But right now, I want to be not okay. [Grand Frère Nathou]

Let Me Just Give UpKarim & NathTu avais passé ces dernières semaines d’une façon horrible. Entre Noël où tu étais resté prit dans une grande roue, la soirée de Saint-Valentin où les mages noirs avaient fait leur apparition, terrorisant la majorité des sorciers, et récemment, le Poisson d’Avril où il avait échangé de corps, dans une foule bombé, avec Nathanael… Il y avait mieux, comme semaine. Il y avait mieux, comme ressenti. Plus les jours passaient, plus tu n’avais plus aucune envie de sortir de l’Université, que ce soit simplement pour aller à Pré-Au-Lard. Tu n’avais plus aucune envie d’aller dehors, de regarder le mois d’Avril faire disparaitre la neige… Tu n’avais aucune envie de sortir. Avec les mages noirs désormais bien connu, ta peur était revenu, s’ancré en toi comme une douleur permanente, une peur qui te suivait. Tu avais passé ton enfance à fuir la guerre, et la voilà désormais à nouveau à vos portes. Tu en avais marre de devoir fuir. De devoir toujours fuir. Tu en avais marre de devoir consoler tes amis, apeuré par ces mages noirs. Quand pourrez-vous enfin redevenir de simplement jeunes adultes? Que ce soit toi, Nyx, Jacob, Finn… Vous étiez trop jeunes pour vivre de telles choses. Quand est-ce que vos pourriez à nouveau être simplement vous? Sans avoir peur.

Cette journée-là, tu avais décidé d’envoyer un message à Nathanael, celui que tu considéré comme ton grand frère, pour lui demandé de venir. Tu savais qu’il avait été là, durant la Saint-Valentin, bien que tu ne savais pas à quel point il avait été impliqué. Tu savais néanmoins qu’il semblait plus tristes ces derniers temps, et tu t’inquiétais pour lui. Car il était plus facile de s’inquiéter pour les tiens, que pour toi-même. Tu lui avais demandé de te rejoindre sur le campus de l’Université, ne voulant surtout pas aller plus loin que ça. Tu étais donc sortit, après avoir enfilé ton manteau et tes gants en cuir, pour te diriger dans la cour, attendant ton ami en soupirant lentement. Il faisait beau, en cette journée d’avril, ce qui changé de la tempête qui grognait en toi. Chaque bruit te rendait nerveux. Chaque pas plus loin du campus te faisait mal. Tu avais peur. Tu étais ce gamin qui avait peur. Tu attendais ton frère en faisant les cents pas, frottant tes mains ensemble, fixant le ciel bleuté. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que tu senti sa présence, te retournant rapidement pour le voir arrivé. Tu ne peux empêcher une vague de soulagement de te prendre, alors que tu vas le rejoindre, souriant lentement. « Nathanael… », souffles-tu arrivé à ses côtés, alors que tu te redresses. « Merci de t’être déplacé, vraiment! Ça me fait plaisir de te voir ici, en dehors de ta pâtisserie. Ça fait changement de d’habitude. » Tu le regardes en souriant, soulagé par sa présence rassurante qui a toujours su apaiser tes craintes. « Je suis désolé, pour la dernière fois… Je veux dire… C’était moi qui avait prit ton apparence, durant le poisson d’avril, et… J’espère ne pas avoir trop inquiété tes amis. Je suis vraiment désolé… » Tu commences à marcher avec Nath dans la cours, alors que tu passes ta main dans tes cheveux, soupirant un peu. « Il faut croire que la foule me rend encore plus nerveux qu’avant… »

© Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

Nathanael avait vraiment été surpris par la lettre qu'il avait reçu d'un hibou postier quelques jours plus tôt. Il la tournait encore dans ses doigts, surpris du ton du jeune garçon, en preparant son café. Les choses prenaient plus de temps, maintenant, alors il s'était levé comme lorsqu'il travaillait. Il allait devoir se rendre en transports à la MUL, et ça aussi ça prenait du temps. La cafetière italienne que son petit frère lui avait dénichée, juste comme celle de leurs parents à l'époque, avait fini son office. Il avait passé une nuit courte, à se poser un peu trop de questions, encore une fois.

La cause de ceci se trouvait en la personne d'un certain chef des Aurors qui n'avait pas répondu à son invitation à dîner. Il avait hésité, et avait envoyé -pensant qu'il lui avait probablement causé un petit arrêt cardiaque- une autre promenade, à la place. La vérité c'était qu'il avait juste envie de le voir. Il n'avait pas fait ça depuis tellement, tellement longtemps... Et il se voyait mal demander conseil à Hyacinthe. Et encore moins à Alexander, vu qu'il se remettait seulement -et encore difficilement- de ce qu'il avait vu de son couple à la soirée de St Valentin. Il était sincèrement heureux pour lui. Ce qui n'empêchait pas cette vieille blessure d'un amour à sens unique à se refermer. Non, il n'avait pas grand monde à qui demander conseil. Et de base, ça n'était pas son genre non plus, il était plus le genre à écouter qu'à demander.

