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 And then ? || NC18

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Arthur H. Thorn
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MessageSujet: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptySam 21 Déc - 20:02

And then ?Arthur & Loïs
Sunday, October 27th

Les fins de soirées sont toujours un peu tristes. Le tableau laissé après la fête n'a pas le faste de cette dernière : on trouve des objets disséminés partout, des déchets sur le sol entre deux flaques de vin renversé, sans oublier Desmond, le pochtron roulé en boule dans un coin qui parle tout seul et qu'il faut mettre dehors manu militari.
C'est avec un soupir de soulagement qu'Arthur desserre le col de sa chemise et se défait de sa robe de sorcier d'auror pour aller ramasser l'homme ivre mort qui pourrait finir par s'endormir dans son vomi. Il l'attrape par le bras, le soulève avec un effort plus important qu'il n'y paraît – il pèse son poids l'animal ! – et le traîne jusqu'à la sortie en maugréant que s'il attrapait l'incompétent qui avait laissé entrer cet alcoolique connu de tout sorcier londonien qui se respecte, il le collerait de corvée paperasse pendant les dix prochaines années.
Grmbl.
La soirée a certes été calme et ininterrompue, mais non moins fatiguante. Rester en tension pendant de longues heures, attentif au moindre mouvement, est plus pénible qu'on pourrait le penser. Être le spectateur silencieux de certaines scènes de vie aussi, alors qu'on préférerait en être.
Enfin, en être… Faire la fête n'a jamais tellement été le fort de notre auror préféré. Non pas qu'il soit d'un tempérament solitaire, lui qui aime être entouré, mais il aime aussi le calme. On ne compte plus les heures qu'il a passé à lire, installé dans le canapé de la maison familiale, parfaitement silencieux alors que Galaad et Viviane s'exortaient à faire le plus de bruit possible, par exemple.
Ne vous méprenez pas, Arthur aime son métier. Il a juste une nette préférence pour un autre genre de mission – et ce n'est pas pour rien s'il a été sur le terrain, en zone de guerre, pendant des années. Être de surveillance… C'est à la fois épuisant et d'un ennui mortel. D'autant plus que lorsqu'on remarque quelque chose, on ne peut pas s'en emparer immédiatement.
Un exemple ?
Prenons par exemple le casse-pied qui n'a pas compris qu'un auror en service n'est pas vraiment disponible pour papoter. Tout en ayant des yeux partout, il a bien vu son petit jeu, à aller flirter ça et là avec un premier jeune homme, puis un second, puis retourner au premier avec lequel il a fini par danser – il aurait d'ailleurs bien des questions à soulever à ce sujet, mais là n'est pas l'objet de ces quelques paragraphes. Il n'a pas d'yeux que pour Loïs Valentine, ne vous méprenez pas : il a aussi remarqué cet homme, surveillé par ces services ces derniers temps, et ses regards désapprobateurs vers le jeune diplomate. Ce n'est pas juste une question d'observation, bien sûr, mais aussi d'instinct – n'importe quel auror vous dira que leur métier se fait avant tout avec les tripes, n'est-ce pas. Un instinct qui ne s'y trompe pas, car il lui a bien semblé apercevoir une grimace réprimée sur ce visage tendu quand le français a poussé le vice à danser avec un homme.
Et quand l'un est parti finir sa soirée – seul, ou accompagné ? –, le second s'est éclipsé à son tour. Voyez là trop de coïncidences pour Arthur, qui a préféré prevenir que guérir. Un murmure inaudible, couvert par le brouhaha ambiant, un mouvement souple de la baguette, et un filet de lumière froide s'est échappé vers d'autres contrées.
Watch your back,1 a fait savoir le sanglier à son destinataire. Un avertissement, faute de mieux. Et la conviction de toucher du bout du doigt un imbroglio bien plus complexe que celui qu'il avait anticipé, car il n'oublie pas cette soirée d'été où l'animagus est venu à lui, à moitié mort.
Et maintenant que son service est terminé, il prend juste le temps de congédier ses derniers collègues, de souhaiter une bonne nuit – enfin ! – à Eurydice, avant de partir à son tour.
Le dernier parti, comme à son habitude.

Quelle heure est-il ?
Il n'en a pas la moindre idée, mais se dit qu'habituellement, il a déjà terminé sa nuit à une heure pareille. Il a bien fait de laisser Mordrer à sa jeune soeur pour le week-end, ça lui permet de ne pas avoir à penser à cela.
Car il n'est pas prêt de commencer sa nuit.
Brr.
Transplanant dans une ruelle déserte de la ville, Arthur redresse le col de sa veste pour se protéger de la pluie et du froid et remonte les allées d'un pas énergique qui ne trahit pas sa fatigue. Seul un regard avisé pourrait la remarquer, dans la courbure de son dos, dans l'inclinaison de sa tête. Ou peut-être en examinant ses épaules, plus tombantes que d'ordinaire.
Il veut en avoir le coeur net. Il sait qu'il ne parviendra pas, de toute façon, à trouver le sommeil avec une telle idée qui lui trotte dans la tête.
Il ne lui faut pas longtemps pour atteindre la porte d'entrée qu'il cherche. C'est qu'il n'est venu ici qu'une seule fois ! Encore une fois, il semblerait que sa mémoire ne lui ait pas fait défaut.
Knock, knock.
Deux coups secs, à l'image de celui qui les tonne, sourcils froncés et mine fermée.
Il veut juste être sûr.
S'assurer que tout aille bien.
Se rassurer ?
Reconnaissez qu'un autre que lui serait inquiet : après tout, ce n'est pas comme si on avait déjà attenté aux jours du jeune homme…
_____________
1Surveille tes arrières.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyMar 24 Déc - 12:24

La soirée avait fini par toucher à sa fin. Après une farandole de n'importe quoi, menant Lois de frustration en frustration, de déboire en... Questionnements. Oscillant entre colère et lâcher prise. Comment expliquer les risques pris, si ce n'était... Ça ? Ne tenait il plus a son poste, a son rang, pour commettre de telles largesses ? Ou peut être qu'à force de jouer toujours le même rôle dans le système aux rouages bien huilés par sa famille, il s'ennuyait. Loïs Valentine avait toujours été un artiste enclin aux défis et on enferme pas un artiste dans un seul et unique rôle.

Il avait gentiment flirté, avec des gens réceptifs ou non. Il avait discuté avec des représentants de départements, ceux qui avaient eu le courage de venir. Il y avait certainement une teinte grise au bal de Halloween après l'attentat de Poudlard. Son père n'ayant rien suggéré il avait supposé qu'il n'y avait pas de mal a networker, comme on disait. Même si plus ça allait, moins la confiance reignait. Est-ce que Valentine senior irait jusqu'à supprimer son seul et unique héritier, même si ce dernier risquait de foutre en l'air des années et des années d'éducation Sang Pur comme il faut et leur réputation ? Sûrement, une danse dans un costume des plus androgynes avec Ash Nightingal valait bien ce risque. Lois était comme dans un rêve, avec la main dans la sienne, et l'autre sur sa hanche (un peu trop sage a son goût mais hey, jusqu'ici il n'avait eu droit aux mains que quand il était en animagus). Qui sait ce qui s'était dit entre les deux hommes avant que celle ci ne s'achève. 


