FERMETURE DU FORUM !
Merci à tous pour cette belle aventure ♥️
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 Liberté ‖ Eziel

Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
MessageSujet: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyMer 23 Oct - 3:44


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Drew avait entendu parlé d'un orphelinat. Un endroit où des enfants grandissaient sans parents, sans amour, sans être chéris. Un endroit où on n'avait pas le temps de prendre le temps pour eux, débordés par les aléas de la vie et les recherches de familles intéressées. Et cela attristait Drew. Il était révolté, révolté contre les parents qui abandonnaient des enfants à leur sort, révolté contre ceux qui violaient, forçaient la vie au sein de personnes qui n'arriveraient plus à s'occuper de la leur. Et il était en colère contre les injustices, en colère contre la tristesse que ces gamins vivaient. Alors Drew avait décidé qu'il prendrait de son temps cet après-midi là. Il avait passé une petite heure à organiser ce qu'il voulait faire, discuter avec les responsables de l'orphelinat, négociant. Il voulait jouer du piano et chanter pour les enfants. Il avait quelques musiques en tête qui se faisaient bien au piano, et notamment l'une de celles qu'il avait composée. Ce serait son final, il l'aimait tellement. Sa hâte se ressentait, il irradiait de bonne humeur et de confiance alors qu'il exposait les bienfaits que la musique et une telle activité pourrait amener pour les enfants. Il soutenait que ça leur changerait les idées, qu'ils pourraient même apprendre un peu de piano, s'amuser, découvrir de nouvelles choses. Sa passion dévorante et débordante termina de teinter la discussion, et on céda enfin. Il allait pouvoir passer l'après midi au piano avec les enfants. Même s'il n'était pas certain d'être un bon professeur, ni de savoir gérer des marmots, son enthousiasme prenait le pas et il se dirigea rapidement dans la cours de l'orphelinat.

On fit des pieds et des mains pour déplacer le piano de l'orphelinat dans la cours, seul endroit où tous pouvaient se rassembler et bien voir. Drew déplaça le banc et s'assit, replaçant son costume et souriant aux enfants qui commençaient à arriver, pressés par les gérants. La bonne humeur de Drew, ainsi que son sourire radieux, étaient contagieux. La plupart des adultes présents arboraient un sourire eux aussi, et restèrent pour écouter. C'était une belle activité pour une journée de week-end, pour occuper la plupart des enfants qui n'étaient donc pas à l'école les fins de semaine. Drew laissa courir son regard noisette sur l'assemblée de tous les âges, et joua les premières notes en souriant. Ils allaient bien s'amuser.

...

― And truth be told, I never was yours
The fear, the fear of falling apart.


Il joua les dernières notes pour terminer la chanson, son regard pétillant d'un bonheur non caché. Beaucoup avaient agité la tête, applaudit, parfois accompagné les musiques qu'ils connaissaient. Cela faisait chaud au coeur de les voir tous aussi plein d'entrain, les plus jeunes comme les plus vieux. Un enfant en particulier avait attiré son attention, s'étant approché pour poser sa main sur le piano comme s'il voulait ressentir quelque chose par le toucher. Drew posa son regard sur lui alors que tout le monde applaudissait et commençaient à retourner vaquer à leurs occupations. Mais lui restait là.

― Bonjour! s'enquit-il, ne sachant pas que le-dit adolescent était sourd.
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyMer 11 Déc - 21:43

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Doucement, lentement, délicatement.
Sans gestes brusques, sans précipitation.
Doucement, lentement, délicatement.

Il ne fallait rien brusquer, aller le plus doucement possible, les aiguilles disposées dans leur petit contenant, le morceau styromousse posé bien à plat sur le meuble dont la surface avait été dégagé, l'araignée entre tes mains alors que tu venais de transpercer la dernière partie de son prosome. Par la suite, tu avais délicatement déplacé les pattes pour les étendre correctement. Il faudrait, par la suite, tout laisser séché, mais la partie épinglage serait terminée. Il ne te resterait qu'à l'identifier bien que tu aies de base une bonne idée de l'espèce que ça pouvait être.

Maintenant étendue, tu ne pouvais que l'observer attentivement. Satisfait. Tu étais satisfait du travail effectué. Tu passas une main leste dans tes cheveux en soupirant très légèrement. Atrax grimpa sur ton dos pour rejoindre ton épaule et tu le flattas légèrement. Tu finis par te décider de sortir de ta chambre. Ce qui pouvait presque être apparenté comme un miracle de la part des pensionnaires de l'orphelinat puisque tu n'aimais pas du tout sortir de cet endroit qui se révélait être un refuge, ton foyer, le seul endroit où tu étais véritablement à ta place.

what you used to be
has faded away


Némesis. Tu ne savais pas pourquoi tu pensais à ta petite soeur à ce moment précis, à cette petite fille trop fragile qui n'aurait jamais survécu. Virginie était un animal et vous avez élevés ainsi. La faiblesse n'avait pas de raison d'être et se devait d'être écartée. La faiblesse n'avait pas de raison d'exister et on ne pouvait pas la laisser aller. Tu avais été élevé ainsi, tu avais été élevé par une araignée qui avait injecté son poison dans le corps de ta soeur pour s'assurer que jamais plus elle ne deviendrait un poids et à partir du moment où tu avais été encombrant, tu avais été abandonné à la porte de l'orphelinat le plus proche.

