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 « Can I Destroy My Heart? » [EltaLove]

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MessageSujet: « Can I Destroy My Heart? » [EltaLove]   « Can I Destroy My Heart? »  [EltaLove] EmptySam 7 Sep - 8:30

Love You Until The End Of The TimeT’arrives même plus à écrire. T’arrives plus à réfléchir, à former une simple phrase dans ta tête. Tu as pourtant tout le matériel pour réaliser ton article. Tu as pourtant tous les éléments, tu es seul dans ton bureau et aucune distraction ne peut venir jouer sur ton horaire. Tu es pourtant bien, là, assit. Bien. Un grand mot, quand on s’est très bien ce qui s’est passé, il y a peine quelques jours. Tu as arrêté de pleurer, depuis, mais la peine est encore bien présente. Elle enlaces ton cœur, elle le détruire, elle le perce de tout les bord. Pourtant, tu es connu pour avoir très peu d’empathie, d’attention, pour les autres, ou même pour toi-même. Pleurer, ce n’est plus trop dans tes cordes. Pourtant, tu n’avais jamais autant pleuré depuis ce fameux soir où tu avais torturé ton père, que lorsque tu étais arrivé en larmes chez ta cousine, Irina. Et si certains auraient cru que c’était le fait que tu avais fait ton premier meurtre qui t’aurait autant déboussolé avait tort. Ton meurtre t’avait presque laissé indifférent. Ta colère avait effacé toute culpabilité que tu aurais dû normalement ressentir. Elle avait effacé ce sentiment de dégout, de peur, que tu aurais dû avoir. Le seul sentiment qui ressentait, c’est ce sentiment que la vision d’Eltanin, contre Tomos, reflétait en toi. Toi qui avait toujours cru Eltanin hétérosexuel, tu avais dû apprendre son penchant pour les hommes, si tu pouvais appeler ça ainsi, de la pire façon. Et le pire dans tout ça? C’est que tu avais encore envie de l’aimer. Tu avais encore envie de l’avoir prêt de toi. Tu avais encore envie d’espérer ces bras autour de toi. Tu avais encore…

Tu poses ta tête contre tes mains en respirant lentement, le visage impassible. Tes larmes, tu les as tous donné, le soir après le meurtre, en allant chez Irina. Devant ta cousine et ta sœur, tu t’es laissé à pleurer, à sangloter tout ce que tu avais dans le corps. Tu as pleuré longtemps, vraiment longtemps, sans être en mesure d’expliquer tout ce que tu ressentais. Tu aurais voulu, pourtant. Tu aurais voulu leur demander si c’était normal de ressentir autant de douleur. Si pour une fois, tu étais normal. Si pour une fois, tu arrivais à ressentir une émotion comme eux la ressentait. Mais tu n’as rien pu leur dire. Rien, car tu savais déjà leur réponse. Il n’aurait pas comprit pourquoi, même après autant d’années, tu restais accroché à un amour impossible. Si tu aurais pu t’arracher le cœur, tu l’aurais fais. Sans attendre. Pendant un instant, tu te disais presque que la douleur physique pourrait calmer celle intérieur. Alors quand tu étais rentré chez toi, tu avais prit la première arme à ta disposition, soit un couteau, et tu t’étais ouvert la main. Tu avais lentement ouvert ta main, transperçant la peau de ta lame, et tu avais continué un bon moment. Tu avais enfoncé le couteau dans la plaie, plusieurs fois, et tu aurais continué si le sang ne t’avait pas fait presque tourner l’œil. Tu aurais continuer, si tu n’avais pas sentit cette phobie du sang revenir. Et pendant un moment, tu aurais souhaité qu’Eltanin soit là pour te soigner. Comme il le faisait. Comme il l’avait toujours fait. Mais rien. Rien, personne. Écho. Écho de ta souffrance, écho d’un cœur vide. Est-ce que Tomos arrivait à le rassurer, Eltanin? Est-ce que , lorsque tu étais aller voir Eltanin et que tu l’avais retrouvé complètement ivre, Tomos aurait su l’aider mieux que toi? Est-ce que Tomos était capable de le faire rire? Est-ce que Tomos pouvait l’embrasser, le prendre dans ces bras, l’aimer, comme toi tu voulais l’aimer? Est-ce que Tomos le comprenait mieux que toi, le connaissait mieux que toi? Sans doute. Sans doute que oui. Sans doute que Tomos était mieux placé pour l’aimer que tu ne serais jamais. Et pourtant, tu avais envie de croire que toi aussi, tu pouvais le soulager de sa peine, un temps soit peu. Que toi aussi, tu pouvais le faire rire. Que toi aussi, tu étais capable de l’aimer avec cette même intensité que Tomos l’aimait… Tu avais finit par te mordre l’avant bras, presque jusqu’au sang, pour arrêté tes pleurs.

