Nouveau départ (Charlwin)

Ça y est. Le dernier carton avait été déposé dans le camion que Charlize et Corwin avait loué pour leur déménagement. C'était enfin le moment de dire au revoir à leurs années Poudlard et à tout les évènements qu'ils avaient vécus ensemble dans le manoir Ollivander.

"Tu m'appelles quand vous y êtes, d'accord? Et n'oubliez pas, d'abord la clef du haut et ensuite la clef du bas, sinon ça coince. "

- Papa, tout va bien se passer! On déménage juste à quelques kilomètres. On se voit samedi prochain pour la crémaillère.

Charlize poussa un soupir. Même si elle adorait son père, celui-ci semblait toujours un peu trop sur son dos. Mais, elle l'adorait quand même. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour tout et n'importe quoi et cela dans n'importe quelles circonstances.

C'est pourtant le coeur léger que la rousse monta dans le camion à la place du conducteur. Elle avait insisté pour passer son permis moldu, il y a quelques temps de cela, histoire de pouvoir se déplacer rapidement à Londres. Après tout, si leur boutique voyait le jour dans les semaines à venir, il allait falloir aller chercher du matériel et un balais ne serait pas utile.

C'est après une heure et demie de route que le duo se retrouva devant leur nouveau lieu de vie. Celui qu'ils allaient côtoyer durant leur vie universitaire. Du moins, pour l'instant.

- Bon, va falloir se faire discret pour monter les cartons par magie... Sinon, on va en avoir pour plus de deux heures.

Sortant discrètement sa baguette, Charlize réfléchit un instant au sort qu'elle pourrait lancer aux cartons, avant de voir un groupe de jeunes gens s'approcher du camion. Rapidement, elle rangea la branche enchantée et se tourna vers eux.

"Besoin d'aide, mademoiselle?" demanda l'un des garçons, en voyant la jolie rousse.

- Volontiers! Mon ami et moi allons emménager ici et nous avons quand même quelques cartons à monter. Je vous offre un café en récompense si vous voulez!

Deux heures plus tard et le groupe parti, Charlize finit par se laisser tomber sur le canapé rouge qui se trouvait généralement dans sa chambre. Elle poussa un long soupir, avant de regarder son meilleur ami.

- Je ne sais pas comment font les moldus, mais un Wingardium Leviosa aurait été moins contraignant, tu trouves pas?

Dégageant une de ses mèches de sa queue de cheval, Charlize s'étira, avant de sourire.


- Bienvenue à la maison, Coco.

T'as toujours été un flemmard de toute façon répondit la jeune femme avant d'éclater de rire. Elle adorait son Coco, mais l'embêter était sa plus grande passion.

Quand le bleu évoqua de la nourriture, c'est évidemment à ce moment-là que le ventre de la rousse se mit à rugir. Oui, la nourriture, c'était aussi son truc.

J'imagine qu'on devrait trouver quelque chose dans le coin... Les garçons nous ont laissé deux trois prospectus. Pizza, ça me dirait bien.

Elle s'étira alors, avant de se lever et de poser ses mains sur ses hanches. Bon, il fallait qu'il s'y mette un peu quand même. Du moins, juste de quoi se laver, se coiffer et se changer...

Sinon, on pourrait aller dans un restaurant? En tête à tête, tout les deux? Avoue que diner avec une jeune femme dans mon genre, ça ne te dirait pas rien.

Même si son coeur appartenait à une magnifique métisse, Charlize adorait attiser les désirs de son coco. Après tout, ils avaient été leur première fois réciproque et il est vrai que ça l'amusait de le voir rougir de temps à autre. Elle n'avait aucune gêne devant lui. C'est en sortant sa baguette qu'elle se dirigea dans sa chambre pour vider quelques cartons. Juste de quoi se sentir déjà à l'aise dans cette maison qui était désormais la leur. Elle prit ensuite quelques objets et se dirigea vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur, elle se doucha simplement, avant d'aller se changer. Une fois dans une tenue plus agréable, Charlize rejoignit son meilleur ami, un sourire aux lèvres.