Tu savais que sans cet orphelinat, tu aurais observé le même sort que celui de Némesis et tu savais que ça aurait dû te faire peur, t'effrayer, mais tu te disais que ça aurait été la loi du plus fort. Virginie avait toujours été la plus forte. Elle était l'araignée maîtresse, la mère. Tu avais dû te plier à ce qu'elle avait voulu et tu n'avais pas ressenti de tristesse en la voyant partir parce qu'elle ne t'avait pas appris à ressentir.

who are you ?
you changed so drastically


Tu avais vu tout le monde se diriger vers la cour sans comprendre ce qui se passait. Tu avais décidé de suivre la foule, pour remarquer le piano à cet endroit et quelqu'un que tu n'avais jamais vu, que tu ne connaissais absolument pas. Qui ne te disait rien. Tu t'étais approché et même mis proche du pianiste pour ne pas manquer les vibrations qui viendraient sur le sol. Tu aurais voulu te mettre bien plus proche, mais tu avais la décence d'esprit de comprendre que tu serais dérangeant et qu'on te le ferait savoir alors tu attendis. Tu fixas ses mains qui jouaient, qui tapaient, essayant d'imaginer la mélodie que ça pouvait former, mais c'était peine perdue. Tu n'avais jamais connu que la mélodie du silence. Le vrai. L'unique.

Quand ses doigts se suspendirent longtemps au-dessus des notes, tu tournas la tête et vis les autres taper dans leurs mains, indiquant qu'il avait fini. Tu te levas alors et t'approchas de cet instrument de musique fascinant. Tu posas ta main sur les touches qui résonnaient encore. C'était une sensation particulière. Tu enfonças très lentement une touche qui ne produit alors pas la moindre vibration. Tu ne comprenais pas comment ça fonctionnait. Tu levas la tête vers la personne qui en jouait.

B o n j o u r

Le mot fut déchiffré par tes yeux parcourant les lèvres de cet homme et tu le saluas de la main avant de vers un signe vers le piano. Tu appuyas plus franchement sur la touche et une vibration parcourut alors ton doigt. Tu étais intrigué et voulais comprendre, mais la discussion s'annonçait davantage difficile puisque la magie était interdite en dehors de Poudlard, ou de la MUL actuellement.
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyVen 13 Déc - 3:31


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Une telle journée ensoleillée était parfaite pour l'activité prévue. Tout s'était déroulé à merveille. La cour s'était remplie des jeunes orphelins et des adultes qui étaient là pour s'occuper d'eux. Tous avaient apprécier les musiques jouées, balançant leurs têtes, vacillant sur leurs jambes au rythme du piano et du chant de Drew. Et le bonheur qu'il lisait sur les visages avait terminé de combler Drew. Ca avait fonctionné. Ca les avait occupés, avait changé leurs idées, ouvert leur esprit à un monde qu'ils ne connaissaient peut être pas. La musique, le piano, le chant. Tant de choses qu'on pouvait faire, découvrir, des moyens de s'évader. Oublier. Des médiums qui permettaient de s'exprimer ou s'évader, de laisser place à l'imagination et à la création. Des aides pour fuir une vie trop morne, trop dure, solitaire ou douloureuse. Drew, lui, utilisait la musique comme un moyen d'expression. Et pour enterrer tout ce qui n'allait pas. Il l'utilisait comme un exutoire, un moyen de tout régler, d'oublier les problèmes et se concentrer sur le positif. Combien de temps cela durerait? Il n'en savait rien. Mais tant qu'il le pouvait, il profitait de chaque note.

Ils applaudirent autour de lui alors que la dernière note mourrait dans l'air, ses doigts encore pressés sur les touches dans un accord final, alors que son souffle disparaissait d'entre ses lèvres dans un dernier mot soufflé. Le sentiment d'accomplissement était intense, tel qu'aucun sourire, aussi grand soit-il, ne pourrait jamais exprimer à quel point le musicien était content de lui, de ce qu'il avait apporté par sa passion, par ces petits gestes, à d'autres. Il se sentait extrêmement bien. C'était positif. Alors que son regard glissait sur les jeunes qui retournaient à leurs occupations, riant, jouant parfois, son attention s'accrocha à un garçon qui s'avançait près de lui. Il lui semblait le reconnaître un peu, comme s'il l'avait croisé au détour d'un couloir, à la MUL. Mais rien n'était moins sûr, et Drew n'avait pas confiance en sa mémoire des visages. Ce n'était cependant pas étonnant non plus, depuis que Poudlard avait été détruite, les élèves cotoyaient les étudiants. Comment aurait réagit Drew s'il avait été là, lors de l'attaque? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait de tout ceci, il l'avait lu dans les journaux. Un frisson le parcourut, alors qu'il saluait le plus jeune qui venait de jouer une note, pressant la touche bien trop doucement pour que quelque son que ce soit ne sorte décemment. Le regard intense que le plus jeune posa sur Drew, manqua de le gêner de peu. Il n'avait jamais été aussi observé par quelqu'un, en prononçant juste un mot. Son sourire se fit un peu gêné, alors qu'un rire traversait ses lèvres et qu'il se reprenait. Le plus jeune le salua de la main, puis montra le piano et appuya sur la touche plus fort, ce qui créa le son attendu. Il n'avait pas l'air de comprendre comment l'instrument marchait, alors Drew, un nouveau sourire radieux aux lèvres, se lança dans des explications.

