comprendre. Et imaginer. Il le connaissait un peu, malgré tout, le bonhomme.

"On n'a pas de whisky ici. Ni d'autre alcool d'ailleurs."

Il pointa du doigt la vitrine, encore vide, dans laquelle s'entreposaient jadis les bouteilles.

"La politique est devenue plus stricte sur l'alcool au bureau. Ce qui n'est pas forcément un mal."

Pour autant, il savait que ce n'était pas appliqué par tous au ministère. Nombreux étaient ceux qui cachaient dans leur placard une bouteille de whisky ou autre spiritueux. Les petits verres, souvent mis en évidence, ne cherchaient même pas à cacher le méfait. Mais en ce qui le concernait, il n'avait pas encore pris l'habitude. Au Magenmagot, c'était très mal vu.

"Mais je te remercie. Comme tu peux le voir, c'est tout récent. C'est ma deuxième semaine et je n'ai pas passé beaucoup de temps dans ce bureau. J'ai du thé ou du café en revanche, si tu le souhaites."

Et il remit en marche le chaudron à eau d'un geste de baguette magique, avant de la reposer devant lui, sur le bureau. Les coudes posés sur la table, il croisa les doigts, hochant légèrement la tête en écoutant Alistair. Ça n'allait pas être simple. Ce qu'il appréhendait déjà. Est-ce qu'il aurait été plus avisé de confier cette affaire à quelqu'un d'autre ? S'il n'était pas aussi récent à ce poste, sans aucun doute. Les conflits d'intérêt ne faisaient jamais bon ménage au travail.

"Les hébrides ne sont pas un lieu de villégiature anglais, je pense que nous n'avons jamais remis ça en cause. Et j'espère que Roparzh non plus."

Commença-t-il. Il sentait que la tension n'était pas loin de monter. Et il n'avait ni envie de se prendre la tête avec l'un de ses seuls amis proches, ni envie de perdre son poste.

"Il n'est pas possible de statuer sur quoi que ce soit en n'ayant qu'un seul son de cloche. Peut-on revenir sur ce qu'il s'est passé ? Est-ce que tu peux me raconter ?"

Déjà, ça lui permettrait peut-être d'un voir un peu plus clair. Et d'entendre autre chose que la colère de Roparzh qui était persuadé de s'être fait traiter comme le dernier des moldus. Il connaissait suffisamment Alistair pour savoir qu'aussi borné qu'il puisse être, il savait faire preuve de bon sens et de discernement. Normalement.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyLun 20 Mai - 10:51

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Décidément, ces sassenachs ne comprenaient rien à rien. Interdire l'alcool dans des bureaux diplomatiques était une erreur monumentale. Ils comptaient recevoir un écossais sans lui proposer de whisky, et un russe sans lui offrir de vodka ? Alors que bien des rites dans divers pays du monde inclut de boire une gorgée de la boisson locale ?
I'll settle for a coffee then,” fait alors savoir le chef de clan, se montrant déjà un peu plus souple qu'à son arrivée.
Il lisse les plis de son kilt, s'installe un peu plus confortablement sur son assise, écarte légèrement les jambes pour être plus à l'aise. La surprise du changement d'interlocuteur passée, il commence à se détendre et à baisser légèrement sa garde.
Il est en terrain amical. Il ne va pas avoir besoin de faire face frontalement au prédecesseur d'Octave, comme il en avait l'habitude. Ce n'était pas plus mal : non pas que ça le gêne de devoir lui voler dans les plumes pour faire valoir ses droits et lui faire comprendre son point de vue, mais ça demandait beaucoup d'énergie, et il préférait consacrer cette dernière à tout autre chose.
I'm quite sure he does,”1 réplique-t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Roparzh s'était comporté comme s'il était en terrain conquis, comme s'il était chez lui. Bref, il s'était comporté comme un anglais, ce qui était quelque chose qui ne passait pas du tout auprès de fiers écossais, surtout qu'ils n'étaient absolument pas établis sur une terre conquise par les sassenachs. Autonomes depuis des siècles, et fiers de l'être, il était hors de question qu'ils laissent passer l'insulte qui leur a été faite.
Contrarié de devoir revenir sur cette affaire dans laquelle il avait dû intervenir personnellement – ce qui n'avait pas été pour lui plaire – Alistair ne peut s'empêcher de grogner en s'entendant demander de raconter les faits.
As you already ken, I'm sure, Mr Roparzh came to Portree a few days ago. There, he took the shuttle to the main island of the wizard side of the archipelago.” Comme c'était l'usage depuis le bal de la St Valentin et le dernier coup d'éclat des Deathwings. Seuls ceux qui étaient des visiteurs récurrents pouvaient venir en transplanant, bien qu'ils arrivent, comme tous les autres, par la plage, où des hommes du clan les attendaient. “He started by telling the boatman he couldn't understand why he had to take the boat to the island, because he wasn't any visitor, you ken, he was someone of importance.” On sent tout le mépris que lui porte Alistair dans le seul ton de sa voix, bien qu'il se montre pour l'instant très factuel dans le choix de ses mots. “When he arrived, he refused to yield to our conditions. My men then showed themselves quite...Zealous, when it came to searching him.2
Le pauvre homme avait fini à poil sur la plage. Et encore, il avait eu de la chance : en ce mois de mai, le temps s'était fait bien plus clément qu'au plus fort de l'hiver.
At this point, I arrived there, alerted by my men. Mr Roparzh decided that I was somehow responsible for the situation he was into.” Il se passe la langue sur les lèvres. “There is something you need to understand : being called a Mud Blood isn't something I enjoy. But as far as my men are concerned, insulting the clan chief is like insulting the whole clan. That is why I put him back onto the boat and told him he wouldn't be welcomed on my land again.3
Et on ose ensuite lui parler d'incident diplomatique ! Il devrait être celui qui demande réparation !
I have been more than patient with him. But he comes back onto my land, he'll be judged as our laws dictates.4
Et il ne compte pas céder le moindre pouce de terrain là-dessus. Café ou pas, ami ou pas.
Ce Roparzh allait voir du pays, s'il osait reposer le moindre petit orteil sur ses terres.
_________________________
1 Oh je suis plutôt convaincu du contraire.
2 Comme tu le sais déjà, j'en suis sûre, Mr Roparzh est venu à Portree il y a quelques jours. Là-bas, il a pris la navette jusqu'à l'île principale du côté sorcier de l'archipel. Il a commencé par dire au batelier qu'il ne comprenait pas pourquoi il devait prendre le bateau jusqu'à l'île, parce qu'il n'était pas n'importe qui, il était quelqu'un d'important. Quand il est arrivé, il a refusé de se soumettre à nos accords. Mes hommes se sont donc montrés plutôt… Zélés, quand est venu le temps de la fouille.
3 C'est à ce moment que je suis arrivé, alerté par mes gommes. Mr Roparzh a décidé que j'étais responsable, d'une manière ou d'une autre, de la situation dans laquelle il se trouvait. Il y a quelque chose qu'il faut que tu comprennes : je n'apprécie pas d'être traité de Sang de Bourbe. Mais pour mes hommes, insulter le chef du clan, c'est insulter tout le clan. C'est la raison pour laquelle je l'ai remis dans le bateau et lui ai indiqué qu'il ne serait plus le bienvenu sur mes teres.
4 Je me suis montré plus que patient avec lui. Mais s'il revient sur mes terres, il sera jugé selon nos propres lois.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyLun 20 Mai - 13:06