Alors, petit chaton? On sort boire un verre et remplir nos ventres ou pas?  

Elle était tout simplement divine. Ses cheveux roux étaient lâchés sur ses épaules, comme un feu crépitant. À ses oreilles, les premières boucles d'oreilles que lui avait offert son petit mari et sur son visage, un léger make-up dont elle seule avait le secret. Oui, la rousse avait envie de sortir, fêter cet évènement. Quitte à faire quelques folies.

- Evidemment que je vais faire des envieuses. Mais tu vas en faire aussi.

Un rire s'échappa des lèvres de la rousse, avant qu'elle ne se mette en route pour sa prépartion. Quelques dizaines de minutes plus tard, le duo se retrouva alors face à face, comme pour un rendez-vous romantique. C'est vrai qu'ils avaient les habitudes d'un vieux couple, le sexe en moins vu que la jeune femme ne se destinait qu'à sa petite amie pour l'instant.

Sentant son bras autour de sa taille, Charlize eut un sourire, avant qu'il ne replace sa mèche. Elle eut un regard malicieux au baiser de son petit mari.

- Tu joues toujours autant les charmeurs avec moi, toi! J'adore.

Elle eut un rire et embrassa à son tour le coin de sa lèvre, avant d'aller chercher son sac à main. Ensemble, main dans la main, ils quittèrent leur foyer pour s'engouffrer dans les rues de Londres. Le regard observateur et la poigne franche, la rousse finit par distinguer un petit restaurant qui semblait bien sympathique.

- Tiens? Ca a l'air sympa ici. On dirait qu'ils ont une terrasse sur la tamise?

Tirant Corwin, elle lut rapidement le menu et s'étonna des prix si abordables. Charlize regarda alors son frère de coeur et eut un sourire.

- Je crois qu'on a tiré le grot lot! Tu viens?

Sans demander son dût, la demoiselle s'approcha du serveur à l'entrée et lui demanda une table pour deux.

"C'est pour un premier rendez-vous? Madame est sublime."

- Charmeur! Non, nous sommes ensembles depuis bien des années. Ce serait pour diner.

Le serveur les mena à une table sur la terrasse, bien évidemment au bord de la tamise. La jolie rousse eut un sourire et apprécia que le serveur lui tire la chaise. Elle s'asseyait alors et admira le paysage.

- Regarde Corwin... C'est magnifique. On se croirait véritablement dans un conte de fée. Et j'ai un véritable prince pour m'accompagner!

Elle prit doucement sa main dans la sienne et eut un sourire.

- Je suis tellement contente qu'on emménage ensemble. D'ailleurs, tant que j'y pense, comment ça va toi avec tes conquêtes?

Les moments privilégiés entre les deux meilleurs amis étaient parfois très rares. En même temps, avec Poudlard et son lot de cours, le duo avait plutôt tendance à réviser qu'à rêvasser. Même si c'était dans leur caractère.

Au bord de la Tamise, Charlize ne pouvait se sentir plus heureuse. Elle allait avoir un bon diner, un beau jeune homme à ses cotés et peut-être quelques surprises qui sait. Les rendez-vous avec Coco étaient toujours surprenants, surtout qu'il ne laissait jamais seule. Sauf pour draguer et encore, il fallait que Charlie soit occupée. Il n'oserait pas la laisser seule aux yeux du monde, elle le savait. Sa jalousie était un peu connue.

La réflexion suivie du sourire de pervers la fit éclater de rire. Dire qu'il avait été sa première fois, personne n'aurait pu en douter. Mais cela les avait tellement rapprocher qu'ils se connaissaient à présent totalement par coeur. Charlize lui donnait des conseils avec ses conquêtes assez fréquemment et c'était toujours à bon escient. Elle savait y faire avec les femmes après tout.

- T'as intérêt à jouer les gentlemans, si tu veux pas que je m'attaque au serveur. Il est pas mal...