― Alors en fait, quand tu presses sur une touche, il y a une sorte de petit marteau qui va taper sur des cordes. Attends je vais te montrer. commença-t-il, en se levant pour ouvrir le piano et lui montrer les cordes. Regarde, mets-toi là et appuie sur cette touche, tu vas voir le petit marteau taper et faire du son! continua-t-il, montrant la touche, la corde, puis le marteau au fil de ses explications. Concentré, il ne remarquait rien, et ne se doutait pas que le plus jeune n'arrivait rien à suivre. Oups.
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyVen 13 Déc - 20:32

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Tout autour de toi, les personnes semblaient être absorbés par les vibrations provenant de l'instrument alors même que toi, tu ne faisais que fixer les mains de cet étranger appuyant sur les touches. Tu étais ancré dans ta bulle d'un silence éternel qui ne t'avait jamais dérangé, au final. Tu ne t'étais jamais demandé ce qu'aurait été la vie autrement. Ça n'avait jamais même effleuré ton esprit. Tu aimais la personne que tu étais. Enfin, aimer était un grand mot. Disons seulement que tu te trouvais à te positionner au milieu, dans la case neutre, quant à ton opinion de ta personne de la même façon que tu le faisais pour les autres.

Enfin. Ce n'était pas le sujet du moment, n'est-ce pas ? Ton regard demeurait ancré sur ces touches que tu effleurais maintenant d'un seul doigt, alors que tous semblaient prêts à retourner vaquer à des occupations dont tu n'avais pas la moindre idée et dont tu ne te souciais même pas un seul instant. Parce que tu n'avais toujours eu de considération que pour ta propre personne. Dans ce monde, il fallait se préoccuper de soi. Dans ce monde, c'était de tuer ou de se faire tuer, n'est-ce pas ? C'était très clairement ce qu'on t'avait enseigné depuis ton plus jeune âge et tu en avais eu la confirmation lors de l'attaque de Poudlard. Où ta fameuse interprète avait tant insisté à aller à ce regroupement.

Elle voulait tout voir, tout connaître du monde magique dont son absence de sang magique malgré ses parents l'en avait empêché. Elle te l'avait conté, la veille du départ, à ta première année. Elle t'avait conté être née dans une famille de sorciers, une ligne de sang pur. Elle t'avait conté qu'elle avait attendu avec la plus grande des impatiences sa lettre pour Poudlard, ou pour n'importe quelle autre école de magie. Elle n'avait pas voulu voir l'absence de manifestation de magie et même après ses onze ans, elle avait continué, continué d'espérer. Mais la lettre n'arrivant pas, ses parents l'avaient renié. Et la voici, ici.

Tu le regardas quelques instants, attendant de voir comment il allait réagir, ce qu'il allait bien pouvoir tenter de te dire et il semblait heureux. Était-ce du bonheur ? Tu ne savais pas trop. Les émotions, c'était compliqué. Tu ne savais pas comment les appréhender. Il souriait. Tu ne savais pas pourquoi il souriait, mais il souriait. Tu compris ce qu'il expliquait en t'attardant sur le mouvement de ses lèvres et quand il s'étira pour te montrer, tu fis de même. Tu regardais les cordes, les dévisageais, les observais attentivement sans te douter un seul instant que ce musicien tentait de te dire quelque chose. Tu tendis la main pour effleurer la corde sans trop y toucher non plus. Tu te disais que c'était sûrement fragile, après tout. Et tu ne voulais pas briser l'instrument.

Tu remis les pieds sur le sol doucement avant de te tourner vers ce pianiste en te demandant ce qui allait bien pouvoir te dire par la suite, ne sachant pas qu'il avait déjà dit quelque chose.
La situation s'annonçait... délicate.
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyDim 15 Déc - 14:40


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Tout était à la fois si normal et si étrange dans cet échange que Drew avait avec le plus jeune. Son énergie et son engouement ne permettaient pas au musicien de se rendre compte tout de suite que quelque chose clochait. Ou du moins, il ne savait pas encore quoi. Mais il le ressentait, comme s'il parlait à un mur. Il fallut quelques secondes au plus âgé, la main suspendue dans l'air à montrer une touche, pour réaliser pour de bon que quelque chose n'allait pas. Le plus jeune avait regardé les cordes, en avait même effleuré une, mais pas l'ombre d'un geste pour appuyer sur la touche comme Drew lui avait demandé. Soit il était très fort pour faire semblant de ne pas entendre, soit il ne parlait pas sa langue. Ou peut-être n'entendait-il pas, tout simplement? L'esprit de Drew rassembla enfin les pièces du puzzle, après de longues, bien trop longues secondes à ne pas comprendre. Et si l'autre garçon ne pouvait simplement pas l'entendre, le comprendre? Tout ceci expliquerait aussi l'attention décuplée qu'il avait portée au premier mot du plus âgé. Mais comment communiquer avec quelqu'un qui ne pouvait pas vous entendre? En plus, il était en Londres moldu. Hors de question d'utiliser la magie ici, et il ne savait même pas s'il n'avait pas affaire à un garçon qui ne connaissait rien des sorciers, comme il l'avait été plus jeune, avant sa lettre pour Ilvermorny.

