Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Nous venons à peine de descendre du taxi que je trépigne déjà d'impatience. Hébridean rigole derrière moi, il sait que j'attends ce moment depuis que nous avons embarqué dans l'avion. D'un commun accord, nous n'avons pas dit à Opaleye que nous allions emménager juste au-dessus de son appart. J'ai tellement hâte de la revoir ! Nous montons à notre étage - merci l’ascenseur - avec toutes nos bagages que nous déposons dans l'entrée. L'appart est absolument génial, il y a deux chambres - une pour nous, une pour les éventuels amis ou nos parents quand ils viendront nous voir - une cuisine ouverte sur un salon absolument génial, avec la télé moldue, une immense salle de bains et le must : un dressing. Je ne prends pas le temps de ranger mes affaires, j'embrasse rapidement Dean et descend immédiatement à l'étage en dessous pour toquer à la porte d'Opal. Je suis tellement impatiente de la serrer à nouveau dans mes bras que je piaffe sur place.
Quand la porte s'ouvre enfin, je fais mon plus beau sourire et m'écris :
J’avais presque envie de bouder… J’aurais aimé rester encore plus longtemps chez moi… En Nouvelle-Zélande. J’avais beau adorer mes études et tout ça… C’était pas pareil ! Londres… Il n’y avait pas mes dragons. Et puis Aven était pas là aujourd’hui… Et Silje non plus. J’étais toute seule et je tournais un peu en rond en relisant et en travaillant mes cours pour la rentrée. J’aurais pu aller faire les boutiques… Mais avec ma timidité maladive c’était très très mal parti… Puis j’avais pas envie d’aller dehors, il faisait beaucoup trop chaud. Et moi j’aimais le froid. C’était pour ça que j’étais bien chez moi : c’était l’hiver ! Je soupirais en me jetant sur le canapé enlevant les yeux en entendant du bruit au-dessus de ma tête. Tiens… De nouveaux voisins ? J’espérais qu’ils ne seraient pas trop bruyants…
Je me révélais doucement en entendant quelqu’un frapper. Est-ce que je le laissais devant la porte ? J’avais pas envie de voir d’autres gens que Léni, Ave, Silje ou ma famille. Je soupirais en posant sur le canapé ma peluche dragon avant de me lever avec un grondement et m’approcher de la porte en prenant tout mon temps. Avec de la chance : la personne partirait. Je tournais la clé et ouvris la porte. J’eus un mouvement de recul face à la petite blonde qui me sauta presque dessus en hurlant « SURPRIIIIIIIIIIIIIIISE ! ». Léni ?! Mais elle… Je… ARGH ?! Je restais plantée devant elle sans comprendre une bonne minute.
« Léni ? »
Nan c’était Jean-Claude le pervers du coin. Opaleye ! On se secoue ! On se réveille ! Et… Je pris délicatement mon amie dans mes bras avec toute l’affection du monde. J’étais tellement heureuse de la savoir ici. Mais il fallait y aller doucement avec Léni. Je lui fis un immense sourire et l’invitais à rentrer.
« Je suis tellement contente de te voir ! Je savais pas que tu revenais ! Puis tu es où maintenant ? Tu as une chambre ? Tu veux boire quelque chose ? Manger ? Y a tout comme à la maison ! »
Sur les étagères du salon il y avait quelques clichées de moi, d’elle, de nous de ma famille et plusieurs de moi et Aven dont certaines en Nouvelle-Zélande et une où on s’embrassait.
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.La réaction d'Opal m'a fait rire. Elle est restée sans comprendre pendant au moins une minute, temps que j'ai mis à profit pour l'inspecter. Elle est toujours aussi blanche, toujours aussi jolie... Je ne vois pas tellement de différence. Tant mieux. Elle a l'air d'aller bien.
- Je suis tellement contente de te voir ! Je savais pas que tu revenais ! Puis tu es où maintenant ? Tu as une chambre ? Tu veux boire quelque chose ? Manger ? Y a tout comme à la maison !
Je rigolais en la serrant aussi dans mes bras. Ma petite Opal !
- Je viens juste d'arriver. On a emménagé juste au dessus de toi ! On pourra se voir quand on voudra ! Et je veux bien un verre d'eau, j'ai soif !
Elle m'invite à entrer, et je la suis avec une pointe de nostalgie. On y a passé des bons moments, à deux, dans cet appartement. Les photos sur les étagères me font rire. Certaines photos sont tout simplement ridicules !
- Alors, quoi de neuf sous l'brouillard londonien ?