La preuve en était aujourd'hui. Il était à présent devant les grandes portes de l'Université, et se demandait s'il allait réussir à entrer sur le campus. S'il se rappelait correctement, même les Cracmols avaient accès à ce lieu, contrairement à Poudlard. Il ne se sentait malgré tout pas à sa place. Et pas seulement à cause de son âge. Il finit par trouver Karim qui l'attendait, et lui offrir un de ses rares sourires discrets. Il avait à peine quelques années de plus que Hyacinthe. Aussi doux, aussi. Il fera un bon Médicomage, pensait Nathanael, et il le lui avait d'ailleurs confié une fois. Sa seule crainte était la même que pour son cadet : ils étaient maintenant si jeunes à devoir faire face à bien trop de choses. La vie était bien dure avec eux.

« Ca me fait bizarre à moi aussi. »

Il confia, plus calme qu'il ne l'était vraiment. Il avait fait la paix, depuis février, avec la perte de sa magie. C'était toujours douloureux, handicapant, rageant parfois même mais il avait fini par accepter que ça ne changerait pas de si tôt. Se retrouver ici, entouré de jeunes mages en devenir uniquement... Ca n'était pas si facile.

« C'était toi ? Karim... Pourquoi tu ne m'as rien dit. » il avait les sourcils froncés à présent, un peu réprobateur. « Non. Tu n'as rien fait de mal ne t'en fais pas. »

Il finit par ajouter. Karim était comme ça, à trop s'en faire, à ne pas vouloir blesser, il était vraiment d'une nature généreuse et c'était ce qui lui plaisait chez le garçon. Il avait essayé de forcer un peu leur amitié avec Hyacinthe, s'il devait se l'avouer. Il aimait savoir son frère bien entouré, et il était si timide...

Il écouta le jeune étudiant tout en le laissant le guider à travers le campus qu'il ne fréquentait plus depuis bien plus de dix ans. Il avait été sur place pour aider Hyacinthe à déménager, mais pas beaucoup depuis. Ca faisait remonter des souvenirs. Apparemment le jeune homme aussi, mais pour d'autres raisons.

« Est-ce que tu veux m'en parler ? »

Il sentait qu'il y avait un peu plus que ce qu'il lui disait, plus que cette "farce" du premier Avril qui avait été un cauchemar pour beaucoup de gens. Mais il ne voulait pas le forcer non plus. Cela dit, c'était rare qu'il l'appelle, et qu'il ne vienne pas à la pâtisserie. Ca lui mettait peut être la puce à l'oreille.

« Et comment va Jacob ..? »

Il tenta, aussi.

Let Me Just Give UpKarim & NathParce que tu essaies toujours d’aller bien. Avec Nyx, qui avait vécu une histoire horrible avec les mages noirs. Nyx, qui vivait désormais des fiançailles merveilleuses, tu n’avais pas envie de l’inquiéter. Finn, qui semblait plus t’ignorer que se préoccuper de toi depuis qu’il avait Ariel dans sa vie. Tes professeurs, qui voyaient en toi un potentiel énorme de Médicomage, dont tu ne voulais pas inquiété. Et il y avait tout ceux qui te voyait comme un garçon sarcastique, avec un humour bien piquant, et qui te voyait comme un grand frère. Tu n’avais pas envie de les décevoir. Pas envie de leur montrer que tu allais mal. Il n’y avait que Jacob qui savait la vérité, qui la sentait aussi. Et Nath. Ton grand frère de cœur. Ton protecteur. Celui pour qui ton cœur avait envie de pleurer : Tu ne savais pas vraiment ce qui s’était passé durant la Saint-Valentin, mais tu savais que cela avait affecté ton ainé : Ça ce voyait, ça se sentait. Dans sa manière d’être, d’agir. Et tu avais envie de comprendre sa douleur.
Mais pour la première fois depuis le début de l’année, tu avais envie d’exprimer la tienne aussi. Tu en avais marre de faire semblant. Marre des sourires. Marre des crises de panique dès que tu sortais dehors. Tu avais envie que quelqu’un s’assoit avec toi et te dises « tu peux pleurer, va si ». Tu avais envie de simplement arrêter de te battre, arrêté de te relever. Tu avais envie de pleurer. Peut-être que la douleur était trop grande. Peut-être que tu avais l’impression d’être malchanceux ces derniers temps. Sans doute. Tu avais simplement envie de pouvoir pleurer. Tu lèves les yeux vers celui qui fait partie de ton cœur, vers ton grand frère. Tu le connais depuis désormais quelques temps, et chaque fois que tu le revois, tu comprends à nouveau pourquoi tu l’adores. Pourquoi tu ressens ce sentiment de fraternité avec lui. Parce qu’il dégage cet aura : Cet aura de douceur, de protection, de sagesse aussi. Parce que tu avais l’impression que tu pouvais tout lui dire.