Drew se recula un peu du piano après avoir bloqué le couvercle avec la barre prévue à cet effet, réfléchissant à un moyen de communiquer. Il ne connaissait pas la langue des signes, et était de toute façon trop peu concentré pour pouvoir signer ne serait-ce que son prénom. Sa mémoire sélective n'aiderait pas non plus, d'ailleurs. Il se mordilla la lèvre en réfléchissant à une solution, sans pour autant la trouver. Si seulement il avait un calepin et un stylo pour écrire et le faire écrire... Il se figea soudain. Son téléphone! Mais bien sûr. Il l'utilisait si peu à la MUL pour ne pas brouiller les barrières magiques, mais il l'avait toujours sur lui et chargé pour pouvoir avoir des nouvelles de ses proches moldus. Il sortit donc son smartphone et l'application de notes qui y était installée, puis se mit à pianoter. “Je m'appelle Drew. Est-ce que tu ne peux pas m'entendre?” Et il tendit l'appareil au plus jeune, pour le laisser lire et répondre s'il le pouvait. Pendant ce temps, il s'assit au piano et se remit à jouer un peu, pour s'occuper l'esprit.
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyLun 16 Déc - 4:24

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Tu aurais aimé avoir eu la décence d'esprit de ne pas seulement te pencher sur le piano pour attendre de voir s'il n'avait pas quelque chose de plus à t'adresser. Mais il était trop tard. Tu ne pouvais qu'assumer ne pas avoir attendu et avoir préféré observer comment les cordes et le piano étaient faits à l'intérieur plutôt que de voir si l'autre avait potentiellement quelque chose à te faire parvenir comme instruction et maintenant, tu te retrouvais à le regarder et attendre. Attendre sa réaction. Ta vie, au final, était souvent fait dans l'attente.

Mais ce n'était pas grave. Tu aimais ta vie comme elle était, n'est-ce pas ? Tu l'acceptais, dans tous les cas. Tu n'avais rien contre elle. Certes, tu aurais pu être riche. Certes, tu aurais pu avoir une famille. Certes, tu aurais pu comprendre les émotions davantage que ce que tu faisais actuellement, mais ce n'était pas le cas et ne le serait jamais et tu savais déjà que ça ne servait pas à grand d'espérer quelque chose à ce niveau. Le passé ne pouvait pas être modifié. La vie allait toujours suivre son cours peu importe ce qui s'était produit auparavant alors il fallait seulement accepter. Et avancer.

Tu le regardas alors qu'il semblait essayer de comprendre. Comprendre ? Tu ne saurais pas le dire. Tu ne lisais pas les pensées. Tu n'étais pas légilimence. Tu n'avais rien de particulier, pour toi, tu étais simplement Eziel Loxos Burst, un être humain tentant de survivre dans un monde qui n'était pas toujours évident. Et tu ne pouvais pas faire grand chose de plus que d'exister.

Il te tendit alors un appareil que tu n'avais jamais vu. En fait, tu en avais vu dans les mains des adultes, mais tu ne t'en étais jamais vraiment préoccupé et le voici maintenant qu'il te le tendait alors que tu n'avais pas la moindre idée de ce que c'était et encore moins de comment ça fonctionnait. Tu le pris dans une main et tu dévisageas cet écran lumineux qui affichait une phrase que tu pus rapidement déchiffré. Mais tu ne savais pas comment ça fonctionnait. Ton index frôla l'écran qui bougeait et tu fronças les sourcils. Par la suite, tu pus observer un petit truc qui avait plein de petites lettres de l'alphabet et tu en déduis que fallait appuyer dessus.

Eziel. Lettre par lettre, tu tapais ton prénom. Et ensuite, tu te décidas de répondre à l'autre question, ce qui prit une bonne minute. Je nentends pas. Sans accent, parce que tu ne savais absolument pas comment faire les accents sur cet étrange truc. Tu lui tendis, les sourcils toujours froncés.
-->
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyMer 18 Déc - 3:31