J'aurais bien dit "sous l'soleil", mais y'en a pas, du soleil... J'attends bien évidemment qu'elle me parle d'Aven, même si je sais très bien que je vais devoir harceler le-dit Aven pour avoir des détails croustillants.
Je la laissais rentrer dans ce qui avait été son appartement. Elle était ici… bah chez elle ! Elle avait passé plusieurs mois ici quand même. Jusqu’à ce qu’elle reparte en Nouvelle-Zélande… Enfin, c’était une autre histoire dont je n’avais plus envie de parler. Je fonçais dans la cuisine pour lui faire un grand verre d’eau et je reviens. Et donc c’était eux qui avaient aménagé au-dessus ? Bon ! Je serais tranquille au niveau bruit et fêtes. C’était des gens sérieux quand même. Puis s’il y avait fête : j’y serais… Pour le nombre de fois où je sortais de chez moi. Quoi de neuf ? Je soupirais un peu et me laissais tomber dans le canapé en passant mes doigts dans mes mèches blanches en plissant le nez.
« Pas grand-chose. C’est Londres, je suis rentrée depuis trois jours j’ai déjà envie de retourner voir mes dragons. Je travaillais mes cours quand t’es arrivée. Je sais pas trop quoi te raconter… »
On avait passé du temps en Nouvelle-Zélande, elle savait pour moi et Aven même si j’étais jamais rentrée dans les détails. Je ne savais quoi raconter dans ces cas là. Je l’invitais à s’asseoir avec moi en soupirant un peu. Je l’observais avec attention en soufflant sur une mèche blanche.
« Je voulais aller faire les magasins… Mais toute seule… C’est trop dur pour moi… et toi ? »
Je n’avais pas très envie de lui dire que je n’avais toujours pas de jolis sous vêtements, mais elle devait s’en douter un peu quand même que je n’y étais pas allé sans elle. J’avais presque aucune amie à part elle et je me voyais mal demander à Silje un tel service… Et encore moins à la tarée qui avait quand même fait une jolie soutenance que j’étais allée voir. Puis à cette période avec tout ce qu’il se passait… Je ne savais pas si c’était une bonne idée.
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Je commençais à siroter mon verre d'eau en écoutant mon bébé Opal. Bon, pas de détails croustillants pour aujourd'hui ! Je devrais attendre de revoir Aven. Je lui enverrai un hibou un de ces jours, je veux tout savoir !
- Pas grand-chose. C’est Londres, je suis rentrée depuis trois jours j’ai déjà envie de retourner voir mes dragons. Je travaillais mes cours quand t’es arrivée. Je sais pas trop quoi te raconter…
Je hochais la tête. Opal et ses dragons, une longue histoire d'amour ! Mais la suite me fis me redresser :
- Je voulais aller faire les magasins… Mais toute seule… C’est trop dur pour moi… et toi ?
Ohoh, elle voulait aller faire du shopping ? Eh bien ma cocotte, on va y aller ! Peut-être pas tout de suite, parce que l'avion, le taxi et le décalage horaire commençaient à peser mais bientôt !
- On pourra aller faire du shopping ce week-end si tu veux. Il est vraiment plus que temps que tu renouvelle ta collection de sous-vêtements !
Oui, je faisais référence à la culotte aux fraises angéliques, absolument.
- Et moi... Moi j'ai rien de neuf non plus. Ah, si, je t'avais dit pour les médicomages-chercheurs de Wellington ? J'avais pris contact avec eux parce qu'ils faisaient des recherches sur ma maladie, alors j'ai un peu travaillé avec eux. C'est passionnant, la recherche, en fait ! Je pense que je vais me spécialiser là-dedans plus tard. Bref, ils avancent petit à petit, et ils ont optimistes quand aux chances de trouver un remède pour ma maladie. Ca se trouve, un jour, tu pourras m'apprendre à faire de la gym !
Je suis optimiste là-dessus. En même temps, j'ai pas trop le choix, sinon je m'arrête de vivre. Je bas des mains, un peu comme si j'applaudissais en moins fort.
- T'imagines ? Je pourrais aller voir les dragons avec toi ! Bon, je m'en approcherais quand même pas parce qu'ils sont un peu effrayants quand même, mais je pourrais venir les voir !
Je souris de toutes mes dents. J'aimerais tellement que ça se réalise ... Je pourrais aller courir, faire du sport, voler sur un balai, et même avoir des enfants ! Pour le moment, ça m'est impossible, l'accouchement me tuerait. Mais si je suis guérie ... Tout deviendra possible. Absolument tout.