« Je sais pas, je… J’avais peur. Je crois. », murmure le jeune Serdaigle. « Il y avait tant de gens, et… » L’angoisse. La panique. Cette sensation d’enfermement. De prison. « J’ai paniqué. C’est pour ça que je me suis enfui. Je ne voulais pas te causer problème devant tes amis, aussi, alors j’ai préféré partir… » Tu hausses un peu les épaules, tu viens passer ta main dans tes cheveux pour attraper quelques mèches entre tes doigts, soupirant lentement. Oui, tu avais eu peur. Comme depuis un moment, tu avais peur de sortir. Tu lèves les yeux vers ton ainé, alors que vous parcourez ensemble les jardins de l’Université. Tu hésites, mais tu finis par lentement parler : « J’ai l’impression que tout est contre moi, ces derniers temps. Dès que je sors, il m’arrive quelque chose. Dès que je mets pied dehors, je panique. Je reste prit dans une grande roue, j’imagine des mages noirs partout, je change d’apparence… Avec ce qui se passe en ce moment, avec ce qui est dit dans les journaux… Je ne sais pas, Nath, c’est juste trop… » Tu lèves les yeux vers lui. « J’ai fuis toute mon enfance la guerre… Pourquoi je dois la retrouver ici? » C’est tremblant, quand ta voix sort. Parce que tu as déjà vécu la guerre, Karim. Tu étais un enfant, et tu l’as vécu. Son regard se brise, tremble. « Jacob va bien… Et je l’aime toujours autant. Il me soutient, il m’aide, autant qu’il peut. J’ai… J’ai eu envie de le demander en fiançailles durant Noël… Mais… Mais j’ai pris peur, et je ne l’ai pas fait. Pas à cause de mon amour pour lui, ou de son amour pour moi. Je sais que nous nous aimons. Je le sais… Mais… Se marier, alors que… Alors que les mages noirs sont partout? » Ta paranoïa te sert la gorge, alors que tu viens lèves ton regard embrouillé de larmes vers ton frère. Tu te rapproches de lui, jusqu’à venir un peu brusquement te blottir contre le plus vieux, sanglotant en silence. « J’en ai marre, grand frère… »

:copyright: Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

La vie sur un campus Universitaire apportait particulièrement de la nostalgie, à Nathanael, la tristesse de ne plus appartenir à ce monde se faisait toujours grandissante à la proximité de jeunes sorciers et leur avenir... Mais aussi une vague de souvenirs heureux. Il n'était pas le plus enthousiaste déjà à cet âge, en tout cas jamais expansif, toujours songeur, mais les années qu'il avait passées ici et à Poudlard comptaient comme les plus belles de sa vie. Jusqu'à ses 26 ans et la mort de ses parents, année à partir de laquelle il avait un peu mis ses aspirations et ses rêves entre parenthèse. Il n'avait jamais essayé à nouveau, depuis, c'était sa faute. Rien ne l'aurait empêché une fois Hyacinthe assez grand de reprendre une carrière. Bien sûr, redevenir Auror et Médicomage de terrain était exclu. Il ne pouvait pas faire à son cadet ce qu'il avait déjà vécu avec leurs parents. C'est comme ça que reprendre le travail de ses parents était venu tout naturellement. Mais l'idée de revenir dans ces murs pour peut être autre chose l'avait traversé, aussi. Pour ça, il aurait fallu lâcher prise...

Il écoutait le garçon à ses côtés, traversant les jardins de l'Université, et s'inquiétait pour lui. Il voyait à quel point l'événement de février l'avait marqué, et sa fragilité s'affichait sur son visage. La façon dont le jeune homme le voyait le renvoyait à sa propre culpabilité. Il ne s'était soucié que de lui, depuis ce soir là. Lui et Hyacinthe. Ho, bien sûr, lors du bal il avait protégé tous ceux qu'il pouvait. A l'aide d'Alexander et des autres, il y avait eu bien moins de blessés qu'il n’aurait dû. Mais il y en avait eu. Beaucoup trop. Nate ne regrettait pas son choix, mais il regrettait les conséquences d'un tel acte de la part des Deathwings et son incapacité à faire quoi que ce soit, à présent. C'était peut être une erreur, qu'il avait fait, de choisir la potion. Peut être qu'il aurait été plus utilise s'il avait conservé sa magie. Mais combien d'autres auraient souffert à cause de lui ?

« Je suis désolé Karim... J'aurais dû savoir. »

Il avait répondu, avec un air un peu douloureux. Il n'était peut être pas vraiment son grand frère, il se sentait responsable.

« Tu ne peux pas t'arrêter de vivre pour ce qui se passe, tu le sais au fond. Je comprends qu'avec ce qui s'est passé... et d'où tu viens. »

Il lui sourit doucement et lui posa une main sur l'épaule. Il ne parlait pas que géographiquement. Il était revenu de loin, ce garçon, avec ce qu'il avait vécu. Il avait été presque rassuré de savoir qu'il avait trouvé l'amour en la personne de Jacob. Il ne connaissait pas le second, mais quand il lui avait présenté, Nate avait été ravi. C'était assez fou, pour lui qui en plus avait vécu une longue partie sa vie à renier et cacher ce qu'il était, de les voir s'aimer au grand jour, et de façon si pure et simple... Il appuya sa main plus fort sur l'épaule de l'autre garçon, pour lui donner de sa force.

