Billy Nelson | Dan Stevens

Billy était l'enfant qui voulait passer tout son temps dans son monde, à s'inventer des histoires, à partir à l'aventure dans la pluie comme dans le beau temps. Il avait cette imagination débordante, ce désir d'être un grand guerrier du moyen-âge... Mais il devait bien admettre un jour ou l'autre que ça ne pouvait que rester un rêve. En partie par la faute du temps, cette époque devenue histoire du passé depuis bien longtemps, mais aussi car parfois, malgré qu'on avait toute la volonté du monde, on ne pouvait y parvenir. Du moins, pas autant dans la grâce qui allait avec l'image du chevalier. Il était né avec un déséquilibre, sans le moindre doute. Une promenade, on se détourne de Billy une fraction de seconde pour y revenir un peu plus tard et on le retrouve plus loin car son pied n'avait pas vu la roche qui se trouvait devant lui. Au début de son enfance, c'était l'enfer. Si on avait récolté toutes les larmes de cet enfant, on aurait pu créer une rivière à son nom. Mais plus il grandissait, plus il apprenait à se relever, à faire de sa maladresse physique, une habitude. Les marques qui venaient avec, ça faisait parfois mal sur le coup, mais ça passait bien vite. Seul le petit orteil restait sa grande faiblesse, comme tous les humains de cette Terre, right?

Au moins, ce ne fut que son seul déséquilibre humain, si l'on veut. On ne pouvait pas être parfait, après tout, mais tôt dans son enfance, il avait su démontrer qu'il avait un don pour la magie, comme sa précédente lignée, au grand soulagement de ses parents. Ils le furent d'avantage lorsqu'il reçu sa lettre d'acceptation à l'école de magie, Poudlard. Né parmi les Serdaigles, il vint briser la tradition en affichant de nouvelles couleurs, noir et jaune. Ce ne fut pas le désastre, la nouvelle bien accueillit au seins de la famille. Après tout, un peu de changement et de diversité ne faisait jamais de mal à personne. Ce qui lui avait fait mal par contre, c'était l’étiquette du grand maladroit qu'on lui avait collé au front bien rapidement. Il créait des rires, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Une nouvelle étape de sa vie, avec ses épreuves et ses petites difficultés. Et encore une fois, après que les premières années passe, il avait apprit à rire de lui-même aussi, à changer le tout, à se forger une nouvelle facette de sa personnalité. Et cette fameuse personnalité, plus maline, plus grand gamin, il l'avait amené avec lui à la MUL, pour y apprendre à être enseignant. Il avait trouvé sa voie, ayant prit goût lors de son apprentissage à Poudlard, à aider les autres lorsqu'ils ne comprenaient pas certaine chose, ou avait de la difficulté avec certaines matières ou sorts. Il était maladroit, mais ils devaient tout de même avouer qu'il avait du talent. Il s'aidait aussi, en travaillant fort. Non pas par désir d'être le meilleur, mais bien parce qu'il était conscient de son défaut d'être lunatique. Il lisait plus de bouquin, se pratiquait plus, et découvrait par le fait même des éléments supplémentaires qui faisait de lui un bon élève.

Billy resta un peu plus longtemps à la MUL, pour y peaufiner ses connaissances, car le temps ne pressait pas pour lui, du moins à ses yeux. Il était encore bien jeune et avec son diplôme en main. Il faisait quelques petits cours supplémentaire par ici et par là, trouva un intérêt dans les plantes. Pauvre idiot. Pauvre idiot car il s'était mis dans la tête de pousser les connaissances des livres en un petit aventure nocturne en forêt... Un soir de pleine lune. Il avait regretté d'avoir le nez et la tête prise à se demander quel type de champignon pouvait bien se trouver dans un habitat pareil, à repasser ses matières. Car lorsqu'il releva tous les deux, ce fut pour goûter sauvagement à la panique, à l'adrénaline, et à ce que l'on appel l'instinct de survis dans le tapis. Un loup pas comme les autres, une créature maudite qui voyait son être comme une proie. Il n'avait réussit qu'à en avoir un tout petit morceau, mais qui était déjà beaucoup trop aux yeux de Billy. Il savait. Et il regrettait fortement de ne pas avoir prit les cours d'astronomie pour en apprendre d'avantage sur les cycles lunaires. Car autrement, il serait encore tout simplement Billy, le sorcier, sans plus ni moins. Maintenant, il avait cette malédiction pour le reste de ses jours. Il avait abandonné la MUL, avait pris quelques années pour apprendre à vivre avec sa nouvelle condition, se transformant en un écureuil faisant des provisions astronomique de tue-loup.

Ce ne fut que vers ses 28 ans qu'il osa enfin appliquer pour un poste d'enseignement à la MUL, en métamorphose. Sa condition ne fut pas problématique, convainquant dans son récit, qu'il savait désormais prendre soin de sa personne lors des pleines lunes. Il avait largement étudier sur le sujet, vous pouvez en être certain. Il avait trouvé sa voie, ne regrettant pas son choix de carrière malgré sa personnalité un brin tête en l'air, perdu dans sa tête. Ses élèves s'en sortaient parfaitement bien, à quelques exceptions près, ce qui était tout à fait normal après tout. Deux petites années plus tard, et le poste de directeur de maison fut ouvert, la directrice des Poufsouffle quitta pour changer de carrière. Sa maison depuis sa jeunesse, sa nostalgie et son amour pour celle-ci le poussa à appliquer la journée même. Qui ne tente rien n'a rien après tout. Et il ne regretta certainement pas son choix, car il l'avait eu, ce poste, et ce depuis 5 bonnes années.