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Tout ceci s'avérait déjà bien plus compliqué que prévu.Drew était juste venu pour changer les idées des plus jeunes, pas pour se prendre la tête à réfléchir. Ca non, ce n'était pas son fort. Pas du tout. Comment allait-il faire pour communiquer efficacement avec ce jeune homme? Comment, sans l'aide précieuse de sa comparse la magie, allait-il seulement pouvoir faire ce qu'il voulait? Tout semblait de nouveau hors de portée, comme quand il commençait à découvrir ses dons au milieu des moldus, ou comme ses premiers jours comme sang de bourbe au milieu des sorciers dont la famille pratiquait la magie. C'était comme s'il n'était tout à fait chez lui nul part. Mais au moins, il avait toujours la musique. Il aurait toujours la musique pour l'aider, n'est-ce pas? On ne pourrait jamais lui enlever la musique.Sauf s'il devenait sourd. Cette réalité le frappa avec violence. Comment survivrait-il, s'il venait à perdre l'audition? Son ouïe semblait soudain un cadeau du ciel, un sens plein de bonheur et de douceur, qu'on lui avait accordé mais pas à d'autres. Et on pouvait lui reprendre. A tout moment, tout était possible. Devenait-on fou, à n'entendre que le silence? A ne voir que le néant? Le regard noisette du musicien se posa sur le plus jeune qui avait prit son téléphone, et essayait de comprendre ce que c'était. Et comment ça fonctionnait. Drew s'était arrêté de jouer le temps de voir s'il avait besoin d'aide, mais l'autre garçon se débrouilla très bien et trouva comment lui répondre.

Les réponses tombèrent. Eziel, et Eziel était effectivement sourd. De naissance? Ou dégénérescence? Accident? Il n'osa pas demander. Peut être était-ce plus simple de ne pouvoir qu'imaginer ce qu'on pouvait rater. Mais il n'avait pas l'air d'en souffrir plus que ça. Son monde était différent, mais n'en n'était pas moins important. Et si, finalement, personne ne perdait rien à vivre la vie qu'il menait? Le sourire de Drew se fit plus franc, vrai. Il se disait qu'il ne fallait pas plaindre Eziel qui ne pouvait entendre, mais trouver des ponts entre leurs deux mondes. Qu'il ne fallait pas se dire qu'il ratait quelque chose, mais qu'il expérimentait une toute autre dimension. Ils étaient à la fois si différents, et en même temps si identiques. Deux êtres humains, perdus dans l'immensité d'une existence. Rien de plus, rien de moins. Drew récupéra son téléphone et pianota rapidement avant de lui tendre. “Enchanté Eziel! L'instrument que tu vois est un piano. Tu as comprit le fonctionnement?” Il se leva et lui réexpliqua plus lentement, utilisant son téléphone pour lui parler. “Les touches actionnent des sortes de petits marteaux qui font vibrer les cordes.” Il démontra plusieurs fois en souriant, observant les mimiques du plus jeune. “Moi j'entends des notes. Toi, tu sens des vibrations? C'est pour ça que tu touches le piano? Tu sens la musique? Tu veux que je joue encore pour toi?” Son regard attentif cherchait des signes de mal être. Est-ce qu'il en faisait encore trop? Il voulait simplement partager sa passion. Avec tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyMer 8 Jan - 23:34

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Tu utilisais le papier, tu rédigeais des mots dans les airs dans le monde des sorciers, lorsque tu étais à l'école, ou tu prenais un papier et tu écrivais. Ou elle était là pour traduire pour toi, mais jamais en treize longues années, tu n'avais toujours à la technologie. Enfermé dans ta chambre, dans ton monde à toi, tu n'avais même pas pris le temps de considérer que quelque chose de ce genre puisse seulement exister. Alors bien entendu que tu t'étais retrouvé démuni, incertain, hésitant, devant le fait accompli. Il n'y avait pas que le papier, il n'y avait pas que le dessin, que la magie, une autre forme de communication bien étrange sur un petit appareil qui tenait entre les mains.

Était-ce donc ça la technologie des non-sorciers ? Était-ce donc ça la technologie dont parfois, tu pouvais lire quelques mots, quelques trucs à son sujet, dont elle te parlait parfois ? Peut-être. C'était étrange. Particulier. Bien trop particulier. Tu étais perturbé, incapable de savoir pourquoi ça existait. Ta vie te convenait, avec tes papiers et ta baguette, la fumée qui entourait les airs quand tu écrivais à l'aide de celle-ci. Tout ça, ça te convenait parfaitement. Tu ne voulais rien changer, rien ajouter, rien modifier.
i feel numb

Mais ce n'était pas important. Pour le moment, cet outil étrange que tu n'aimais décidément pas te permettait de communiquer avec le pianiste et c'était tout ce que vous pouviez espérer, demander. Un moyen de communiquer. Tu ne pouvais pas utiliser la magie ici, on te l'avait bien fait comprendre. Il ne fallait pas montrer aux autres le monde dans lequel tu étais plongé chaque année, à l'école. Monde qui avait été historiquement bouleversé l'année dernière, à la fin des cours, par l'attaque des... des quoi ? Tu ne savais pas. C'était une attaque. Et Atrax avait failli mourir. C'était tout ce qui comptait. Tout ce que tu avais à retenir de ce qui s'était passé.

Tu observas les lettres formées sur le machin étrange. Elles t'apparaissaient trop droites, impersonnelle. Tu n'aimais pas ce gadget. Ce n'était pas comme le papier. C'était froid. C'était étrange. Mais, au moins, ça te permit de comprendre comment le piano fonctionnait. Comprendre comment les notes faisaient du "bruit" que les autres semblaient parfaitement entendre. Oh, l'ouïe ne te manquait pas, tu ne l'avais jamais connu, mais parfois tu te demandais ce que c'était. Parfois, oui, tu te questionnais.