« Justement, Karim... C'est dans ces moments que ce genre de chose est si importante. Pour le bonheur que vous êtes capables d'apporter dans ce Monde. »

Ils étaient seuls, ou presque, mais Nate se sentait quand même un peu maladroit d'évoquer ce genre de sujets. Il se demandait si Karim voulait aller lui montrer sa chambre ? Ou lui faire faire le tour à nouveau ? Il chercha son regard.

« Il n'y a pas de raison de vouloir presser les choses si tu n'es pas prêt mais ne t'empêche pas de vivre en ayant peur de ce qui pourrait arriver. »

Lui, il passait son temps à ne pas faire, à ne jamais agir. Il n'avait pas vraiment de regret mais il voyait parfaitement que c'était une erreur, d'attendre encore et encore, dans l'infime possibilité que les choses pouvaient mal se passer. Vivre, ça n'était pas ça. C'était un peu pour ça qu'il avait choisi d'essayer avec Arthur, alors qu'il savait pertinemment que ce n'était ni facile, ni fait pour durer pour toujours. Il faisait ce qu'il n'avait jamais osé faire ces dernières années. Essayer de vivre.

Let Me Just Give UpKarim & Nath C’est la douleur, qui résonne en toi. La douleur d’être vidé d’émotions, d’énergie, de sensations. C’est la douleur d’avoir vécu trop d’évènements traumatisants, trop d’évènements te ramenant à cette guerre que tu as déjà vécu pendant trop d’années. C’est la douleur reliée à cette incapacité que tu te sens parfois. Tu te sens incapable d’aider, incapable d’offrir l’aide que tu devrais offrir. Tu veux devenir Medicomage. C’est le rêve, le but, que tu t’es toujours fixé. Mais la peur, elle te broie le crâne. Et la peur amène l’insécurité, la paranoïa, et surtout, cette sensation de ne jamais pouvoir y arriver. Car à chaque bruit fort, ça ta ramène en Syrie. Et comment veux-tu aider quelqu’un, si certains sons, odeurs, te rappellent ces évènements là? Tu essaies tant de t’en sortir, de pouvoir être libéré de ce fardeau, que tu oublies parfois de vivre. De respirer. De te faire confiance. Tu oublies que, derrière chaque nuage, il y a du soleil. Tu oublies parfois que, un jour, ça ira mieux. Surtout dans des moments comme présentement, tu l’oublies. Et pourtant, tu ne devrais pas l’oublier. Tu devrais te faire confiance. Mais c’est plus fort que toi. Tu doutes de tes capacités à aider, à faire le bien, à être vraiment utile.

« Mais tu ne pouvais pas savoir. Tu ne pouvais pas, Nath… J’ai l’habitude de tout garder ça pour moi, de ne rien dire… Tu ne pouvais pas savoir que… » Tu secoues la tête, lentement, avant de venir passer ta main sur tes yeux pour essayer de chasser les larmes qui y montent, prête à couler. Tu essaies de garder la douleur en toi, mais aujourd’hui, devant ton grand frère, ton ange gardien, tu ne te retiens plus. Tu n’en as plus la force. Et tu te laisses t’exprimer, vider ton cœur, pleurer, car tu te sens tellement mal. Tu as l’impression que tout ira mal. Tu as l’impression de ne plus avoir assez de force. Tu veux juste… laisser tombé. Tu as parfois des passes comme ça. Ça t’arrive de plus en plus rarement, mais ça t’arrive encore quelques fois. Ces moments où tu as envie de… juste tout arrêter. « Non tu ne comprends pas! Tu n’étais pas là, en Afghanistan, avec moi! Tu ne comprends pas…! J’ai l’impression que la guerre, elle s’en vient, vers nous, comme quand j’étais enfant, et je n’ai pas envie que ça recommence! J’en ai pas envie, Nath… » C’est un sanglot étouffé, qui sort d’entre tes lèvres, alors que tu tremble dans les bras fort de ton aîné. « Mais j’ai peur… À chaque moment, j’ai peur, Nath. J,ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire un bon médicomage, de ne pas être capable de sauver ou simplement de protéger ceux que j’aime. J’ai l’impression de ne jamais être assez. De ne pas donner assez. » murmures-tu lentement, la gorge prise, tournoyé de douleur. Tu lèves ton regard mouillé vers ton grand frère. « Je sais plus quoi faire, Nath… Je me sens jamais à la hauteur de rien. J’ai envie de demander la main de Jacob, mais… dans le monde dans lequel nous vivons présentement… » C’est douloureux, comme phrase, tu le sens au fon de toi. « T’a jamais eu envie que ça cesse, toi? Cette douleur… »

:copyright: Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

Nathanael avait cette difficile position d'être assez âgé et avoir assez vécu pour savoir l'attitude à adopter pour Karim, et en même temps, il savait aussi que celui ci n'était pas prêt a écouter et acquiescer. Bien sûr qu'il ne le croyait pas, bien sûr qu'il voyait tout en noir. La vie dans laquelle il évoluait n'était faite que de tout ça. Il était difficile pour le garçon de se dire, d'espérer, que les choses iraient mieux. Pourtant ce serait le cas. Peut être pas tout de suite, peut être qu'ils connaîtraient pire avant l'éclaircie, mais les choses iraient forcément mieux un jour. Et il ne tenait qu'à Karim d'essayer.