J’écoutais avec attention mon amie parler en sirotant son verre d’eau. Je rougis furieusement quand elle parla de mes sous-vêtement. Même si elle avait raison. Plus que raison ! Mais c’était autre chose quand même ! Je lui tirais la langue.
« Grrr ! Ça va quand même ! Y a pire que moi quand même ! »
J’étais pas vu tout sûre que c’était vrai. Je devais vraiment ne pas avoir de goût. Je l’écoutais m’expliquer qu’elle avait trouvé les chercheurs pour sa maladie et qu’elle les aidait. Je souris et caressais doucement sa main. J’étais sûre qu’un jour elle serait guérie. C’était obligé quand même ! J’éclatais de rire en l’imaginant avec les dragons mais grimaçais quand elle affirma qu’ils, mes dragons, étaient effrayants. Je souris.
« Mes dragons sont pas effrayants ! C’est même de gros chats ! Mais oui, promis on ferra tout ce que tu veux. D’ailleurs… Avec Hebridean… Vous avez fait quelque chose ? »
Hein bon ! Quoi ? Je parlais pas de moi, mais elle, j’avais le droit y avait mon frère dans l’équation. Je voulais savoir s’il fallait que je prépare les bouchons d’oreilles ou non. Quoi il y avait d’autres moyens que la pénétration pour se faire plaisir. Bah quoi avec Aven on ne l’avait pas fait très souvent, mais quand même je savais quelques petites choses et si je pouvais taquiner un peu ma meilleure amie et la faire aussi un peu rougir. Par contre je ne dirais rien sur ma propre vie sexuelle. Et faudrait que je lui interdise de causer de ça avec mon aven… Sinon il n’allait pas survivre à son interrogatoire. Ou je le ferais avec elle, enfin lui. J’allais le protéger un peu de ma tarée de meilleure amie. Je me levais pour aller nous faire un chocolat chaud avec un peu de miel dedans.
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Je rigole quand ma Opalou proteste qu'il y a pire qu'elle en matière de sous-vêtements, ce qui me fait hurler de rire. Je manque de m’étouffer avec mon verre d'eau et rétorque :
- Non, je ne crois pas ! C'est pas possible !
Puis je la rassure en souriant :
- Mais c'est mignon.
Et ... Opal me demanda si Dean et moi avions déjà tenté quelque chose. Le feu me monta aux joues immédiatement. Hum... Que répondre ?
- Hum... Non. Enfin, pas vraiment. Dean est tellement angoissé à l'idée de me faire mal qu'il refuse de me toucher. Bon, heureusement, il est incapable de me résister, donc j'ai réussi à le faire plier un peu, mais... C'est pas encore ça.
Puis je plissais les yeux et rétorquai :
- Et pourquoi je parlerais de moi alors que tu ne veux rien me dire ? Donc j'attends. Vous avez déjà fait quelque chose ?
Je ne la lâcherais pas avant qu'elle m'ait donné des détails. Je n'aurais peut-être pas besoin de harceler Aven, finalement. Dans le pire des cas, je pourrais menacer Opal de poser les questions les plus gênantes possibles à Aven. Même si je ne ferais jamais rien qui risque de briser leur couple, bien évidement.
Et elle se moque la vilaine ! Elle se moque de mes sous-vêtements qui sont… confortables. À défaut de sexy. Je lui tirais la langue et pris un air faussement boudeur à sa remarque. Quoi ! Aven il disait rien sur mes sous-vêtements ! Enfin… faut dire que je les avais soit sous mes vêtements, soit presque pas parce que je portais mon pyjama… Ça va quand même. Tant que le petit copain râle pas sur le manque de dentelle ou de sexytude… C’est valide ? Et elle rougit de mon attaque : ET TOC ! Voilà. Un partout, la balle au centre. Et elle me donna enfin une réponse. J’eus un ronronnement de chat satisfait devant une souris alléchante et poussais un soupir de contrariété quand elle ne me dit pas tout. Et gloussais quand elle me réclama des détails sur mon propre couple. Tsss la petite coquine ! Je fis mine de réfléchir en comprenant que je n’aurais pas le choix de parler. Autant être honnête même si j’étais rouge comme une Ferrari. Chacun ses comparaisons ! J’avalais ma salive en me grattant la joue. Autant y aller cash non ?
« Oui. Après la saint valentin… Et quelques autres fois… voilà. Et lui a rien trouvé à dire sur mes sous -vêtements ! Même ma culotte fraise angelot ! »
Que je portais pour notre première fois. Je déposais nos tasses de chocolat chaud sur la table basse et me mis à siroter la mienne en silence pendant une bonne minutes en regardant Léni, les joues écarlates, mais, en apparence, sereine. Quoi ! Elle voulait pas non plus que je lui décrive toutes les positions qu’on avait put faire quand même… Je profitais pour déposer mon chocolat et me lécher la moustache qui s’était dessiné autour de mes lèvres en buvant. Je soutiens tranquillement son regard.