Tu te penchas sur le piano, appuyas sur une touche tout en observant les petits marteaux qui bougeaient. C'était fascinant. C'était bien plus fascinant et personnel que le truc lumineux que tu tenais de nouveau dans tes mains pour pouvoir lui répondre. Lettre par l e t t r e, tu répondis.
Oui. Jai compris maintenant.
Tu avais compris comment le piano fonctionnait et tu aimais penser que c'était un peu de la magie, version non-sorcier. C'était intéressant.
Je sens les vibrations oui. Cest quoi le son du piano, tu saurais le décrire.
Tu mis un point, parce que tu ne savais pas où se trouvait le point d'interrogation. Tu ne connaissais rien à cette bidule.
Je veux bien que tu joues pour moi. Tu es venu jouer pour les enfants. On fait comment le point d'interrogation sur ce truc.
Tu voulais savoir. Ça t'agaçait, les points au lieu du point d'interrogation. 
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyVen 10 Jan - 0:54


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Comment aurait-il fait, s'il avait perdu l'audition, dans les moments les plus sombres de sa vie? Qu'aurait-il fait s'il n'avait pas pu jouer de la musique, chanter, lorsque Naomi et lui ça s'était terminé de la pire des façons? Aurait-il réussit à garder son sourire intact, aurait-il pu se relever, après toute cette incompréhension, toute cette douleur? Comment aurait-il pu se relever de la perte de certains de ses amis? Des nouvelles apprises par le journal, des choses qu'il aurait préféré ne jamais savoir au final. Il ne savait pas. La vérité était là, dure, rude, et en même temps si fragile. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait. Il ne savait pas s'il serait toujours là, s'il sourirait de la sorte, s'il aimerait la vie comme il l'aimait maintenant. C'était triste à dire, et difficile à avouer. Mais la vie, sa vie, c'était la musique. Et sans ça... Il n'était plus grand chose. Juste un gamin dénué d'intérêt, avec quelques rêves brisés, et un sourire faux sur les lèvres. S'il n'avait pas la chanson, il garderait tout pour lui. En dedans, dans son coeur, dans sa tête, jusqu'à ce que tout soit trop plein. Trop sombre. Trop douloureux. Et que dans un ultime élan... Non.

Tout allait bien. Il avait l'audition. Il avait la musique. Il avait la chanson. Il allait bien, et il irait bien aussi longtemps que possible. Il trouverait des moyens autres pour soulager son coeur et sa conscience, et un jour peut être, il pourrait s'imaginer vivre même en perdant la musique. Peut être. Mais l'enfant, là, en face de lui, avait son petit monde. Son petit carcan, et sans le savoir, Drew brisait certains murs, agrandissant une pièce que le jeune garçon n'aurait peut être pas voulu voir plus grande. La technologie, le téléphone, Eziel ne semblait pas savoir ce que c'était. Il s'en servait comme un novice, un débutant, quelqu'un qui voit l'objet pour la première fois. Il pianote lettre par lettre, doucement, à la recherche de ces touches invisibles qui disent tout et rien à la fois. Les icones sur le téléphone ne veulent rien dire à Eziel, il ne trouve pas la ponctuation qu'il cherche, et Drew est loin de savoir que le plus jeune est troublé, que son petit monde à lui était chamboulé par la technologie. Comment aurait-il pu savoir? Le plus jeune jouait, appuyait sur une touche plusieurs fois jusqu'à ce qu'il comprenne. Puis, lettre après lettre, il répondit à Drew qui récupéra son téléphone, essayant de faire preuve de patience parce qu'il comprenait, mais son impatience prenait le dessus et il ne pouvait s'empêcher de toucher les touches du piano encore et encore, stressé. Décrire le son du piano... Drew resta interdit face à la question. Comment pourrait-il lui décrire? Il n'avait aucun son en référence, il ne savait rien, rien de tout ça. Il ne savait pas ce que c'était que d'entendre. “C'est... A la fois clair comme de l'eau... Doux comme un oreiller si on appuie pas fort... Mais ça peut être lourd, puissant, comme un orage qui gronde.” tenta-t-il, plein de bonne volonté. Mais comment lui expliquer? Il lut la suite et lui montra où se trouvait le point d'interrogation, répétant plusieurs fois la manipulation pour que le plus jeune puisse bien la voir et la retenir, pour la retrouver au besoin. Puis il lui laissa son téléphone, avant de se remettre derrière le piano. Il voulait qu'il joue pour lui, alors Drew le ferait. Les notes commencèrent, douces et lentes, une mélodie harmonieuse et enivrante, une mélodie qui rappelait le printemps. Puis il accéléra, fit des accords et des notes plus rapprochées, sautillantes et enjouées comme une nuit d'été. Ensuite, le son se fit triste, morne, morose, comme les feuilles d'automne qui tombaient sous la pluie, mourantes. Et finalement, un carillon hivernal, comme les flocons qui tombent doucement alors qu'on les regarde près du feu de cheminée.
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptyMer 5 Fév - 23:13

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Décrire un son.