Il lui sourit, les sourcils froncés vers le haut comme souvent, douloureux pour lui. Et il posait sa main sur le haut de son dos. Aussi rassurante que le grand frère qu'il voulait qu'il soit pour lui, même si Nate ne se sentait pas légitime.

« Je n'ai pas connu cette guerre mais j'en ai connu d'autre. Tu sais que ce que tu ressens a beau être bien encré, ce n'est pas la fin. La vie ce n'est pas que ça. »

Il frotta un peu son épaule. Ils étaient encore un peu en retrait des bâtiments, quand Karim fondit en larmes. Alors Nate avait fait comme avec Hyacinthe, et toute personne qu'il aurait vu pleurer. Il l'avait pris et serré contre lui le temps que les sanglots se calment.

« Je sais que tu ne le vois pas, mais je suis assez bien placé pour te le dire et si tu ne le crois pas toi, tu peux essayer de me croire. Tu donnes tout ce que tu peux donner, et c'est bien assez. »

Il tentait de calmer ses larmes en parlant doucement.

« Tu apportes beaucoup aux autres, et si tu lui donnes ta présence et ton amour, c'est bien plus que beaucoup de gens ont dans ce monde, tu sais ? »

Il ne pensait pas particulièrement a lui même, mais il le pensait. A deux, les deux garçons étaient plus forts pour tout affronter. Même si Karim ne le voyait pas, il avait beaucoup a apporter en lui. Il lui sourit doucement, quand le garçon avait levé les yeux vers lui. On pouvait lire de l'inquiétude chez le pâtissier et de la compassion, mais de la confiance en l'autre.

« Je me suis très souvent découragé. Rien qu'aujourd'hui avec ce que... Ne pas se sentir a la hauteur... Bien sûr que je comprends. Et puis il y a Hyacinthe. J'ai souvent peur pour lui. Mais j'ai confiance en lui aussi. Et j'ai envie qu'il puisse s'appuyer sur moi. Pour lui je n'abandonnerai jamais, aussi dur que ce soit. »

Il arrêterait de lui mentir, par contre. Mais oui. C'était son petit frère et les gens qui comptaient sur lui qui l'aidaient a se relever.

Let Me Just Give UpKarim & Nath Quand tu étais enfant, tu avais apprit à retenir tes larmes. À retenir tes cris, ta peur, ta sensation de terreur. Quand tu étais enfant, tu avais apprit à ne plus réagir aux bombes qui explosaient, aux cris autour de toi, et surtout, à la vue des corps sans vie. Tu avais grandit entouré de haine. Tu avais grandis entouré d’une guerre que tu n’avais que trop connu. Oui, Karim, depuis que tu étais enfant, tu avais apprit à te tenir debout, peu importe les drames qui arrivaient. Tu avais vu ton propre père se faire tirer dessus, ton oncle se faire tuer, et tu avais vu ta mère supplié. Tu avais tout vu, de tes yeux d’enfant. Et tu avais survécu, Karim. Tu ne te trouvais pas courageux, ni fier, et encore moins fort. Tu te savais intelligent, Karim, mais c’était bien une des seules choses que tu te reconnaissais. Non, tu ne t’étais jamais trouvé intelligent. Pas comme Nyx et Nath. Tu avais plutôt cette manie de fuir les combats, fuir la réalité. Comme présentement : tu fuyais tes problèmes pour ne pas à avoir à les affronter. C’était une habitude que tu avais développé pour survivre, en Afghanistan. Et tu la maintenais. Tu étais de ceux qui n’avait jamais été brisé, qui n’avait presque jamais pleurer, qui n’avait jamais laissé la peine les envahir : Qui ne s’était jamais permis de pleurer. Et désormais, tout ressortait en même temps. Une douleur vive, une douleur trop de fois retenu. Et de sentir la présence réconfortante de ton ainé, celui que tu considérais comme ton frère, te serrait ainsi contre son torse, cela te donnait encore plus envie de pleurer. Tu l’aimais si fort. Tu lèves tes yeux vers lui, tu t’accroches, tu trembles dans les bras fort de ton grand frère.