D'un geste de la main, la cafetière italienne s'anima, l'eau coula dans le récipient. Une poignée de secondes plus tard, la tasse vint se poser devant l'écossais, sans qu'une goutte ne se renverse à côté. Il fit venir à eux le sucre et le lait pour les poser un peu à l'écart, sur son bureau. Avant de revenir à leurs moutons.

Octave n'avait eu qu'un bref compte rendu des mesures qui avaient été prises dans toute la coopérative et il n'avait pas encore pris le temps de se pencher là dessus. Il faut dire qu'à l'occasion des dernières attaques et revendications des Deathwings, il était occupé à gérer des dossiers des plus délicats au Magenmagot. Alors les dispositifs sur les îles environnantes, ça lui était passé largement au dessus.
De là à regretter de ne pas y avoir passé plus de temps ou de ne pas avoir convoqué l'un des salariés qui travaillaient sur la question, il n'y avait plus grand chose. C'était une erreur qu'il ne reproduirait plus. En attendant, il avait une affaire à régler.

Il l'écouta lui conter l'histoire. Un sourire qu'il retint à peine étira ses lèvres en imaginant Roparzh subir des fouilles approfondies. Non, il n'avait pas particulièrement apprécié travailler avec lui. Mais bien vite, il reprit son air sérieux. Il se devait d'être impartial. Il fit glisser sa plume entre ses doigts, acquiesçant d'un geste de la tête. Et croisa ses mains sur son bureau lorsqu'Alistair conclut.

"Personne n'aime être traité de Sang de Bourbe. Et il n'avait pas à le faire. Encore plus quand on occupe un rang comme le sien."

Il commença. Cette affaire allait vite le lasser. Il n'avait aucune envie de défendre Roparzh et sa lassitude devait se voir à son attitude et s'entendre à sa voix.

"Est-ce que je peux connaître la raison qui l'amenait à l'archipel ?"

Le dossier lui ayant été balancé sur le bureau avec un caractère urgent, il n'avait pas pu en discuter avec le principal concerné. Ce qui n'était pas forcément un mal. Mais certains éléments manquaient.

"Je ne te ferai pas l'affront de te répéter les lois et accords, je suis certain que tu les connais."

Et lui, il connaissait la fierté de l'écossais. Et il n'avait aucune envie de jouer avec.

"Tu dois savoir que... ce n'est pas tellement dans mes fonctions de traiter les malentendus. Et je ne doute pas que ça en soit un. Seulement Roparzh a son caractère. Et je doute qu'il lâche l'affaire."

Il attrapa sa plume à nouveau.

"Je ne te demanderai pas réparation. Ce n'est pas le propos. Mais peut-on envisager une nouvelle visite de sa part ? Quelqu'un ici l'accompagnera, bien évidemment. Je pourrai m'en charger, si tu le souhaites."

Bien qu'il n'ait pas particulièrement envie de devoir gérer ce genre de situation.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyLun 20 Mai - 16:21