Il ne t'était jamais venu à l'idée que ce puisse être difficile, impossible. Il ne t'était jamais venu à l'idée que c'était à l'image de décrire une couleur, tu n'aurais jamais été en mesure de mettre des mots pour représenter une couleur à quelqu'un qui ne pouvait pas la voir. Et pourtant, tu avais décidé que tu demandais ce que ça donnait, ce que le son était. Tu voulais comprendre, tu voulais savoir. Toujours toi, jamais les autres. Toujours cet égoïsme qui s'inscrivait dans la vie de tous les jours, cet égocentrisme marqué qu'on ne pouvait pas changer, qu'on ne pouvait pas modifier.

L'eau n'était pas forcément claire. Tu voyais ce qu'il voulait dire, mais l'eau pouvait être sombre, pouvait être trouble. Celle des océans n'avait rien de claire, d'ailleurs. T'avait-on déjà dit que jouer sur les mots, c'était mal ? Sans doute. Mais tu n'écoutais pas, tu n'écoutais jamais, pris dans un monde qui n'avait qu'une ligne directrice. L'eau était autant sombre que claire, mais tu tentais maintenant de visualiser l'eau claire d'une petite rivière. Si tu n'avais pas été coincé dans un monde où la magie ne devait pas être utilisée, sans doute que tu aurais utilisé ta baguette pour lancer une image du dit ruisseau dans les airs, pour savoir si c'était ce qu'il entendait pas eau claire.
Ton oreiller n'était pas doux. Le matériel dont il était composé était rude, rêche, désagréable lorsque tu posais ta tête dessus pour t'enfoncer dans un sommeil plus ou moins profond, plus ou moins agréable. En revanche, la couverture recouvrant ton corps dans ce lit était douce, agréable, gentille. Tu appréciais sa douceur sur ton visage fatigué. Alors tu imaginais que c'était possible que des oreillers soient de la douceur de ta couverture.
Et tu te souvenais du tonnerre. Tu te souvenais des murs tremblants sous les hurlements du ciel se déchirant, avec la lumière qui en sortait. Quand le ciel était si en colère qu'il exprimait sa frustration par des grondements et des éclats de lumière enflammés. On t'avait maintes fois expliqués, elle t'avait maintes fois expliqués, que le tonnerre était issu d'un orage et que la lumière était nommée éclair. Que ce n'était rien de plus que des conditions météorologiques et que le ciel n'éprouvait pas. Tout comme toi, le ciel ne connaissait pas les sentiments. Mais tu te plaisais à te dire que ce n'était rien de plus que le ciel vivant décidant que tout ce qui se passait ne lui allait pas et tentait de vous punir.  

Cet appareil étrange dans tes mains, retenant où le point d'interrogation se situait, tu avais posé ton autre main, libre celle-ci, sur le piano pour sentir les vibrations. Tu avais clos quelques secondes tes yeux pour profiter des sensations sous tes doigts, des pulsations qui emplissaient ton être, provoquées par ce pianiste sur son instrument. Tu pouvais sentir la fluidité de ce geste. Son habitude à utiliser cet instrument, sa familiarité avec le piano. Tout comme toi, avec les dessins, avec les crayons, cette fluidité qui prouvait que vous saviez vous y prendre. Tu pouvais ressentir le rythme qui changeait, se modifiait, accélérait et ralentissait, la légèreté s'ajouter par moments. Tu pris l'appareil entre tes deux mains et appuyas pour en faire sortir les petites notes te permettant d'écrire des lettres.
Merci.
Tu joues du piano depuis quand ?


Curiosité.
Toujours. N'est-ce pas ?
Tu ne changeais pas.
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptySam 15 Fév - 14:27


Rencontre -
Drew au piano

“La musique peut rendre les hommes libres.”

Et Drew joua. Il joua tous les sons que lui inspiraient les différentes saisons. Il passa du printemps à l'été, de l'automne à l'hiver. Et il joua, paupières closes, un long moment. Ses doigts effleuraient les touches avec une facilité déconcertante. S'il ne jouait pas autant de guitare, il serait certainement devenu pianiste. Ce sont les deux instruments qui lui ont toujours fait le plus grand bien. Avec la guitare, il peut tout faire, passer tous ses sentiments les plus intenses. Avec le piano, il peut se calmer, jouer des mélodies douces qui l'apaisaient. Avec la batterie, il pouvaient se fâcher, faire passer toute la colère qu'il gardait en lui. Chacun de ses instruments, chacun d'entre eux, lui apportait quelque chose de totalement différent. De totalement unique et nouveau. A chaque fois. A chaque session. Alors il joua, il joua pour se calmer, essayer de se concentrer de nouveau. Mais c'était difficile. Il avait envie de parler. Bouger. Chanter. Danser. Sa patience s'épuisait, sa concentration et son attention aussi. C'était difficile, pour lui, de rester là. De regarder l'autre garçon. De lire et d'écrire sur ce téléphone. Communiquer prenait tellement de temps, comme ça. Trop de temps. Ca n'avait plus rien d'humain, plus rien de magique. Juste technologique.