« Alors qu’est-ce que c’est, la vie… ? », c’est un murmure : Tu sais très bien c’est quoi, Karim, mais en ce moment, tu ne vois rien d’autre que la douleur. La douleur de n’être pas assez, de ne pas faire assez. « J’essaye… J’essaye de donner de l’amour aux autres, j’essaye d’être là pour eux, mais j’ai l’impression de fuir dès qu’un problème se présente à moi. J’ai l’impression que je pourrais faire plus, mais j’en suis incapable, Nath… Je ne suis pas toi. Je ne suis pas courageux, et fort, comme toi… » Tu secoues la tête lentement, tu viens te séparé lentement de lui pour venir glisser ta main sur tes yeux et ainsi les sécher de leurs larmes. « Et… qu’est-ce que tu fais quand tu te sens découragé, Nath? Comment tu fais pour continuer quand… tu as l’impression que tout va mal? Qu’est-ce qui te fait continuer à te battre, Nath’? » Demandes-tu en relevant les yeux vers ton ainé, croisant lentement son regard. « Comment tu fais? » Parce que tu veux savoir. Tu veux savoir comment ton frère arrive à rester si fort, quand toi tu ne cesses de tomber…

:copyright: Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

Petit à petit, Nathanael tentait de guider le garçon vers les dortoirs, en prenant un chemin détourné pour éviter les regards un peu trop curieux. S'il avait besoin que ça sorte, que ça sorte. Il serait là pour l'épauler. Par contre, le pâtissier avait beua se donner tout le mal du monde, il ne savait plus quel mot choisir pour faire voir à Karim que tout n'était pas aussi noir que son esprit le lui montrait. Il lui sourit doucement, serrant son épaule et l'aidant à tenir droit.

« Tu es bien assez, ne t'en fais pas autant. Fais ce que tu peux, quand tu peux, ça suffit amplement. »

Il regardait les bâtiments qui se rapprochaient et se décrochaient sur le ciel plutôt dégagé. Comment faisait-il ? Il n'en avait aucune idée. A vingt cinq ans, peu de gens auraient pu assumer ce qu'il avait assumé a la mort de ses parents. Élever un frère, gagner sa vie après avoir perdu ses rêves et sa carrière. Il avait voulu abandonner souvent, au fond, mais jamais l'idée ne lui avait effleuré l'esprit de réellement le faire. Hyacinthe comptait sur lui. C'était aussi simple que ça.

« Je suis comme ça parce qu'il y a des gens qui en ont besoin autour de moi. »

Il répondit gentiment, le regardant de façon à ce qu'il comprenne qu'il était compris dans le lot. Le plus difficile, en fait, c'était après. Une fois que les autres n'avaient plus besoin de lui... Le jour viendrait ou ce serait le cas pour son petit frère... Les autres aussi, uns par uns. Et Nathanael devrait se retrouver seul, a s'occuper de lui. Chose qu'il n'avait pas faite depuis des années. Il essayait de mettre cette idée de côté alors qu'ils arrivaient a la chambre de Karim. Nathanael ne l'avait jamais vue. Au final, il connaissait assez peu le garçon, et ne comprenait toujours pas pourquoi ce dernier l'appréciait autant. Mais il ne voulait pas le décevoir pour autant.

Let Me Just Give UpKarim & NathVous marchez ensemble, alors que ton regard se pose sur celui que tu considères comme un frère, celui qui est encore dans ta vie après tout ce temps. Tu le suis en silence, tu essaies d’analyser ce qu’il te dit, de le mémoriser, de comprendre, car tu sens que cela va te servir : Tu sens que ses mots sont… sensés. Bien-sûr qu’ils le sont. Nath a toujours été sensé. Nath a toujours su quoi dire, quoi faire. Alors tu le suis, tu écoutes ces paroles sages, et tu te sens un peu sourire, entre ta peine, ta douleur, ta dépression. Tu hoches la tête à ces mots. Faire ce que tu peux, quand tu peux. Oui. C’est ce qu’il faut faire, dans la vie, non? Faire ce qu’on peut, faire de notre mieux, toujours. C’est comme ça que tu as toujours grandit, Karim, en faisant le mieux que tu pouvais au moment importun. Mais tu es fatigué, Karim. Tu es fatigué de te battre, fatigué de devoir être toujours… fort. De toujours devoir être à ton maximum. De toujours devoir te relever, même quand tu avais envie de rester couché… « Je suis bien assez, mh…? », souffles-tu lentement, posant tes iris dans ceux de ton ami, avant de baisser la tête. Tu serres tes mains ensemble, tu soupirs. Des gens qui ont besoin de toi. Tu fermes les yeux un moment. Nyx a besoin de toi. Jacob a besoin de toi. Tes parents. Hyacinthe. Opaleye. Des amis. Ils ont besoin de toi, et sans doute serait-il triste si tu partais. Des gens ont besoin de toi, et c’est pour ça que tu dois continuer à te battre même quand, comme aujourd’hui, tu as envie de tout lâcher prise.

« Est-ce que… tu as besoin de moi? » C’est une question qui peut semblait égoïste, mais elle est sincère, intrigué, curieuse, alors que vous rentrez dans le bâtiment des chambres. Vous rejoignez ta chambre, et tu déposes ton sac sur ton lit, avant de te tourner vers Nath’, posant tes iris sur lui. Tu viens finalement poser la question qui te reste coincé depuis un moment : « Dit Nath… Qu’est-ce qui t’es arrivé durant la Saint-Valentin? J’ai l’impression de ne pas tout savoir… Et je m’inquiète pour toi… Tu sais que si je peux faire quelque chose pour toi, je suis là… » dis-tu lentement en t’approchant du plus âgé.

:copyright: Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

Donner des leçons à d'autres et ne pas les suivre soit même ? Nate ? Non... C'est une vue de l'esprit. Mais oui, le pâtissier pensait ce qu'il disait à Karim quand il lui disait ce ne pas se mettre autant de pression sur les épaules. Qu'il était assez. Bien sur qu'il était assez. C'était un garçon tellement généreux et sensible, son histoire et son passé n'enlevait rien à tout ça. Il essayait de lui faire comprendre comme comme il pouvait, sa main sur son épaule ou sur son crâne, et sa présence à côté de lui. Comment est-ce qu'il pouvait redonner confiance à tous ces gamins perdus. Car c'était ce qu'ils étaient, tous. Karim, Hyacinthe et tant d'autres. Touchés bien trop jeunes par une guerre ou un Monde incertain.

La question sincère du brun le déstabilisa quelques peu. En toute honnêteté, Nate faisait partie de ces gens qui essayait de n'avoir besoin de personne. Parce qu'il ne voulait pas être un poids pour les autres. Parce qu'il n'estimait pas particulièrement le mériter ou être capable d'être vraiment là pour eux en retour. Mais la question lui arracha un -rare- sourire malgré tout.

« Bien sûr... »

Parce que sans personnes comme lui, il ne saurait pas qui il est. S'il n'y avait pas des garçons comme Karim pour avoir besoin de lui, et inversement, il ne serait pas grand chose.

Nathanael avait cherché un endroit où s'asseoir une fois arrivé chez l'étudiant. Il s'attendait à tout sauf à la question qui allait tomber, pensait qu'ils parleraient plus de ses études, ou d'autre chose. Il ne savait pas quoi lui dire... Karim savait sans doute pour la perte de sa Magie, et le garçon n'était pas idiot. Il devait, si ce n'était savoir, au moins pouvoir imaginer ce que ça faisait que de perdre quelque chose qui faisait partie de vous depuis si longtemps. Mais Nate n'était pas prêt à parler à coeur ouvert... L'était-il vraiment jamais ? Et il ne voulait rien mettre de plus sur les épaules du jeune Callanan.

« C'est un peu compliqué... Je dois réapprendre à vivre comme un Moldu. Ca fait longtemps que je ne me pose même plus la question quand je me sers...servait de ma baguette. »

C'était comme respirer, même. Comment est-ce qu'on apprenait à respirer autrement quand on n'y prêtait même plus attention depuis tant d'années. Il s'était tut un petit peu, mais essaya d'enchainer rapidement, pour ne pas l'inquiéter.

« Mais petit à petit... Hyacinthe est là, tu sais. Il n'y a rien à faire à part prendre le temps. »

Il lui dit. Parce qu'il en avait marre aussi qu'on lui dise de trouver un antidote, qu'on lui donne des conseils sur comment retrouver sa magie. Ca faisait trop mal d'espérer. Il préférait encore prendre les choses en mains et avancer, maintenant. Il ajouta cependant.

« Ce que tu peux faire, c'est passer me voir avec Jacob de temps en temps. »

Et c'était sincère. Voire des gens qu'il appréciait heureux et vivre était tout ce dont il avait besoin.

Let Me Just Give UpKarim & NathEn voyant le sourire de Nathanael, et surtout, sa réponse aussi sincère, tu ne peux que te sentir sourire en réponse au sourire offert par ton aîné. Il est rare de le voir sourire, ces derniers temps, et tu es heureux d’avoir réussit ce petit succès personnelle. Parce qu’il y a quelque chose de beau, dans le bonheur des autres. Quelque chose de réconfortant, un temps soit peu. Car tant que le monde continu de sourire, ça veut dire que le monde tourne encore rond. Difficilement, mais il tourne. La vie continue, comme dirait ta mère. Même si parfois, vous avez l’impression qu’elle cesse de tourner. Tu hoches un peu la tête, lentement. « C’est… vraiment gentil de ta part, Nath’ » souffles-tu avec respect, le regard brillant. C’était ça, les humains : Tous avaient besoin, un temps soit peu, d’au moins une personne autour de lui. Les humains avaient besoin d’interaction sociale, sinon, cela ferait longtemps que les humains auraient abandonnés de vivre en société. Or, sentir que nous sommes importants pour quelqu’un, même si c’est juste une personne, ça change… tout. Tu te sens mieux, plus libre.

« Ça fait du bien de savoir qu’on peut compter sur des gens… Qu’on est jamais, tu sais, vraiment… tout seul. », souffles-tu après un moment, avant de te diriger, avec ton frère de cœur, vers ta chambre. Après tout, c’était votre endroit initial pour votre rencontre. Tu le laisses reposer ses yeux sur les dortoirs de la MUL. Il doit être nostalgique. C’est vrai que c’est un bel endroit, l’Université. Ça te manquera, quand tu n’y serras plus. Vos pas vous mènent jusqu’à ta chambre, où tu ouvres la porte, laissant le plus vieux rentrer en premier, avant de le suivre, fermant la porte.

Tu le laisses observer la place, jusqu’à s’assoir, et tu viens te tirer une chaise pour t’assoir devant lui. Tu l’écoutes, silencieusement, et ton regard s’éteint un peu pendant un moment. Alors c’était bel et bien vrai, toute cette histoire. Nath avait bel et bien perdu sa magie, durant la fête des Amoureux. Il avait perdu le don auquel il avait sans doute été très attaché, comme toi tu étais attaché à ta magie. Tu sens ton regard s’éteindre un peu, court instant, avant de chasser rapidement ta peine : Non, ce n’est pas le moment que tu sois triste. Tu dois penser à Nath. Tu dois le rassurer. C’est lui, qui a tout perdu cette soirée-là. Ça doit laisser un sentiment de vide pesant… « Est-ce que… est-ce que tu arrives toujours à travailler au moins? Ta boulangerie…? Et… est-ce qu’il aurait un moyen que tu l’as retrouves? » Tu es intrigué, mais surtout, tu ne veux qu’aider. Tu as toujours été du genre à poser beaucoup de questions. Prendre le temps. Prendre le temps… « Alors tu vas juste… apprendre à vivre sans ta magie? Il n’y a plus rien à faire…? » Tu secoues la tête, tristement, avant de te ressaisir à ses prochaines paroles, relevant rapidement la tête. « Oui! » Tu réponds immédiatement, surpris. « Oui, bien-sûr qu’on viendra te rendre visite avec plaisir, Nath! », dis-tu en souriant rapidement, hochant de la tête. « Après tout, tu fais les meilleurs pâtisseries! Qu’est-ce qu’on ferait sans ça, eh? » lâches tu en souriant toujours, essayant d’être fort pour Nath. « Je suis sûr qu’ils vont être tout aussi excellents! »

:copyright: Crimson Day

Date de naissance : 15/04/1982

Voilà, le jeune homme commençait à comprendre. Ca rassurait le pâtissier qui n'aimait pas voir les petits jeunes avec si peu d'espoir dans leurs yeux. Il n'aimait ça chez personne, bien sûr, mais la jeunesse plus que tout ne devrait pas connaitre ça. Ou pouvoir s'en relever rapidement. Alors il avait sourit un peu et avait continué à discuter avec lui, prenant beaucoup moins mal sa curiosité que lorsque d'autres personnes avaient abordé le sujet. Le sujet de sa perte de magie était sensible, et beaucoup, BEAUCOUP de gens l'avaient amené sur le plateau à leurs risques et périls. Et ça l'épuisait. Mais avec Karim... ça passait beaucoup mieux.

« Rien non. Mais j'ai plein d'idées pour l'avenir, tu sais. Et oui, je compte garder la pâtisserie... Je dois juste revenir à des recettes plus simples. »

La lutte était surtout pour la quantité, et l'efficacité. Il avait appris la pâtisserie avec ses parents, tous les deux moldus, ce n'était que depuis un peu plus de dix ans qu'il avait joint la magie à tout ça. Mais ses parents étaient deux... Et il n'avait plus Hyacinthe pour l'aider -meme si ce dernier n'avait jamais été très doué à tout ça.

« Vous goûterez et vous me direz, d'accord ? »

Ce n'était pas sa seule carte dans sa manche, mais il se devait d'essayer, pas vrai ? Ils partagèrent d'autres histoires tous les deux, Nate essayant de rattraper son rôle de grand frère qu'il n'avait pas mené à bien ces derniers temps, s'enquérant de ses résultats, de ses fréquentations, et de beaucoup d'autres choses. Il ne pouvait peut être plus faire de magie et de ce fait, l'aider devenait un peu compliqué, mais il resta avec lui de longues heures pour ça malgré tout.

Au moment des au-revoir, Nate l'avait pris dans ses bras, et l'avait serré fort. Plus fort qu'à son habitude. Pour lui transmettre un peu de sa force, de son courage, et de son affection. Et il lui avait fait promettre de venir le voir sans attendre. Il avait même glissé que, s'il le voulait, il pourrait leur faire un superbe gâteau pour leur mariage... un jour.

» (M) Marlon Teixeira - Grand frère
» Broken Heel and Broken Hearts[Ft. Nathou]
» (M) Park Seo Joon - ''charmant'' grand frère
» (M/Libre) James McAvoy - Grand frère et premier amour
» A pie can heal anything, even a broken heart [ Arthur & Nathou ]