Une bouteille hors de prix, voilà ce qu'il fallait pour achever une soirée pareille. Les choix et interaction du jeune diplomate défilaient devant ses yeux encore bien trop sobres. Il aurait mieux fait de repartir avec Jésus, aussi insistant qu'il ait été il était divertissant. Ou Jude. Avec un peu de chance, ils auraient déplacé la discussion à une position plus allongée... Une chose était certaine, il s'attendait a tout sauf au patronus qui venait de débarquer. Un sanglier Tssk. Arthur. C'est bon, on a compris que tu n'avais rien d'autre à dire que des grognements lascifs ou des mots durs concernant le travail. Croyait il Loïs idiot ou inconscient ? La minute où il avait décidé de sa tenue, il s'était tenu sur ses gardes. Sa baguette était a côté de la bouteille. Et puis il s'était reservi. Hum, ça c'était peut être moins raisonnable ça. Aux coups contre sa porte, Lois était moins la créature fascinante qui avait roulé des hanches devant Arthur pour lui montrer ce qu'il manquait qu'un animagus las et à qui on lui courrait sur le haricot.

« Get on with it, McKellen. I'm going to hand your ass to you and finish this Merlot so if you THINK for a minute I'm- oh. It's you. »

Tout ça entre son bar et l'ouverture de sa porte, baguette a la main et crinière échevelée, les sourcils froncés et le rouge a lèvres qui avait bavé lorsqu'il s'était essuyé la bouche sûrement. Un des rares moments où le jeune Valentine tombait le masque et ressemblait plus a un être humain et non une sirène envoûtante, donc. Sans un regard taquin ou séduisant, il tira Arthur par la chemise pour le faire rentrer rapidement et fermer a quadruple charme derrière lui. Il s'était suffisamment mis en danger ce soir pour ne pas ajouter Arthur Thorn aux chefs d'accusation.

« What is it you want this time ? You've got more nice and considerate things to say to me ? »

Il n'attendait rien d'Arthur Thorn et c'était réciproque. C'était leur contrat tacite non ? Loïs était son bon coup inavouable, pour qui il ne cachait pas son aversion, et lui l'amadouait pour le jour où il aurait son utilité. Il retourna vers son verre et le rempli a nouveau. Arthur ne buvait pas de vin a sa connaissance. Il y avait peur être une bière au frais. Ou pas. Qu'Arthur aille se faire voire s'il n'était pas content de toute façon.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyMer 25 Déc - 18:30

And then ?Arthur & LoïsYou were expecting someone else.1
Ce n'est pas une question, mais une remarque destinée à personne d'autre que lui-même. Le mystère autour de Valentine semble s'épaissir à chaque fois qu'il pense mettre le doigt sur quelque chose. Ce jeune homme joue de toute évidence avec des forces bien plus inquiétantes qu'il n'y paraît. Il n'est pas perturbé à l'idée de se dire que quelqu'un le surveille, ou que quelqu'un tente de le tuer d'ailleurs.
À la rigueur, la seule chose que ça fait sur lui, c'est qu'il tombe les masques. Dommage qu'il lui faille, à chaque fois, être fin saoul pour qu'une telle chose arrive. C'est que d'être échevelé, au naturel – et sans ses multiples yeux, hein – lui va plutôt bien.
Ce n'est pourtant pas la première chose qu'Arthur remarque quand on le tire sèchement à l'intérieur. Non, il relève plutôt la baguette que le français a à la main quand il lui ouvre, la précipitation avec laquelle il le fait disparaître du palier – le pense-t-il si imprudent que cela pour rester à la vue de tous alors qu'il le sait suivi ? – ou encore les multiples sorts qu'il lance pour maintenir la porte fermée.
Il balaie les yeux d'un rapide regard, mais il ne lui en faut pas plus pour ne rien remarquer d'inhabituel. À part un Loïs passablement émêché, il n'y a rien à signaler. Mais il n'est pas à exclure que quelque chose arrive, s'il en croit la réaction du jeune homme au moment d'ouvrir la porte.
Il lui demanderait bien le lien entre lui et McKellen, mais a quand même le bon sens de ne pas commettre cette erreur de débutant : il ira fouiller lui-même. McKellen est certes gardé à l'oeil par ses services, mais il n'avait eu jusqu'ici aucune raison de le penser lié à son amant occasionnel. Voici qui relancerait les deux enquêtes en cours… Et son petit doigt lui disait que le très influent Valentine senior était le dénominateur commun.
Dans quelle mesure ? Il ne le sait pas pour le moment. Pas plus qu'il n'envisage que ce dernier soit le responsible de la tension de son fils. Il en est plutôt à se dire qu'il a mis le nez sur un conflit entre familles rivales… Un conflit morbide.
I just wanted to check everything was…” Il fronce les sourcils en voyant Loïs boire un nouveau verre de vin. “… Okay.2
Sympa et attentionné ? Ce ne sont pas tellement les premiers mots qui viennent à l'esprit de son entourage quand il s'agit de décrire Arthur, il faut dire. Non pas qu'il ne le soit pas, mais plutôt qu'il a sa propre conception de la sympathie et de l'attention. Par exemple, venir jusqu'ici après une longue nuit de travail pour vérifier que tout va bien est une façon de manifester sa sympathie. Ou en tout cas son intérêt.
Que le jeune homme soit vexé comme un pou et parfaitement insensible à ce genre d'attentions ? Ce n'est visiblement pas un problème pour l'auror, sans qu'on sache si c'est parce qu'il ne s'en rend pas compte, ou si c'est parce qu'il s'en moque. Ou si parce que, de son point de vue, c'est un problème annexe et qu'il y a plus urgent à gérer.
En tout cas, on remarque bien qu'à aucun moment il n'a esquissé le moindre geste pour retirer sa veste ou se mettre à l'aise. C'est que, quelque part, il sait bien qu'il n'est pas vraiment le bienvenu et qu'il n'envisage pas de s'éterniser.
On lui a prouvé, après tout, qu'il est loin d'être indispensable. Non pas qu'il souhaite l'être, mais il n'a pas vraiment envie de se piquer à la jolie rose qui se tient face à lui.
Il la sait pleine d'épines, et à trop s'approcher, à trop se rapprocher, ce n'est pas juste le doigt qu'il risque de se piquer.
C'est le tétanos qu'il risque de contracter.
_____________
1Tu t'attendais à quelqu'un d'autre.
2Je voulais juste vérifier que tout va… Bien.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyVen 27 Déc - 13:01

« I sure wasn't expecting you of all people. »

Il répondit en faisant tourner le liquide dans son verre, parlant sur un ton neutre pour lui même également. Vexé de son manque d'attention ? Ou surpris de sa présence ici ce soir, agréablement ou non... La couleur rouge profonde calmait le jeune homme, le parfum du vin, le geste répétitif.... Après tout Arthur était venu. Mais pourquoi ? Il lui jeta un regard dubitatif, quand ce dernier lui indiqua la raison de sa venue. Depuis quand avaient-ils ce genre de relation ? Bien sûr, c'était ce que Valentine avait cherché, en jouant au chat et à la souris, pour servir son propres intérêt mais... Jusqu'ici c'était toujours lui qui était venu à Arthur Thorn. Pour le travail, pour l'amusement, pour ne pas crever certes, pour sa propre gueule en général ou pour l'amadouée mais l'inverse, c'était une première. Il n'allait pas lui faire croire qu'il s'inquiétait pour lui pour autant. Loïs eut un petit ricanement désabusé. Et il finit son verre d'une traite.