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Au moins, la réponse est claire. Roparzh est venu sans s'annoncer, sans qu'on sache la raison de sa présence, et Alistair ne s'est pas embêté à la connaître. Ce type est tout ce qu'il déteste chez certains sang-pur : un homme persuadé que son sang le place au dessus des lois et qu'il peut lui ouvrir toutes les portes, lui obtenir tout ce qu'il désire. Ce serait sans doute le premier à se ranger derrière le prochain mage noir influent qui se fera connaître. Peut-être même fait-il déjà partie de ses sbires ! Oh, le chef de clan n'aura pas l'imprudence de l'accuser d'être un Deathwing, bien sûr, mais il ne serait pas surpris qu'il en soit un.
Et dans ce cas, ce n'était pas plus mal qu'il l'ait renvoyé chez lui. Il avait eu bien de la chance de repartir avec ses fringues, d'ailleurs, et sans un petit détour par les enclos où ils gardent les dragons malades.
Un sourcil auburn se hausse quand Octave parle des lois et accords, qu'il connaît évidemment sur le bout des doigts, puis essaie de faire passer l'incident pour un malentendu. Moui, il faudrait voir à ne pas trop minimiser les choses.
C'est toutefois quand le mot réparations est prononcé que le MacFusty a la réaction la plus éloquente. Une moue méprisante vient se dessiner sur ses lèvres alors qu'un grognement dédaigneux tout ce qu'il y a de plus écossais monte de sa gorge.
I ken you are only defending the interests of your country and fellow citizen, but let me tell you one thing : I should be the one asking for compensation.2
Il ne transigera pas là-dessus, faites lui confiance. Et le problème avec ces écossais, c'est que quand ils ont décidé quelque chose, les faire changer d'avis est une tâche herculéenne.
L'homme prend alors la tasse devant lui entre ses mains et boit une gorgée de café – noir.
And again, he may come to my land whenever he wishes. But he'll then face our laws.3
Autant dire que le bonhomme n'était pas le bienvenu chez eux, et risquait de ne plus jamais l'être. L'affront qu'il leur avait fait était de trop.
Mais Alistair n'est pas un monstre, et a conscience de la situation dans laquelle se trouve son ami. Aussi s'efforce-t-il de réfléchir à une solution qui n'impliquerait aucune remise en question de la position de son clan. S'ils veulent sortir de l'impasse, il va bien falloir plancher dessus.
Le problème étant que le chef de clan n'est pas prêt à céder le moindre pouce de terrain.
There may be a possibility,”4 finit-il par proposer après un court silence. Il sait d'avance que ça ne va pas forcément être bien accueilli, mais bon, on tente sa chance quand même.
Roparzh risquait de ne pas aimer ça du tout.
I want a public apology for the affront he did to my clan and I.” C'était encore ce qu'il y avait de plus simple. “Once he'd have apologized, I see no reason why I wouldn't let him come onto my land. Except if he refuses to yield to our controls, of course.5
Il boit une nouvelle gorgée de café, l'air contrarié.
Other Pure Blood have come in the past months, and most of higher influence than his. All of them have complied, I see no reason why he should be an exception.6
Son statut de sang, sa soi-disant influence n'entraient pas en ligne de compte aux yeux du chef de clan. Au contraire, d'ailleurs : son mauvais caractère engageait plutôt à vouloir lui casser les pieds autant que possible.
S'il le fallait, la prochaine fouille serait conduite par Alistair en personne. Et il y prendrait grand plaisir.
_________________________
1 Je ne sais même pas.
2 Je sais que tu ne fais que défendre les intérêts de ton pays et de ton compatriote, mais laisse moi te dire une chose : je devrais être celui qui demande réparation.
3 Et une fois encore, il peut venir sur mes terres quand il le désire. Mais il fera alors face à nos lois.
4 Il pourrait y avoir une possibilité.
5 Je veux des excuses publiques pour l'affront qu'il a fait à mon clan et à ma personne. Une fois qu'il aura présenté ses excuses, je ne vois pas pourquoi je l'empêcherais de venir sur mes terres. Sauf s'il refuse de se plier à nos contrôles, bien sûr.
6 D'autres Sang Pur sont venus au cours des derniers mois, et la plupart d'une influence autrement plus importante. Ils s'y sont tous conformé, je ne vois pas de raison pour laquelle il devrait faire exception.
20 / 05 / 2019
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyLun 20 Mai - 21:39

Savoir ce que Roparzh venait faire par là bas l'aurait tout de même bien aidé. Ça lui apprendrait à ne pas d'avantage préparer ses entretiens. Il n'avait jamais eu à faire à Alistair dans ces conditions. Il l'avait déjà observé négocier, traiter avec différents interlocuteurs mais jamais en étant dans un camp adverse. Et d'ailleurs, il faisait tout pour que ça n'en soit pas un. Mais les choses n'étaient pas si simples. Et l'écossais ne semblait pas prêt à faire beaucoup de concessions. Entre lui et cette tête de con de Roparzh... Parfois, la solution d'enfermer les deux dans une pièce et d'attendre qu'ils s'expliquent devenait tentante. Mais il n'était clairement pas payé pour ça. Alors il écouta. Ce qu'il savait faire de mieux.

Et son visage se para d'une grimace lorsqu'Alistair en vint à demander des excuses publiques. Il savait que ça ne se ferait pas, n'est-ce pas ? En tout cas, Octave, lui, le savait. Pour connaître le personnage, Roparzh n'était pas personne à courber l'échine, loin de là. C'était plutôt les autres qui le faisaient devant lui. Lorsqu'il était arrivé au Magenmagot, on lui avait dit de ne pas lambiner avec cet homme-là. Lorsqu'il envoyait un hibou, il fallait lui répondre dans la seconde. Et ne jamais dire non. Il n'était pas particulièrement enclin à ce genre de traitement de faveur que le sale caractère de certains demandait. Et ne voyait pas pour quelle raison leur intransigeance les mènerait à être mieux considérés que d'autres. Quelques fois, il avait dérogé. Et on le lui avait bien entendu fait remarquer, pas de la plus agréable des façons. Il hocha la tête.

"Il n'y a aucune raison qu'il ait un traitement de faveur, je te l'accorde."

Sa plume reposée devant l'encrier, il croisa les doigts.

"Mais tu connais le ministère. Les hommes n'ont jamais tous été considérés comme égaux, ici."

Ce qui n'était pas un argument en soit, il le reconnaissait. Et il se doutait qu'Alistair n'en aurait cure. Ça n'était pas ses affaires. Il pouvait l'entendre.

"Tu sais que je travaillais avec lui. Roparzh. Il faisait partie de mes supérieurs, au Magenmagot. Que ça reste entre nous mais.. il n'avait pas la meilleure des réputations."

Et c'était rien de le dire. Ne plus avoir à le côtoyer et lui répondre était l'une des raisons pour lesquelles il était ravi d'avoir été promu à ce poste. Loin de lui.

"Je ne peux pas le forcer. Tout comme je ne peux pas te forcer à plus de souplesse, tant que tu respectes les lois de la confédération."

Il tapota ses doigts sur la table. Difficile de démêler quoi que ce soit de cette situation. Les torts semblaient partagés et ce n'était pas tellement son rôle d'arbitrer. Tant qu'Alistair respectait les règles. Même s'il ne pouvait s'empêcher de penser que l'accueil n'avait pas été des plus chaleureux...

