Lukas Page | Tom Ellis

Lukas est né dans d’un père sorcier, sang-mêlé, fabricant de baguette et d’une mère vélane de Bulgarie. Avant lui, le couple eut une première petite fille, Anelia, qui mourut malheureusement de la mort subite du nourrisson. Après la naissance de leurs deuxième enfant et premier fils, le couple aura deux autres enfants, deux petite filles : Olena et Irina. En dehors d’une maman un peu autoritaire et colérique, il grandira dans une famille plutôt aimante, bien que parfois peu tolérante. Pour éviter les soucis du à sa condition de demi-vélane, il aura des cours à domicile comme ses deux soeurs qu’il aime et chérit.

A onze ans, peu avant la rentré, il reçoit sa lettre d'admission pour Poudlard. Ses parents voudront lui offrir une baguette faite avec un cheveux de sa mère, mais le garçon refuse catégoriquement, ce qui jettera un froid sur sa relation avec la vélane qui n’est déjà pas très positive. Il entrera dans la maison serpentard et il y grandira avec plaisir. Il subira des brimade de ses camarades masculins, certains jaloux de cette aura qui attire autant les demoiselles, d’autres simplement pour se moquer de sa sensibilité et de ‘son manque de virilité’.

Pourtant l’année de ses dix-sept ans va considérablement changer sa vie. Alors que les élèves majeurs sont invités à voyager jusqu'en France pour le tournois des trois sorciers, Lukas glissera son nom dans la Coupe de Feu. Peut-être dans l'espoir de rendre sa mère fière, peut-être pour se prouver qu'il en est capable ou pour faire taire les rires moqueur et les bruit de couloirs, mais il le fera. Et contre toute attente, il sera choisi pour représenter son école. Pendant l'année, il se liera d’amitié avec plusieurs élèves de Beauxbâtons ainsi que de Durmstrang. Notamment la championne Bulgare, Mariyana. Malgré la compétition, un véritable lien se créera entre les deux sorciers. Rien d’amoureux, aucun des deux n’avait ce genre d'attirance, mais une amitié sincère et durable.

Il gagnera la première épreuve, haut la main, non sans y laisser des plumes, mais, de par ses connaissances, il sortira premier de cette tâche, fière de lui, et félicité par bon nombre de ses professeurs. La suivante sera un peu plus rude, pourtant, avec habilité, il arrivera à se sortir, deuxième ex aequo. Rien n’était perdu et il aurait très bien pu s’en sortir et gagner le tournois cependant, un évènement chamboulera tout.

Alors que Lukas était préparé, entraîné, prêt à affronter la dernière des trois tâche, il se senti submergé, engloutis par un tas de sensations, de sentiments… non des émotions, toutes provenant des élèves et professeurs l’entourant. Il essayera de tenir, mais au milieux de l’arène bondée, impossible. Sa tête lui semblait prête à exploser et il finit par s’écrouler au milieux de l’épreuve qu’il n’aura jamais pu finir tant il était mal. Ce n’est que le lendemain qu’il se réveillera dans un lit à l’infirmerie. Il demandera de l’aide à un professeur pour l’aider à maîtriser cette faculté qui le rendait fou, au moins assez pour se concentrer sur ses ASPIC.

Une fois son diplôme en main, il passera l’année de ses dix-huite et dix-neuf ans enfermé chez lui. Il apprendra à maîtriser son don plus sérieusement avant de vraiment ressortir de chez lui. Pendant ce temps, sa relation avec sa mère se dégradera encore et, peu avant son vingtième anniversaire, il trouvera un travail et un appartement dans le monde moldu de Londres pour, en parallèle, approfondir ses connaissances sur les runes. Il finira par se sentir limité et, dès que financièrement il aura ce qu’il faut, l’empathe partira de son pays natal pour voyager.

Pendant plus de deux ans, Lukas passera par de nombreux pays sans y rester longtemps. Il cherchera des écrits sur les runes, des connaissances nouvelles, mais il aura un véritable coup de coeur en arrivant au japon. La culture, la gentillesse, la philosophie de vie, tout. Il trouvera un travail de professeur d’Anglais dans une école moldue, rien d’exceptionnel, mais assez pour lui permettre de trouver un petit appartement et de rester, mais aussi d’apprendre la langue.

Trois ans après avoir emménagé, alors qu’il vient de fêter ses trente ans, il fait la rencontre d’un professeur de Mahoutokoro : un professeur qui enseigne les runes. Rapidement, il le prend sous son aile et lui apprend tout ce qu’il sait. Lukas apprendra beaucoup : il est fasciné et bon élève. Rapidement, on lui proposera de devenir son assistant, puis de donner cours à son tour.

Pendant son apprentissage, il fera également la connaissance d’Itoe, la fille de son professeur. Une jeune femme douce et généreuse. Alors que son père lui apprend les runes, elle lui apprendra le piano. La musique avait toujours été importante pour lui, bien qu’il n’ait jamais eu le plaisir d’apprendre à en jouer. C’est une passion qui les réunira et, à force, ils tomberont amoureux l’un de l’autre. Gêné, mais aussi apeuré à l’idée de créer un lien avec elle, il lui faudra du temps avant de se déclarer. Les étrangers ne sont pas toujours bien vus dans la société nippone et Lukas en avait parfaitement conscience. Mais son futur beau-père lui donnera son feu-vert, un soir de beuverie entre collègues. Itoe acceptera de sortir avec lui, puis de se fiancer plusieurs années après cela.

Malheureusement, ils n’auront pas la chance d’aller jusqu’au mariage. Alors que les préparatif sont lancés, que la cérémonie est programmée pour août deux mille dix-huit, le mois de mars aura raison de sa promise. Alors que l’homme avait réussit à convaincre sa douce d’aller en montagne avec lui, le couple est tombé face à une Yuki Onna. Attirée par la beauté du Britannique, son côté vélane peut-être, la femme des neiges essayera de le séduire. Malheureusement, il refusera ses avances, trop amoureux de sa promise, et le Yokaï s’en prendra à cette dernière pour se venger. Pas assez rapide, il arrivera trop tard et la créature aspirera toute l’énergie vitale de la demoiselle, laissant son corps glacé et sans vie dans les bras du sorcier.

Si la créature avait détruit sa baguette, c’était surtout son pauvre coeur qui en sera le plus endommagé, il avait l’impression d’avoir tout perdu. Brisé, anéanti et se sentant coupable d’avoir autant insister juste pour satisfaire sa curiosité, il quittera ce pays qu’il affectionne tant pour retrouver sa famille, ses soeurs et son pays d’origines. Avant cela, il se rachètera une baguette, seul vestige matériel qu’il gardera en souvenir de son passage au pays du soleil levant. Ca et une lettre qu’il n’a toujours pas eu le coeur d’ouvrir.

Le temps fera son oeuvre, une longue année auprès de sa famille, son père et ses soeurs l’aideront à retrouver les morceaux de son coeur brisé pour les recoller autant que faire se peut. Les liens familiaux renoués, il décidera également de rester à Londres et postulera pour pour un emploi de professeur de runes à l’université magique où il commencera à enseigner en septembre deux mille dix-neuf.