« Oh but why wouldn't I be okay ? It's not as if I'm in any kind of danger, except losing my time with people who don't look at me twice even though I'm being perfectly charming and patient ! »

Il ne regardait plus son invité surprise et dirigeait sa colère au reste de son appartement, comme s'il y avait un auditoire invisible. Parce qu'il ne parlait pas de lui, manifestement, même si ça l'arrangeait qu'il le croit. De qui parlait-il, on se le demande(non). Aussi rude qu'Arthur ait pu être lors du bal, la frustration du diplomate n'atteignait pas les mêmes sommets envers lui, qu'envers Ash Nightingal. Et pourtant, Loïs aimait les défis, ça oui ! Quoi de plus lassant qu'une proie qui tombe tout cru dans son bec. C'était pour ça qu'il finissait par se lasser de Jesus, aussi charmant que soient ses réactions la plupart du temps. Mais là... Il s'estimait être d'une patience d'ange et un parfait gentleman, un gentil chat de compagnie et un délicieux hôte et tout ce qu'il obtenait c'était... Nada ! Il ne rangea pas sa baguette, même si manifestement ils n'auraient pas de visiteurs supplémentaires ce soir, mais l'agita dans les airs pour que la bouteille lui resserve un verre, plutôt. Mais même déguster un bon vin ne le satisferait pas ce soir, se rendit-il compte en le portant à ses lèvres. Il tourna alors le visage vers Arthur qui était toujours droit comme un i et qui n'avait pas bougé d'un iota, ni retiré son manteau. On pouvait presque voir les flammes de la colère et de la frustration danser dans les yeux foncés du jeune Valentine.

« What are you waiting for. Are you still here to gloat ? You saw everything, didn't you. You must have loved this. »

Son regard était accusateur. Arthur l'avait déjà vu dans un état moyennement avantageux, voire à l'article de la mort, mais pas se faisant humilier par l'homme qu'il désirait réellement, après des mois et des mois d'efforts. Et juste après avoir fanfaronné rien que pour attirer son attention, en plus. Parce qu'Arthur l'avait probablement vu. Son plan d'infiltration du bureau des Aurors battrait de l'aile, s'il laissait entrevoir cette faiblesse que l'autre n'avait peut être même pas devinée. Oh, ça pouvait tout à fait faire partie de son plan, de montrer sa vulnérabilité. Peut être que l'alcool parlait. Peut être qu'il n'était qu'un pauvre chaton blessé, une fois encore. Et puis, ça changeait le sujet dans une direction qui n'était pas la raison pour laquelle Loïs avait franchit des barrières ce soir en s'habillant comme ça. Et les conséquences dangereuses dont Arthur n'avait pas idée (du moins c'était ce que pensait Loïs). Il le croyait toujours précieux, toujours hautain et calculateur, même son attitude au bal, à lui jeter des oeillades alors qu'il s'amusait avec Jesus et Jude, sans savoir ce qu'il pouvait attendre de lui.

Il s'était approché d'Arthur. Il pouvait toujours jouer la comédie, et rentrer dans ses petits papiers comme un adorable chaton à protéger. Il pourrait justifier tous ses agissements chaotiques à son père, ceux là même que McKellen devait à ce moment même rapporter, pour dire qu'il avait fait tout ça pour rendre Arthur jaloux. Pour l'attraper dans ses filets et utiliser cette position privilégiée, même si Valentine sénior répudiait cette idée. Il était maintenant tout proche de lui, ses deux billes sombres rivées sur ses yeux clairs.

« Why are you here, Arthur. »

Il dit sur un ton plus bas et plus sérieux. Est-ce que c'était ce qu'il voulait ? Qu'est-ce qu'il voulait vraiment, au fond, si ce n'était de l'attention.

***
Je ne t'attendais certainement pas toi en tout cas.
Oh mais pourquoi ne le serais-je pas ? Ce n'est pas comme si j'étais en danger, sauf de perdre mon temps avec des gens qui ne me regardent pas, même si je suis parfaitement charmant et patient !
Qu'est-ce que tu attends. Tu es venu pour te moquer ? Tu as tout vu, n'est-ce pas.
Pourquoi es-tu ici, Arthur.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyMer 1 Jan - 22:04

And then ?Arthur & LoïsDe toute évidence, il n'est pas le bienvenu. Un hôte comme Valentine lui aurait très vite fait retirer sa veste et proposer un verre dans le cas contraire. Non pas que ça gêne réellement l'auror : il a l'habitude d'être dans la position de l'indésirable, que ce soit dans sa vie professionnelle ou dans sa vie personnelle. C'est plutôt qu'il se trouve être le témoin d'une situation pour le moins ubuesque dont il n'est pas sûr de tout comprendre.
Est-ce du déni qu'il entend alors que le jeune homme affirme ne pas être en danger ? Il n'en est absolument pas convaincu. Les éléments dont il dispose s'imbriquent un peu trop bien pour qu'il pense à une exagération de son intuition.
Il n'a pas vraiment le temps de s'y attarder que le jeune diplomate enchaîne déjà sur des remarques qui, de toute évidence, ne le concernent pas. Il y a cru, au début de la tirade, ne comprenant pas tellement ce qu'on pouvait bien lui reprocher, lui qui est resté bien dans les clous de leur non-relation, et à qui on ne peut reprocher que d'être un peu trop rigide dans son travail.
Mais un tout petit peu alors.
Un grognement est tout ce qui lui échappe face au déversement de colère auquel il assiste. Finalement, il n'a pas perdu son temps, et découvre une nouvelle dimension au personnage qui virevolte autour de lui depuis quelques temps. Une autre facette, loin des démonstrations de charme, des massages brûlants ou des plaintes de douleur poussées dans une maison perdue à la pointe des Cornouailles.
I do not gloat.1
Ce n'est qu'un grognement, un peu sec, presque vexé. Ah ça, Arthur n'est pas tellement de ces personnes-là : déjà qu'il ne rit pas souvent, se moquer n'est pas tellement dans son ADN, alors rire du malheur d'autrui… Quoiqu'on en dise, il a sans doute trop d'empathie pour ça.
Du coup, là où il avait observé la soirée depuis son coin sans trop faire attention aux drames qui s'y déroulaient, il se trouve à essayer de retrouver celui que Valentine a pu vivre. Il l'a vu s'entretenir avec un couple, flirter avec de jeunes hommes, virevolter, s'alcooliser, redanser avec le couple cité plus haut… Il sent bien qu'il y a la réponse dans tout cela, sans trop savoir où. Il faut dire qu'il n'a pas écouté les conversations, et qu'il n'a pas toutes les cartes en main. D'autant plus qu'il est bien incapable de différencier un regard enamouré d'un regard simplement amical – n'est-ce pas Nate – donc…
Et le voici qui revient vers lui. Et Arthur, fidèle à lui-même, n'a toujours pas bougé d'un iota, à deux doigts de mettre ses mains dans ses poches. Bon, bon, bon… S'il n'est pas le bienvenu, il devrait peut-être partir. Ce qui le retient ? Il ne saurait le dire lui-même. Un peu de conscience professionnelle, un peu d'inquiétude, et maintenant, un peu de sympathie – pour ne pas dire de compassion : il faudrait être sans coeur pour laisser le jeune homme seul alors qu'il est de toute évidence dans une immense détresse.
Ce doit bien être le cas, puisque même lui s'en rend compte.
I told you, I'm here to make sure you're okay.” Sa voix grave semble être descendue d'une octave – haha – seule marque réelle de son inquiétude, là où il reste impassible, presque imperturbable. “Which you are obviously not, putting danger aside.2
C'est à ce moment qu'il se met enfin en mouvement, contournant le maître de lieux pour enfin retirer sa veste et la poser là où il peut – chaise, canapé, patère, peu importe. Il a visiblement décidé de rester ici encore un moment, résigné à l'idée de devoir repousser le moment où il pourra enfin aller se coucher.
Il semblerait que Loïs soit suffisamment rentré dans son cercle pour qu'il se dévoue un peu – et pour que, progressivement, il cesse d'être un nom de famille pour devenir enfin un prénom, vous aurez remarqué.
Would you have anything to nibble on ?3 interroge-t-il alors.
Eh oui. N'oublions pas qu'il a veillé toute la nuit et qu'il n'a rien avalé, grand gaillard qu'il est et qui doit emmagasiner au moins trois mille calories par jour pour tenir, avec toutes ses activités.
Et que donc il meurt de faim.
Celle du ventre, hein Loïs ?
_____________
1Je n'ai pas pour habitude de jubiler.
2Je te l'ai dit, je suis venu pour m'assurer que tu ailles bien. Ce qui n'est de toute évidence pas le cas, si on met le danger de côté.
3T'aurais quelque chose à grignoter ?
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyJeu 2 Jan - 11:48