"Je vais voir avec Monsieur Roparzh. Peut-être qu'il serait préférable que quelqu'un d'autre s'occupe de la suite de cette affaire, si tu le préfères ?"
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyMar 21 Mai - 18:10

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Ooooh ça, Alistair avait bien compris que Roparzh n'était pas du genre à courber l'échine devant qui que ce soit. Le truc étant que c'était pas le genre de la maison non plus : celui qui ferait ployer le chef du clan MacFusty n'était pas né. Le statut de sang de l'autre, son importance sociale, son rang, ou quoi que ce soit d'autre, il n'en avait rien à faire.
S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas chez les anglais, c'était ça : cette tendance à se prendre pour les rois du monde et à considérer qu'où qu'ils aillent, ils étaient dans leur bon droit. Ils avaient fait ça sur la totalité du globe, avec le succès que l'on connaît aujourd'hui et ses conséquences plus ou moins funestes.
Et il ne comptait pas laisser faire. Pas sur ses terres. Qu'importe que Môssieur vienne d'une famille au sang-pur depuis plus de quatorze générations. Il n'en avait pas grand chose à carrer : il devait se soumettre aux règles de son clan, comme tous les autres visiteurs.
Un nouveau son de gorge des plus méprisants, presque un sifflement, échappe à l'écossais quand on lui rappelle que le Ministère de la Magie n'a jamais été des plus égalitaires. Ah ça, il en savait quelque chose. Entre pots-de-vins et chantage, promotions canapé et dons déguisés, cette instutition prenait la poussière et dysfonctionnait au possible. Il n'était, finalement, guère étonnant que des dissensions commencent à se faire entendre dans la population. Mais ça, il se gardera bien de le faire remarquer.
Mieux vaut balayer devant sa propre porte que de faire la morale à ses voisins. Il n'était pas parfait non plus et commettait son lot d'erreurs, sans aucun doute. Mais, contrairement aux politiciens, il n'était pas soumis à la pression des élections et à l'approbation du peuple pour assurer son avenir. Ça avait ses inconvénients, bien sûr, mais il était assez habitué à ce système pour surtout y voir des avantages.
Comme celui d'être préparé à sa fonction dès l'enfance et d'avoir plus d'expérience dans le domaine que la majorité de ses interlocuteurs.
Il entend bien qu'Octave ne pourra pas forcer son collègue à présenter des excuses publiques ; tout comme il doit comprendre, bien sûr, qu'il ne pourrait pas forcer son ami à mettre de l'eau dans son vin. Et quand il propose que quelqu'un d'autre s'occupe de l'affaire, l'écossais ne peut qu'obtempérer : il sait que cela sera à son avantage.
De toute façon, dans cette affaire, il a l'avantage : le Ministère ne se mettra pas en porte-à-faux avec lui pour une histoire aussi dérisoire. Et lui non plus : après tout, il n'avait pas fait remonter l'évènement, n'avait pas hurlé à l'incident diplomatique. Ce n'était que foutaises.
Qu'ils commencent par gérer leur vieux fou avant toute chose. N'avaient-ils pas plus important à régler ? En tout cas, il n'avait pas l'intention de revenir de si tôt, il faudrait que le chargé de l'affaire à venir vienne jusque sur son archipel pour parler de cette affaire.
Lui n'a pas que ça à faire. Ils ne sont pas des centaines à pouvoir faire tourner la boutique, là-haut, et il se ferait un plaisir de faire traîner les choses. S'il fallait se montrer intraitable pour se faire respecter… Qu'il en soit ainsi !
Now tell me…” fait-il enfin, après une gorgée de café, se détendant un peu sur le dossier de son fauteuil. Il faut dire qu'une fois les problèmes d'ordre professionnel traités, ils pouvaient passer à quelque chose d'un peu moins guindé, de plus… Détendu, donc. “How long have you been in charge, here ? You don't look settled yet.1
Il a remarqué. Évidemment. Il aurait remarqué même si ça avait été moins évident, d'ailleurs.
I'm glad they put you in charge. Your predecessor could be quite…” Il s'interrompt, cherche un terme plus élégant que a pain in the arse, qui est évidemment la première chose qui lui vient. “… An unpleasant character.2
Et ce n'est rien de le dire.
_________________________
1 Maintenant, dis moi… Depuis combien de temps tu es à ce poste ? Tu n'as pas l'air installé, encore.
2 Je suis content qu'ils t'aient placés ici. Ton prédecesseur pouvait être… Un personnage assez déplaisant.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyVen 24 Mai - 0:27

Une chose positive à cet échange, Alistair semblait tout autant soulagé, sinon d'avantage, qu'Octave propose qu'un autre règle cette affaire à sa place. Ce qui faisait un argument légitime de plus. Et qui l'ôtait d'un poids. Le conflit d'intérêt ne serait pas à lui seul un argument suffisant. Le ministère y était bien trop accoutumé. Mais si la demande émanait des deux partis, personne ne devrait rien y trouver à redire. Et ça serait l'occasion de tester les compétences de ses équipes.

Un poids de moins, donc. Il s'étira, s'installa de façon un peu moins rigide sur sa chaise. Et observa Alistair se détendre de la même façon. Il prit une gorgée de thé, après s'être assuré de la température de l'eau d'un coup de baguette magique.

"J'ai eu le temps de rien, non..."

Il regarda le bureau, autour d'eux. Ce n'était pas dans ses habitudes de surcharger les lieux de décorations mais là, le bureau avait surtout l'air inoccupé. D'ordinaire, il aurait peut être disposé quelques objets magiques qu'il appréciait, des cadeaux qu'il avait reçus notamment, peut-être quelques bibelots pour rappeler son pays d'origine, une ou deux plantes vertes..

"Ca fait à peine une.. peut-être deux semaines ? Les choses ont été un peu précipitées..."

Et ce n'était rien de le dire. Encore un mois plus tôt, il n'aurait jamais soupçonné qu'on lui proposerait ce poste là.

"Je ne l'ai rencontré que brièvement mais j'en ai eu des échos... pas toujours positifs."

Une façon diplomatique d'exprimer que tout le monde l'avait prévenu que c'était un gros con. D'ailleurs..

"Entre nous, ce n'est peut-être pas pour rien qu'ils ont tenu à le remplacer..."

Une information qu'il se serait bien gardé de livrer, si ça n'avait été à quelqu'un en qui il avait toute confiance comme l'écossais. Même le chef de son prédécesseur ne lui avait pas chanté d'éloges à son sujet. Il ne connaissait pas les détails qui avaient mené à son licenciement mais il supposait que ça n'était rien de glorieux. Et il préférait ne pas avoir vent de certaines histoires.

"A part ce désagrément... tout se passe bien par chez toi ? Comment va Lukas ?"