Et là, tu étais assit à ton bureau, à fixer le vide, à essayer de travailler comme avant, sans trouver l’énergie nécessaire de simplement écrire. Tu avais fixé tes nombreuses photos, sans en trouver aucune à ton gout. Tu avais envie que la journée s’achève, et avec elle, que ta douleur se taise. Que les monstres cessent. Ce n’est que quand des coups résonnent à la porte que tu sens tout ton corps se figé. Tu te redresses lentement, à peine. Tu as envie de dire à la personne qui qu’elle soit de partir. Mais tu finis par te lever. Tu viens ouvrir la porte lentement, avec ta main blessée – recouverte désormais d’un bandage – et la douleur te fait plisser un peu les yeux à peine, devant ton air désormais neutre. Tu fais face à Eltanin. Tu poses tes iris sur lui, tu croises son regard. Tu ne sais même pas si tu as envie de sourire, ou de pleurer. Alors tu restes complètement neutre. Habituellement, en voyant Elta, tu souris c’est plus fort que toi. Mais cette fois-ci, tu restes complètement neutre, devant ces yeux que tu n’aimes que trop. Pourquoi ça fait aussi mal? Refermé la porte te semble presque une bonne idée. Est-ce que tu peux fermer la porte sur lui et sur ton amour? « Eltanin. » Ta voix résonne entre vous, presque froide. En faite, elle est surtout neutre de tout émotion. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi? » Tu lui tournes le dos, tu récupères tes papiers sur ta table. Tu les tris, tu les ranges, tu essaies de rendre ton bureau plus beau, comme si ranger ton bureau allait calmer la tempête en toi. Est-ce que tu peux simplement disparaitre, comme le fantôme que tu es?
C’est peine perdue. S’il y a bien une personne qui as toujours su te trouver, c’est bien Eltanin.
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MessageSujet: Re: « Can I Destroy My Heart? » [EltaLove]   « Can I Destroy My Heart? »  [EltaLove] EmptyDim 8 Sep - 22:13

I was born sick, and I love it.

Ces derniers jours avaient été un peu trop éreintants. Mais t’étais quand même assez partagé, parce que dans un sens t’avais l’impression de ne pas t’être senti aussi bien depuis des lustres. T’étais passé par un peu toutes les émotions possibles et inimaginables. Un peu trop et beaucoup rapidement que ce à quoi t’étais habitué. Il fallait dire en même temps que t’avais toujours cherché à repousser le moment où tu te poserais enfin pour te poser les bonnes questions, et chercher à savoir ce que tu voulais, recherchais vraiment. T’avais pris l’habitude de ne pas t’attacher à qui que ce soit, de te détendre le temps d’une nuit ou deux, mais sans plus. Tu te disais que ça t’évitait de souffrir, et t’avais eu l’impression de réussir. Mais ça, c’était sans doute parce que tu n’avais pas cherché à vivre autre chose. Ou parce que tu n’avais simplement pas assez ouvert les yeux. Chose que t’avais visiblement faite dernièrement, fort heureusement.

T’avais certes, jamais été aussi fatigué autant physiquement que mentalement que ces derniers jours, mais tu pouvais te dire que t’étais heureux. Plus que d’habitude. Parce que tu te prenais moins la tête, tu te posais moins de questions, aussi. Ce qui n’était pas plus mal. T’avais toujours eu la force de sourire depuis plusieurs dizaines d’années, mais tu sentais bien qu’au fond de toi, ce n’était pas vraiment la même chose. Que t’avais ce manque, cette tristesse qui te collaient à la peau depuis le jour où Misam vous avait quittés. Mais même si ça ne remplaçait rien, tu te sentais déjà nettement mieux depuis que t’avais déménagé, encore plus depuis que t’avais sérieusement pu parler à Tomos, même si vous l’aviez fait à 4 heures du matin, dans un étang, le plus important était que vous l’aviez fait. Que vous aviez pu vous rendre compte aussi que vous étiez sur la même longueur d’ondes.