Arthur avait déjà vu Loïs et son sourire narquois à plus d'une occasion. Il l'avait vu en colère aussi, surmené par le travail (et vexé de se faire rembarrer) et hautain face à bien des situations. Mais avait-il vraiment regardé, à l'époque ? Pour l'auror, c'était un package dont il fallait surtout se tenir à distance. Et à distance, on voit mal les craquelures sur un masque parfait, pas vrai ? Loïs, drapé dans sa dignité et son costume de soirée, eut un nouveau petit soupir amusé et désabusé. Give it time, il avait pensé presque tout fort. Peut être qu'il ne connaissait pas si bien l'auror qu'il observait à ses propres fins. Ou plutôt qu'il lui attribuait un comportement qu'il avait lui même face à la détresse de certains. Oui, il aurait prit goût dans la déchéance d'un autre, s'il avait été à sa place. Après tout n'était il pas "cette saleté de grenouille française" pour lui ? Arthur, ne crois pas que les mots ne circulent pas quand les murs ont des oreilles.

Autant dire qu'il fut surpris de voir Arthur grogner de façon bien plus douce que prévu, et emprunter le chemin de son appartement et non celui du retour. Il n'avait pas été assez acerbe ? Il aurait peut être dû l'insulter un peu plus, s'il voulait qu'il reparte. Voulait-il qu'il reparte ?

« Why, because we're friends now ? »

On sent la dérision dans ses propos, alors qu'il repose son nouveau verre plein sur le plan de travail. Le manteau d'Arthur sur le tabouret de comptoir fait... bizarre. Autant que sa silhouette de l'auror dans son appartement pour autre chose que vous-savez-quoi. Il soupira, dégrafant -après avoir perdu ses yeux, sa chevelure étudiée et son rouge qui bavait- le corset fait de perles et de pierres plus ou moins précieuses qui cintrait sa silhouette. C'était un show de voir les ficelles d'une transformation, dommage que son invité soit trop fatigué pour vraiment le remarquer.

« Seriously ? Don't mistake me for your wife now. »

Il répondit, un peu sèchement, en déclipsant les boucles qu'il avait accrochées à ses oreilles. You're totally married -chut la joueuse. Mais l'évocation de nourriture faisait trembler son estomac aussi. Il avait grignoté sur place, mais l'alcool avait probablement tout dissout. Ou la danse endiablée. Ou la rancoeur et la frustration concernant un certain Nightingal qui le bouffait de l'intérieur. Il se dirigea vers le cellier attenant à sa cuisine ouverte, et soupira un bon nombre de fois pour signaler son mécontentement. Il n'allait pas pouvoir faire appel à l'elfe de maison familial, avec ce gros sanglier sang de bourbe dans sa maison (oui, on sait qu'il est sorcier, mais on est encore trop en colère pour faire la différence). Il allait devoir faire ce saumon tagliatelle fraîches tout seul. Après quelques tours de baguettes qui mettaient -au moins- les bons ingrédients dans les bons récipients, et le feu à la gazinière, il se dirigea vers le fond de la pièce où se situait la porte de sa salle de bain.

« Don't let it burn. »

Il dit, toujours avec le même ton affecté, avant de disparaître. Rha. Il comptait sur sa solitude, ce soir, pour prendre un bon bain pour accompagner son vin, et probablement oublier sa rancoeur en prenant soin de lui (oui, littéralement, Arthur). Et là il devait s'occuper de quelqu'un. Est-ce qu'on avait déjà mis l'accent sur le fait qu'il n'aimait pas s'occuper de quelqu'un s'il n'avait pas quelque chose en échangé ? Il restait à espérer que quand il ressortirait, en peignoir et pantalon de pyjama en soie, son appartement n'aurait pas prit feu. Même si ça ne changerait pas grand chose au fait que sans condiment, et sans minutie, le repas n'allait pas être délicieux.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyJeu 2 Jan - 18:14