Il fit revenir les boissons à eux pour les resservir.

"J'ai encore quelques affaires à régler. Ça te dit d'aller prendre un déjeuner ensuite ? J'en ai pour une heure ou deux."

Et peut-être même le whisky qu'Alistair semblait regretter. Ça faisait un bail qu'ils ne s'étaient pas vus, l'air de rien..
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptySam 25 Mai - 18:27

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Un très léger sourire se fait une place sur le visage anguleux de l'écossais quand son ami lui fait remarquer qu'ils n'ont pas changé de sous-directeur de ce département du ministère par hasard. Il faut dire que son prédecesseur, outre le fait avéré qu'il soit un gros con – disons les choses comme elles le sont – était ici depuis tellement longtemps qu'il avait commencé à rouiller. Le problème étant qu'en question de relations diplomatiques, il faut toujours être sur le qui-vive. Les alliances changent, les problématiques se déplacent pour se complexifier, le plus souvent. Pas de place pour les privilèges dans un tel milieu : on y côtoie des chefs d'Etats, des personnages haut placés, et tous ont souvent un statut tel qu'il faut se montrer particulièrement précautionneux, tant avec les usages qu'avec les mots.
Bref, pour un imbécile dans son genre, ce n'était absolument pas facile. Oh, bien sûr, il savait gérer ses exployés ou la paperasse, estimait le chef de clan. Il devait bien avoir une qualité pour rester ici à un tel poste. Mais pour ce qui était des relations parfois tendues, souvent délicates avec des partis pas toujours très bien lunés… Il se souvenait encore de l'entretien musclé qu'il avait eu avec lui et Angus O'Ceallaigh quelques mois plus tôt, entretien qui ne s'était pas très bien passé.
On ne se demande pas longtemps pourquoi le directeur du département se mouillait souvent en personne dans ces affaires. Et aujourd'hui, il allait pouvoir souffler un peu : Octave était autrement plus fin et mieux taillé pour de telles missions.
Enfin, n'en parlons plus. Ils ont d'autres dragons à fouetter, n'est-ce pas ?
Weel, things have been a wee tense lately. But I guess 'tis no different here.1 Et pour cause, les Deathwings avaient mis la totalité des îles britanniques en ébullition.
Lucàs is doing alright. He's still very keen on trying to escape his baby-sitter's vigilance,”2 raconte-t-il, non sans une pointe d'amusement – mais pas trop, n'oublions pas que le petit garçon s'est mis dans diverses postures délicates en échappant ainsi à la jeune Moïra. Mais Alistair sait pertinemment que, malgré toute l'inquiétude que cela provoque chez lui, ça n'ira pas en s'arrangeant : Lucàs a l'air bien parti pour faire honneur à son clan et rejoindre la maison Gryffondor quand il entrera à Poudlard.
Petit casse-cou.
Il décline l'offre d'un nouveau café d'un geste de la main et se relève finalement, tirant sur un pan de son kilt qui s'entête – kilt écossais, kilt têtu – à se mettre de travers.
I'll see you in a couple of hours then. On Diagon Alley, I reckon ?3  
Ils se mettent d'accord, avant qu'Alistair ne s'éclipse, laissant son ami finir son travail. Il est bien placé pour savoir que traîner en longueur alors qu'on a une tonne de paperasse dont il faut s'occuper n'est pas une bonne chose. Et puis, ça l'arrange : il n'est pas venu juste pour lui. Il a toujours tout un tas de choses à faire à Londres… Il va en profiter pour passer voir rapidement une vieille amie sur le campus de la MUL, histoire de régler les derniers approvisionnements de Whisky Pur Feu sur le marché russe.

Deux heures plus tard, comme convenu, le chef de clan attend son ami à l'entrée du Chemin de Traverse, près du Chaudron Baveur. Il a l'air bien plus détendu que le matin-même, quand il est venu le trouver au ministère, mais c'est difficile d'en être sûr. Le visage fermé, impassible, Alistair est un homme qu'on peine souvent à déchiffrer – la joueuse y compris.
Bref.
Il se tourne vers Octave quand ce dernier le rejoint, l'invite à lui suivre jusqu'à un petit restaurant qui, d'extérieur, ne paie pas de mine, mais la qualité des plats servis leur garantira un bon moment – l'intérieur bruyant leur permettra d'aborder les sujets de leur choix sans crainte d'être espionné par quelque oreille indiscrète. On les installe et, tout en attrapant la carte des menus, Alistair reprend le fil de la conversation comme si de rien était.
How are things doing for you lately ?” interroge-t-il simplement. “Promoted alright, but still no wedding on the horizon ?4 Oh tiens, on dirait de l'humour ! Il faut dire que l'humour d'Alistair est tellement particulier… “I wouldn't mind handing my fiancé to you, to be honest, if you like them young.” Encore de l'humour, sans doute. Teinte d'une jolie pointe d'amertume. Aoife MacFusty veut que le mariage se tienne pendant l'été, et son fils freine des quatre fers. “She's French as well. As if there was no good match in the British Isles any more…5
Avait-il jamais partagé cette amertume à ce sujet avec qui que ce soit ? Oooh, ça, Irina devait bien sans douter, puisqu'il n'avait pas caché que, quitte à faire un remariage arrangé, il aurait préféré la prendre pour femme plutôt que cette jeune fille ayant la vie devant elle.
_________________________
1 Et bien, les choses ont été un peu tendues dernièrement. Mais je suppose que ce n'est pas différent ici.
2 Lucàs va bien. Toujours ravi d'essayer d'échapper à la vigilance de sa baby-sitter.
3 Je te revois dans deux heures alors. Chemin de Traverse, j'imagine ?
4 Comment vont les choses pour toi, dernièrement ? Promu, okay, mais… toujours pas de mariage à l'horizon ?
5 Je ne serais pas contre te céder ma fiancé, pour être franc, si tu les aimes jeunes. Elle est française aussi. Comme s'il n'y avait plus de bon parti dans les Îles Britanniques…
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptySam 1 Juin - 19:32

La fin de matinée passa à toute vitesse. Il referma le dossier ouvert le matin même, laissa une bonne quantité d'annotations sur toutes les lettres qui le composaient. Il ne savait pas encore à qui il confierait l'affaire. Il n'avait qu'à peine pu croiser son équipe. Mais toute diplomatique qu'elle soit, ce n'était pas une affaire de la plus haute importance. Elle traînerait sans doute quelques temps sur son bureau avant qu'il ne la confie à la bonne personne. Il eût brièvement le temps de jeter un œil à d'autres dossiers, de lorgner sur la pile qui le narguait, encore intacte, à côté de son bureau. Et l'heure du déjeuner arriva sans qu'il ne la voie arriver.

Un petit peu de rangement, le temps de laisser son bureau aussi intacte que lorsqu'il était arrivé le matin même, du nettoyage dans les tasses et boissons de son précédent rendez-vous et il était prêt à partir. Il transplana directement dans la direction du Chemin de Traverse. Et retrouva Alistair, comme convenu. Il lui sourit et le suivit jusqu'au petit restaurant que l'écossais semblait connaître. La devanture lui était familière mais il n'en avait jamais passé la porte. Ses déjeuners d'affaire se déroulaient pour la plupart hors de Londres, il faut dire. Ils s'installèrent tous deux et il attrapa le menu qu'on lui tendait. Octave fronça les sourcils, surpris qu'Alistair aborde le sujet du mariage, de but en blanc. On aurait dit son père, avant qu'il ne change brutalement d'avis.

"Toujours pas de mariage à l'horizon, non..."

Commença-t-il, laissant traîner ses mots, essayant de voir où Alistair voulait en venir. Et très vite, ses sourcils se froncèrent. Il avait eu écho d'une histoire de fiançailles, il lui semblait. Mais sans en connaître les détails.
A entendre Alistair, il n'en semblait pas des plus ravis. Et en même temps, les mariages heureux chez les grandes familles de sorcier, il n'en avait pas vu des masses. Le sien, comme tant d'autres, avait été planifié. Et s'il avait eu de l'affection pour sa promise, c'était loin de l'amour qui pouvait motiver certaines mariages. Il haussa les épaules. Cyniquement, il aurait pu lui dire que ça ferait un peu de sang frais dans la famille. Le taux de consanguinité chez certaines familles était effarant. Mais ç'aurait été hors de propos.

"Je n'ai pas eu l'occasion de te faire part de mes félicitations... Et j'imagine qu'elles ne sont pas vraiment de rigueur.."

De là à être désolé... Aussi blasé qu'il soit des mœurs des grandes familles sorcières, il y était si habitué que ça lui semblait normal. Au point qu'il savait que certains bruits courraient, sur son célibat, dans les couloirs. A son âge, un sang pur devait être marié depuis bien longtemps, pour l'intérêt de la famille.

"Tu l'as déjà rencontrée ? C'est ta mère qui a choisi je suppose ?"

Le serveur arriva pour prendre leurs commandes. Il choisit le plat du jour, sans prêter grande attention à ce qui le constituait et prit une bière pour l'accompagner.

"C'est au moins un avantage de ne pas avoir sa famille à ses côtés. Je suis libre de me marier avec qui je veux, ou presque..."

Et pour l'instant, il se contentait surtout de ne rien planifier. Les choses ne seraient pas si simples, s'il fallait qu'il mêle son frère à ses affaires à nouveau. Il serait en réalité loin d'être libre pour son mariage. Mais c'était bien loin de ses préoccupations.
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptySam 1 Juin - 21:56

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Le mariage arrangé était de rigueur dans toutes les grandes familles sorcières. Alistair lui-même avait été le premier depuis longtemps, dans sa lignée, à y échapper. Et ça n'avait pas été simple : il avait commencé par faire sa mauvaise tête et refusé toute idée de fiançailles, puis avait décrété, dans une réaction toute adolescente, qu'il ne comptait ni se marier ni avoir d'enfant. Et puis, ultime pied-de-nez à sa mère, il s'était entiché d'une moldue et avait pratiqué le serment des mains – une vieille tradition écossaise – avec elle, se mariant de facto avec elle avant une cérémonie officielle.
La pauvre Aoife n'avait pas été épargnée par les fresques de sa tête brûlée de fils, lequel avait toujours refusé d'entendre raison. Aujourd'hui, elle était bien décidée à reprendre les choses en main, et la sagesse du chef de clan lui faisait bien sentir qu'une union arrangée avait des avantages certains, notamment pour les siens.
Mais il ne se sent pas prêt. C'est bien trop tôt, il n'est même pas certain d'avoir fini de faire son deuil. Et puis, qu'en est-il de Lucàs ? Lui imposer une belle-mère si peu de temps après la disparition de sa mère ?
Il aurait préféré une union avec une amie. Il avait bien proposé ce qui lui avait semblé être le choix de la raison à Irina, bien sûr. Cette dernière n'avait pas voulu s'imposer à lui – et, en un sens, il lui en est reconnaissant.
C'est que ce n'est pas toujours facile pour lui de suivre les valeurs qu'il s'impose. Et la logique n'est pas forcément le choix du coeur. Pour le moment… Le coeur n'a pas envie de s'ouvrir à quelqu'un de nouveau. Pas de cette façon, en tout cas. Pas avec un mariage arrangé avec une jeune fille pour laquelle il a certes de l'affection, mais aucune passion.
Et puis, elle est tellement jeune…
Ce qui n'aurait pas été un frein s'il avait été amoureux lui semble inconcevable à l'heure où on lui impose ce choix. Artémis a toute la vie devant elle, tout le temps pour tomber amoureuse, voir son coeur se briser, recommencer, et trouver enfin chaussure à son pied. Elle n'a pas besoin de s'encombrer d'un veuf qui la tirera d'une vie de faste et de luxe pour s'enterrer dans les traditions écossaises qui, si elles sont tout aussi prestigieuses, sont quand même bien moins clinquantes.
Of course 'tis,” répond-il d'un ton las. “I met the lassie, who's naught but a teenager still.1
Il n'en dira sans doute pas plus. L'écossais n'est pas homme à s'épancher sur ses problèmes. De son point de vue, il s'est déjà bien assez plaint sur la question pour un déjeuner amical. Carte à la main, il profite de l'intervention du serveur pour commander le plat du jour également, avec un verre de vin – français, évidemment.
You're damn right. Although it has its bright sides.2
Il ne fera pas l'affront à Octave de lui rappeler les bienfaits d'avoir son fils à ses côtés, ou une mère qui, malgré tous ses défauts, ne veut finalement que le meilleur pour son fils. Quand même, il a plus de tact que cela.
Ever thought of finding someone to get married to ?” interroge-t-il sans arrière-pensée. “To… be done with it , even if it means leave in separated abodes ?3
Il connaît assez son ami pour savoir ce que tout cela implique, autant qu'il sait à quel point ne pas côtoyer son propre enfant lui pose problème.
Finalement, lui-même se demande s'il n'aurait pas dû chercher lui-même un mariage arrangé pour couper l'herbe sous le pied de sa mère. Quitte à vivre séparément, à ce que ça ne soit qu'un mariage fantasque fait d'apparences, laissant les deux partis libres de vivre leurs vies comme ils l'entendaient.
Non, il n'aurait pas pu. Il est trop honnête, trop droit pour une telle chose.
Quand on prend épouse, c'est pour lui faire honneur, et non pas pour l'exhiber en trophée.
Il ne s'appelle pas Angus O'Ceallaigh, lui.
_________________________
1 Bien sûr que c'est elle. J'ai rencontré la jeune fille, qui n'est encore qu'une adolescente.
2 Tu as bien raison. Bien que ça ait ses bons côtés.
3 Tu n'as jamais pensé à trouver quelqu'un à qui t'unir ? Juste pour… En avoir fini avec cette histoire, même si ça doit signifier vivre dans des demeures séparées ?
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyDim 2 Juin - 23:01

Ca avait beau être habituel, les mariages arrangés n'en étaient pas toujours réjouissants pour autant. Octave fit une petite grimace, à l'évocation d'une adolescente. Sans savoir si Alistair exagérait. Les parents n'avaient pas toujours de limites, lorsqu'il s'agissait de trouver un bon parti pour leur progéniture et la descendance de leur famille. De là à vouloir marier une adolescente à un homme à la trentaine bien entamée... Non, ce n'était même pas surprenant.

"Ça fera une copine de jeu pour Lucàs..."

Ne put-il s'empêcher de penser à voix haute, cynique. Il aurait peut-être montré plus de compassion si Alistair avait réellement eu l'air peiné. Mais il semblait juste embêté. Comme lui-même l'aurait été à sa place. Un poids de plus à s'occuper, ça n'avait rien d'une réjouissance. Et il n'aurait pas parié que l'écossais cherche à se marier à nouveau, d'ailleurs.

Il leva et laissa retomber sa main, sans rien ajouter sur les bons côtés de la famille. Ils étaient depuis longtemps enterrés. Il n'y avait que pour son fils qu'il continuait à essayer, de temps à autre. Mais ses allers retours en France s'étaient espacés. Et Hermance se faisait silencieuse, le plus souvent. Le reste de sa famille... Il préférait penser qu'il était mieux sans eux. Et en ce qui concernait le mariage..

"Je n'y ai pas vraiment réfléchi non... Pour être honnête, ça a été assez mouvementé ces derniers temps et j'avais d'autres choses en tête. Et puis l'idée de devoir inviter la famille pour le mariage..."

Non, vraiment, c'était loin d'être ses priorités.

"Pourquoi ? Tu as quelqu'un à me présenter ?"

Plaisanta-t-il, accompagnant ses mots d'un clin d’œil. Le serveur arriva, déposant devant l'un et l'autre leurs boissons. Octave leva son verre pour trinquer avec Alistair, sans lui faire l'offense de le faire en l'honneur de ses fiançailles, tout de même.

Il observa l'entrée du restaurant. Vit son prédécesseur entrer, accompagné d'une femme qu'il ne connaissait pas. Son visage se crispa aussitôt.

"Tiens donc... quand on parle du loup..."

Il les observa s'asseoir, soulagé de voir qu'ils étaient placés à l'autre bout de la salle. La conversation avait beau ne pas être confidentielle, il préférait tant que possible séparer le personnel et le professionnel. Ce qu'il n'était absolument pas en train de faire, ce midi...

"Il reste apprécié, par beaucoup. Le ministère a une sacrée tendance à garder les gens en dépit de leur efficacité..."

Il soupira. Il restait rancunier envers le Ministère de la Magie français, qui l'avait remercié d'une simple demande de son frère. Il avait beau apprécier une partie de son travail, les pratiques du Ministère, c'était difficile de les défendre...
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyLun 3 Juin - 11:26