Quelque chose te chiffonnait quand même un peu, quelque chose que tu n’avais pas encore pu régler. Entre autre parce que tu n’avais pas vraiment eu le temps, avec tout ce qui avait bien pu se passer. Surtout depuis cette soirée. Qui ne s’était absolument pas déroulée comme prévu, que ce soit du début à la fin. Ou même le lendemain. Le lendemain matin où malgré ton état, t’avais quand même réussi à reconnaître Isaac, qui n’avait clairement pas eu l’air dans son assiette. Sans doute pour ça qu’il était venu te voir à la base d’ailleurs. Mais il était parti avant que tu n’arrives à demander quoique ce soit. Ce n’était pas que t’avais oublié ça, mais tout s’était enchaîné tellement rapidement, t’avais tellement été bousculé aussi intérieurement parlant, que tu n’avais pas trouvé le temps, jusqu’à aujourd’hui. Tu ne commençais que l’après-midi, et tu savais parfaitement où travaillait Isaac. Tu t’étais dit que c’était l’occasion.

T’avais au passage salué les quelques personnes que tu connaissais dans le bureau, avant d’aller toquer à la porte du sien. Peut-être qu’il n’y est pas, mais t’entends vaguement du bruit. Ca te stresse quand même un peu, parce que tu te dis qu’il y aura sûrement un malaise, que personne n’aurait vraiment aimé se retrouver dans la même situation que la vôtre. Il n’y avait pas mort d’homme, certes, mais ça aurait été mieux d’éviter ça. Mieux qu’il l’apprenne autrement. Mais t’avais réussi à sourire un peu avant qu’il n’ouvre la porte, c’était toujours un peu mieux. Ceci dit, tu ne t’étais pas du tout attendu à le voir comme ça, avec cet air si…Vide ? Tu l’as rarement vu comme ça, et tu fronces automatiquement les sourcils. Clairement, quelque chose ne va pas, t’espère juste ne pas arriver trop tard pour l’aider.  Sa manière de parler, d’agir, sont différentes aussi. Tu t’étais apprêté à prendre la parole directement mais ça t’as désarçonné, et tu te retrouves un peu comme un con, les bras ballants, alors qu’il se retourne pour ranger des papiers sur son bureau. Tu te permets de rentrer, en fermant la porte derrière toi, en faisant quelques pas, toujours sen le regardant, en regardant ce changement assez radical que tu ne comprends pas.


« ▬ Je…Voulais m’excuser pour l’autre jour, je ne savais pas que…tu passerais. Et j’imagine que tu voulais venir me parler de quelque chose et je me suis dit que ce serait plus simple de venir directement te…voir.Je suis désolé, j’aurais voulu passer plus tôt, mais avec le déménagement et des appels en urgence à l’hôpital, c’était assez difficile de trouver un bon créneau. »


Autant essayer de t’excuser directement. Mais quelque chose d’autre retiens ton attention, ce qu’il a à la main, un bandage que tu n’avais jamais vu, et généralement lorsqu’il se blessait, c’était vers toi qu’il se tournait. Décidemment, les questions se multipliaient, et ton esprit s’embrouillait. Peut-être aussi que si tu daignais te coucher à des heures décentes dernièrement, ça irait un peu mieux. Mais t’avais étonnamment du mal.