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Aven est un ange tombé du ciel. Ce n'est pas possible autrement. Comment diable fait-il pour rester sérieux face à ces fraises à ailes d'anges ? C'est incompréhensible. Mon adorable Opal a rougi comme une ... Fraise, avant de répondre :
- Oui. Après la saint valentin… Et quelques autres fois… voilà. Et lui a rien trouvé à dire sur mes sous -vêtements ! Même ma culotte fraise angelot !
J'ai rigolé un petit peu, juste pour me moquer d'elle. Mon adorable petite Opal.... Soudainement, les larmes me montent aux yeux.
- Oh, mon Opaloune, tu as tellement grandi ! Je suis contente pour toi. Mais n'empêche, tu restera mon petit bébé !
Et je la prends dans mes bras pour la serrer aussi fort que possible. J'ai l'impression d'être une maman voyant son enfant lui ramener un contrôle pour la première fois. Avec un A, qui plus est ! Je sèche rapidement mes larmes et me lève d'un bond :
- Alors, maintenant, on va aller faire de la cuisine ! Ca fait trop longtemps que je n'ai pas mangé tes gâteaux Néo-Zélandais fait maison !
Je me précipite dans la cuisine en entraînant Opaleye derrière moi. Je suis surexcitée.
ET elle ose se moquer de moi ! Je fis une moue et pris une expression faussement boudeuse avant de m’arrêter en la voyant pleurer. Mais mais ! Elle allait pas pleurer pour si peu quand même ! ET puis quoi encore. Je restais surprise quand elle se mit à me serrer contre elle de toutes ses forces. Je haussais un sourcil en lui embrassant la joue.
« Bébé ? Rappelle-moi qui mesure un mètre soixante-quinze ? »
J’étais trop grande pour être un bébé, j’avais plus une tête de poupée qu’autre chose, mais ça c’était autre chose. Cuisine ? CUISINE ! J’éclatais de rire et la suivis sans hésiter derrière elle. Je préparais tout en lui interdisant de toucher à sa baguette. C’était parti pour une Pavlova, avec des Oatcakes. Ainsi que d’autres gâteaux. Cela avait étonné silje quand elle était arrivée, mais j’avais une passion pour la pâtisserie, et j’avais des tas de moules ou des douilles russes pour faire des motifs, avec la crème, de roses. J’adorais ça. De temps en temps j’avais une « crise » de pâtisserie et de cuisine aiguë et je faisais à manger pour l’immeuble. Ou on congelait tout. Je pochais tranquillement quelques petits choux que j’allais garnir avec une crème à la patate violette de chez nous pour voir avec une autre garnis à la carotte. Oui j’aimais bien faire des tests. Je goûtais ma crème, c’était bon et cela avait une jolie couleur… J’avais réussi à m’en mettre sur le nez. Et j’avais préparé un brownie chocolat blanc, avec des noisettes et une crème au kiwi pour l’accompagner. Elle avait lancé la machine ! J’observais Léni.
« Et du coup ? Toi avec Hebridean ? T’as fait quoi ? »
Je goûtais ma crème à la carotte et ben c’était vachement bon. J’en mis dans une petite cuillère pour faire goûter à mon amie. Je lui souris, coquine.
« Tu crois qu’il oserait faire quelque chose avec de la nourriture ? »
J’étais prête à esquiver un lancer de quelque chose. Pour une fois que je pouvais la taquiner un peu…
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Je levais les yeux au ciel quand elle protesta :
- Bébé ? Rappelle-moi qui mesure un mètre soixante-quinze ?
Je répondis en souriant, la gardant toujours dans mes bras :
- Toi, mais il n'empêche, tu es mon bébichou. Et tu le restera toujours ! Quoi que t'en dise !
Je lui tirais la langue et ébouriffais ses cheveux avant de la traîner à la cuisine. Là... Opal se transforma en machine à faire des pâtisseries. Je n'avais pas le droit de toucher à ma baguette, donc je me contentais de lui passer ce qu'elle me demandait en goûtant un peu à tout. Tout en cuisinant, elle me demanda :
- Et du coup ? Toi avec Hebridean ? T’as fait quoi ?
Je devins toute rose, mais répondis quand même :
- Rien. C'est à peine s'il m'embrasse, tellement il a peur de me casser. Il faut vraiment que je prenne les devants, un jour.
Elle me tendit une cuillère de crème à la carotte, que je mis dans ma bouche avec un ronronnement de chaton repu. Miam. Je retirais la cuillère, vide à présent, de ma bouche et me léchais les lèvres.
- Avec de la nourriture ? Tu entends quoi par là ?
Je ne voyais pas trop ce qu'elle voulait dire par "faire quelque chose avec de la nourriture" ... A moins que ... Non, je voulais des précisions. :copyright:️ 2981 12289 0
Je soupirai en riant. Un bébé… N’importe quoi ! Je préférais me concentrer sur ma pâtisserie. Et je lui fis un large sourire moqueur quand elle devient rose à ma question. Je chassais une mèche albâtre en guettant sa réponse. Visiblement, les deux étaient très sages. Je mis les choux au four avant d’observer ma Pavlova d’un œil critique. Mmm… C’était pas trop mal… J’avais déjà fait bien mieux… Peut-être… Non, comme ça c’était bon. Je la tendis à Léni après une dernière modification sur l’angle d’une fraise. On était perfectionniste ou on ne l’était pas. Je lui donnais la cuillère. Expliquer… Je souris rougissant un peu.
« Beeeeeeeeeeeen… Avec Aven… Pour notre première soirée… j’avais à manger et il s’en était mis sur la figure, du coup j’étais grimpée sur ses genoux pour le nettoyer un peu… Et on s’est embrassés… »
Puis… Après… STOP ! IL enfin…Elle n’avait pas besoin de savoir. J’attrapais les choux chauds à pleines mains pour les garnir à toute vitesse après avoir fait deux tas. J’en déposais deux devant mon amie pour qu’elle goûte et me dise si c’était bon.
« Tu me dis si ma crème de Kiwi est bonne ? »
J’espérais en avoir fait assez pour qu’Aven puisse goûter un peu de pâtisseries. Je fis une moue songeuse.
« Tu penses qu’il y en a assez pour qu’Aven goûte ? Sinon j’en refais encore… T’en penses quoi ? »
Après tout c’était ma meilleure amie. Je plissais à nouveau le nez en finissant de garnir les choux. Mes meringues multicolores en forme de rose étaient relativement sympathiques. Je regrettais pas mes trois livres pour chaque douille russe que j’avais acheté. Bon maintenant vaisselle. La spécialité d’un sort de Léni.
« Bon… Tu nous fais ton sort de nettoyage ? Je crois que j’ai tout finit. À part si tu veux un autre gâteaux. »
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Donc, c'est bien ce que je pensais. Utiliser la nourriture comme appât. Enfin cela dit, ce n'est pas une bête idée ! Il faudra que j'essaye, un jour. Je mangeais la Pavlova avec délice, en savourant chaque bouchée. J'aimais tellement les Pavlova d'Opal ! Par contre, j'enlevais la fraise qu'elle avait posé au sommet pour la mettre de côté en grimaçant :
- Tu m'excusera si je mange pas la fraise, à chaque fois que j'en vois une je l'imagine avec des ailes et une auréole, sur ta culotte, et ça me dégoûte un peu.
Je saisis les deux choux qu'elle avait posé devant moi et croquais dedans, avant d'annoncer d'un ton d'experte :
- Hum... Pas assez salé, mais bon quand même.
Puis Opal me demanda s'il y en avait assez pour Aven aussi, et je protestais vivement :
- Hé ! Je ne suis pas une goinfre non plus ! Je ne vais pas tout manger quand même !
Avant de piquer un choux pour le mettre dans ma bouche avec un sourire malicieux :
- Promis, on lui en laissera.
Ensuite, la vaisselle. Ca, je sais faire. Je lançais mon sort avec sérieux, j'avais tenté de le faire une fois en rigolant et sans y penser, les assiettes s'étaient rentrées les unes dans les autres, les verres s'étaient fracassés contre les vitres et les couverts avaient tenté de nous tuer... Depuis, je me concentrais toujours. Le sort lancé, je me tournais vers Opal :
- Alors, maintenant, tu veux monter à l'appart ? Je peux te faire visiter, et Dean sera content de te voir.
J’éclatais de rire sur sa manière de refuser la fraise. Roh ! Ma culotte était très mignonne ! N’importe quoi. Je la croquais à sa place. Et notais que ce n’était pas assez salé pour les choux. D’accord. Je lui tirais la langue en me retenant de chatouiller mon amie. Et puis quoi encore ! Je lui répliquais en riant :
« T’es une goinfre ! C’est vrai ! »
Elle mangeait comme douze. Il fallait dire aussi que je mangeais comme un oiseau… Donc bon… C’était elle qui avait un appétit de dragon, pas moi. Clairement pas moi ! Mais je lui faisais confiance pour en laisser à Aven un peu. J’espérais qu’il aimerait aussi tout ce que j’avais fais… J’aimais bien le voir manger, c’était amusant de le voir dévorer comme douze. Je la surveillais un peu quand elle lança le sort de vaisselle. Pas envie de devoir esquiver des couteaux tueurs ! Voir l’appartement ? Euh… Bon… Il y avait Dean et j’avais rien à faire. Je souris.
« D’accord ! J’espère que vous avez mis le drapeau des all Black ! »
Décoration obligatoire chez tout bon expatrié ! Moi il était accroché dans le salon. Après je n’avais pas le drapeau de mon chez moi. Quand même. Je finis de ranger les pâtisseries au frais pour m’assurer de leur conservation. Je laissais mes cheveux blancs en chignon et je ne mis pas mes lentilles, mais j’enfilais mes chaussures et vérifiais que je n’avais rien oublié. Voilà, c’était tout bon. J’étais prête à y aller. Je fronçais les sourcils.
« Dean t’as raconté que je m’étais salement disputé avec Belly ? À cause d’Aven ? Ou il a rien dit ? »
C’était après qu’elle fut partie et que Mathieu l’a quitté. Il l’avait très mal vécu… Curieusement. Et j’étais presque sûre que Dean avait rien osé dire.
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Je souris quand ma meilleure amie accepta de monter, et répondis :
- Evidemment ! Je crois que c'est la première chose qu'on a accrochée ! Il est dans le salon, accroché au mur au-dessus du canapé. Mais tu verra par toi-même.
J'ai attendu patiemment qu'Opal se prépare, et nous sommes sorties de l'appartement. En nous dirigeant vers la cage d'escaliers, Opal me demanda :
- Dean t’as raconté que je m’étais salement disputé avec Belly ? À cause d’Aven ? Ou il a rien dit ?
A mon tour, je fronçais les sourcils. Et secouais la tête :
- Non, il m'a rien dit. Il s'est passé quoi ? Ne me dis pas que Belly a pas accepté Aven ? Enfin, je veux bien qu'il soit protecteur, mais quand même, Aven est un chou ! Même moi je l'ai adopté !
Cela dit, 'adoptais tout le monde, ce n'était pas bien compliqué, mais bon. C'est vrai qu'Aven était adorable. Et il savait parfaitement que s'il osait faire du mal à ma meilleure amie, il se retrouverait avec pas mal de monde sur le dos. Parce que mon bébé dragon était très appréciée, à la MUL ! Je continuais à grimper les escaliers, en réfléchissant. Puis, nous sommes arrivées sur le palier de mon appartement. J'ai ouvert la porte et ai crié :
- Deaaaaaaaaan ! Opal est làààààààà !
Le garçon est sortit comme une fusée de sa chambre pour venir serrer sa sœur dans ses bras. Quand il l'a enfin lâchée, il s'est penché vers moi pour m'embrasser et a annoncé :
- Je vous laisse entre filles, je vais faire des courses pour ce soir, on a rien à manger.
J'ai hoché la tête et me suis tournée vers Opal.
- Viens, je vais te faire faire le tour du propriétaire. C'est globalement le même appart que le tien, mais on l'a agencé un peu différemment.
J'ai désigné le drapeau des All Blacks, qui côtoyait celui de la Nouvelle-Zélande, avec un sourire malicieux :
Je ris à sa remarque. C’était vrai que c’était logique que mon frère affiche les drapeux de notre pays et de notre équipe nationale. C’était important. Très important. Je montais me changer et passer quelque chose d’un peu plus… moins… intime plus ou moins. Après c’était mon frère, mais quand même. J’allais pas sortir de mon appartement en pyjama quand même ! Je passais juste une tenue blanche. Comme toujours, je ne portais presque que du blanc. Je lançais une question risqué et soupirais avant de rire à sa remarque sur Aven. J’entourais ses épaules de mon bras.
« T’adopte n’importe qui Léni. Mais ouais… C’est après qu’il se soit séparé de Mathieu… Il était pas content du tout et il a hurlé qu’il était pas pour moi, qu’il étati trop timide, qu’avec lui je ferrais jamais de progrès sociale, que je resterais bloqué avec mes animaux, tout ça… J’en ais fait exploser toutes les vitres de la cuisine. »
Je haussais les épaules sans trop rentrer dans les détaille. Léni le savait que j’étais très calme mais qu’il ne fallait quand même pas m’agacer. Parce que j’avais souvent l’habitude de faire exploser des choses quand j’étais en colère. Je me frottais l’oreille quand elle hurla à Dean de venir. Dean qui me sauta au cou et manqua de me casser le dos. J’éclatais de rire et le serrais contre moi avant de lui embrasser la joue en riant. Je lui tapotais le dos.
« Allez file. Et oublis pas les légumes Dean ! »
Il me tira la langue et ébouriffa les cheveux avant de filer. J’observais l’endroit avec un sourire et suivis sagement Léni avant de rire en voyant les drapeaux. Je hochais la tête.
« Parfait ! La déco la plus importante ! Allez ! Montre-moi le reste ! »
J’observais l’endroit avec un sourire. Le même que le mien mais différemment. C’était sympa… Je fronçais très légèrement les sourcils.
« Tu crois que je pourrais proposer à Aven d’aménager avec moi ? Sa chambre est cool… Mais c’est pas très… Euh… »
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Tête penchée sur le côté, j'écoute Opal me raconter dans les grandes lignes sa dispute avec Belly. C'est vrai qu'Aven est timide, mais ... Je pense justement que c'est parfait pour Opal ! Comme ça, ils pourront évoluer ensemble, apprendre à s'ouvrir aux autres à deux. Et puis, même, il y a toujours la manière de dire, et là clairement Belly n'a pas choisi la bonne. Pourtant, il le sait, quand Opal est énervée, tous aux abris ! Je ne fais pas de commentaires supplémentaires, mais je note ça dans un coin de ma tête pour en parler à Dean plus tard. Puis j'entraîne Opal dans une visite guidée de l'appartement :
- Aloors, là, t'a notre chambre, à côté c'est la chambre d'amis, et entre les deux, la salle de bains !
J'ouvre en grand la porte coulissante de la salle de bains, pour lui montrer la baignoire géante qu'elle contient. Surexcitée, je bats des mains en sautillant sur place :
- C'est trop bien, t'a vu ? Il y a une gigantesque baignoire j'ai trop hâte de l'essayer !
Puis nous sortons et continuons la visite :
- Là, c'est la cuisine, domaine de Dean ! Moi, mon domaine, c'est le bureau. On va y mettre un ordinateur, pour que je puisse faire des recherches dans le monde des moldus. Et puis, Dean a appris qu'il y avait des jeux dessus et depuis il me tanne pour qu'on en ai un ... Je ne sais pas comment il l'a acheté, avec quels sous, mais il l'a fait !
Nous retournons dans le salon, et je m'affale sur le canapé. J'attends qu'Opal se soit assisse à côté de moi pour me blottir contre elle. Elle m'a tellement manquée !
- Tu crois que je pourrais proposer à Aven d’aménager avec moi ? Sa chambre est cool… Mais c’est pas très… Euh…
Je complète en rigolant :
- Intime ? Oui, je pense ! Mais il faut que tu demande à Silje d'abord, elle est quand même ta colloc actuelle.
Et ce ne dois pas être drôle de vivre tous les jours avec un couple. Surtout quand on est seuls.
Je gloussais en suivant Léni dans l’appartement et me faire tout visiter. Après tout c’était le même que moi. Mais ils avaient bien décoré l’endroit, c’était très agréable. Ça ne valait pas nos maisons respectives, mais c’était agréable ! Très jolis, beaucoup de goût. Je lui fis un petit sourire en coin quand elle m’annonça être excitée de pouvoir prendre un bain. Je lui embrassais la joue avec un petit rire.
« T’as envie de prendre un bain avec Dean, profiter de cela pour qu’il te frotte le dos ? »
Je lui embrassais la joue en riant. Je la suivis dans l’appartement. Oui Dean ne laissait personne s’approcher de la cuisine s’il y était. À part ma mère et mon père. Et un ordinateur… Pour les recherches, je ne savais pas trop trop m’en servir, mais cela devrait le faire sans trop de soucis quand même. Après ce n’était pas pour moi, c’était pour elle. Donc elle devait tout savoir faire. Fin, sinon elle ne l’aurait pas pris.
Je m’assis sur le canapé et repris ma petite blonde favorite dans mes bras pour la câliner. Un vrai chaton. Je hochais la tête à sa remarque.
« Bah, de base quand même ! Mais, quand même. J’ai peur qu’il ne veuille pas. Même s’il a bien aimé l’appartement quand on a fait quelques soirées cinéma, c’est cool. T’es un vrai chaton, tu le sais ça ? »
Je lui gratouillais le menton avant d’observer la photo qui tronait sur la table. C’était nous à Hobbitown. Je souris plus largement, on avait quoi… dix-sept ans… C’était y a pas si longtemps. J’aurais adoré faire les randonnées du seigneur des anneaux… Mais pas le temps… Ou l’envie d’y aller seule, c’était trop dangereux pour Léni. Je lui gratouillais la tête sans rien dire pendant un moment.
« Ça va me faire bizarre de t’avoir comme voisine ! Au moins je serais tranquille au niveau fête. Pas vrai ? »
Bests Friends ForeverI am never gonna leave you.Je n'ai pas pu m'empêcher de rougir quand elle a évoqué la possibilité que Dean me frotte le dos dans la baignoire. Puis je me suis rapidement reprise, et ai fait visiter la suite de l'appartement avant de me jeter sur le canapé. Blottie contre Opal, je la laisse me câliner, comme le chaton que je suis.
- Bah, de base quand même ! Mais, quand même. J’ai peur qu’il ne veuille pas. Même s’il a bien aimé l’appartement quand on a fait quelques soirées cinéma, c’est cool. T’es un vrai chaton, tu le sais ça ?
J'ai rigolé à la fin de sa phrase, et ai ronronner quand elle m'a grattouillé le menton. Avant de répondre :
- Oui, je sais ! Et pourquoi il ne voudrais pas ? Si il sort avec toi, c'est qu'il t'aime. Et s'il t'aime, pourquoi diable refuserait-il de passer plus de temps avec toi, de vivre avec toi ? Demande-lui, tu ne perdras rien de toute manière.
Je la laisse observer la photo de nous deux que j'ai posée sur la table basse. J'adore cette photo.
- Ça va me faire bizarre de t’avoir comme voisine ! Au moins je serais tranquille au niveau fête. Pas vrai ?
Je rigole et répond d'un air malicieux :
- On a toujours été voisines, au village, mon Opal. Ca ne changeras pas vraiment de ce qu'on a connu là-bas. Et fais attention, pour les fêtes ! Je serais capable d'en organiser juste pour te faire rencontrer du monde ! Même si je ne tenterais pas de te caser, vu que tu l'es déjà et que tu l'as fait sans mon aide ! D'ailleurs, je suis vexée. Je pensais que je pourrais te pousser, vers un garçon qui t'aurait remarquée, et que je pourrais te regarder sociabiliser pour la première fois, mais à la place t'a tout fait dans mon dos !
Je fais une moue faussement boudeuse, les bras croisés. Mais je ne garde pas la position bien longtemps et explose de rire :
- Mais je suis quand même super contente pour toi !
Je ne pouvais pas m’empêcher de taquiner Léni avec sa relation avec Dean. Quoi ? J’avais bien le droit non ? Elle était drôle à rougir pour un rien. Pour une fois que ce n’était pas moi qui rougissais ! Puis c’était pour me venger de toutes ses questions. J’allais lui cacher Aven sinon elle allait vite lui sauter dessus également. J’allais rire surtout si elle commençait à raconter des anecdotes gênantes sur moi. Elle en était capable presque. J’en étais sûre. Et j’allais éviter qu’Aven connaisse les petites bêtises que j’avais pu faire. Léni c’était pas juste, Dean la connaissait depuis toujours donc il connaissait tout ! C’était vraiment pas du juste. Je posais ma question. Je finis par hausser les épaules.
« Bah… peut-être que lui voudrait bien, mais ses parents ou les miens… Fin, j’aurais peur qu’ils ne veuillent pas parce que « vous vous précipitez ». Puis même si mon père n’a rien dit à Aven et me fait confiance… Je suis moyen sûre qu’il aime voir sa petite princesse avoir son appartement avec son petit copain… »
Mon papa, ce grand ours tout gentil en réalité qui adorait se donner un air de vilain. Tout l’inverse en réalité. Mais ça c’était totalement autre chose. Je deviens livide, si si même pour une albinos c’était possible, quand elle parla de faire des fêtes et de m’y traîner. Je détestais les foules, j’étais toujours bien mieux en tout petit comité ou avec des animaux. Les animaux c’était facile à vivre contrairement aux humains… Puis avec Aven c’était facile aussi… Je plissais le nez face à sa remarque.
« C’est pas gentil ça Léni ! J’aime pas les fêtes ! Puis… fallait bien un Aven pour me remarquer. »
Je posais mon doigt sur le bout de son nez pour la faire loucher et taquiner un peu.
« Manquerait plus que tu me fasses une Belly. Là tu pourrais refaire tout ton appartement et tu ne me reverrais plus pendant une semaine. »
Accueil 