Il finit par cesser de jouer et rouvrir les paupières. Il posa son regard noisette sur le plus jeune et lut ce qu'il avait écrit. Un fin sourire étira les livres du musicien et il répondit, pianotant doucement pour essayer de se concentrer. Sans succès. Il recommença plusieurs fois la phrase sur son téléphone, il perdait le fil et le sens à chaque instant. “Depuis plus de 15 ans.” Il lui tendit le téléphone pour qu'il puisse lire, puis Drew le ramena vers lui pour continuer à écrire. Même cinéma, il avait du mal à se concentrer. Son attention, sans cesse accrochée par ce qu'il se passait autour d'eux. Il voyait bien que les adultes responsables commençaient à s'impatienter. Il allait bientôt devoir partir. “Je crois que les responsables de l'orphelinat veulent que je parte. Il commence à se faire tard...” Et c'était vrai. Il avait passé l'après-midi là, avec le plus jeune, à essayer de trouver comment expliquer ce qu'il faisait. Ca lui avait prit un temps fou, et beaucoup de concentration. Comme pour ses cours, il commençait à fatiguer, mine de rien. Les adultes approchèrent et commencèrent à parler à Drew qui hocha la tête, souriant à Eziel. Il lui écrivit “J'ai été content de te rencontrer.”
Revenir en haut Aller en bas
Slytherin ~ Hogwarts
Eziel L. Burst
Eziel L. Burst
Messages : 56
Maison : Serpentard
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel EmptySam 4 Avr - 0:46

Liberté ‖ Eziel 6z1i

fredoom is a form of agony, i have no fredom but chase it


Si tu avais connu les sons, peut-être que ça te manquerait. Peut-être que tu ressentirais un vide. Mais ce n'était point le cas.
Et tu étais habitué à te concentrer, pour te faire comprendre et pour comprendre les autres, pour toi, ce n'était rien de nouveau. Devoir être concentré. Oh, quand ce n'était pas pour dessiner, c'était épuisant, mais tu n'avais pas trop le choix, n'est-ce pas ? Sûrement que ça jouait énormément avec ta sociabilité. Peut-être était-ce la raison de ta solitude, de cette façon que tu avais de ne te trouver avec personne. Peut-être.

Tu avais regardé longuement le musicien qui jouait sur ce piano, l'avais suivi attentivement de ton regard bleu. Tu ne voulais rien manqué de ce qui se passait, rien manqué des gestes posés par ce jeune homme qui était venu jouer pour vous. Tu étais calme, Eziel, tu l'étais toujours. C'était un comportement qui ne changeait pas, tu étais une tombe où le silence résonnait et tu étais étrangement trop calme, de marbre trop souvent. Et à l'heure actuelle, tu prêtais attention aux vibrations qui résonnaient sous tes doigts à chaque fois que les notes étaient actionnées.

Tu n'avais pas remarqué, toi.
Tu n'avais pas remarqué les adultes autour de toi qui commençaient à trouver le temps long, qui commençaient à s'agiter, s'impatienter. Tu ne faisais pas vraiment attention, non plus, tu ne considérais pas leur impatience potentielle comme importante, puisque tu étais curieux, toi. Et que tu voulais savoir.
Mais lui, lui il avait remarqué.

Avant de le remarquer, il avait écrit, répondu à ta question. Tu avais pu remarquer qu'il dût se reprendre à plusieurs reprises, mais tu ne pus comprendre pourquoi. Ça t'échappait. Ce manque de concentration t'échappait.
15 ans. C'était beaucoup. Ça faisait beaucoup de temps, d'années. Toi aussi, tu étais un être artistique, n'est-ce pas ? Et tu dessinais depuis très longtemps également, alors tu ne pouvais que comprendre. Une fois qu'on a trouvé sa voie dans l'art, difficile de s'en séparer.

Lentement, tu hochas la tête quand tes yeux parcoururent l'écran sur lequel l'adulte te disait qu'il devait partir, que les autres voulaient qu'il parte. Qui étais-tu pour t'opposer aux décisions de ceux qui géraient l'orphelinat ?
Tu lui fis un petit signe de la main, avec le fantôme d'un sourire sur ton visage. Toi aussi, tu étais ravi de l'avoir rencontré et d'autant plus satisfait qu'il ait pris le temps de t'expliquer comment le piano fonctionnait, qu'il ait essayé de répondre à tes questions qui pouvaient être très techniques, difficile à répondre.

Tu allas rejoindre ta chambre et t'installas à ton bureau, prenant tes crayons et ton pad de dessin.
so far, but so close, like a star in the cosmos
w/ Drew J. Carter
Revenir en haut Aller en bas
https://magichappensonlyonce.forumactif.com/t1280-eziel-l-burst-h
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Liberté ‖ Eziel   Liberté ‖ Eziel Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Liberté ‖ Eziel
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Absence | Eziel
» Hazardous | Aven & Eziel
» Eziel L. Burst | Hudson West
» Eziel L. Burst - livin' out of fears

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Magic Happens Only Once :: Anciens Rps-
Sauter vers: