C'est le premier jour pour Connor, le premier jour où il se mélange à nouveau à la société depuis les horreurs qu'il avait subi. C'est la reprise des cours pour lui, sa première année à la MUL, et à peine arrivé sur le campus, il se retrouve mêlé au flot d'étudiants. Bousculé de toutes parts par ces derniers qui se pressent pour être à l'heure, perdu, ne sachant où il doit se rendre, son coeur s'accélère et sa respiration devient haletante.
Connor commence à paniquer, cherchant un échappatoire, et s'éloigne le plus possible de la foule, sans que quiconque ne le remarque réellement. Toutefois, il ne s'arrête pas une fois hors de portée de cette marée humaine, et s'arrête seulement lorsqu'il se sent assez à l'écart, et il remarque qu'il est arrivé où sont gardés les créatures magiques.
En effet, devant lui se trouve quelques hypogriffes. Un léger sourire se dessine sur le visage crispé du jeune homme, il a toujours aimé les animaux. Il s'approche doucement de l'un deux, s'incline, puis une fois que la créature face à lui a fait de même, il s'avance vers elle doucement. Tout ce qu'il savait sur ces animaux, il le tenait d'une de ses amies de Poudlard, Amalia. Il réprime immédiatement le souvenir de son amie, ce dernier ravivant la douleur de ces cicatrices.
Il n'est plus qu'à un pas de cette majestueuse créature et tend sa main vers elle, qui penche la tête, pour lui faire comprendre qu'elle accepte sa présence. Il la caresse dans le cou au niveau de la base du bec, comme on lui avait appris par le passé. Le temps passe ainsi, Connor ne faisant plus attention à rien d'autre que l'animal en face de lui, ne remarquant pas la présence on ne peut plus familière qui s'approche de lui.
C'est devenu compliqué. Trop compliqué. Elle ne sait pas ce qu'elle doit faire. Pour une fois dans sa vie, Amalia était mise à nue devant tout ceux qui croyaient qu'elle était solide comme un roc. Fallait-il constater que non, personne n'était parfait, pas même elle. Elle avait abusé, avait passé la nuit dans une rue avec un inconnu qui avait prêté oreille à ses déboires et une belle gueule de bois le matin. Elle se regarde dans le miroir. Il ne fallait pas se voiler la face et faire semblant, les cernes et le regard terne comme preuves de son besoin de sommeil et son mal la rongeant de l'intérieur. Certes y penser continuellement n'aidait pas le moins du monde, mais elle ne pouvait plus l'éviter comme la peste.
Comme un besoin de s'isoler, elle quittait les endroits trop bondés, elle qui pourtant appréciait cela, qui adorait regarder les autres, leur sourire ou simplement saluer ceux qu'elle connaissait. Tout cela était loin. Cela ne servait à rien. Son masque s'est brisé et juste par fierté ou pour éviter la question qui viendrait lui faire violence. « Qu'est ce que tu as ? » « Tu vas bien ? » trouver une astuce pour encore un peu esquiver cette fatalité. Elle ne tiendrait pas toute la journée comme ça, à mentir au travers de ce sourire crispé.
Et puis, elle se retrouve là, dans ce lieu où elle peut oublier. Dans ce lieu où son être entier peut respirer. Amalia arrive à se détendre et s'approche près d'un arbre, déposant ses affaires à son pied. Elle remarque alors qu'elle n'est pas seule, celui qui se tient là, de dos à elle ne prend aucunement conscience qu'elle le fixe, interrogative. Cette technique, elle l'a mise en pratique plusieurs fois. L'aurait-il simplement copiée ? Non, tout le monde sait comment montrer son respect à un hyppogriffe. Elle s'approche, les questions se bousculent dans sa tête déjà trop pleine. Les animaux la remarque et elle s'incline doucement. Un animal fier, qui demande de la considération.
« Bonjour, je vois que tu as la technique pour saluer les hyppogriffes. »
Elle ne voit pas immédiatement. Elle est voilée dans ses propres problèmes.
« Je l'utilise aussi. Où l'as-tu apprise ? »
Parce que ça la démange. Elle veut savoir. Elle ne comprend pas tout suite, cela ne tarderait pas à ce qu'elle s'en rende compte. Elle prend le temps de le dévisager. Elle inspecté ces yeux marrons. Elle longe ce visage masculin qui lui semble familier. Trop familier. C'est si simple et si évident. Ce regard qui avait été posé sur elle, comme...
Cette voix… Connor n'a pas le moindre doute, il la reconnaîtrait entre milles, mais était-elle réelle ? Il l'avait tellement imaginée et espérée l'entendre pendant sa captivité qu'il ne sait pas. Mais c'est en voyant la réaction des hippogriffes qu'il comprit, Amalia se trouvait bel et bien à quelques pas de lui. Le jeune homme commence à trembler, incapable de répondre, son rythme cardiaque s'accélère, et il s'arrête de caresser l'animal. Il recule de quelques pas, s'incline devant l'animal et, se tournant à peine vers la jeune femme, s'adresse à elle.
"Non, vous vous trompez, je ne suis pas Connor. Connor n'est plus parmi nous." lui dit il sur un ton sec.
Il se tourne pour partir, mais son corps refuse, au contraire, ses cicatrices lui font plus de mal qu'à l'habitude, à tel point qu'il se retrouve un genou à terre, ses bras tenant son ventre. Il se relève tant bien que mal et essaye de partir en boitant.
Il se rend bien compte qu'il ne pourra fuir la jeune femme très longtemps à cette vitesse, et il essaye de prendre sa baguette pour transplaner, mais il ne la trouve pas, elle a dû tomber lorsqu'il s'est écroulé. Il n'a plus le choix, il doit lui faire face. Il baisse la tête et se retourne lentement vers elle.
Elle n'avait pas vraiment changé ces dernières années, elle était toujours la jeune femme charmante qu'il avait connu… Enfin, presque, quelque chose avait changé dans son regard. Il y avait une tristesse qu'elle n'avait pas auparavant. Il ignore ce qu'elle a pu traverser, mais il voit bien que la vie ne lui a pas fait de cadeau non plus. Il se rapproche de l'endroit où il pense l'avoir fait tomber et se met à la chercher sous le regard d'Amalia, ses blessures le faisant toujours souffrir.
Sujet: Re: Don't come too close Mer 29 Mai - 16:57
J'ai cru que tu étais
Devenu un fantôme
Feat Connor & Amalia
Il y a quelque chose dans sa voix qui change. Il est froid, il est sec. Il n’a à priori pas du tout envie qu’elle le reconnaisse. Pourtant, il est déjà trop tard et elle s’avance d’un pas, tandis qu’il a un mouvement de recul. Elle écarquille les yeux, son regard dessinant de l’incompréhension et de la surprise.
« Connor… Je... »
Elle n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se tord dans la douleur, retenant son corps. Elle veut s’approcher, elle veut l’aider, mais il la fuit, il s’esquive en lui tournant le dos. Elle n’a pas envie de lâcher l’affaire, elle a besoin de savoir. Elle veut comprendre pourquoi la fuir serait plus prudent que de la regarder en face. Elle ne comprend pas, elle se perd à nouveau dans ses questions. Le tourment n’est jamais loin au-dessus de sa tête, tandis qu’elle se lance à sa poursuite. Tout en se remerciant d’avoir opté de chausser des baskets. Dans sa poursuite, elle trouve la baguette du fuyard, qu’elle ramasse. Il ne doit pas être loin d’elle. Elle s’accorde quelques secondes pour observer cette baguette de plus près, capable de la reconnaître entre mille. C’est bien sa baguette, nul doute là-dessus. Elle relève le regard, se lançant à nouveau à sa poursuite.
Approchant de lui, tandis qu’il se retourne, incapable d’aller plus loin. Elle se sent triste et en colère, cela n’a plus de sens. Lui qui était le plus proche d’elle, le voilà à la fuir ? Pourquoi. Pourquoi fuit-il ?. Elle s’avance, elle a envie de pleurer. Amalia se retient, tant bien que mal. Les iris voilées, elle continue de s’approcher. Mais c’est un pas de trop et elle abdique, ravalant ses sanglots.
« Pourquoi ? »
Elle l’attrappe par le col. Malgré son inaptitude à user la force, elle parvient à le tirer vers elle. Une “rage” que quiconque n’aurait pu soupçonner, même pas elle. Amalia l’avait perdu, elle avait tout perdu. Pourquoi, lui qui avait toujours été là pour elle devait trouver un prétexte pour fuir ? Fuir ces années où il était parti, où il avait prétendu un tour du monde ? Elle savait, avait toujours su qu’il avait menti et pourtant, elle l’avait laissé partir. Alors qu’elle aurait dû, maintenant en y repensant, le retenir. Quand on est trop jeune pour avoir du recul, on a tendance à ne pas réfléchir à tout ça : à toutes ces conséquences.
Elle remarque qu’il souffre et le relâche doucement, alors qu’elle essaie de ne plus verser ses larmes qui continuent sans mesure, à rouler sur ses joues.
« Toi aussi, tu ne veux plus être avec moi ? … Et puis, arrête de fuir, ça se voit que tu souffres ! Où as-tu mal ? », elle plonge dans son regard, désespérément, « Ne me fuis plus… Je t’en supplie. »
Connor laisse la jeune femme s’approcher de lui, le regard fuyant. Il ne peut s’empêcher de remarquer la colère et la tristesse qu’elle dégage. Malgré ce qu’il lui était arrivé, il la comprenait très bien. Seulement, dans son esprit torturé, il risque de la faire souffrir si elle apprend ce qui lui est arrivé, et elle ne voudrait plus de lui en voyant ce qu’il est devenu. Elle s’arrête juste face à lui. Il relève la tête pour la regarder et voit son air résigné, les yeux emplis de larmes.
Pourquoi ? Parce qu’il n’avait jamais pu lui avouer ce qu’il ressentait pour elle, et qu’il ne pouvait la voir avec quelqu’un d’autre. Parce qu’il ne voulait pas la mettre dans une situation compliqué par rapport à son fiancé. Parce qu’il ne voulait pas assumer sa lacheté. Et aujourd’hui ? Parce qu’il ne veut pas qu’elle sache que ce qui lui est arrivé, il l’a fait pour elle, pour ne pas influencer sa vie.
Elle l’attrappe et le tire violemment vers elle, ce qui surprend Connor, jamais il ne l’avait vu dans cet état auparavant, et il ne l’imaginait pas capable de s’énerver autant. Il était coincé à présent, aussi prêt d’elle, il ne peut plus essayer de fuir, de plus, il comprend qu’il la ferait souffrir encore plus s’il partait. Il commence à se rendre compte qu’elle a peut-être plus souffert de son absence que s’il était resté.
”Je voulais que tu puisses vivre une vie normale… et tu n’aurais pas pu l’avoir avec moi dans les parages.”
Elle se met à pleurer après l’avoir lâché quand ses blessures lui ont fait du mal. Lui qui voulait la protéger est sûrement celui qui l’a fait le plus de mal. Instinctivement, sa main se pose sur la joue d’Amalia et il essuie les larmes qui coulent dessus.
”Non, ce n’est pas que je ne veux pas rester avec toi.” dit-il en plaçant sa main sur son épaule. ”Ce n’est rien.” lui répond-il rapidement pour éviter le sujet. Le regard qu’elle lui lance après lui brise le coeur, et il lui prend la main. ”Je ne partirais pas Amalia, je ne t’abandonnerais pas à nouveau.”
Où était-il lui, lorsqu’elle en avait besoin ? Elle devait se blâmer au lieu de le traiter de la sorte. Elle n’aurait jamais dû le laisser partir et elle le savait. Elle aurait dû le retenir, comme une amie aurait dû le faire. Elle n’aurait jamais pensé lui faire subir cela. Et elle avait tout perdu, même celui qui l’avait toujours soutenue. Il était parti faire on-ne-sait-quoi et la justice avait fait le reste. La foudre du karma lui était tombé dessus, comme une épée de damoclès qui se balançait au-dessus de sa tête depuis le départ. Toutes ses décisions n’avaient pas été les meilleures. Et si Connor avait été présent, il l’aurait évité bien des dommages collatéraux.
« Je n’aurais jamais dû te laisser partir. J’aurais dû te retenir. »
Elle se regardait souvent dans le miroir, fixant son visage déformé par les regrets. Elle devait tourner la page, mais tout était resté en elle, elle n’avait jamais eu le privilège de se libérer. Elle souffle appuyée d’ironie.
« Tu n’aurais pas fait pire, crois-moi. »
Elle était loin de se douter ce qui avait pu arriver à son ami, mais elle était persuadée que leurs vies auraient été différentes si ils étaient restés ensemble. Il l’aurait certainement laissé moins abîmée qu’ils ne l’étaient tous les deux. Amalia regarde Connor avec douleur et compassion. Si seulement, tout avait été différent. Ils n’en seraient pas là, à se fixer, perdus entre la confusion et l’affliction, au bord de la géhenne.
La stupéfaction s’empare d’elle lorsqu’il pose sa main sur sa joue, chassant ses larmes. Son regard croise le sien, y replongeant, comme si ils ne s’étaient jamais quittés. Elle s’appuie d’un pied sur l’autre, hésitante. C’est la cavalcade dans ses pensées, dans ses émotions. C’est une montagne russe qui ne cesse de monter et descendre, c’est le foutoir dans sa tête. Et Amalia est incapable de l’éviter et de gérer. Elle avait tant eu besoin de lui, les années les écartant l’un de l’autre un peu plus, le gouffre qui les séparait était devenu le seul frein au geste qu’elle avait envie de poser. Ce qu’il répond est certainement ce qui la pousse à se laisser tomber sur son épaule. Le front contre sa clavicule, les dernières perles lacrymales transpercent les vêtements de son ami.
« Et je ne pourrai plus te laisser partir de toute façon. »
Car cette fois-là, elle le retiendra. Elle a compris l’importance qu’il était pour elle. Il était important et elle ne s’en était rendue compte qu’après son départ. Lui qui avait esquivé la question de sa propre souffrance. Elle désirait au plus profond de son être renaître avec Connor à ses côtés. Même si le chemin était encore sinueux, elle ne le quitterait plus. Elle relève la tête, posant ses mains sur les bras du jeune-homme, inquiète.
« Est-ce que… Ca va mieux ? »
Parce qu’elle a remarqué qu’il éprouvait une souffrance physique. Que lui avait-on fait au juste ? Elle espère qu’il pourra lui expliquer.
Sujet: Re: Don't come too close Jeu 30 Mai - 11:59
Don't come too close
Amalia n'aurait jamais dû le laisser partir lui dit elle. Il ne lui aurait pas laissé le choix à l'époque de toutes manières, il était résigné, et il aurait fuit dès qu'elle avait le dos tourné.
"Tu ne pouvais pas savoir ce qu'étaient mes vraies intentions, tu n'as pas à te le reprocher. C'est moi qui ai fait les mauvais choix."
Il la regarde un peu plus attentivement et remarque que les traits joyeux qu'il avait l'habitude de voir sur son visage ont disparu et on était remplacé par une expression triste, ce qui fait beaucoup de mal à Connor. Malgré tout ce qui lui est arrivé, il n'a jamais cessé de ressentir de très forts sentiments pour cette jeune femme, mais il est trop tard pour cela aujourd'hui encore se dit il.
Il n'aurait pas fait pire en restant ? Le jeune homme ne comprend pas vraiment ce qu'elle entend par là. Certes elle avait perdu un ami mais il lui restait son fiancé et ses autres amis. En voyant le regard empli de souffrance et de tristesse qu'elle a, Connor ne peut accepter de la laisser à nouveau. Il a beaucoup changé pour se protéger, mais au fond de lui même reste un jeune adulte meurtri par la torture qu'il a subi et qui n'a tenu mentalement juste dans l'espoir de revoir un jour le sourire de sa bien-aimée.
Sauf que quand ce sont de larmes qui sortent, il se sent obligé de les faire disparaître. Ce qu'il ne pensait pas en revanche, c'est que cela bouleverserait autant la jeune femme. Il sent son rythme cardiaque s'emballer et sa respiration devient très légèrement haletante.
Tout à coup, après l'avoir rassuré sur le fait qu'il ne l'abandonnerait plus, elle vient coller sa tête contre lui. Son pouls s'accélère aussi, il ne sait pas trop comment réagir, alors qu'il avait souvent espéré avoir une telle proximité avec son amie. Il pose instinctivement sa main dans la chevelure blonde de la jeune femme et les caresse doucement.
Il n'a plus l'intention de la laisser, il veut son bonheur, pas la détruire à nouveau. Et il ne pourrait plus jamais vivre avec lui-même s'il recommençait. Il avait besoin d'elle, même s'il doit réprimer ses sentiments, il le supporterai. Il pensait avoir esquivé la curiosité d'Amalia sur son état, mais elle revient à la charge, et il sait qu'elle ne lâchera pas l'affaire.
"Ce ne sont que d'anciennes blessures qui me font encore mal de temps en temps, rien de grave."
Il ne peut pas lui expliquer, pas maintenant en tout cas, il faut qu'elle retrouve un peu de stabilité dans sa vie avant d'entendre ça. Il lui fait un léger sourire, prends ses mains dans les siennes et dépose un baiser sur son front.
"Je t'en donne ma parole, je ne te laisserai plus derrière moi. Je… ne veux plus risquer de te perdre."
Alors qu'il prononce ces mots, des larmes se forment dans ses yeux, mais il fait de son mieux pour les retenir.
Sujet: Re: Don't come too close Jeu 30 Mai - 18:53
J'ai cru que tu étais
Devenu un fantôme
Feat Connor & Amalia
Que lui est-il arrivé durant son périple ? Tu te poses encore cette question, qui ne quitte pas tes pensées, malgré qu’il puisse te rassurer entre grosses guillemets. C’est là, ça ne te quitte pas. Peut-être le sauras-tu un jour. Tu as tant espéré son retour, tu te posais de nombreuses fois la question lorsque tu étais plus jeune. Tu avais même essayé de lui envoyer des lettres, mais tu n’avais jamais reçu de réponses, et les autres que tu avais écrites, tu les avaient jalousement préservées dans une boîte, dans le fond de ton placard.
Il n’y a aucun doute, vous avez vécus bien des tourments l’un sans l’autre. Mais aujourd’hui, les retrouvailles font mal, elles sont douloureuses et tu ne sais plus comment réagir face à lui. Il n’y a que des suppositions, des alternatives qui se resserrent dans un étau. Auparavant, tu aurais su comment réagir, maintenant, tu ne sais plus. Il y a eu bien des années entre vous, des choix et des chemins différents que vous avez empruntés. Et pourtant, tu as l’impression nonobstant cet écart, que tu ne l’as jamais réellement quitté. Vous avez tant à réapprendre l’un de l’autre. C’est la débandade au fond de ton être, Amalia. C’est difficile.
Tu ne sais rien faire d’autre que d’hésiter si oui, ou non tu peux le prendre dans tes bras, comme tu l’aurais fait si ces retrouvailles n’avaient été aussi dérangeantes. Dans d’autres circonstances, tu aurais été heureuse, tu aurais débordé de joie. Mais tu pleures, tu n’es pas aussi heureuse que tu pourras encore le prétendre et Connor face à toi dans toute ta vulnérabilité n’est qu’un début.
Oui, son être entier t’avais manqué, plus que de raison peut-être ? Son baisé te fait violence, cela te fait réaliser que même les années ne pourraient rien contre ce que vous avez toujours nourris. Il a tant à te raconter, comme tu as tant à lui raconter en retour.
« Nous avons tant à nous dire... Tu m’as tant manqué. »
Tu le regardes droit dans les yeux, tandis qu’il tente de dissimuler les larmes qui lui débordent des yeux. Tu ne peux t’empêcher de sourire, pour le rassurer. Pour te rassurer, aussi. Tout ira mieux si il est là. Tes mains glissent sur ses manches, tandis que tu lui attrape les mains et que tu les serrent dans les tiennes. Tu veux retrouver le Connor qui était parti.
Le jeune homme ne peut lui raconter ce qu’il a traversé, elle est trop bouleversée pour le moment, et ça risquerait de la détruire d’apprendre qu’elle aurait pu l’en empêcher si elle l’avait voulu. Non, il doit attendre qu’elle se fasse à l’idée de son retour dans un premier temps. Il avait toujours voulu lui écrire, mais il ne voulait pas l’inquiéter pour rien, ni lui raconter encore plus de mensonge auquel elle n’aurait pas cru, alors il s'abstint de toute correspondance.
Il ne s’était pas passé un jour sans qu’il pense à elle, et c’est elle qui a permit à son esprit de supporter la torture. Connor n’aurait jamais accepté de lâcher tout espoir sans pouvoir la revoir. Il devait la revoir, ne serait-ce que pour un adieu. Heureusement, il a pu s’en sortir, meurtri mentalement, mais en vie.
En revanche, des retrouvailles comme celles-ci… Il aurait préféré les éviter. Il y a évidemment une certaine tension dans l’air, dû aux conditions de cette rencontre, mais il essaye de l’ignorer. Malgré son air changé et les difficultés qu’elle a l’air d’avoir éprouvée, il se rend rapidement compte que bien au fond, c’est toujours la jeune fille enjoué qu’il avait connu… Elle était juste cachée, tout comme il se renferme sur lui même pour se protéger. Seulement, ici et maintenant, il se sent en sécurité, et sa carapace se brise un peu.
”Oui, énormément même… Tu m’as manqué toi aussi…”
Elle sourit, et son coeur se met à accélérer. Il avait presque oublié la beauté de son sourire. Pourtant, il l’avait très souvent contemplé plus jeune. C’est l’une des plus belles choses qu’il lui ait été donné de voir dans sa vie, et il ne s’en souvenait presque plus. Il se rend compte qu’il a besoin d’Amalia dans sa vie. Seulement il ne peut pas lui dire comme ça. Et doucement, la jeune femme lui prend les mains et s’adresse à lui. Ses mains étaient d’une douceur que Connor n’avait pas ressenti depuis longtemps. Sur le moment, il décide de ne pas lui mentir ou lui cacher la vérité.
”Je suis revenu il y a bientôt deux ans… Mais je suis resté seul pendant plus de la moitié de ce temps, donc, quand suis-je revenu à proprement parler ? Cette semaine, je commence tout juste à la MUL.”
Il sait que sa réponse fera sûrement mal à la jeune femme, mais il sait aussi qu’elle a besoin de le savoir sincère. Préférant éviter les questions de la jeune femme au plus possible, il lui en retourne une avant qu’elle ne le puisse elle même. Lui aussi veut savoir ce qu’elle a vécu en son absence.
”Je ne vois pas d’alliance à ton doigt, vous ne vous êtes toujours pas mariés Gregory et toi ? Il prend son temps !” dit il avec un faux sourire, car il n’a jamais aimé cet homme.
Après avoir prononcé ces mots, il le regrette immédiatement. Son visage se décompose à cette question, et avant qu’elle n’ai le temps de répondre, regrettant son interrogation, il l’a sert dans ses bras, la gardant près de lui, essayant de la rassurer.
Sujet: Re: Don't come too close Sam 1 Juin - 23:31
J'ai cru que tu étais
Devenu un fantôme
Feat Connor & Amalia
Lorsqu'il lui répond que deux ans se sont écoulés entre sont retour à Londres et son entrée à la MUL, Amalia se pose des questions. Elle ne sait pas si elle doit réellement prendre cela mal, malgré sa compréhension.
Mitigée, Elle n'a pas vraiment le choix d'accepter cette réponse. Elle aurait pu s'indigner, mais elle chasse cette idée de ses pensées. Peut-être qu'il en avait besoin et que cela lui aurait permis de se relever de ce qu'il avait vécu. Elle aussi en avait eu besoin, alors elle pouvait comprendre.
« Au moins, tu es là et ça me fait plus que plaisir. »
Et un bien fou. Alors qu'il regarde ses mains, il cherche quelque chose. Sa gentillesse et ses blagues lui ont manqué, c'est vrai, mais à l'heure d'aujourd'hui, cette blague fait mal, ça la touche et comme un couteau qu'on retourne lentement dans la plaie, toute la douleur se réveille. C'est vif, brutal. Les affres du passé qui se libèrent, dira-t-on. Son visage se désintègre, la souffrance s'emparant de ses traits. Et il le voit. Elle se laisse tomber dans ses bras, tandis qu'il la serre contre lui. Elle avait toujours su qu'il ne l'aimait pas trop, qu'elle lui avait bien trop souvent donné des acouphènes à force d'en parler. « Si tu savais, Connor. Si tu savais… » laissait-elle échappé, alors que sa voix s'étouffait dans les vêtements du Serdaigle. Elle inspirait un grand coup avant de se détacher.
« On allait se marier, c'est vrai. Mais le jour de mon dix-huitième anniversaire, je l'ai vu au bras d'une autre. En fait, il ne m'a jamais réellement aimé. Il faisait plaisir à ses parents, mais cela ne lui convenait pas. Et dire que j'y ai cru, j'y ai cru jusqu'au dernier moment. »
Et Amalia omis de lui dire que cela lui avait fait un tel mal, qu'elle n'avait jamais vraiment pu se relever de cette histoire. Tout n'avait été qu'illusion, il l'avait nourrie de ces illusions et ensuite, il l'avait laissée à terre. Elle ne pouvait l'en vouloir pour ne pas l'aimer, mais elle lui en voulait pour ne pas lui avoir tout de suite avoué ne pas l'aimer.
À cause de cela, elle s'était perdue, elle s'était remise en question, elle avait pleuré des jours et des jours, seule, dans sa chambre.
« Je ne pourrai pas lui en vouloir de ne pas m'avoir m'aimer. Mais je suis… attristée qu'il m'aie menti. Tout ce qu'il montrait n'était qu'une façade pour faire bonne figure. »
Elle s'attendait à la réaction de son ami qu'elle venait de retrouver. Il ne l'avait jamais aimé, savoir ce qui était arrivé à Amalia pourrait lui faire du mal, le mettre en colère. Elle appréhendait et pourtant, cela la soulageait.
« Je sais, ça a l'air de ne pas être grand chose, mais ça... Ça m'a blessé. »
La jeune femme est heureuse du retour de son ami, et il le voyait dans son regard. Ça ne dure pas. Elle est à présent prise d'une expression de désarroi. Alors qu'elle s'effondre dans ses bras. Le jeune homme commence à s'énerver et se demande ce qu'il a bien pu lui faire subir. "Je suis là Amalia, tout va bien ne t'en fais pas." lui dit il pour la rassurer.
Il écoute attentivement ce que la jeune femme lui dit, et à mesure qu'elle raconte son histoire, la respiration du jeune se fait de plus en plus profonde et son coeur s'accélère. Il connaît trop Amalia pour ne pas voir qu'elle ne lui dit pas tout non plus, mais il ne veut pas en rajouter non plus. Pas grand-chose dit elle ? Connor ne l'entend pas de cette oreille. Ce qu'il a fait est totalement inadmissible, tout ça pour quoi, donner une bonne image de lui ?
L'expression de Connor s'est assombrit. L'homme qu'il avait souvent jalousé, qu'il n'avait jamais supporté avait blessé Amalia. Non, ce n'est pas juste ça. Il l'a humilié, lui a menti s'est servi d'elle et a bafoué son honneur. Il lâche la main de la jeune femme, attrape sa baguette et serre son poing tellement fort que ses phalanges lui font mal. Il n'avait jamais éprouvé le moindre sentiment amical avec lui, mais en cet instant, la haine culmine en lui, comme une bombe prête à détonner. Il compte bien lui faire regretter ses actes.
"...Je vais lui faire payer ce qu'il t'a fait. J'étais sympa avec lui par le passé, mais maintenant c'est fini, je ne compte plus jouer au gentil cette fois, il a plus que dépassé ce que je peux tolérer." lui dit il, empli d'une rage dont il ne se pensait pas capable avant.
Comment se sentir dans de telles circonstances ? Elle a envie d'être heureuse, car Connor n'est pas du genre à rester de marbre devant quelqu'un qui fait du mal à ceux qu'il apprécie. Mais d'un autre côté, elle sait aussi que vouloir vengeance n'amène à rien de vraiment positif. Que du contraire. Pourtant, elle n'en attendait pas moins du caractère bouillant de son ami.
Elle le remarque tout de suite, tandis qu'il la relâche, tout en serrant de toutes ses forces sa baguette. Elle le sait, car ses phalanges blanchissent à la pression exercée de son poing. Elle est prise de panique, elle doit faire quelque chose pour le ramener à elle. Oublions ça, c'est terminé. Amalia sait ce que Connor ressent, c'est humain. Mais la vengeance est un cercle vicieux dont on n'en sort pas si facilement.
Alors ses mains viennent se poser sur ses joues, le forçant à la regarder elle et personne, rien d'autre. Elle ne veut que son bien, elle ne veut pas qu'il s'enterre dans les méandres de la colère.
« Ne sois pas aussi en colère pour ça, Connor. Je ne veux pas te perdre pour quelqu'un d'aussi stupide qu'il l'a été et qu'il doit toujours être. »
Elle veut recommencer à zéro avec lui à ses côtés et éviter de le perdre une seconde fois pour ça.
« Je ne veux pas prendre le risque de te laisser faire pour te perdre encore une fois. Il n'en vaut pas la peine, crois-moi. »
Elle a tant à retrouver avec lui. Il y a tant d'années qui se sont écoulés depuis leur séparation et tant de choses à raconter autre que des malheurs. Elle lui sourit doucement, collant son front au sien. Le principal est là, c'est lui. Elle qui se sentait seule depuis un moment, était-ce un coup du destin pour l'aider à se relever de tant de remises en question ? Tant de moments de doutes, tant de moments de solitude.
« Je voudrais retrouver ce qu'on a abandonné lorsque tu es parti. » elle ajoute, pourtant un peu, « Et tu ne dois pas t'inquiéter, mes frères lui ont fait vivre la misère. »
Car ils étudiaient tous au même endroit, ce n'était pas compliqué qu'ils se croisent. Elle plongeait dans son regard, peut-être un peu trop proche, elle qui n'avait jamais fait attention à ce que pouvait éprouver son meilleur ami. Elle n'avait jamais pensé à mal. Mais ses gestes pouvaient certainement semer la discorde.
Elle se reculait, toujours plongée dans son regard, plus apaisée qu'auparavant. « Alors, dis-moi, tu as choisi la zoolomagie ? »
Elle aurait espéré que oui, mais avec Connor, rien n'était déjà écrit.
Sujet: Re: Don't come too close Dim 2 Juin - 11:01
Don't come too close
Toute la colère qui s'accumule en lui se dissipe à l'instant même où il sent les mains de son amie sur ses joues. Il appuie légèrement sa tête contre la main gauche de la jeune femme tandis qu'il l'écoute s'inquiéter pour lui. Il n'est plus en colère, certes, mais la haine qu'il ressent envers lui ne disparaîtra pas elle.
"D'accord Amalia, je me calme et je reste auprès de toi. Cela dit, si je le croise un jour, je lui mettrai mon poing dans ses dents. dit il sur un ton calme mais déterminé.
Puis d'un coup, Connor réagit aux paroles de la jeune femme. Elle ne veut pas le laisser repartir, il lui a manqué, elle est heureuse qu'il soit de retour, elle ne veut pas le perdre encore… Serait-ce que… non, ce n'est pas possible se dit Connor, en chassant cette éventualité de son esprit. Ce n'était pas le cas à l'époque, et ça ne l'est pas plus aujourd'hui.
Connor ne s'attendait certainement pas à ce geste de la part de son amie d'enfance. Il se sent rougir, il n'a jamais été si près d'elle depuis qu'ils se connaissent. Il peut sentir son souffle chaud à quelques centimètres de sa peau. Son coeur s'emballe dans sa poitrine, il est si près des lèvres de celle qu'il aime, mais il ne fait rien par crainte de tout gâcher.
"Ce qu'on a abandonné ? Penses tu que c'est encore possible ? Je veux dire, nous avons tout les deux beaucoup changé." lui dit il après avoir instinctivement, et sans vraiment s'en rendre compte, passé sa main dans les cheveux de son interlocutrice.
Ils finissent par s'éloigner loin de l'autre après un moment qui ne dura pas assez longtemps au goût de Connor.
[color=cyan]"Non, je suis en Magie Avancée personnellement, mais j'avais besoin de calme alors je suis venu ici"[/]
Amalia sait qu'elle ne pourra pas l'en empêcher le jour où ils seront seuls l'un en face de l'autre. Mais en attendant, elle était là et elle éviterait de réveiller cet instinct que Connor avait préservé. Ce qu'il paraît être quasi impossible reste le fait que son ami n'a pas tort en lui demandant si c'est possible de retrouver tout ce qu'ils ont perdus à deux. Amalia, elle y croit. Peut-être pas de la façon dont ils auraient choisi plus jeunes, mais elle avait envie de le redécouvrir. Après tout, Connor a partagé une grande partie de sa vie, c'était un meilleur ami. Elle sourit quand même, secouant doucement la tête.
« Peut-être pas comme les deux ados que nous étions, mais disons qu'on pourrait réapprendre à se connaître. »
Oh, cela ne la déçoit pas, il y avait quelque chose que Connor avait toujours gardé : son amour pour expérimenter la magie. Cela ne l'étonnait guère de savoir son ami en magie avancée. Ce n'était pas le meilleur moment pour des retrouvailles, mais si cela était à refaire, Amalia n'hésiterait pas une seconde.
« Quoi de mieux que de venir ici pour respirer. Je te comprends. Je viens ici souvent, moi aussi. »
Parce qu'elle aime les animaux et que cet endroit lui convient le mieux pour souffler en dehors des jours où elle se met la tête à l'envers. Elle évitera de lui confesser ce besoin particulier de se retrouver dans un bar à siroter de l'alcool et de finir par trouver dans la rue jusqu'à sa chambre dans le campus. Elle relève la tête et regarde autour d'elle.
« Cet endroit incarne le silence. Ça m'aide à me ressourcer. »
Son regard revient vers son ami, le sourire aux lèvres.
« Tu vas vivre sur le campus ? On pourrait se retrouver plus souvent. »
Ne plus le lâcher, surtout. Elle était habitée par ce besoin vigoureux de le revoir, incapable à présent, de voir sa vie sans lui.
Sujet: Re: Don't come too close Lun 3 Juin - 17:55
Don't come too close
"C'est plus ou moins ce que je voulais dire. Mais je suis en effet partant pour ça, mais il faut que tu saches d'abord que j'ai beaucoup changé. J'ai… traversé des épreuves qui m'ont beaucoup affectés."
Le jeune homme préfère lui avouer de suite, sans rentrer dans les détails, qu'il n'est plus le même qu'avant, plus du tout même. Il faudra qu'elle s'y habitue, car il ne peut malheureusement pas revenir en arrière. Le jeune homme écoute Amalia avec attention lui parler de cet endroit sans dire un mot.
La jeune femme s'interroge ensuite sur le lieu de résidence de Connor, sourire aux lèvres. Il occupe toujours la vieille maison abandonnée appartenant à sa famille, ce qui l'oblige à transplaner pour venir à la MUL. Mais, si elle vit sur le campus, Connor peut vouloir se rapprocher.
"Je t'avoue que je n'avais pas considéré cette option, vu que je pensais rester seul au cours de mes études. Mais si tu vis sur le campus, je veux bien reconsidérer ma décision. Et bien sûr qu'on peut, ce n'est même pas une question à vrai dire."
Connor veut évidemment passer du temps avec elle, mais il ne sait pas trop comment aborder le sujet. Il a l'opportunité de retrouver celle qu'il aime depuis si longtemps. Il ne veut pas couper court à leur retrouvailles tout de suite.
"Je... peux t'inviter à boire un verre ? Je sais qu'on devrait aller en cours mais… je pense que ce n'est pas le plus important pour l'instant, je me trompe ?"
Pour être honnête, les cours ne lui importe que très peu, il les connait déjà. En revanche, il se dit que Amalia ne va peut-être pas accepter sa proposition, il est peut-être trop rapide. Après tout, cela fait bientôt 5 ans qu'ils ne s'étaient pas vu.
Sujet: Re: Don't come too close Lun 17 Juin - 15:11
J'ai cru que tu étais
Devenu un fantôme
Feat Connor & Amalia
Elle l’écoute attentivement. Tous les deux, ils avaient vécus, ils avaient grandis et traversés, de manière totalement différente, des épreuves lourdes. Elle a l’impression qu’il ne veut pas en dire plus, mais que son histoire l’a transformé. Amalia est capable de comprendre. Elle acquiesce sans rien dire, le sourire sur ses lèvres. Elle lui demande si il vit sur le campus, à sa grande surprise, il lui répond par la négative, mais ne néglige pas l’option d’être plus proche d’elle. Cela lui fait plaisir, peut-être plus que plaisir.
« Penses-y, mais je ne te forcerai pas. »
Parce qu’Amalia ne voulait pas le forcer à quoi que ce soit, c’était légèrement inconvenant. Elle lui laisserait tout le libre arbitre, après tout, il était en droit de refuser, ce qu’elle pouvait aussi comprendre.
Sécher ? Elle n’y avait jamais pensé. Mais cela lui sonnait comme l’envie de braver un interdit. Amalia, la si droite Amalia, pour une fois dans sa vie, hésitait à sécher. Si cela était pour retrouver son Connor, alors rien ne pouvait l’en empêcher. Elle pinçait sa lèvre, l’air torturé, tout en le regardant. Une fois, juste une, ce n’était pas trop grave, si ? Bien sûr que non.
Elle lui attrapait la main, souriante. Décidée, elle laissait transparaître son envie subite de suivre son désir naissant.
« D’accord. Filons d’ici, juste cette fois. Je n’ai pas la moindre envie de te quitter comme ça. »
A présent qu’il était là, à sa portée, même si ils étaient susceptibles de se revoir par la suite, elle n’avait pas vraiment le coeur à le laisser et rejoindre le cours qui les séparerait. Au diable le reste. Amalia n’avait qu’un seul désir : être avec Connor, là, à l’instant. Quitter le reste, aller contre les règles et fuir juste une fois avec lui. Comme l’option qu’elle avait déjà envisagé : tout quitter pour le rejoindre, où qu’il soit. Une éventualité qui avait déjà effleuré son esprit quelques temps. Et là, il était face à elle et plus rien ne comptait.
Sujet: Re: Don't come too close Ven 21 Juin - 7:28
Don't come too close
À vrai dire, son choix est déjà fait, il voulait être proche d'elle, il en a besoin. Et puis peut-être que cette fois ci, lui et elle pourrait… Non, il ne doit pas penser à ça. Elle ne le voyait que comme un ami, il doit se faire à cette idée.
"Tu m'aideras à chercher un endroit où je pourrais m'installer pas trop loin de toi ?" dit il avec un sourire.
La jeune femme semble réfléchir, comme si elle hésitait sur l'invitation de Connor. Il est peut-être trop tôt pour demander cela, se dit il. Il s'apprête à s'excuser de lui avoir fait une telle proposition quand elle lui prend la main avec un magnifique sourire.
Lui non plus ne veut pas la quitter, mais il préfère garder ça pour lui, il ne voudrait pas qu'elle comprenne ses sentiments envers elle, de peur qu'elle le rejette.
"Où souhaite tu aller ? Un endroit en particulier ?"
Elle lui prend la main lui disant qu'elle va le suivre, peu importe où il l'emmènera. Il hésite, où peuvent ils aller ? Il pourrait l'emmener dans la maison qu'il occupe, mais elle n'est pas vraiment présentable, et il n'a de toute façon que le strict minimum. Et puis, que va-t-elle penser s'ils vont chez lui ?
Ils peuvent aller dans un pub où Connor a l'habitude de se rendre, mais n'est-il pas trop tôt ? En général il ne s'y rend qu'une fois la nuit tombée, jamais le matin. Il ne connaît pas vraiment d'autres lieux de toute manière, et ce n'est pas loin du campus, donc il pouvait profiter d'un peu plus de temps avec Amalia. Il entraîne son amie sur la route. Il reste silencieux la plupart du trajet, ne lâchant pas à un seul instant la main d'Amalia.
"Ça fait longtemps que tu suis le cursus de Zoolomagie ?" demande le jeune homme une fois presque arrivé.
Quelques temps après, Connor pousse la porte du pub où il passe beaucoup de ses soirées, entre après la jeune femme et la guide jusqu'à une table éloignée du reste au fond de la salle. Il la laisse s'installer sur la banquette tandis qu'il prend la chaise en face.
Sujet: Re: Don't come too close Jeu 18 Juil - 18:05
J'ai cru que tu étais
Devenu un fantôme
Feat Connor & Amalia
Ce serait bien si il pouvait loger à proximité. Mais même si ce n’était pas le cas, Amalia pourrait se trouver un leitmotiv. Pour oublier sa peine sans forcément la noyer dans les bars. Mais évidemment qu’elle l’aiderait ! Son visage rayonna de nouveau, excitée rien qu’à l’idée d’essayer.
« D’accord ! Je t’aiderai ! »
Elle accepte de partir, de retrouver un peu de proximité, de se parler. Connor avait toujours été avec elle, elle désirait récupérer ce temps perdu. Sécher pour retrouver un ami d'enfance, ce n'était pas si grave, si ? Non, bien sûr que non. Et même si ça l'était, cela lui importait peu. Le fait d'être là, lui tenir la main lui suffisait amplement.
Où, n'importe où, tant qu'ils pouvaient se retrouver à deux. Alors elle le suit, sans pour autant casser cette atmosphère silencieuse mais qui lui fait du bien. « Depuis que j'ai quitté Poudlard, en fait. Je voulais suivre la voie de me parents, tu vois. Mais à la différence que je m'occuperai des animaux magiques, haha. »
Elle se laisse faire, entrant dans le pub et le suivant entre le tables afin de se retrouver seuls, à l'abri des regards. Amalia s'installe, se laissant tomber sur la banquette. Connor prend la parole, lui demandant simplement ce qu'elle désire boire. Il faut dire que... Ça donne envie. Feuilletant la carte, elle ne peut s'empêcher que s'arrêter sur les alcools proposés. Par Merlin, ce serait tellement bien un bon truc bien fort, là. Il faut qu'elle s'abstienne. « Je crois que je vais simplement boire un café. »
Ce sera correct comme ça. Souriante, elle repousse la carte et se libère de son cardigan, tout en attendant sa tasse. « Connor... Je sais que ça a l'air stupide mais... Je suis heureuse de te retrouver. » elle lui offrit un sourire, plongeant dans son regard sombre. C'était si elle se disait que ce regard était devenu beau ?
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