« ▬ Tu…avais déjà ça l’autre jour ? »

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MessageSujet: Re: « Can I Destroy My Heart? » [EltaLove]   « Can I Destroy My Heart? »  [EltaLove] EmptyMer 23 Oct - 4:12

Love You Until The End Of The Time Tu avais apprit à faire semblant dans toutes situations. À faire semblant : Contrôler ta colère, contrôler ta tristesse, contrôler tes pulsions. Ton père t’avait apprit depuis enfant à tout contrôler. Et désormais, tu étais capable de ne laisser paraitre aucune émotion sur ton visage, lorsque tu le désirais, ou d’en faire paraitre une que tu désirais. C’était un de tes meilleurs atouts. Non seulement tu avais le visage de l’innocence, mais tu étais capable de le transformer à ton gout, en mêlant les expressions que tu désirais. C’était un plaisir que tu avais, le plaisir de porter le masque que tu désirais. Cela faisait de toi une taupe parfaite : Parce que personne ne se douterait de combien ton cœur était remplit de haine. Personne ne se douterait que tu venais de tuer quelqu’un, il y a de ça à peine quelques jours. Personne. Et pourtant, tu pouvais encore y voir son corps, à ce moldu. Ce corps que tu avais longtemps regardé, sans en ressentir aucune joie. Ni aucune tristesse. Juste une certaine libération de ta colère. Rien d’autre. Parce que tu ne savais plus vraiment être réellement heureux, ou réellement tristesse.

Le vide, la colère, ça t’était bien plus familier. Est-ce que c’était vraiment de la tristesse que tu vivais en ce moment? Même toi, tu ne serais dire, tant tu avais vécu ça rarement. Tu savais par contre reconnaitre ce vide qu’avait créé Eltanin sans le savoir, en toi. Ce vide qu’avait créé de le voir ainsi. Ton père t’avait décrit un jour comme étant un monstre, sans capacité à aimer, et sans capacité à ressentir de l’empathie pour autrui. Pourtant, si ce n’était pas de l’amour que tu ressentais pour Eltanin, qu’était-ce donc? Tu ne t’y connaissais pas vraiment, il fallait dire, mais tu savais que pour lui, tu serais prêt à tout. Même à mourir, pour lui. Lizbeth t’avait souvent dit qu’elle te voyait bien avec lui. Est-ce qu’elle le voyait bien avec Tomos aussi? Sans doute. Et sans doute qu’elle ne verrait plus votre relation du même œil, si elle savait combien tu étais prêt à tout sacrifier pour lui. Est-ce que c’était saint? Tu ne sais même pas s’il y a vraiment quelque chose de saint chez toi. Tout ce que tu savais, c’est que cet amour, peu importe comment les gens appelaient ça, il était bien présent, et sincère. Tu te rappel que ton père t’avait traité de monstre, au Ministère. Quand tu l’avais endoloris, pour protéger ta sœur, il était aller te traiter de monstre, sans jamais dire ce que tu avais concrètement fait. Comme un lâche. Un lâche qui allait finir par ramper à tes pieds, comme le reste de ces sorciers qui se croyaient puissance, sans l’être. Était-il prêt à tout sacrifier, simplement pour un monde plus fort? Tu ne croyais pas. Toi, tu étais prêt à tout. Comme tu étais prêt à tout pour protéger Eltanin. Pour rester à ses côtés. Même sacrifier ton propre bonheur. Bonheur que tu avais, de tout, abandonner depuis longtemps. Abandonner depuis Poudlard, depuis que tu avais délaissé derrière toi ton empathie pour te concentrer sur ta magie, sur ton don, sur ta force à développer. C’était entre autre pour ça que tu n’étais pas capable de produire un Patronus, et que tu ne serais sans doute jamais capable. Tu avais abandonné d’être heureux. Tout façon, être heureux, c’était une perte de temps… Non?

Pourtant, quand tu l’avais vu, quand tu avais entendu sa voix, tu n’avais pas pu empêcher tes mains de se serrer. De trembler? Quel était cette douleur, qui te serrer la poitrine? Pourquoi cela te faisait autant mal? Pourquoi attendre sa voix créé en toi ce sentiment de peur? Est-ce que tu avais peur de le perdre? Serrant tes mains sur le bureau, tu avais baissé un peu la tête. Tu te rappel, à Poudlard, des rires qui avait fuser quand les élèves avaient vu que ta plus grande peur, c’était de perdre un homme que personne ne connaissait. Eltanin. Eltanin. Et ils avaient encore plus rit en te voyant incapable de formuler le moindre patronus. Incapable d’être heureux. On t’avait traité de briser. Si seulement ils savaient.

« Tu ne pouvais pas savoir. J’avais oublié de te prévenir. » Tu te tournais lentement vers lui à nouveau, relevant la tête pour croiser son regard, tout en serrant un peu plus ta main blessé contre toi. Pourquoi cela te prend toute ta force à simplement le regarder dans les yeux? « Je comprends. Nous avons tout deux une vie chargée… Tu as autre chose à faire que te soucier de moi. » Tu détournes la tête, revenant derrière ton bureau lentement, figeant un peu à sa question en fixant ta main. Si seulement il savait. Si seulement il savait combien tu avais eu envie de faire plus. « Non, c’est récent… » Tu reposes ta main, lentement. Pourquoi tu avais voulu le voir, la dernière fois? Tu ne sais même plus vraiment… C’est si flou… Tout était si flou, depuis ce moment. « Je ne sais plus pourquoi je voulais te voir, la dernière fois, je m’en excuse, Eltanin… » Tu relèves les yeux vers lui, venant rapprocher tes mains ensemble. « Je suis content, pour toi et Tomos. Même si j’aurais voulu ne pas vous déranger, l’autre fois… » Ça te rend malade. Malade. « J’espère qu’il serra te rendre heureux… »


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MessageSujet: Re: « Can I Destroy My Heart? » [EltaLove]   « Can I Destroy My Heart? »  [EltaLove] EmptyMer 23 Oct - 17:43

I was born sick, and I love it.

C’était ou à quel point ta motivation à aller travailler déclinait de plus en plus. T’étais sérieusement en train de reconsidérer le fait d’y aller cette après-midi. Certes, tu n’étais pas malade, ton seul symptôme était la fatigue étant donné que t’étais ce genre de personne à n’avoir aucune envie d’aller dormir et se réveiller bien trop tôt. Déjà plus jeune, t’avais jamais été dormir, à cause de ton hyperactivité, maintenant ça avait un peu changé, tu te réveillais automatiquement et tu retrouvais à plusieurs reprises à La chercher, même presque vingt ans plus tard, t’espérais que pour une raison ou l’autre Misam ne puisse revenir. Puis ça t’empêchait de cauchemarder au moins, de rester éveillé. Bien que ces derniers jours, la raison pour laquelle ton sommeil passait à la trappe était extrêmement différente.Ca n’avait jamais été un secret pour toi, que t’adorais parler avec ton cousin, combien de nuits blanches vous aviez passées à vous raconter tout et n’importe quoi, que ce soit pendant les vacances chez l’un ou chez l’autre, ou même à Poudlard, quand t’avais un coup de mou et que tu venais t’incruster dans son dortoir sans te poser plus de questions que de constater le fait que t’aimais être avec lui, que tu pouvais lui parler de tout et de rien. Que c’était aussi avec toi la personne qui connaissait le mieux ta sœur, et mine de rien, ça rapprochait. Enormément.

Maintenant tu ne t’étais vraiment pas attendu à ce que ça en arrive là. Espéré ? Si t’étais honnête, que tu prenais du recul, bien sûr que t’avais espéré au fond de toi. Tu t’étais juste dit que ce serait impossible, que ça resterait du domaine de l’onirique, que tu devais être spécialement perturbé pour être attiré à ce point par une personne de ta propre famille, mais soit. Ce n’était pas vraiment le moment d’y penser là tout de suite. Du tout. Ce n’était pas parce que t’étais crevé que ça t’empêchait de remarquer qu’Isaac agissait bien différemment de d’habitude. Pourquoi, c’était une bien bonne question. T’étais là pour y répondre, en fait. T’avais un peu frotté tes yeux à l’aide de ta paume alors qu’il te répondait, en arrivant à sourire légèrement.


« ▬ Non, c’est sûr mais c’est surtout pour toi, je m’y rendais aussi de moins en moins souvent, autant éviter que tu ne te retrouves seul pendant des heures. »


Ou se retrouver dans une situation gênante, oui. Mais bon, tu te doutais que le souvenir devait être assez frais pour tout le monde que pour éviter de le remémorer oralement. Puis tu préférais essayer de détendre un peu l’atmosphère, lui montrer que tu ne lui en voulais pas particulièrement pour ça. Que ça ne changeait absolument rien pour toi, ou en tout cas, t’essayais de faire comme si c’était le cas. C’était inutile qu’il s’en veuille pour ça, en fait. Lorsqu’il reprend la parole, tu secoues légèrement ta tête de gauche à droite, étouffant un bâillement au passage.


« ▬ C’est certain, mais dis pas ça comme ça, c’est juste que…Ca s’est mal placé. »


En même temps, tu n’avais pas prévu que tout t’arrive dessus en même temps. Déjà que de base, tu avais du mal à gérer ton temps libre, tout simplement parce que tes horaires changeaient assez régulièrement, et qu’on pouvait toujours t’appeler dans l’urgence en t’intimant de venir directement à l’hôpital. Tu t’étais engagé à être disponible en même temps en signant ton contrat là-bas, tu savais très bien ce qui t’attendait et à la base, c’était ce qui t’avait attiré. T’occuper l’esprit à un tel point que t’oublierais toutes les merdes que tu pouvais avoir à côté. Oublier ce que t’avais pu faire.


« ▬ Je…Peux voir ? »


Pourquoi tu ne pouvais pas faire confiance à la personne qui s’était occupée de sa blessure, tout simplement. A moins que ce ne soit simplement ton esprit de médecin qui reprenait le dessus. Une habitude mêlée à du soucis, en fait. Tu n’allais pas le forcer à te le montrer, certes, mais bon, voir de près pourrait en un sens te rassurer. Pas comme le ton qu’il continue de prendre, cette distance qu’il semblait y avoir entre vous, que tu ne saisissais pas.


« ▬ C’est…pas grave, t’excuse pas va, ça te reviendra sûrement ! »


Ou alors c’était que ce n’était peut-être pas si important que ça. Si le sourire que t’essayais d’avoir pouvait peut-être laisser désirer par moment, lorsqu’il avait prononcé le nom de ton cousin, tu l’avais senti s’agrandir malgré toi. C’était vrai que, même si vous n’étiez pas encore ensemble lorsque ton interlocuteur était arrivé de manière un peu impromptue chez toi, il en était apparemment parvenu à la conclusion que vous l’étiez, et était la seule personne outre le blond et toi qui en était au courant. Alors que t’avais peur des questions que les gens pourraient poser, des gestes que vous pourriez faire qui potentiellement vous trahiraient, tu n’avais pas pensé au fait qu’à lui, tu n’était pas forcé de le cacher. Comme à Wezen lorsque tu aurais trouvé le temps et surtout l’endroit pour lui en parler. Un répit qui ne te ferait pas de mal.


« ▬ Merci beaucoup, c’est…gentil. Mmh, on ne peut de toute manière pas…changer ce qui s’est passé, aucun de nous ne pouvait s’y attendre. »


De quoique soit d’ailleurs. De la soirée qui avait précédé, de laquelle t’allais peut-être jamais te remettre, de ce que ton cadet avait pu te dire, ce que t’avais pu enfin lui dire aussi. De cette libération, tout simplement. Tu croises un peu les bras face à la réflexion du brun qui te sort de tes pensées, tu détournes le regard pour regarder par la fenêtre, à moitié en train de réfléchir, à moitié en train d’essayer de faire un semblant d’introspection. Mais tu gardes ce sourire, plus doux, plus naturel que celui que t’as pris l’habitude de porter.


« ▬ Je me sens…complet. »


T’avais jamais été doué pour parler de tes sentiments, tu ne le faisais jamais déjà de base, et si on ne comptait pas la soirée que tu avais pu passer en compagnie de Tomos, tu ne l’avais plus fait depuis belle lurette. Mais c’était encore bien mieux que te rendre heureux, ce que Tomos pouvait te faire. Certes, tu n’oubliais pas le vide laissé par Misam, il ne la remplaçait pas, personne ne pourrait le faire, mais il t’avait démontré que tu méritais d’être aimé, que tu méritais encore d’être heureux. Tu t’étais un peu mordu la lèvre en regardant toujours dehors, avant de cligner une nouvelle fois un peu des yeux, et de reporter ton regard sur le brun.


« ▬ Mais je ne suis pas là pour parler de moi, comment tu…t’es fait ça ? »

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