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Tout est question de point de vue. À quel moment cesse-t-on d'être un adolescent pour devenir un adulte ? Le jour de ses dix-sept ans, Alistair avait eu le sentiment de devenir adulte et, de fait, il avait eu des responsabilités de grande personne sur les épaules. Mais avec le recul d'aujourd'hui, il a conscience qu'il n'était pas encore entré dans l'âge de raison à ce moment là encore.
Quand est-il devenu adulte ?
La réponse lui vient assez facilement : le jour de son mariage. Pas son mariage officiel, avec tout le gratin et avec les grandes pompes dues à son rang, non. Le jour où il avait dévoilé le monde magique à celle qui deviendrait sa femme, le jour où, seuls dans les montagnes, ils s'étaient promis l'un à l'autre.
Oui, s'il devait choisir un jour, ce serait celui-ci.
Celui où il était devenu un homme.
De ce point de vue là, il paraît évident qu'à ses yeux, Artémis n'a rien d'une adulte. Pas au sens stricto sensu, évidemment, elle n'a plus quinze ans non plus – même s'il l'avait cru, l'espace d'un instant. En tout cas, il éprouve assez d'amertume vis à vis de cela pour ne pas goûter la blague de son ami.
Lucàs avait bien assez de copines de jeu comme ça. Sans compter les jeunes du clan, il était aussi copain avec une petite Lizbeth, fille d'une cracmole rencontrée au cirque, avec la petite Iryn qu'il couvait comme une petite soeur… Moui. Du haut de ses six ans, on dirait que Lucàs a hérité du talent de son père quand il s'agit de s'entourer de femmes.
Silencieux, l'écossais hoche la tête aux explications de son compase, et un faible sourire vient même s'ourler sur ses lèvres lorsqu'il lui demande s'il a quelqu'un à lui présenter. Ooooh si ça ne tenait qu'à lui, il aurait bien envisagé de lui présenter Irina, mais cette dernière semblait très entêtée quant à ses récentes fiançailles – chose qui échappe complètement au chef de clan.
Mais pas le temps de se poser la question plus avant. Quelqu'un vient d'entrer dans le restaurant, et il ne faut pas longtemps pour qu'Alistair reconnaisse la silhouette qui fait son entrée. D'un coup d'oeil, il scanne l'homme et la femme qui l'accompagne. Alliance chez l'un, pas chez l'autre. Elle a l'air jeune, aussi. Il ne lui semble pas l'avoir déjà croisée dans les couloirs du ministère, mais il n'a pas tendance à se perdre dans d'autres départements que celui de la coopération internationale.
'Tis a question of money and influence. Always is.1
Il sait qu'il n'a pas besoin de préciser sa pensée, et qu'Octave comprend très bien où il veut en venir. Lui-même aurait bien moins de problèmes diplomatiques à gérer s'il acceptait de graisser les bonnes pattes. Seulement, il a des principes et il s'y tient, quoi qu'il arrive. Ça ne rendait pas les choses plus faciles.
Céder à la corruption, c'était souvent la meilleure solution, surtout avec certains.
Luckily, there are still a few efficient employees,” ajoute-t-il en buvant une gorgée de vin. “How is it, by the way ? Did he leave you the office in a decent state ?2
Parce qu'à le voir se gorger de vin en bonne compagnie, il doutait que le bonhomme ait été d'une efficacité redoutable. Et il ne connaissait assez bien pour savoir que c'était un incapable notoire.
How about the collaborators ? Things are going to change with you, are they ready for it ? Or do you think you'll need to bring them into line ?3
_________________________
1 C'est une question d'argent et d'influence. Ça l'est toujours.
2 Par chance, il y a toujours quelques employés efficaces. Comment ça se passe, d'ailleurs ? T'a-t-il laissé les lieux dans un état décent ?
3 Et tes collaborateurs ? Les choses vont changer avec ton arrivée, sont-ils prêts à cela ? Ou penses-tu qu'il faudra les mettre au pas ?
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MessageSujet: Re: I love my job.. [Alistair & Octave]   I love my job.. [Alistair & Octave] EmptyDim 14 Juil - 19:24

D'un signe de la main, Octave montra sa lassitude envers ces histoires-là. Ce n'était affaire que d'argent et d'influence, il était le premier à le savoir. Pratiquement rien ne s'obtenait au mérite dans ce milieu là et sûrement pas les postes au Ministère. D'ailleurs, s'il en allait autrement, il n'y serait pas non plus. Ce qui ne l'empêchait pas d'être fatigué de certains excès en ce sens.

Il passa sa main sur son menton, sourit aux flatteries d'Alistair. Même à ce dernier, il ne pouvait pas tout confier. Et sûrement pas alors qu'il y avait une affaire en cours le concernant. Il se lâchait déjà beaucoup -même si on ne dirait pas, pour Octave c'était beaucoup - sur son prédécesseur. Et la tentation était grande de le faire. Il n'y avait pas grand monde auprès de qui il pouvait se plaindre de tout ce qui l'agaçait chez lui. Et Alistair était-il vraiment la bonne personne ? Probablement pas. Mais...

"Ca dépend ce que tu appelles décent. Il y a beaucoup de choses que j'ai dû réorganiser ou ... organiser tout court et je suis loin de faire le tour. Un tas de dossiers qui n'ont pas été traités depuis un long moment aussi. Nous mettrons ça sur le dos des récentes agitations qui ne lui auront pas laissé le temps de faire ce travail là."

Mais entre eux, il était évident que la faute n'allait pas aux Deathwings -dont beaucoup de choses pouvaient être mises sur le dos mais pas tout quand même- mais bien à son prédécesseur et son incompétence notoire. On ne pouvait pas être efficace dans le même temps à graisser toutes les pattes et à s'occuper de réelles affaires.

Le serveur leur amena leurs plantes, ce qui permit au moins de les distraire et de l'empêcher de fixer regard et pensées sur son prédécesseur. Il goûta quelques bouchées. La cuisine était simple mais bonne, une adresse qu'il retiendrait sûrement.

"Je n'ai pas encore eu l'occasion de tous les rencontrer. Je pense que certains compensaient déjà pour leur chef et d'autres... risquent de me donner plus de fil à retordre."

Comme Valentine, qu'il avait déjà croisé dans les couloirs sans prendre le temps de discuter avec lui et que sa réputation précédait. Avec certains, il y aurait des choses à remettre au point, c'était certain.

"Ils s'y feront. Je préfère gérer mes collaborateurs que les passe-droit dans tous les sens."

Bien sûr, il était loin d'être au bout de ses peines. Et il ne se doutait pas encore que ça serait plus compliqué avec certains qu'il le soupçonnait.

Ils terminèrent le repas en parlant un peu plus de leurs vies, du quotidien d'Alistair et de bien d'autres choses. Son précédesseur avait déjà réglé sa note et était reparti en charmante compagnie depuis un moment. Et il préférait ne pas savoir ce qu'ils étaient partis faire ensuite. A son tour, il régla la note pour leurs deux repas, qu'il ferait passer comme tout le monde sur les frais du ministère, comme un dîner d'affaires.

"Ce fut un plaisir Alistair. J'espère que la prochaine fois, les circonstances seront moins... diplomatiques ? Tu es le bienvenu à l'occasion si tu le souhaites, avec Lucàs bien sûr."

Et sur ce, il lui serra la main et reprit le chemin du ministère après l'avoir salué. Une pile monumentale de travail l'attendait encore et il n'avait absolument pas hâte de s'y replonger. Mais plus vite ça serait fait, plus vite il pourrait passer aux aspects intéressants de son travail. Car il y en avait, c'était certain.
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