And then ?Arthur & LoïsLaissé seul, Arthur scanne les lieux du regard comme s'il cherchait quel accès serait le plus fragile pour quiconque voudrait entrer. Le français éloigné, il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour ajouter sa patte aux quelques sorts qui protègent les lieux. Il ne doute pas de sa dextérité dans le domaine et sait comment oeuvrer pour le faire en toute discrétion. Un petit charme pour être informé des entrées et sorties, un autre pour qu'il sache instantanément si de la magie noire est exécutée sous ce toit, et un dernier maléfice pour s'assurer que…
Oui, ce serait d'une facilité déconcertante, et sa baguette de chêne rouge le démange. Il n'est toutefois pas assez fourbe pour faire une telle chose dans le dos du jeune homme. Bien sûr qu'il le ferait pour la bonne cause, mais ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions ? Ce serait aussi priver Loïs de sa vie privée, d'une certaine façon.
Du bout des doigts, il caresse la veste qu'il a laissée sur un tabouret pour en sentir le renflement là où il dissimule son arme, béquille supplémentaire dont il ne se défait plus. Rien n'égale sa baguette, bien sûr, mais avoir ce dispositif d'urgence le rassure.
Et on ne peut pas se montrer trop prudent par les temps qui courent.
Le bruit du métal qui claque légèrement sous l'effet de la chaleur, un son indécent dans le silence qui s'installe, lui fait relever la tête et s'approcher du repas qu'il ne doit pas laisser brûler. A-t-il seulement conscience qu'il est bien incapable de préparer quoi que ce soit de comestible ? Oh, certes, il n'a pas le talent de Viviane, qui brûle immanquablement tout ce qu'elle fait cuire ! Lui est plutôt de l'autre côté de l'échiquier, incapable de mener les cuissons à leurs termes.
Il s'approche des casseroles, renifle les odeurs d'un air méfiant. Si réticent qu'il se soit montré, à faire du sarcasme et des remarques acides, le jeune homme ne l'a pas mis dehors et lui a confié une mission pour laquelle il n'a aucun talent. Lui en veut-il, de s'être montré ainsi peu affable et peu agréable ? Pas tellement. Arthur ne lui en tient absolument pas rigueur. Déjà parce qu'il est alcoolisé et n'a pas forcément le contrôle de tout ce qu'il dit ou fait. Ensuite, parce qu'il a raison sur certains points : ils ne sont pas amis, pas plus qu'ils ne sont proches. Rien entre eux ne peut justifier que le celte soit encore ici.
Pourtant, il est là. Fidèle à lui-même, avec ses ronchonnements en réponse aux remarques et aucune parole. Et on ne l'a pas mis à la porte : on a même lancé de quoi le nourrir. Il n'en demandait pas tant, il faut dire : il se serait contenté d'une banane et d'un morceau de pain, par exemple.
D'un geste fort peu grâcieux, il lève un couvercle, goûte le contenu, fronce les sourcils. C'est assez cuit, se dit-il – non, ce saumon est tout sauf cuit – mais ça manque de sel. Il ajoute donc une pincée par ci, coupe le feu par là, égoutte les pâtes, et recouvre le tout.
Pas une seconde, il ne réalise que le temps qui s'écoulera entre cet instant et celui où ils mangeront permettra à l'inertie thermique d'achever une cuisson de façon idéale. C'est que, s'il avait été seul, il aurait mangé dans l'immédiat, et à même la casserole…

A quel moment s'est-il laissé tomber sur le canapé, dans l'attente du retour de Loïs ?
A quel moment a-t-il abandonné la lutte contre sa fatigue ?
Il n'a pas dû s'assoupir bien longtemps, quelques minutes tout au plus. Est-ce la descente du jeune homme dans les escaliers qui l'a réveillé ? Non, pas avec son pas feutré de chat… C'est plus probablement de l'entendre mettre la table, ou toucher aux casseroles, ou… Enfin, quoi qu'il en soit, c'est dans un beau sursaut qu'Arthur, qui ne dormait que d'un oeil, se lève – littéralement. Il met une seconde à se souvenir où il se trouve, et pourquoi il est là.
Euh…
Pourquoi il est là déjà ?
Il pose les yeux sur la silhouette qui a retrouvé de sa superbe, bloque une autre seconde dessus, n'arrive pas à savoir s'il le préfère ainsi ou au naturel, échevelé et avec le rouge à lèvres complètement défait.
Si en fait.
Il préfère la deuxième option. Mais ça, il ne le dira pas. Pas plus qu'il ne fera remarquer qu'il lui arracherait bien toute cette poudre aux yeux pour le ramener à l'état de ladite option deux, donc.
Bien, on oublie ça, on fait comme si les joues n'étaient pas du tout en train de le trahir en rosissant légèrement, et s'approche maladroitement pour aider à dresser la table, en silence.
Pour ne pas voir les gouttelettes qui coulent de ses cheveux et roulent le long de sa nuque, par exemple.
Et enfin s'installe, entame ce saumon et ces pâtes avec un réel appétit, et sans relever que, finalement, ce n'est pas le désastre culinaire annoncé.
En revanche, quand il redresse les yeux pour une raison x ou y – Loïs lui aurait-il parlé ? – et voit ce dernier en train de reprendre son habituel numéro de charme, il y réagit un peu trop bien.
En s'étouffant allègrement et en retrouvant ce teint rouge pivoine qui lui va si bien. Et en grommelant quelque chose d'un peu indistinct, à peine compréhensible, dont seuls les mots “drunk” et “knackered1 sont réellement audibles.
_____________
1Ivre – Crevé.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyJeu 2 Jan - 23:19

Arthur veut du naturel ? Il est gâté, avec l'air négligé avec lequel Loïs a noué son peignoir (le tout c'est pas de tout couvrir, mais d'être couvert dans quelque chose de doux et moelleux -catch my drift ?) Et alors qu'il sort la serviette sur la tête, et avance vers le salon à pas feutrés sur les tapis poilus qui recouvrent le sol en béton très branché, et voit Arthur effondré sur le canapé ? Il est partagé entre l'agacement et un on-ne-sait quoi d'autre qui passe furtivement dans son esprit. Pieds nus il ne fait effectivement pas beaucoup de bruit, et s'il laisse tomber sa serviette sur les épaules en charmant les plats à travers la pièce pour qu'ils arrivent sur la table, il ne fait pas beaucoup plus de bruits que ça. Les assiettes auront eu raison du sommeil de l'homme épuisé, et le temps qu'il se ramène à la table, tout était prêt.

« You're a mess. »

Il fit la remarque, séchant encore une partir de sa tête mais laissant la nature faire le reste. Et avouons qu'elle faisait plutôt bien les choses, les cheveux humides qui remontaient en de légères ondulations, son peignoir qui bâillait sur le reste quand il s'affairait avec les couverts de service, il y avait de quoi faire rougir un Arthur. Chose que Loïs ne remarqua qu'une fois les deux servis, et qui fit resurgir un sourire en coin bien typique du fieffé félin. Et qui n'allait pas manquer de lui faire exagérer certains gestes pour continuer à faire rougir Arthur. Espérons qu'il aime sa clavicule, parce qu'elle faisait un strip tease, là.

« This... isn't bad. »

Il dit, surpris. Il se souvenait des pires oeufs de sa vie, chez Arthur, depuis quand savait-il cuisiner ?

« I didn't know you could do housework. Seing the state of your place, it's a miracle you still function at all, or haven't poisoned yourself yet. »

Oui parce qu'on ne peut pas juste faire un compliment, hein. Il faut qu'il y ait une insulte derrière, sinon on pourrait croire qu'il apprécie quelque chose chez l'auror. On ne voudrait pas ça non non. Et puis tu peux parler, Loïs, d'habitude c'est un Elfe de famille qui fait ces choses là à ta place. Mais il va bien se garder de le lui dire. De toute façon Arthur n'a pas l'air d'arriver à formuler des pensées cohérentes, là. Mais il mange. Pendant ce temps, Loïs boit son vin (il aurait préféré du blanc avec le poisson mais bon). Il manque de s'étouffer quand on croit comprendre ce qu'on lui dit -mal, bien sûr.

« I'm not drunk ! I'm perfectly sober, thank you very much. If that's why you're here then you can scram. »

Fit-il vexé. Mais clairement, si Arthur pouvait excuser son comportement en le mettant sur le compte de l'alcool, Loïs pouvait voir -oui, même avec autant de mauvaise foi- qu'il était plus qu'épuisé. Il avait envie de lui dire d'aller se faire cuire un oeuf (haha). Mais la petite voix qui lui rappelait qu'il essayait toujours de se le mettre dans la poche lui rappela qu'il pouvait essayé de s'y prendre autrement. Peut être qu'il découvrirait ce qui l'amenait VRAIMENT ici. Parce qu'il oscillait toujours entre deux versions. Celle, improbable, où Arthur aurait découvert le fait que Loïs avait un peu trop joué avec le feu ces temps ci. Ou celle encore plus improbable qui signifiait qu'Arthur en pinçait pour lui. Enfin, improbable. Loïs Valentine était un charmant jeune homme doué de centaines de qualités, qui n'en pincerait pas pour lui !

Depuis les grandes baies vitrées qu'Arthur avait inspectées un peu plus tôt, on voyait le brouillard d'hivers qui annonçait probablement de la neige dans les jours à venir. Loïs était pensif -alors que son peignoir lui tombait de son épaule- et retombait dans ses questionnements. Les fêtes de fins d'année allaient être... compliquées. Un grognement, probablement l'homme content d'avoir fini son repas, le ramena au présent. Son pied nu sous la table était allé caresser le mollet de son invité squatteur. Il avait charmé le pannier de fruits jusqu'à eux et, le regard plein de sous entendu en réminiscence de leur premier cinq à sept, il mordit dans une pomme. Il était plus calme, pour sûr, mais qu'est-ce que ça l'amusait. Jusqu'à ce qu'il la finisse presque sagement, il laissa Arthur finir son diner et finissant son vin et laissant tout en plan sur la table, Loïs se leva pour attirer Arthur vers les escaliers. Il monta une marche, puis marqua une pause. Et puis il posa les mains de l'autre sur la ceinture de son peignoir et enroula ses propres bras autour de son cou pour l'embrasser. Loïs, si tu veux en tirer quoi que ce soit ce soir, va falloir lui faire au moins un café ! Ou l'empêcher de s'allonger.

On ne va pas lui dire, à Arthur, que c'est à cause de toute la frustration de la soirée, qu'il à droit à ça. Et en même temps, le baiser de l'Animagus n'a pas tellement ce goût là. Oh, il y a peut être un peu de désillusion, quand il soupir et se colle contre lui. Mais rien de la colère et de la rancoeur violente qui aurait dû l'animer.


***

Tu es fais peur à voir.
Ce n'est pas mauvais.
Je ne savais pas que tu pouvais faire les tâches de maison. En voyant l'état de chez toi, c'est un miracle que tu puisses simplement fonctionner ou que tu ne tu sois pas encore empoisonné.
Je ne suis pas saoul ! Je suis parfaitement sobre, merci beaucoup. Si c'est la raison pour laquelle tu es ici, alors tu peux dégager.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyVen 3 Jan - 17:29

And then ?Arthur & LoïsHeureusement pour tout le monde, et de façon tout à fait contre-intuitive, Arthur n'est pas un homme susceptible. Il se contente alors, comme à son habitude, de grogner quand on lui fait remarquer qu'il n'est pas beau à voir. En revanche, les compliments ne sont pas une chose à laquelle il est habitué. Voyez ici une forme de modestie ou de manque de confiance en soi. C'est déjà quelque chose qui le met mal à l'aise quand il y croit, alors quand il n'y croit pas une seconde…
De mémoire de Thorn, jamais un membre de la fratrie n'a été complimenté pour ses talents culinaires. Galaad se lance sans cesse dans des associations de saveurs improbables, Viviane fait brûler tout ce qu'elle touche, Morgane est persuadée d'être une pâtissière hors pair mais sa dernière chantilly avait vraiment le goût de beurre, ce que cuisinent les jumeaux est toujours incroyablement fade, et il y a tout à parier que le petit Bohort sera du même tonneau.
Il émet donc un reniflement mécontent quand on essaie de lui faire croire qu'il a réalisé quelque chose de mangeable.
I can't,”1 reconnaît-il donc, loin de s'offusquer des remarques acerbes du jeune homme. Loïs est une crevure, c'est un fait établi. Il n'attend rien de lui, pas même une gentillesse, alors se vexer ne servira pas à grand chose.
On pourrait dire qu'il se laisse marcher dessus. Je préfère penser qu'il prend les gens tels qu'ils sont, sans chercher à les changer. Et puis, s'il n'était pas aussi patient avec Valentine, il ne serait pas ici, surtout que ce dernier, en parfait miroir de l'auror, prend la mouche pour un oui, pour un non.
Hmhm,” est tout ce qu'il répond donc, concentré sur son assiette. Son avis à lui sur son contenu ? C'est mangeable. Ah ça, ce n'est pas un fin gourmet, l'animal, ça se saurait. Mais comme le fait remarquer notre jeune français avec justesse, il doit avoir une constitution des plus solides pour ne jamais s'être empoisonné.
Outre cela, se concentrer sur son assiette lui permet de ne pas voir la clavicule saillante, les cheveux désordonnés, et j'en passe. En revanche, il sent très bien le pied qui vient se frotter à sa jambe alors qu'il a à peine posé sa fourchette.
Il redresse le nez vers le jeune homme, l'observe mordre dans la pomme en fronçant les sourcils. Décidément, Loïs ne décode pas le Thorn : il ne comprend pas quoi dans tu es ivre et je suis mort de fatigue ? Quoiqu'il en dise, il l'a vu enchaîner les coupettes de bubulles cette nuit, puis les verres de vin depuis qu'il est arrivé.
Il tend la main vers les fruits, attrape une banane sans penser une seconde au sous-entendu – il y voit plutôt un allié supplémentaire pour se rassasier correctement, mais je ne vais pas ici vous faire l'éloge de la banane, fruit préféré des sportifs.
Et on essaie d'oublier le pied contre son mollet. D'autant plus que, contrairement à l'habitude, son corps n'a pas l'air prompt à réagir. Sa conscience l'empêche d'aller plus loin – Loïs n'est pas en état de consentir, n'est-ce pas – mais c'est son corps qui met le holà : visiblement, il est encore plus fatigué qu'il ne le pensait.
C'est ça, de trop travailler et d'enchaîner une nuit de surveillance à une semaine surchargée.
Pour autant, il ne va pas refuser une invitation à rejoindre un lit. Il n'est pas venu pour ça, mais quand on se sent seul, comme lui, on ne décline pas l'opportunité de partager les draps d'un beau jeune homme, n'est-ce pas ? Alors il suit Loïs, se laisse faire jusqu'à se retrouver lèvres liées à celles de son amant. Un long baiser plein de langueur et de paresse, le genre même qui convient très bien à l'auror fatigué qui ne se méfie pas.
Il se dit même que, finalement, il a peut-être compris que ça ne sera pas possible ce soi-… euh ce matin.
Et c'est tel le blanc mouton qu'il se laisse apprivoiser par le grand méchant loup. Ils montent ensemble les escaliers marche après marche, les corps se rapprochant, leur baiser gagnant en intensité. La prise sur la taille du jeune français se raffermit progressivement, au point qu'une fois au sommet de la mezzanine Arthur le retient fermement contre lui.
Ah ça… Il sait s'y prendre l'animal. Il sait très bien comment faire monter la tension, comme le rendre fou de désir pour lui.
Et du coup, comment les frustrer tous les deux.

Stop that…” C'est un son quelque part entre le grognement et la supplication. Loïs a fait preuve, comme toujours, d'une imagination très graphique pour tenter d'obtenir le meilleur de la part de son amant. En vain, visiblement. “There's nothing… Come on, you can see it's not working…2
La voix rauque, cassée par le désir, l'homme repousse son amant contre le matelas, et se penche au dessus de lui pour lui voler un long baiser brûlant, indifférent en apparence à la contrariété du garçon. Ou bien c'est peut-être pour étouffer les protestations naissantes d'un jeune homme bien trop enclin à râler et à exiger ce qu'il ne peut obtenir.
Parfois, Mère Nature nous rappelle qu'elle est seule maîtresse du monde. Et aucune magie ne peut aller à son encontre.
Mais heureusement pour eux, Arthur est un homme plein de ressources.
Il profite du baiser pour glisser une main entre eux, décidé à ne pas laisser Loïs sur sa faim. Est-ce qu'on peut avoir ce genre d'attention, quand on n'est qu'amants occasionnels, quand on ne se doit rien ? Ou est-ce que c'est connoté ?
Il n'y songe pas. Après tout, il est homme à être plus dans le don de soi quand dans le recevoir.
Il se laisse alors porter, sans réfléchir, comme il le fait toujours. Il finit par rendre au jeune homme la possibilité de se plaindre en allant se perdre dans son cou, en embrassant sa chair, et en s'enhardissant le long de son ventre, glissant ses doigts vers d'autres contrées inconnues.
Il signale qu'il risque d'avoir besoin d'être guidé, en des mots un peu timides et dans lesquels transparaissent une réelle pudeur. Et s'il est maladroit au départ, cherchant ses marques tant du bout des doigts que du bout des lèvres, il trouve assez rapidement comment faire, où agir et avec quel doigté.
Il en a oublié la fatigue. Mais ne vous leurrez pas, elle le rattrapera rapidement. Il y a tout à parier qu'il s'effondrera une fois sa tâche accomplie.
_____________
1J'en suis incapable.
2Arrête ça… Y'a rien à… Enfin, tu vois bien que ça marche pas…
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyVen 3 Jan - 19:54

Qu'il est bon d'avoir quelqu'un d'un peu plus docile, quand on a passé la soirée à naviguer de désillusion en désillusion. Même si ça n'est pas la personne à qui on voulait faire des bisous au départ, pas vrai ? Même si Arthur Thorn comptait dans les gens avec qui l'Animagus avait voulu jouer à chat. Marche après marche, il approfondissait leur échange, allumant la flamme de son propre brasier. Du moins, c'était ce qu'il pensait. Ce qu'il aimait quand deux mains fermes s'emparaient de son corps de cette façon. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour qu'il prenne possession du superbe fessier auror à son tour et qu'il soupire son contentement. Les grognements d'Arthur étaient flatteurs. Tous sauf le dernier.

« Stop what... »

Il minauda, avant de se faire jeter sur le lit. Le reste était un brin plus vexant. Comment ça, ça ne marche pas !

« You're just overthinking this. »

Il objecta avant de se faire embrasser correctement. Voilà qui était mieux ! Des fois qu'Arthur pense qu'il était trop ivre pour avoir envie, Loïs enroula ses jambes de façon caressantes pour l'attirer contre ce qui était pour lui une évidence. Et aussi insatiable qu'à son habitude -et surtout inventif- il lui murmura de sa voix brisée d'envie la bestialité avec laquelle il voulait qu'il officie. Pas de tendresse qui tienne. Du moins pas comme cette fois chez lui. Qu'est-ce qu'il attendait ! C'est avec frustration qu'il constata qu'il n'y avait effectivement pas assez de réaction dans le jean de ce dernier. Loin de le prendre pour lui même -faut pas déconner- Loïs n'était pas moins vocal sur ses désirs et ses frustrations. Franchement, Arthur, tu as du mérite. Loin d'être facile à vivre quand il fait un caprice, le jeune diplomate est suffisamment expressif quand Arthur descend s'occuper de lui pour que ce dernier sache qu'il a fait le bon choix. De lamentations sur son sort, il passe à des mots plus positifs sur l'effet que les lèvres de ce dernier ont sur lui. Et comme pour le reste de leurs activités sportives, il aura suffisamment d'injonctions envers son partenaire pour que ce dernier sache quoi faire et à quel moment. En espérant qu'Arthur soit conciliant. Peut être que par moment, Loïs pensera à un autre. Mais c'est bien Arthur Thorn qui l’emmènera jusqu'à la délivrance ce soir et personne d'autre.

Après coup et quelques minutes de réflexions solitaires plus tard, probablement après son invité surprise, il s'en dormirait une main fermement ancrée sur le fessier de l'autre, toute déception oubliée. Il gigoterait sans doute au milieu de la nuit parce qu'Arthur avait beau faire une bonne couverture, leur température corporelle était redescendue. Et puis, il finirait par se lover contre lui à nouveau, plus fatigué qu'il ne l'aurait avoué. Est-ce qu'il se réveille en décalé, un ours sur lui, grommelant intérieurement alors qu'il réalise seulement que si Arthur avait demandé conseil, c'était parce qu'il était débutant en la matière ? Intéressante découverte. Et en même temps, il était étrangement satisfait de cette attention alors que l'auror était manifestement épuisé. Pas qu'il aurait accepté quoi que ce soit d'autre, hein ! Il replongea ensuite dans le pays des songes.

« Mmmmnotyet... »

Il marmonna quand il sentit l'autre remuer à son tour. Pour peu qu'Arthur soit pris d'une terreur nocturne, ça n'allait pas être le meilleur de réveils. Il roula en emportant les draps de soie avec lui de l'autre côté du lit. Il n'avait pas encore envie de faire face à la réalité de tout ce qui venait de se passer.

***
Arrête quoi...
Tu réfléchis trop.
Mmmpasencore...
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptyVen 3 Jan - 21:42

And then ?Arthur & LoïsContre toute attente, il semblerait que le Sanglier ait su comment approcher le Chat sauvage. Par deux fois, désormais, il a su amener l'animagus sur des sentiers inattendus, et avec succès s'il vous plaît. Le problème, c'est que l'auror n'a pas idée de sa réussite en la matière. Il ne fait que suivre son instinct, sans se poser de questions.
Et il n'y a bien que dans ce domaine qu'Arthur ne se pose pas de questions, il semblerait.
Ça lui réussit, il faut croire.
Comme anticipé, c'est assez rapidement qu'il s'endort, confortablement calé contre le jeune homme, à moitié sur lui. Et c'est un sommeil plutôt apaisé qui s'empare de lui.
Celui de l'homme qui a accompli son devoir.
Le repos du juste.
La respiration tranquille, il ne bronche pas, à peine grogne-t-il dans son sommeil. Il ne se réveille pas, malgré son sommeil habituellement léger, quand son amant remue contre lui. Il s'adapte tout naturellement au mouvement, et attrape Loïs à peine ce dernier les a-t-il recouvert, un bras enroulé autour de ce dernier.
Le nez dans ses cheveux.
Il lui a déjà dit, pourtant : Il like your smell.

Endormis au lever du jour, la journée est bien avancée quand un frisson glisse le long du corps de l'auror. Il serre d'abord le corps svelte contre le sien, enfouit un peu plus son nez dans ses cheveux, respire son odeur. Émet un son un peu plaintif, un grognement, un gémissement peut-être, de l'homme qui sort lentement de son sommeil. Une nuit sans rêves. C'est quand même pas si souvent.
C'est agréable.
Il en a même oublié où il se trouve. Il n'est pas dans son lit, ça, c'est sûr. Et puis, ça sent pas comme ça chez lui. Ça sent bon là. Un petit mélange de fleurs et de musc, à la fois doux et un peu piquant… Il le serre encore un peu contre lui, sans vraiment prêter attention à la protestation de son doudou improvisé.
Enfin dans un premier temps. Parce que ledit doudou joint le geste à la parole, s'enfuit de ses bras, pique toute la couverture pour s'enrouler dedans.
On a connu meilleur comme réveil, et Arthur s'y connaît.
Désormais seul, sans sa bouillotte interactive et nu dans le froid, il consent enfin à ouvrir les yeux. Hmmmmgrmpf.
Quelle heure il est ?
Il se redresse, fronce les sourcils, cherche ses vêtements du regard. Moui, ils sont un peu partout, il fallait s'y attendre. Et sa baguette est sur la table de chevet, évidemment. Il s'étire, hésitant sur la suite. Coule un regard sur le côté, vers la silhouette encore à moitié endormie. Ses yeux s'arrêtent un instant sur les cicatrices qu'il devine, les sourcils se froncent.
Hmpf.
Il s'approche de lui, glisse une main sur sa taille après l'avoir coulée le long de ses cicatrices, la fait descendre jusqu'à une hanche, se penche pour embrasser fugacement un bout de chair découverte. Et puis, sans un mot, il se lève, attrape sa baguette et, nu comme un ver, enchante ses fringues pour qu'elles le suivent alors qu'il se rend dans la salle de bains. Il s'arrête au pied des escaliers, lance un sort vers la cuisine – les tasses s'agitent alors que la vaisselle de la veille se débarrasse et que café et thé se préparent d'eux-mêmes – et s'enferme enfin pour prendre une douche.
Hm.
Cette salle de bain fait la taille de son salon. Valentine a décidément la folie des grandeurs : qui a besoin d'une pièce d'eau d'une taille pareille ?

'Morning.1
Douché, bien reposé et surtout enfin réveillé, baguette à la ceinture, c'est torse nu qu'Arthur ressort de là, le cheveu mouillé et le teeshirt à la main. Il le pose négligemment sur sa veste abandonnée la veille, attrape une banane dans le panier à fruits et s'installe en face du jeune homme.
Puis regarde la banane, rosit, et la repose pour lui préférer une belle poire.
Et attrape la tasse de thé de laquelle il boit une longue gorgée pour dissimuler son embarras.
_____________
1B'jour.
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MessageSujet: Re: And then ? || NC18   And then ? || NC18 EmptySam 4 Jan - 0:13

On n'allait pas se mentir, si Loïs avait été plus sobre, il n'aurait sans doute pas pardonné si facilement l'incapacité d'Arthur a combler a la lettre toutes ses exigences, aussi doué eut-il été a le gâter autrement. Salle gosse de riche. Mais peut-être que c'était un mal pour un bien. Il était plus sobre ce matin, même s'il n'avait pas envie d'affronter sa journée ni les conséquences de ses actions de la veille. Et on ne parlait pas de ses ébats avec un amoureux des Moldus, là. Même si les mots de son père quand au respect qu'il avait pour sa personne résonnaient pas mal chez lui. Il y trouvait tout de même son compte sans se sentir trop salé. Et puis, même si elles semblaient plus faibles et sonnaient un peu fausses parfois, il avait aussi de bonnes raisons de continuer a donner le change avec Arthur, pas vrai ? On avait qu'à dire ça. Que le confort qu'il ressentait cette nuit n'était qu'une illusion qui visait a enjôler le chef du bureau des aurors pour quand il aurait besoin de lui. Oui oui. 

Et comment tu expliques le soupir entre frustration et satisfaction, qui dépasse tes lèvres quand Arthur se lève en déposant un baiser ?

Il faut attendre plusieurs minutes de combats intérieurs pour que Loïs se hisse hors de ses draps, enfile son peignoir à terre et récupère la baguette qui se trouve dedans avant de descendre les marchés en tôles ajourées. Ça sentait bon le café, le thé, Loïs est positivement abasourdi de voir à quel point Arthur a pris ses aises dans sa cuisine. Il oscille entre la vexation et en même temps le plaisir qu'il a d'être servi pour le petit déjeuner. Il charme a son tour assiette, toasts qu'il fait rapidement griller, et complète avec les oranges qui se pressent toutes seules dans leurs verres quand Arthur est de retour pour s'installer. C'est au tour de Loïs d'être distrait par la vision de rêve torse nue qui s'installe à table. Et il retrouve son sourire de chat en voyant la banane délaissée.


« Good morning Mr Thorn. »

Il dit, sans perdre son sourire sur un ton bien plus doux et mignon que ce dernier ne lui connaît. Et en silence, il boit son café et déjeune en lui fichant la paix. C'est dimanche, après tout, il a le droit de faire un break lui aussi. Il laissera l'auror prendre ses aises encore un peu, l'observant sans le presser pour le mettre dehors mais ne faisant rien non plus pour le retenir, et ce, jusqu'à ce que l'autre homme soit habillé et prêt à partir. A ce moment seulement il le rejoint pour l'enlacer a nouveau et l'embrasser sans but manifeste. Rien de plus que de profiter de ce dont il a été privé lors de la soirée. Et pas seulement de sa part.

« Until we meet again. »

Il conclut, en le laissant partir. Il savait qu'Arthur ne serait pas idiot au point de trainer dans le coin, il devait avoir compris -ou bien cherchait il a lui causer des ennuis exprès ? Et une fois ce dernier volatilisé, il referma derrière lui, et se mit a soupirer. Par quel bout allait il bien pouvoir commencer, pour régler ses problèmes qui s'accumulaient. Ça ne ressemblait pas a un Valentine de se lamenter trop longtemps. Et en même temps, ça ne ressemblait pas tellement a un Valentine non plus, la soirée d'Halloween qu'il venait de passer.


To be continued
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