Mais la conversation se tourna directement sur les amours des deux jeunes gens. Charlize fut satisfaite de voir que Louise tenait encore le coup dans la vie de son Coco. Elle le savait volatile, mais Louise semblait être une perle rare...

- T'as de la chance au moins. Sinon, je crois que c'est moi qui en aurait fait les frais. Je sais que tu as une libido énorme, Coco... Mais bon, va falloir commencer à prendre tes responsabilités quand même...

Puis la question lui revint et Charlize afficha un énorme sourire.

- Tout va bien. Toeris et moi, on vit toujours le grand amour. D'ailleurs, elle risque de passer à la maison prochainement, ça te dérange pas? Elle m'a dit qu'elle avait un cadeau de crémaillère, si tu vois ce que je veux dire.

Un petit clin d'oeil et la rousse se mit à rire. Puis elle finit par prendre la carte, tout en serrant la main de son petit mari.

- On prend du vin? J'ai clairement besoin de boire... Et évidemment, je vais me contenter d'une salade de saison. Ca a l'air succulent!

Les réactions de Corwin étaient la plupart du temps à mourir de rire, Charlize pouvait se l'avouer. Entre sa jalousie maladive envers les gens qui s'approchaient de sa sublime meilleure amie et son égo surdimensionné, on se demandait parfois si il n'aurait pas été mieux que la rousse soit son unique femme. Pourtant, cela n'était clairement pas du coté sexuel que tout se jouait. Le duo se portait un amour mutuel extrêmement pur. Ils avaient vécus pendant longtemps comme des frères et soeurs, du moins jusqu'à leur première expérience. Ils avaient une étrange attirance l'un pour l'autre, mais il était rare qu'ils en fassent les frais.

Après tout, Charlize était en couple depuis presque un an, tandis que Corwin appréciait les différentes compagnies que la vie lui offrait, en plus de la sublime jeune femme qu'était Louise.

Quand la jeune Ollivander parla de sa Juliette, elle vit bien sûr le visage de son Roméo se renfrogner. L'amitié entre les deux personnes de la vie de la jeune femme était compliquée. C'est simple, elle était inexistante. Tandis que le blond se méfiait de la compagne de sa petite femme, la lycanthrope se montrait particulièrement possessive. Comme si sa petite-amie avait de l'intérêt sexuel pour son colocataire, ce qui était totalement ridicule. Charlize, contrairement à Corwin, était fidèle à la personne qu'elle aimait, surtout au niveau de la couche.

La réplique cinglante ne tarda pas et l'étudiante leva les yeux au ciel.

- Bibou...Faudra t'y faire un jour... Je suis ta meilleure amie et oui, il m'arrive d'avoir des besoins, comme toi. Tu crois que je n'ai plus rien fait depuis nous? Je suis une femme, mais tu sais bien que je déteste les traditions.

Elle faisait totalement référence au fait que les plus vieilles traditions sang-purs voulaient que chaque jeune fille fasse don de chasteté jusqu'au mariage. Et clairement, la petite Ollivander n'était pas de ce coté-ci. Elle accumulait presque plus de coup d'un soir que son coco. Enfin, pas si sûr vu que depuis son officialisation, elle ne partageait le lit que de sa bonne amie.

Après avoir annoncé sa commande, Coco commanda pour le duo et Charlize ne put s'empêcher de pouffer quand le serveur demanda sa carte au jeune homme, non sans oublier de sourire à la jeune universitaire. Corwin répondit du tac au tac et sa femme se contenta de rire encore une fois.

- Tu seras toujours mon bébé, de toute façon. T'as des joues à malaxer, je te l'ai toujours dit. Même avec ces poils de prépubère. Va falloir que je m'en occupe moi d'ailleurs, que je te fasse quelque chose de correct.

La jeune Ollivander lui offrit un sourire. Elle était à l'origine de sa popularité comme de beaucoup d'autres choses. C'est elle qui l'avait emmené sur le droit chemin. Enfin droit...façon de parler.

- Bon, c'est quoi le programme après, Monsieur mon mari? Soirée câlins ou je me porte à nouveau sur le serveur et lui demande son numéro?

- Je les touche déjà quotidiennement, banane. Et puis, je veux juste tailler ta barbe. Pour que tu aies l'air plus viril qu'un ado. T'as plus 15 ans.

Un sourire traversa ses lèvres, avant que la jeune femme lui pose la question ultime. La réponse se fit sans attendre, ce qui fit rire la plus jeune des deux. Elle serait totalement capable de proposer un plan à trois à n'importe qui, mais risque d'avoir une lycanthrope sur le dos était une très mauvaise idée, surtout en cette période.

- Mh, je passe...Pas top les plans à 3 avec deux hommes.

Un sourire coquin se planta sur ses lèvres, avant que le serveur ne revienne et leur propose la bouteille. Charlize le regarda alors simplement et celui-ci...versa un fond dans son verre. Ouais, il était plus convaincu par son âge que par celui de Corwin. Elle tenta alors de garder son calme en goutant le vin.

Tout simplement divin.

La rousse offrit un nouveau sourire au serveur, avant que celui-ci ne les sert de verres pleins. Charlize s'en empara et le tendit vers son colocataire.

- À notre nouvelle vie, nouveau départ et surtout à nous!

Trinquant, la jeune Ollivander reprit une gorgée. Puis, elle posa son verre tout simplement et déposa sa serviette sur ses genoux.

- Il faudra qu'on établisse un plan des tâches et surtout des règles, d'accord? Histoire qu'on soit sur la même longueur d'onde, ce que je pense totalement. Déjà premièrement, on s'enverra un hibou à chaque fois qu'on ne rentre pas à la maison ou au contraire qu'on rentre, mais avec quelqu'un. J'ai pas envie de me réveiller avec une bouche de plus à nourrir, sans que je sois au courant.

Les plats arrivèrent, mais la jeune femme continua.

- Ensuite, il faut qu'on se dépêche au plus vite de vider les cartons pour commencer la déco...Tu penses quoi de repeindre les murs? Je pensai à un beau bleu marine dans la cuisine et un bleu plus mat dans le salon...

La femme parfaite. C'est que Coco disait souvent d'elle et Charlize en riait plus que ne le croyait. Oh oui, elle avait de nombreuses qualités, mais les défauts n'étaient qu'aussi nombreux. Pourtant, on savait l'apprécier à sa juste valeur, si on faisait partie de ses proches. Elle était fidèle, à l'écoute et toujours partante pour des projets fous. Cependant, il y avait cette petite manie de vouloir tout contrôler qui ne la perdait jamais. Défaut professionnel.

Les réactions de Corwin la faisait sourire à chaque instant. Certes, beaucoup pensaient que la relation entre ses deux-là était plus qu'amicale, mais cela ne l'était absolument pas. Oui, ils avaient fait leur première fois ensemble et alors? Charlize et lui vivaient ensemble et n'avaient pas envie de perdre leur temps.

Vivre enfin seule avec le Landolt lui offrit de nombreuses nouvelles possibilités et ça, la rousse s'en réjouissait énormément. Elle savait depuis le début que cela n'entrainerait que peu de tracas. Après tout, ils étaient si fusionnels que rien ne les mettrait en rogne. Sauf peut-être la petite-amie de la jeune étudiante que Corwin avait encore du mal à accepter.

Puis elle débuta son discours sur le concret de cette colocation. Elle était comme cela Charlize, imprévisible, mais organisée. Elle avait réfléchi à chaque détail. C'était bien sûr autant chez lui que chez elle, mais elle voulait à tout prix éviter le bordel ambiant.

La réponse du sang-pur fut plus qu'apprécier. En effet, Coco était plus dragueur qu'elle en ce moment et rencontrer ses conquêtes n'était pas dans les objectifs de sa meilleure amie. D'une part parce que elle était jalouse et d'autre part, parce que Toeris l'était également. Comment expliquer un petit-déjeuner avec une énième fille, si la gryffondor débarquait sans prévenir? Corwin avait tendance à se faire discret quand la rouge était là, donc tout cela serait terriblement...gênant.

La bleue commença alors à déguster sa salade quand Le Brun parla des couleurs. C'est vrai qu'elle s'était occupé de tout niveau décoration quand ils habitaient encore chez ses parents. Une deuxième vocation interne se cachant sûrement derrière sa passion de la botanique.

- Exactement, mais faut que cela nous ressemble tout de même. Pour ce qui est de ta chambre, je te laisserais faire.

Elle savait que le sanctuaire de son meilleur ami ne devait avoir aucune touche de sa part. Cela dans un but bien distinct.

Les discussions continuèrent, virant de la déco, aux endroits à proximités et même à leurs petites amies respectives. Charlize était totalement comblée. Ce fut au moment du dessert, un sublime fondant au chocolat, que la rousse ouvrit son sac et en sortit une petite boite.

- Ouvre! C'est pour marquer à jamais notre premier jour.

À l'intérieur, un collier avec un pendentif en forme d'aile était accroché à un petit coussin de mouffeta rouge.

- J'ai trouvé le même que celui que tu m'avais offert pour nos aspics, mais en version masculine...alors je me suis dit que cela pourrait être un beau cadeau pour notre nouvelle vie?

Des cadeaux, ils s'en faisaient assez souvent. C'était un moyen pour l'un et l'autre de se récompenser d'efforts accomplis ou simplement un geste simple lors de fêtes diverses. Charlize avait gardé tout les cadeaux de son meilleur ami depuis leur plus tendre enfance. Bien évidemment certains avaient été détruits par le temps, mais celui qu'elle gardait évidemment le plus contre son coeur, c'était ce collier.

Contrairement à celui du jeune homme, son aile était serti de petits diamants bleus et d'une chaine légèrement plus fine. Corwin le lui avait offert pour ses 17 ans, en plus de leurs aspics, ce qui avait totalement enchanté la jeune femme. Depuis, elle ne le quittait plus.

Souriant au baiser sur sa joue, la jolie rousse eut une mine satisfaite. Au moins, il aura toujours une part d'elle avec lui, en toutes circonstances. Après tout, elle était son maitre Jedi de la drague. Oui, c'est elle qui l'avait initiée dans leur jeunesse. Et c'était elle qui avait formé le don Juan qu'il était devenu.

Un rire termina pourtant le discours de son partenaire, tandis qu'elle se mit à manger à son tour une bouchée de son dessert.

- Tu me connais trop bien, mais non. Je fais attention, comme tu vois. Corps de rêve quand même.

La rousse eut un air taquin, avant de continuer le fondant au chocolat qu'ils avaient commandés. Vint enfin la fin du diner et le moment de payer l'addition. Evidemment, la jeune femme insista pour faire moitié-moitié et laissa son numéro au serveur, avec un coeur sur l'addition. Elle savait qu'elle ne le rappèlerait pas, mais voir Corwin rager était son plus fabuleux plaisir.

C'est quelques minutes plus tard qu'ils retrouvèrent enfin leur appartement. Charlize soupira, avant de sortir sa baguette.

- Autant se construire un lit et dormir ensemble non, monsieur mon mari? Tu vas pas me laisser toute seule après notre premier rendez-vous en couple marié!

Son regard se posa sur Corwin, rempli de sous entendus, mais évidemment il ne se passerait rien entre elle et son meilleur ami. Elle pointa sa baguette sur son propre lit, qui se construit rapidement, avant qu'elle ne se dirige vers la salle de bain.

- Je vais me démaquiller et après dodo! Je suis morte de fatigue.

Après quelques instants, elle retourna dans sa chambre encore remplie de cartons. Ses cheveux roux étaient attachés en chignon, tandis qu'elle portait un vieux t-shirt de son meilleur ami et un short. Elle s'affala alors sur le lit, prête à rejoindre les bras de Morphée.

HRP: