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 The one feat. Alexander C. O'Reiley

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MessageSujet: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyLun 17 Sep - 23:19


The one

feat. Alexander C. O'Reiley

Après les événements plus qu'horribles à Poudlard, la vie avait reprit son cours. Difficilement, certes, mais petit à petit, les choses commençaient à redevenir normales, même si les gens vivaient désormais avec une peur constante. Aedan, lui-même, ne se sentait plus aussi en sécurité qu'avant. Avec son statut de cracmol, il n'avait jamais été vraiment en sécurité, pour tout avouer, mais avec cette nouvelle apparition de mages noirs, il doutait encore plus. Maintenant, quand il sortait, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à des éventualités parfois tirées par les cheveux. Mais avec ce qu'il s'était passé... Aedan voyait encore les blessés, le sang, ces gens cachés derrière leurs capuches et des masques. Il sentait encore l'odeur de brûlé, il entendant les sors être lancés, les cris des femmes, des enfants, des pères et des mères. C'était étrange comme sensation. Quand son frère avait appris ce qu'il s'était passé, il n'avait pas lâché Aedan pendant des jours, toujours là, même à la MUL. Si au départ, il avait trouvé cela plutôt gênant, il n'allait pas mentir : il s'était sentit mieux. Plus en sécurité, plus protégé. Mais maintenant, il devait prendre son courage à deux mains et arrêter de penser qu'il allait mourir dès qu'il mettrait le nez dehors. Il refusait que des racistes idiots lui fassent autant peur. S'il devait mourir, il le ferait libre. C'était peut-être idiot et cliché à dire, mais il s'en fichait énormément. On lui interdisait déjà bien assez de choses dans ce monde, alors non, personne ne lui prendrait sa liberté d'expression et de penser.

Mais bizarrement, ce ne fut pas que des résultats négatifs qui ressortirent de cette attaque violente. En effet, Aedan s'était rapproché de son ami, dont il était proche, Alexander. Les deux hommes s'étaient rencontrés alors qu'ils venaient d'arriver tous les deux à la MUL, l'un en tant que professeur et l'autre en tant que concierge. Beaucoup moins classe et impressionnant mais Aedan était déjà plus qu'heureux d'avoir été accepté à l'université alors qu'il n'avait aucuns pouvoirs. Pendant quelques temps, il n'arriva pas à avouer ce qu'il était au nouveau professeur qui ne semblait pas au courant. Alors qu'ils se liaient déjà d'amitié, il n'osait pas gâcher ce qu'ils formaient entre eux. Mais comme il aurait du s'y attendre, les nouvelles arrivèrent vite et les rumeurs se répandirent à une vitesse folle. Quelqu'un qui connaissait sa famille savait ce qu'il était et n'avait pas hésité à le dire à quelqu'un, qui l'avait répété à un ami, qui ensuite l'avait dit à d'autres, etc... En à peine quelques semaines, toute l'école était bel et bien au courant de ce qu'il était. La plupart n'avait pas réagit ou alors avait été sympathique avec lui, ne changeant pas de comportement face à ces révélations. Les autres... Ce fut le contraire. Quelques élèves, élevés dans l'optique que les cracmols n’étaient pas leurs égaux s'amusaient souvent à l'enquiquiner. Ils cassaient des objets, salissaient volontairement les salles de classes ou même les toilettes, s'amusaient à gâcher son boulot après qu'il soit passé et tellement d'autres choses. Aedan n'avait jamais rien relevé, ne souhaitant pas être le gars qui allait tout répéter dès qu'il se passait quelque chose.

Alors forcément, Alexander avait été mis au courant de sa condition. Et si Aedan avait eu peur de le voir le lendemain matin, il réalisa bien vite que ce n'était pas la peine. En effet, son ami se comporta exactement de la même manière et quand le cracmol lui posa la question, il lui répondit que pour lui, cela ne changeait rien. Aedan l'appréciait énormément, ne comprenant d'ailleurs pas toujours pourquoi ce qu'il ressentait était si fort. Il avait bien une petite idée, mais il n'osait se l'avouer. Comment pouvait-il ? Il ne méritait pas d'être avec quelqu'un comme Alexander : si puissant, si utile pour la société, si parfait. Lui n'était qu'un inutile dans un monde où la magie prônait. Secouant la tête pour chasser ses pensées, il regarda sa montre avant de ranger ses mains dans ses poches, le froid arrivant. C'était le mois de novembre maintenant et l'hiver arrivait à grand pas. Il aperçut alors son ami arriver, et, d'un grand sourire, l'accueillit. « Alexander ! J'espérais que tu me trouverais. Je commençais à avoir mal aux jambes alors j'ai préféré m'asseoir. » s'expliqua-t-il. En effet, ils avaient rendez-vous à l'entrée du Chemin de Traverse mais Aedan, étant arrivé plus tôt, avait fait quelques mètres de plus pour poser ses petites fesses sur un muret en pierre. « Comment tu vas ? » lui demanda-t-il ensuite, toujours aussi souriant.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyMer 19 Sep - 22:56

Rewrite The Stars Quelques jours s’étaient écoulés depuis la Commémoration à Poudlard, mais la douleur présente dans ces jambes lui était toujours douloureux, comme un souvenir amer qui ne voulait pas partir. Il se rappel ce matin c’était lentement mit sur le ventre, se levant sur ses avant-bras en respirant très lentement, prenant son temps pour bouger un peu ces jambes. Il avait sentit la douleur se rependre dans son corps, alors qu’il avait posé son front contre ses mains, respirant difficilement. Depuis l’attaque, les étudiants, autant que les professeurs, étaient sur le qui-vive, ce qui faisait en sorte que la tension était bien présente à l’Université. Alexander, comme plusieurs d’autres, avaient été blessés durant le combat, et les douleurs restaient présentes, malgré les jours qui s’étaient écoulés depuis. Cela ne changeait rien au fait qu’Alex était rassuré que ça l’aille toucher lui, et non un élève. Il prenait très soins de ces élèves, et se mettre devant eux, bien que irréfléchi comme action, n’avait pas été vaine. Puis, il pouvait résister à une douleur bien pire que ça. Il avait vécu pire. Il se redressa lentement, s’assoyant sur le lit en venant poser ses mains sur ses cuisses, fermant lentement les yeux. La prochaine pleine lune allait être horrible sans pouvoir courir sans avoir mal… Il se leva lentement, s’accrochant à son bureau pour se mettre debout, avant d’avancer lentement vers sa salle de bain pour se changer et s’habiller. Dehors, les élèves disaient que le froid s’était fait sentir, et même s’il ne le sentait bien moins depuis qu’il était un loup-garous, il croyait au fait que l’hiver s’en venait. Tournant les talons, il alla prendre sa potion Tue-Loup, la pleine lune s’en venant bientôt. Le gout lui arracha une grimace, avant qu’il ne commence à s’habiller, prenant son temps dû à la douleur qui lui traversé le corps.

Depuis cet évènement horrible à Poudlard, cela avait tout de même amené une bonne chose : C’était rapproché de son premier ami à l’Université, Aedan. Le premier avec qui il avait parlé en arrivant ici, le premier avec qui il avait autant partager de rire. Aedan était un jeune homme adorable, plein de sagesse et d’intelligence, que Alex avait essayé de protéger durant l’attaque. Parce qu’il l’aimait, mais surtout, parce qu’il commençait à ressentir ce besoin vital d’être à ses côtés. Comme avec Vincent, mais ce n’était pas du tout un besoin pour combler un vide cette fois. C’était un besoin de se sentir aimer, sans être un besoin ardant de combler une présence. Il n’avait pas ce besoin ardent de l’avoir par peur, mais simplement par amour. C’était donc bien plus doux, bien moins douloureux que cela avait été d’aimer Vincent. C’était simplement tendre, d’aimer Aedan. Mais c’était à la fois inquiétant. Inquiétant de savoir quoi faire, de savoir si s’était réciproque, de savoir s’il pouvait l’accepter, au complet, avec cette faculté étrange qu’il avait depuis qu’il était lycanthrope. Et surtout, la peur de savoir s’il était capable d’aimer à nouveau depuis Vincent. S’il était prêt à faire confiance. S’il était prêt à vivre à nouveau dans une relation amoureuse. Il savait que rien ne lié Vincent et Aedan, même, tout les opposés. Mais il avait cette peur viscérale, et  cette peur de le blessé aussi. Aedan était bien trop précieux pour le monde froid qu’ils étaient. Aedan était peut-être un Cracmol, mais cela ne faisait pas de lui quelqu’un de différent, d’inutile, et encore moins de faible. Aedan était quelqu’un d’Unique, et que Alexander avait prit à aimer et à s’attacher a lui…

Ce jour-là, ils allaient justement passé la journée à Pré-Au-Lard, et ce n’était pas une douleur aux jambes qui allait le stopper là-dedans. Il avait vécu pire. Il était pire. Alors il prit sur lui et se leva, s’enroulant dans une écharpe en soupirant un peu, souriant, avant de sortir dehors. Il marcha un moment, s’avançant un peu sur le Chemin de Traverse, avant d’enfin croiser la silhouette de Aedan, se réparant surtout à son odeur que le jeune lycanthrope avait apprit à reconnaitre. Cette odeur si particulière… Était-ce l’odeur de l’amour? Il alla le rejoindre rapidement, souriant, marchant un peu bizarrement dû à ses douleurs. « Aedan! », salua-t-il en le voyant se redresser. « Je vais bien, je te remercie. », dit le loup en souriant, venant doucement prendre la main d’Aedan dans la sienne. C’était sa façon à lui de ressentir le froid, mieux que la température, et aussi, son contact l’avait toujours apaisé. « Et toi, tu vas bien…? Tu n’as pas trop froid? C’est un mois de Novembre assez frisquet que nous avons là. », dit Alexander en souriant.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyMar 25 Sep - 3:47


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Aedan avait été l'un de ceux qui s'en étaient le mieux sortit après l'attaque à Poudlard. Si quelques égratignures et coupures sont bel et bien présentes, il ne s'était pas pris de sorts comme beaucoup de gens qui avaient été là. Alexander avait été de ceux qui ont été blessés et Aedan se rappelait plus que bien ce qu'il s'était passé. D'ailleurs, en plus de son inquiétude pour lui, il lui en voulait un peu. De l'avoir laissé et surtout d'avoir commis un acte aussi idiot et dangereux. Il avait eu de la chance de s'en être sortit avec si peu de blessures quand on savait à quel point il avait été insolent. Pourtant, cela n'avait fait que renforcer ce qu'il ressentait pour lui. Certes, il le tuerait bien de ses propres mains, mais il avait surtout été impressionné par l'homme qu'il connaissait si bien mais si peu en même temps. Il savait qu'il supportait les gens comme lui mais l'entendre le dire à voix haute devant un si grand danger, ça avait éveillé un petit quelque chose en lui. Il ne saurait dire s'il était amoureux. Ou peut-être qu'il n'osait pas. Comment pourrait-il ? Il ne méritait pas d'être aimé par quelqu'un comme Alexander. Puissant, intelligent et respecté. Voilà ce qu'il était. Aedan, lui, n'était qu'un concierge sans pouvoirs, regardé par la société comme une erreur, voire une honte. Avec le temps, il avait pris l'habitude d'être vu comme ça alors quand ce n'était pas le cas, il était toujours pris de cours. Mais malgré les mots gentils et réconfortants de ces quelques personnes, Aedan n'arrivait pas à s'imaginer gâcher la vie de quelqu'un comme Alexander pour quelques sentiments. Il n'était pas assez important pour que se préoccupe de lui d'une quelconque manière. Il avait l'habitude d'être seul et malgré son aversion pour ce fait, il n'avait pas le choix. Il ne pouvait pas entraîner quelqu'un d'autre dans cette vie de paria. Il s'en voudrait beaucoup trop. Pas Alexander. Pas lui.

Un grand sourire étirait déjà ses lèvres rien qu'en voyant son ami s'approcher. C'était naturel chez lui. Un peu trop évident pour certaines personnes qui lui avaient déjà demandé quelle était sa relation avec l'autre homme. Il avait toujours répondu qu'ils étaient des amis proches, voire même des meilleurs amis. Même s'il n'en pensait pas un traître mot. « J'ai préparé tout ce qu'il fallait pour ça. Je n'aime pas avoir froid. » Ou chaud, du coup. Les extrêmes, c'était pas son truc. En été, il se plaignait de la chaleur et en hiver il couinait à cause du froid. C'était comme ça. Mais du coup, il avait appris à être prévenant avec les années. C'est pour cela qu'il avait sur lui une écharpe, des gants et une bonne veste. Il avait encore un bon froid, certes, mais au moins il était bien vêtu. Il ne comprenait jamais les gens qui se plaignaient du temps mais ne sortaient pas habillés pour survivre dehors... « Tes blessures ne sont pas encore guéries, même avec des sorts. » C'était plus une affirmation qu'une question. Il n'était pas aveugle et voyait bien la manière dont son ami était arrivé, marchant comme un canard. Son cœur se serra un peu dans sa poitrine. « Plus jamais tu me fais ça, d'accord ? » souffla-t-il ensuite, regardant Alexander dans les yeux. Après l'attaque, tout avait été très vite. Les secours étaient arrivés, les blessés avaient été emmenés et soignés. Aedan, lui, avait été récupéré par son frère aîné, qui l'avait empêché de quitter le domicile familial pendant des jours. Il n'avait donc pas pu parler à son ami, si ce n'était par des lettres. Donc effectivement, il n'avait pas eu l'occasion de lui faire comprendre, encore une fois, à quel point il l'avait inquiété. Il passerait sur les litres de larmes qu'il avait versé dans son lit, blottit dans une énorme peluche que possédait son frère. Étrange, d'ailleurs. Mais bon.

Il retira ensuite sa main de celle réconfortante d'Alexander. Il aurait aimé pouvoir la laisser là, serrer fortement celle de son ami, mais il ne devait pas. Il tentait de s'éloigner de ses sentiments et faire ce genre de choses... Non, ça ne l'aiderait pas du tout. Il sourit quand même, toujours aussi heureux d'être là malgré tout. « Je me disais qu'on pourrait faire un tour dans les différentes boutiques avant d'aller se réchauffer dans un bar ? Je ne suis jamais venu ici pour faire des achats, seulement pour travailler. » Il n'avait jamais osé trop se mélanger aux sorciers, toujours effrayé qu’on apprenne ce qu'il était et que quelque chose lui arrive. Alors il en général, il venait travailler, passait sa journée à bosser et rentrait le plus rapide possible, essayant de ne pas regarder les vitrines des boutiques. C'était peut-être étrange mais ça avait été sa vie pendant des années avant qu'il ne devienne concierge à l'université de magie. Avec Alexander, ils étaient déjà allés jusqu'au Pré-au-lard, juste pour qu'Aedan puisse découvrir cet endroit mais jamais ici. Sûrement parce que cette énorme rue lui rappelait trop de choses. « Je te suis ! Tu dois connaître plein d'endroits géniaux. » De toute manière, tout l’impressionnait. Les livres, les balais, les baguettes ou même les simples boutiques de farces ou encore d'objets magiques. Il regardait tout avec de grands yeux émerveillés, une douleur toujours cachée au fond de lui, sachant très bien que ce ne serait jamais complètement son monde.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptySam 29 Sep - 5:50

Rewrite The StarsSi son acte puait la pure imbécilité et le courage idiot des Gryffondor, Alexander n’avait aucun regret à avoir agit ainsi. Lui-même venait d’une famille dite impur, selon les propos lancés par les mages noirs. Il ne renierait jamais sa mère, ni son statut de sang pour quelconque, et surtout pas des Sang-Purs qui se croit au dessus de tout. Il aimait son statut, et il ne voyait pas en quoi des Sang-Purs surpassait des Né-Moldu, ou même des Moldus. Sa mère était bien plus brillante que ces hommes et femmes qui les avait attaqué lors de la Commémoration. Jamais Alexander n’avait critiqué aucun sang, et cela ne lui avait jamais effleuré l’esprit même. Il avait vécu dans un milieu ouvert aux différences, ouvert aux autres, et s’était donc naturel pour lui de l’être. Ne pas avoir bouger aurait eu deux conséquences chez Alexander : Ne pas défendre ses idéaux, ni les siens. Or, c’était deux choses que Alex avait apprit à défendre, même s’il devait mettre sa vie en danger. Et c’était d’encore plus vrai quand Aedan rentrait dans le calcul. Aedan était Cracmol, donc une cible de choix pour ces Sang-Pur qui croyait si bien faire.

Or, Aedan était un homme doué de capacité, que lui-même ne voyait pas en lui. Ne pas pouvoir utiliser de la magie ne vous rendait pas inapte. Aedan était capable de grandes choses et, un jour, Alex espérait que le jeune concierge le remarque. S’il serait aller à Poudlard, aucun doute quant à sa maison, Serdaigle. Il avait l’intelligence, la sagesse, des paroles posées, et surtout, il avait une telle douceur avec les gens. S’il se croyait inutile, il n’avait qu’à remarquer le bien immense qu’il faisait à Alex chaque jour. L’homme en proie avec ces fantômes du passé en devait beaucoup à Aedan. Depuis qu’il était lycanthrope, sa mèche était encore plus courte, et il n’en fallait pas beaucoup pour que la colère le prenne, la jalousie, la protection de l’autre. Il était instable, émotionnellement parlant, et il le savait. En devenant professeur, il avait espéré trouver une solution. Aedan était arrivé et, comme un ancrage puissant, il était celui a ramener l’homme, sans même le savoir. Si ces crises étaient souvent évitées, c’était grâce au concierge. S’il s’était relevé, lorsqu’il avait reçu le sort en plein fouet, c’était grâce à Aedan. C’était lui qui le relevé, lui qui le stabilisait. Alors même si le loup-garou ne voulait pas avouer ces sentiments, ceux-ci étaient bien présents depuis un moment. Il devait se rendre à l’évidence : Il aimait, de cet amour maudit, Aedan. Ce n’était pas vraiment la peur de Aedan qui le retenait : Tout opposait Vincent et le concierge. Et même si, oui, certaines peurs ressentaient, car après avoir été abusé pendant des années par l’homme que tu croyais aimer, les cicatrices restent, ce n’était pas son frein premier. Après tout, ces cicatrices-là pouvaient soigner, s’il prenait le temps (et la force) d’en parler à Aedan. Mais contrôler un loup? Il n’avait jamais été en couple tout en devant gérer cette bête en lui. Mettre Aedan en danger, c’était… non. Il ne pouvait pas l’imaginer. Il ne voulait pas.

« Je te comprend. », rigola le professeur. « Je n’ai pas souvent froid, il faut avouer, mais je n’aime pas les grandes chaleurs. » L’homme soupira doucement à l’affirmation de son ami, baissant doucement son regard vers lui en plongeant ses iris soucieux dans ceux de Aedan. Il détestait savoir son ami « furieux » contre lui. « Je suis désolé, Aedan. Je te l’ai déjà dit… Je voulais éviter que les élèves soient blessés. Ce n’était pas dans mes plans de me faire blesser… Ni de t’inquiéter. Je suis résistant, je vais m’en remettre vite. » C’était une affirmation, ça aussi. Il était fait fort, il allait s’en remettre. Il avait survécu à une transformation d’humain à lycanthrope. Il pouvait survivre à un sort. « Je ne peux pas te le promettre, Aedan. C’est mon tempérament, je protège… ceux que j’aime. », dit-il en plongeant son regard dans celui du concierge. « Mais je peux te promettre que la prochaine fois, j’aurais ma baguette en main pour me protégé. »

Il grogna un peu quand l’homme détacha sa main de la sienne, fronçant un peu les sourcils, avant de regarder la rue derrière eux, hochant lentement de la tête. « C’est une bonne idée, oui! Et je connais plusieurs magasins que tu risques d’apprécier. » Il recommença à marcher, venant attraper à nouveau la main du concierge dans la sienne pour l’entrainer avec lui vers les magasins. « J’ai froid à la main. » souffla-t-il simplement comme explication, un sourire amusé aux lèvres. Ils commencèrent par des magasins de livres, où Alex laissa plutôt son ami regarder, lui n’étant pas un grand adepte de livre, mais plutôt de musique. Il resta néanmoins à ses côtés, toujours, passant son regard sur les différents clients présents. Par la suite, ils allèrent dans la meilleur boutique de bonbons qu’Alex connaissait et ce dernier acheta une tonne de bonbons en souriant, le regard brillant. « Mon père adorait venir ici avec moi. », souffla le jeune lycanthrope en tendant un bonbon à Aedan. Reparler de son père éveiller toujours en lui des sentiments contradictoires, mais vis-à-vis son ami, cela ne le dérangeait pas. Ils finirent par se diriger vers une boutique de farce et attrape, et Alexander laissa le plaisir à Aedan de découvrir la boutique, toujours à ses côtés, riant en voyant les expressions surprises et amusés sur le visage de son ami.

« J’ai toujours adorer ce genre de boutiques! On découvre de nouvelles choses à chaque fois! », dit le jeune professeur, le regard brillant. Il vient attraper Aedan par la taille, le tirant vers lui, ne remarquant même pas sa main qui s’était glissé là. « Regarde. », souffla le professeur en pointant une boite. « C’est une boite contenant une multitudes de bonbons pour te rendre malade. Mes amis l’achetaient quand ils voulaient manquer un cours. Ou encore ça… », il pointa des petites fioles roses. « Un philtre d’amour. La personne qui le boit devient obsédée par celle qui lui a offert. Un truc qui ne devrait pas exister selon moi. », siffla le loup-garou en soupirant. Soufflant un « vient! », le jeune sorcier entraina avec lui Aedan, s’arrêtant devant une petite cage contenant un Boursouflet violet. Il fit attention en le prenant entre ces doigts, le regard brillant, avant de glisser le petit animal rond dans les mains de Aedan. « Ce sont des Boursouflets. Ils peuvent servir comme animal de compagnie. Et il est aussi adorable que toi! », dit avec amusement le professeur.

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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyJeu 18 Oct - 2:04


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Passer du temps avec Alexander, il le faisait souvent. Même en tant qu'amis, ils passaient énormément de temps ensemble, même si parfois, c'était pour des choses simples comme manger ensemble à la MUL, ou juste se voir pour regarder un film ou parler. Aedan aimait être avec lui. S'il n'était pas comme il était maintenant, c'est à dire sans magie, il aurait sûrement pas beaucoup hésité avant de tenter d'attirer l'attention de son ami. Il l'aimait. Il n'était pas idiot et se voiler les yeux ne servait strictement à rien. Et pourtant, il s'était décidé il y a un moment qu'il n'en ferait jamais rien. Pourquoi le ferait-il ? Alexander méritait tellement mieux que lui. Et c'est quelques chose que ses propres parents approuveraient. Aedan se rappelait encore de son adolescence, quand il était encore chez eux. Ce n'était pas de bons souvenirs, bien au contraire. Encore aujourd'hui, il se réveillait parfois la nuit après un cauchemar lui rappelant tout ce qu'il s'était passé là-bas. Il détestait sa faiblesse. Il ne pouvait pas se protéger seul et ce qui était arrivé pendant la commémoration en était la preuve. Il ne pouvait pas prendre soin des gens qu'il aimait. C'était toujours eux qui devaient le couver comme un enfant, inquiet qu'il lui arrive quoi que ce soit. Il ne s'en plaignait pas : dire qu'il détestait ce genre d'attention serait mentir. Mais parfois, il avait envie d'être celui qui sauvait les autres. Celui qu'on remerciait pour autre chose que d'avoir nettoyé les toilettes et une salle de cours en mauvais état. Mais cela n'arriva jamais et il le savait très bien. Il resterait toujours un cracmol. Sans pouvoirs. Faible. Un paria au milieu de puissants sorciers prêts à dominer le monde. Les mots de ces mages noirs pendant la commémoration l'avaient touchés plus qu'il ne le laissait paraître. Il savait que des gens pensaient encore comme ça de leurs jours mais en avoir l'exemple sous les yeux, c’était pire. Ça rendait les choses tellement plus réelles, tellement plus effrayantes...

« Fais attention à ne pas prendre froid, quand même. » C'est vrai que pour le moment, il ne se rappelait pas d'avoir vu, un jour, Alexander malade. Ou du moins, une vraie maladie genre la bonne grippe qui pouvait mettre à terre même un puissant sorcier. Mais il ne se posait pas plus de questions que ça. À vrai dire, pour être complètement honnête, il était plutôt content qu'il ne tombe pas souvent malade. Aedan dû se forcer à ne pas rougir face aux mots de son ami. Il devait se le répéter encore et encore mais ce n'était pas de lui qu'il parlait. « Protéger ceux que tu aimes, c'est brave. Mais tu ne penses pas que si jamais il t'arrivait quelque chose, plus personne ne sera là pour eux ? » Pour moi, voulait-il presque lui dire. Mais il ne pouvait pas. N'osait pas. Quel droit avait-il, après tout ? Alexander lui reprit alors la main pour le guider jusqu'au magasin, précisant qu'il avait froid. Un frisson parcouru tout de même le concierge alors qu'il profitait de cet instant volé. Il eut ensuite un sourire jusqu'aux oreilles en voyant où le professeur l'emmenait. Il le connaissait vraiment bien. « C'est géniale. » souffla-t-il et d'ailleurs, il ne repartit pas les mains vides. En effet, il avait réussi à trouver un livre qui semblait plus qu'intéressant et n'hésita pas à trottiner jusqu'au comptoir pour se l'acheter. Quand on passait ses journées et ses nuits seul, on devait bien s'occuper ! Ils allèrent ensuite dans un magasin de bonbons et l'odeur donna vraiment envie à Aedan d'acheter des tonnes de sucreries. « Vous deviez vraiment être proche. » sourit-il gentiment à Alexander, sachant très bien que le sujet n'était pas forcément facile. Il ne pouvait pas vraiment comprendre mais quand il commençait à penser à sa sœur et à son frère, il parvenait enfin à le faire. Il n'était pas proche de ses parents, loin de là, mais son frère et sa sœur étaient tout pour lui et il ferait n'importe quoi pour eux.

La boutique de farce et attrape, Aedan ne connaissait pas. Son frère était comme lui : il adorait les livres. Alors forcément, leurs sorties n'étaient pas dans ce genre de boutique. Les yeux émerveillés, il tentait de regarder tous les objets qui lui passaient sous le nez, même si c'était bien difficile. « Je te comprends. » répondit-il avant de se tendre un peu, sentant la main de son ami se poser sur sa taille pour l'attirer vers lui. Il se sentait presque idiot d'espérer des choses alors qu'Alexander était seulement gentil avec lui. « Des bonbons pour être malade ? Mais pourquoi ne pas simuler simplement ? La magie peut repérer ça ? » demanda alors Aedan, surprit. Il détestait être malade alors pour lui, c'était un concept plus qu'étrange. Mais bon, en même temps, il adorait l'école et les cours alors il ne pouvait pas vraiment comprendre... Alexander l'emmena alors ailleurs et Aedan cru fondre en voyant la petite chose qu'il venait de lui mettre entre les mains. Il rit un peu en entendant les mots de son ami. « T'es bête. » dit-il en secouant la tête. Lui, mignon ? C'était bien la première fois que quelqu'un lui disait ça ! « Mais toi, t'es vraiment la chose la plus mignonne ici, pas vrai ? » parla-t-il ensuite au Boursouflet alors qu'il était en émerveillement devant lui. « On peut vraiment en adopter un ? » demanda alors Aedan à Alexander, plein d'espoir. Lui qui se sentait si seul, peut-être que c'était la solution ? Mais pour le moment, il ne pouvait pas le faire, leur journée n'étant pas terminée. Il n'allait pas trimbaler la pauvre bête avec lui par ce froid et surtout dans les différentes boutiques et autres. « Je reviendrai te chercher. Promis. » dit-il enfin à la petite chose, la reposant à contre cœur à sa place. Un peu plus et il avait déjà des larmes dans les yeux. « Tu veux qu'on aille se poser dans un café ou dans un restaurant pour manger quelque chose ? Tous ces bonbons, ça m'a donné vraiment faim. » sourit-il à Alexander, son regard toujours sur le Boursouflet.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyMar 23 Oct - 8:46

Rewrite The StarsAlexander aimait chaque moment, chaque seconde passait à côté du jeune cracmol, dont il détestait utiliser ce mot, car il savait combien Aedan associait ça avec quelque chose de mal. Alex avait donc apprit à éviter ce mot, dans n’importe quel situation qui se présentait, décrivant plutôt ces gens comme des « sorciers n’ayant pas de pouvoir magiques ». Cracmol, non. C’était souvent pour dégrader la personne, et Alex ne voulait aucunement rappeler de mauvais souvenir à son ami. Puis, Aedan était un homme comme lui, avec ces forces et ces faiblesses, et s’il trouvait ça dommage pour Aedan de ne pas pouvoir user de magie, c’était tout. Il trouvait ça dommage pour lui, mais il n’allait sans doute pas le critiquer sur une chose dont il n’avait aucun pouvoir là-dessus. C’était idiot : C’était comme critiquer quelqu’un car il était noir. Alex ne comprenait pas ces gens, et il n’allait sans doute pas comprendre ceux qui montraient de l’irrespect pour les cracmol. Surtout que Aedan était plus gentil et intelligent que la majorité des gens qu’il connaissait (et pourtant, il connaissait beaucoup de gens.) Mais vraiment, Aedan avait… un caractère qui lui était propre et qui charmait le jeune sorcier un peu plus chaque jour. Sa façon de sourire, de rire, de parler, de prendre un livre aussi soigneusement… Chaque fois qu’il le voyait, il se disait que, tout ce qu’il désirait, c’était de le voir heureux. Heureux à chaque fois. Car le voir pleurer… le rendait incontrôlable. Ça le mettait en colère contre ceux qui avait osé faire pleurer son ange.

« Je fais attention. Je t’assure. Je ne tombe juste … jamais malade, ou presque. », dit tendrement Alexander dans un rire tendre, venant toujours serrer sa main dans la sienne, avant de commencer à marcher avec lui. Bien que la douleur était toujours présente, lorsqu’il marchait avec Aedan, il avait l’impression que celle-ci devenait moins… douloureuse. Comme si la simple chaleur du concierge suffisait à réchauffer son cœur, et à rendre le tout moins douloureux. Son regard se pose sur Aedan à sa question, soupirant lentement, avant de venir se glisser devant lui, l’arrêtant dans sa marche pour venir poser avec douceur sa main contre le torse du concierge. « Je serais là, Aedan. Je serais là à chaque fois pour te protéger, d’accord? Je te le promet… je ne suis pas si facile que ça a abattre. Je suis résistant. », dit doucement le professeur, avant de se remettre à marcher en souriant, l’entrainant avec lui. Après la boutique de livre, ils se rendirent au magasin de bonbons, où Alex en acheta beaucoup, comme à chaque fois. Ce magasin lui rappelait son père, et un sourire se glissa sur ses lèvres en approuvant les dires du concierge. « Nous l’étions, oui… », murmura le professeur lentement, dont la pensée de son père le fait un peu soupirer. « Mais… Je sais qu’il est mort en voulant faire ce pourquoi il se battait. Il voulait protéger les sorciers. J’imagine qu’il m’a transmit de ça, mh? », dit-il en souriant un peu, venant doucement effleurer les cheveux de Aedan pour replacer les cheveux du jeune homme, avant de recommencer à marcher.

Changeant de magasin, ce fut naturellement que sa main se posa sur la taille de Aedan pour venir le tirer avec lui. Sa main fit une légère pression contre sa taille, soupirant intérieurement. Ça devenait de plus en plus dur de garder simplement le statut d « ami » avec Aedan. Il voulait tellement… Plus… Son cœur battait pour le jeune homme, et ça lui était si nouveau de ressentir un amour aussi doux que celui qu’il partageait pour Aedan. Avec Vincent, son amour avait été abrupt, violent, froid même parfois (surtout à la fin), mais avec le concierge, s’en était si doux… « Je ne sais pas vraiment, je dois t’avouer! J’imagine que, comme ça, tu es certain que le professeur ne te ferra pas travailler? C’est pour ceux qui voulait vraiment éviter un cours, or, ce n’est pas vraiment ton cas, non? », plaisanta joyeusement Alex. « Moi, quand je voulais manquer un cours, je m’enfuyais avec des amis pour aller jouer au Quidditch. Mh… Pas très sérieux, le professeur, hein? » Il rigola joyeusement en secouant la tête, le regard brillant d’amusement, avant de se rendre vers les petits animaux, les Boursouflets. Il laissa son ami s’amuser avec, riant tendrement, avant d’approuver rapidement : « Oui, tu peux en adopter un! Certains élèves ont des Boursouflets comme animal de compagnie, même. » Il le laissa regarder le petit animal, et nota intérieurement que, avec Noël qui arrivait, il se devait d’en acheté un au jeune homme. « Oui, bonne idée. Va pour aller se poser dans un café, j’ai faim aussi. Et je refuse que tu tombes malade, mh? »

Ils sortirent à nouveau dehors et se rendirent, après quelques minutes de marche, dans un café où Alex se dirigea avec Aedan vers une table un peu plus reculé. Être trop proche des autres finissait par l’énerver, car il y avait trop de bruits pour son ouïe fine. Il fit signe à Aedan de s’installer : « Je vais aller nous chercher quelque chose à boire et la carte des plats, ça ne serra pas long », dit-il avant de se frayer rapidement un chemin à travers les gens. Être autant sociable lui permettait d’entamer une discussion avec les autres facilement, et il revient donc en souriant avec deux bièraubeurre, posant l’une d’elle devant son ami, avant de lui tendre la carte du café, se laissant tombé sur la chaise devant le concierge. « Prend ce que tu veux, je paye. », dit le professeur lentement, fixant un peu le carte, même si son regard finissait souvent par se reposer sur Aedan, qu’il admirait en silence. Il était beau. Il était vraiment beau… Alex ne se rappelait pas d’avoir autant désiré d’être avec une personne que cette fois-ci. Tout semblait l’attirer vers le concierge, et si ce n’était pas de sa peur, cela ferait longtemps qu’il lui aurait demandé de sortir avec… Son ouïe tiqua à certains mots et il tourna lentement la tête pour voir deux hommes rire entre eux, parlant de… Il fronça un peu les sourcils en ce concentrant sur leurs voix. Ils trouvaient… Aedan mignon?
Oh non.
Non, pas question. Alex était un peu trop jaloux. Il s’entendit grogner intérieurement, alors qu’il reposait rapidement son regard sur Aedan. Les deux hommes n’avaient pas intérêt à venir approcher Aedan, car le loup-garou allait se montrer assez… possessif. C’était plus fort que lui, il était amoureux. Amoureux de son Aedan.

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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyJeu 15 Nov - 1:53


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Tomber malade, c'était normal pour Aedan. Il ne pourrait même pas dire si les sorciers avaient un organisme qui tenait mieux à ce niveau là... Il n'était pas médecin, après tout et ne pouvait donc pas s'avancer sur ce genre de questions. Mais il était vrai qu'Alexander ne semblait pas être du genre à tomber énormément malade. Quand les élèves ou même les professeurs attrapent des rhumes ou autres, lui ne semble jamais touché par le froid et ces horribles microbes qui circulaient partout dans l'air. Aedan, en revanche, c'était le type de mecs tomber malade rien qu'en pendant à la maladie. Plus jeune, ses parents mettaient cela sur le dos de son manque de pouvoirs mais plus il grandissait, plus il se rendait compte que cela n'avait peut-être aucun rapport direct. Bref, tout ça pour dire que le froid, c'était le mal. Ouaip. La discussion continua sur des sujets pas très joyeux alors qu'Aedan réprimandait Alexander pour ses gestes qu'il considérait irréfléchis pendant l'attaque à Poudlard. Au contraire, son ami semblait penser que c'était la bonne chose à faire et que rien n'aurait pu lui arriver. Aedan se retint de soupirer face à tant d'inconscience mais hocha doucement la tête face aux mots qui se voulaient réconfortants de l'autre homme. Après tout, il ne pouvait pas non plus l'empêcher d'agir et de réagir contre les choses qui lui tenaient à cœur. C'était ça qui lui plaisait tant chez Alexander, dans un sens. Ils terminèrent en parlant du père du professeur, qu'il aimait beaucoup et qui l'avait aimé énormément aussi. Aedan enviait cette relation, malgré la mort horrible de son père, et resserra sa main dans celle d'Alexander. Il n'osait même pas imaginer comment il réagirait si son frère et sa sœur, les deux personnes les plus importantes pour lui, venaient à mourir... Bon dieu, il en avait des frissons d'horreur.

Alors qu'ils faisaient les magasins, Aedan, émerveillé par tout ce qu'il pouvait voir, comme d'habitude, se prit soudainement d'amour pour un Boursouflet. Et pendant qu'il devenait gaga devant la petite boule de poils, ils continuaient de discuter, rendant le jeune concierge encore plus curieux sur comment fonctionnait le monde magique. Aedan rit un peu face aux confessions de son ami et il secoua doucement la tête, essayant de détacher son regard de la petite bête sans grands résultats. « Eh bah dit donc, c'est qu'il était rebelle le Alexander. » C'était une blague, bien entendu. Ne tenant plus, il posa alors le question qui brûlait ses lèvres depuis qu'ils étaient arrivés ici, c'est-à-dire s'il était possible ou non d'adopter cette petite boule de douceur. Et la réponse était exactement ce qu'il espérait. « Allons dans un café, alors. » sourit-il ensuite à Alexander, quittant enfin réellement des yeux le Boursouflet. « Et avec mes couches de vêtements, tu n'as pas à t’inquiéter. » Enfin, il espérait aussi. Il avait toujours l'impression de s'habiller assez et le soir même, il était déjà malade. Mais pour le moment, il ne pensait qu'à s'amuser et à passer du bon temps avec son ami et collègue. Ils partirent donc en direction d'un café, le concierge suivant le professeur. Ils choisirent ensuite une table un peu reculée, où ils ne seraient pas trop dérangés par les autres, que ce soit au niveau du bruit ou de la vue. Et à peine furent-ils installés qu'Alexander partit chercher de quoi boire ainsi que la carte pour choisir quoi manger. Aedan lui sourit tendrement alors qu'il partait, essayant de calmer son pauvre cœur qui s'emballait. Cela lui arrivait souvent des dernière année mais il n'était toujours pas habitué...

Alexander revint alors quelques minutes après, deux bièraubeurres et deux cartes. « Merci Alex. » sourit-il avant de plonger son regard, hésitant déjà entre tellement de choses. Il avait faim et son ventre gargouillait déjà rien qu'à voir tous ces plats proposés. Il fit la moue, et après une ou deux minutes, il réussit enfin à réduire ses choix. C'était rare qu'un café propose des plats complets de ce genre mais il n'allait pas se plaindre, bien au contraire. « Hum, je vais prendre une pizza à la viande avec de la sauce piquante, s'il te plaît. Avec un soda, aussi. » Il était presque comme un gosse, excité comme jamais. Et quand Alexander prit sa décision aussi, il se décolla de sa chaise pour aller commander. Apparemment, il devait y avoir trop de monde mais en tout cas, personne ne semblait venir pour prendre leurs commandes. C'était sûrement différent du monde moldu, aussi... Aedan en profita pour prendre une gorgée de sa boisson, le regard sur la table. Mais alors qu'il tentait, bien évidemment, d'éviter tout contact avec les autres personnes présentes, voilà qu'une voix retentit au dessus de là alors qu'un homme se raclait la gorge pour attirer son attention. Aedan, surprit, releva alors la tête et les yeux pour les plonger dans ceux de l'inconnu. « Oui ? » demanda-t-il, incertain. Il ne se rappelait pas les connaître, alors bon... Il n'eut pas à attendre longtemps avant que ses questions ne trouvent réponses, d'ailleurs. « Hey, désolé de te déranger mais en fait, on se demandait avec mon pote là-bas si t'étais venu seul et si cela dérangeait ton ami si on pouvait faire plus ample connaissance ? » Ah. Aedan eut presque envie de demander pourquoi mais le regard subjectif de l'homme était très explicatif. « Je suis désolé mais je suis ici avec mon ami et je ne suis pas intéressé. » Avec ça, quiconque comprendrait, pas vrai ? Mais voilà que l'autre insistait, son ami commençant alors à le rejoindre pour ajouter des commentaires et des soit-disant arguments. Aedan, lui, ne savait plus quoi faire.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyDim 16 Déc - 10:46

Rewrite The StarsParler de la mort de son père, ou même parler de son père tout simplement, était toujours un sujet douloureux pour le professeur qui avait vécu cette période de façon horrible, et qui avait mené à la pire décision de sa vie : Devenir le petit-ami de Vincent. Oui, c’était sans aucun doute l’horrible décision de sa vie qui avait entrainé tant d’autres horreurs dans sa vie par la suite, en passant de la violence conjugale, jusqu’à la morsure horrible, un soir de pleine lune, dont Alex allait s’en rappeler pour toujours. Cette douleur, cette froideur, cette horrible impression de mourir… Sans que personne ne puisse le sauver. Jusqu’à se réveiller en étant quelqu’un d’autre, en abritant une autre personne, ou plutôt, une autre créature. Un monstre. C’est ce qui avait rendu Alex un monstre. Oui, parler de son père éveillé chez le jeune professeur les pires souvenirs, mais au côté d’Aedan, il avait l’impression, pour la première fois depuis longtemps, de pouvoir reparler de son père sans avoir cette sensation de mal être qui le prenait. C’était peut-être grace à la douceur qu’Aedan dégageait, ou cette douce impression que Aedan, mieux quiconque, lui apportait un réel sentiment de calme et de stabilité, mais Alex sentait qu’il pouvait parler de son père et en être, pour une fois, heureux d’en parler, ne se souvenant que des moments de bonheur partagé avec ce dernier. Encore une fois, Aedan faisait sa propre magie, son propre miracle : Il arrivait réellement à calmer les inquiétudes d’Alex, jusqu’à lui permettre de parler de son père sans se sentir mal, ce qui était tout un miracle en soi. Comme quoi, c’était vraiment sottise de dire que les Moldus ou les Cracmol n‘avait pas de magie. Aedan en avait, elle était seulement moins visible que celle des Sorciers. Mais Alex pouvait vous assurez qu’elle existe bel et bien, et qu’il avait la chance de pouvoir le remarquer chaque jour que le jeune professeur passait en compagnie du concierge.

Dans le magasin, le jeune professeur éclata de rire joyeusement en hochant vigoureusement de la tête, alors que son regard brillait d’une joie qui lui était encore une fois si surprenante à ressentir. « Ouais, j’étais rebelle. Il faut dire que j’étais un Gyffondor, et on a la sale réputation d’apporter des ennuies partout où on va. Comme quoi, ça, ça n’a pas changé mh? », dit le lycanthrope en riant. Puis penchant la tête sur le côté, il réfléchit rapidement : « Tu aurais sans doute été un Serdaigle. Ou un Poufsouffle. Les deux maisons t’auraient été à merveilles. » Puis baissant la tête vers le concierge, il sourit : « Mais je ne changerais pour rien au monde la personne que tu es. Parce que c’est comme ça que je t’aime… bien. » ajouta-t-il rapidement pour ne pas faire bizarre, haussant un peu les sourcils, avant de rire un peu, détournant le regard. N’étant pas gêné facilement, Alex devait quand même s’avouer que Aedan arrivait parfois à le faire hésité sur ses mots. Il l’aimait tellement, si seulement Aedan le savait… « Tu tombes si souvent malade que j’ai toujours à m’inquiéter! », siffla le jeune professeur en riant, avant de partir avec le concierge pour se diriger vers le café. Ils marchèrent un moment ensemble, Alex ayant reprit la main du cracmol pour se diriger vers le café en souriant tout deux, Alex levant parfois les yeux pour voir la neige continué de tomber, couvrant de plus en plus le sol. C’était fou combien l’hiver, c’était magnifique, même si très froid. Enfin très froid, selon Aedan.

Après avoir été cherché les menus et les bièreaubeurre, O’Reiley s’installa devant Aedan, commençant à lire le menu en parlant avec son ami, le regard brillant. Ce ne fut qu’après maintes hésitations, et plusieurs rires échangés, que Aedan choisit enfin son repas. Alex choisit aussi, des pâtes, un truc bien simple, se levant pour aller commander. Étant à l’aise, Alexander commanda facilement, les deux repas et les boissons, sa carrure impressionnante le faisant, de tout, vite remarquer. Mais des voix le ramenèrent rapidement vers sa table, se tournant vers son meilleur ami en fronçant les sourcils. Il se dirigea rapidement vers sa table, donc, on regard se portant immédiatement sur les deux hommes quand il arriva proche de Aedan. Déposant leurs boissons respectives sur la table, Alexander porta son regard, rendu un peu froid, sur les deux hommes. « Il vous a déjà dit non. Qu’est-ce que vous n’avez pas comprit à ça? » Autant Alexander pouvait se montrer très sociable et ouvert, autant (Et ce encore plus depuis sa transformation) il pouvait se montrer très froid et distant, comme un loup protégeant son territoire. Et dans ce cas-là, protégeant son âme sœur. « Oh ça va, on aller s’amuser ensemble. Je suis certain qu’on serait super bien ensemble… Et qu’on serait hyper proche rapidement… » souffla l’homme en s’avançant un peu vers Aedan. S’il aurait été sous forme de loup, il aurait été clair qu’il aurait grogné. Mais il ne fit que s’approcher rapidement de Aedan, venant saisir avec fermeté la main de l’homme avant que celui-ci ne s’approche trop du concierge. L’homme, surpris, lâcha un sons étonné, avant de lâcher un sons plus plaintif, comme s’il avait mal, ce qui ce pouvait très bien : Alexander ne contrôlait pas sa force quand il était furieux.

Ce fut sans aucun doute la voix de Aedan qui le ramena à la réalité, alors que, en attendant sa voix inquiète, le loup-garou relâcha la main de l’homme en soupirant un peu. « Il a dit non, ça s’arrête là. », conclu Alexander lentement, alors que l’homme le fixait étrangement, avant de rapidement repartir avec son ami. Alex reprit place devant Aedan en se massant un peu la main, soupirant. Il s’était peut-être emporter, d’accord. Mais de un, ça concernait Aedan. Et de deux, il détestait ces hommes qui prenait un non pour un peut-être. Il avait trop de fois vécu ça avec Vincent… « Désolé… », souffla sincèrement Alexander. « Je me suis un peu emporter. Je n’aime pas… Je n’aime pas qu’on s’en prenne à toi. Et je n’aime pas ce genre de personnes. », dit lentement Alex. Et il était jaloux. Jaloux que le regard d’un autre se pose sur le concierge. « Je ne voulais pas te faire peur… », dit lentement le lycanthrope, inquiet, n’osant pas vraiment croiser le regard de Aedan. « Ils vont venir nous apporter nos repas… », souffla-t-il lentement.


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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyDim 6 Jan - 22:11


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Se faire daguer, c'était un concept presque inconnu pour lui. Certes, il avait déjà eu des relations amoureuses, mais cela n'avait jamais été bien loin pour différentes raisons. Et en général, cela se faisait naturellement ou au contraire, par le biais d'amis. Ici, les deux hommes étaient carrément venu l'aborder alors qu'il était venu avec quelqu'un d'autre. Peut-être pensaient-ils qu'ils n'étaient pas ensemble ? Ils n'avaient pas tord, dans un sens, mais c'était osé et courageux de tenter le coup quand même... Et Aedan, lui, ne savait pas à se mettre. Avoir de l'attention, il n'allait pas mentir, ce n'était pas quelque chose de forcément détestable. Mais là, il était avec Alexander. Quand il était avec lui, il ne voyait que lui. C'était sûrement idiot de sa part, sachant que son ami n'avait aucuns sentiments pour lui, mais quand même. C'était comme s'il brillait plus que les autres... C'était Alexander, quoi. Quand il avait parlé du jeune homme à une amie, celle-ci lui avait tout bonnement conseillé de soit faire le premier geste, soit de passer à autre chose. C'était bien plus facile à dire qu'à faire, malheureusement pour lui... Faire le premier pas ? Comment ? Avec aussi peu de confiance en soi, ça allait être catastrophique et il avait déjà envie de s'enterrer dans un petit trou rien qu'en y pensant... Et passer à autre chose, c'était tentant dans un sens mais dans l'autre, pas du tout. Il n'avait pas envie de passer à autre chose, en fait.

Aedan allait leur dire une nouvelle fois qu'il n'était malheureusement pas intéressé lorsque son sauveur arriva enfin. À croire qu'Alexander arrivait toujours pile au bon moment. Mais apparemment, malgré l'apparition pas très joyeuse de son ami, les deux hommes ne comprenaient pas ou alors ne voulaient pas comprendre. À ce point là, Alexander aurait presque pu passer pour un petit-ami jaloux. Aedan savait très bien que ce n'était pas le cas, mais pour les autres, qui ne voyaient que la scène de l'extérieur, c'était convaincant. Mais pour ces deux hommes, apparemment, ça ne faisait pas tout, bien au contraire. « Proche ? On s'est à peine adressé trois mots. » Pourquoi se sentait-il obligé de s'expliquer, c'était idiot. Mais il n'avait pas répondu que pour ça. Il avait beau être très gentil et ne pas aimer les altercations, il n'aimait pas non plus les menteurs et les mecs un peu trop confiants, comme eux. Alors que l'homme tentait de l'attraper pour faire il ne savait pas quoi, Alexander fut plus rapide et attrapa cette main non voulue. Surpris, Aedan releva la tête pour croiser le regard de l'inconnu qui semblait avoir un peu mal. Apparemment, quand il le voulait, la poigne d'Alexander pouvait être assez forte. Aedan n'en savait trop rien, les seuls fois où ils s'étaient tenu la main, ça n'avait été qu'avec douceur et tendresse.

Mais voilà qu'Alexander ne semblait pas vouloir lâcher cet imbécile. Inquiet, Aedan frôla doucement le bras de son ami. « Alex ? » l'appela-t-il pour le faire sortir de sa rêverie et cela fonctionna plutôt bien d'ailleurs. Les deux hommes repartirent donc, sentant très bien que même avec un deux contre un, ils ne gagneraient pas. Les mots qui suivirent brisèrent le cœur du cracmol qui ne savait plus où se mettre. « Alex... » souffla-t-il encore une fois, posant délicatement sa main sur celle de son ami. « Hey. Tu m'as fait peur, oui. Mais pas pour ce que tu crois. J'avais peur qu'ils commencent une bagarre avec toi, et comme tu es déjà blessé... » Il soupira, secouant doucement la tête. « Merci. Personne n'avait jamais fait ça pour moi avant. » Pas forcément dans ce genre de situation, mais peu de gens venaient l'aider. Leurs plates arrivèrent alors et souriant, Aedan remercia le serveur après que celui-ci leur ait souhaité bon appétit. Aedan enleva alors enfin sa main de celle d'Alexander. « Aller, mange. C'était que deux idiots qui se pensent irrésistibles, tu vaux plus qu'eux. » Tellement, tellement plus, voulait-il ajouté mais il ne le fit pas. Il ne voulait pas être encore plus obvious qu'il ne l'était déjà. Mais en même temps, il ne voulait pas qu'Alexander s'en veuille de l'avoir aidé, même s'il avait perdu quelque peu le contrôle. Cela arrivait à tout le monde, non ? Certaines personnes avaient le sang chaud et d'autres non. Pourtant, dès qu'il s'emportait, Alexander semblait effrayé de lui-même... Alors que pour Aedan, il n'y avait pas plus gentil et doux que son ami.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyMar 8 Jan - 9:24

Rewrite The Stars S’il y avait bien une chose que Alex ne supportait pas, c’était les gens insistants comme ces deux hommes qui n’arrêtait pas de vouloir draguer Aedan, même si ce dernier n’en était pas le moins intéressé. Depuis Vincent, Alexander faisait vraiment attention à son entourage, à ceux qui l’entourait, mais aussi qui entourait ses amis. Encore plus quand cela concernait Aedan, celui qui faisait battre son cœur depuis désormais plusieurs mois. Par de simples paroles, Alexander avait été envouté par cet homme, il y a de ça cette année, et cela l’avait conduit vers une mort très proche, mais qui l’avait simplement rendu un monstre. Un monstre dont il avait encore peur aujourd’hui, même si cela faisait des années qu’il avait apprit à le « contrôler. » Contrôler est encore un grand mot pour les loups-garous, sachant que la majorité de leur contrôle revient à la potion Tue-Loup qu’il boit chaque fois. Alexander avait apprit à l’accepter, un peu, mais de là à aimer cette partie violente et impulsive? Non, certainement pas. Vincent l’avait maltraité, jusqu’à le rendre, à ses propres yeux, inhumains. Il avait même encore des séquelles de la violence physique, sexuelle et mental qu’il avait subit au côté de Vincent. Autant il avait réussit avec les années (et son expérience de professeur l’obligé un peu) à avoir une bonne confiance en soi, autant il avait parfois ses craintes énormes qui le poussait à agir de manière impulsive. Et il détestait toujours les contacts physiques, hormis quand cela concernait des gens très proche de lui, comme sa mère ou Aedan. La violence qu’il avait subit impactait toujours sa vie et voir des gens essayaient de pousser, forcer, la porte du cœur de quelqu’un le rendait fou de rage, comme cela paru dans ses gestes qu’il posa sur les deux hommes. Que cela touche Aedan n’aidait en rien : S’il y avait bien une personne que Alexander était prêt à protéger de tout, c’était bien Aedan. Non à cause de sa condition de cracmol, ce n’était même pas passer dans la tête de Alex : Ni car il le croyait incapable de se protéger. Non, la simple raison résidait dans l’amour immensément fort que le lycanthrope portait pour le jeune homme. Il avait envie de le protéger par amour pour lui.

Heureusement, la voix d’Aedan retentit avec douceur à ses côtés, et cela le ramena à la réalité, et il relâcha rapidement les deux hommes, avec un peu de violence, mais au moins, il les relâcha. Il s’éloigna en se frottant lentement le nez avec sa main tout en baissant les yeux, voyant les deux hommes déguerpir. Tant mieux. Le professeur se tourna ensuite vers son ami, et le regret, la peur, l’inquiétude le prirent au ventre, alors qu’il se lançait rapidement dans des excuses sur son comportement excentrique. Parce que s’il y avait bien une personne que Alex craignait de voir partir, c’était Aedan. Après tout, s’il savait quel genre de monstre il était, voudrait-il vraiment rester à ses côtés? Même lui ne s’aimait pas, certains jours. Même lui voudrait parfois s’enfermer. Alors il comprendrait que Aedan en veuille plus de lui s’il apprenait pour sa situation de lycanthrope. Effrayé de lui-même, cela résumé bien la situation du jeune homme. Le professeur releva la tête vers la concierge en esquissant un doux sourire, reprenant place devant lui quand leurs plats arrivèrent. « C’est normal d’avoir agit ainsi. Tu… Tu es mon meilleur ami, je refuse qu’il t’arrive quoique ce soit. C’était deux idiots, qui se croyaient assez intelligent pour forcer la main à quelqu’un. Ça m’énerve, ce genre de types… », grogna le professeur. « Mais… Merci de t’avoir inquiété pour moi… », souffla doucement Alexander. Il regarda son plat un moment, soupirant un peu, avant de venir porter sa bièreaubeurre à ses lèvres. Aedan…

Il ne pouvait pas continuer ainsi. Il ne pouvait pas se permettre de continuer ainsi. Son côté impulsif, violent, son côté lycanthrope ne l’accepterait pas plus longtemps. Et il devait l’avouer, lui-même ne l’accepterait pas encore longtemps. Aedan était… À lui. Ou plutôt, il voulait partager sa vie à ses côtés. Il voulait que Aedan soit sa moitié : Pas celle de personne d’autres. Et ne pas faire le premier pas ne ferait que retarder les choses. Il ne pouvait pas continuer ainsi. Il avait besoin d’Aedan. Et cette colère qui l’avait prit confirmer bien ses sentiments : Attendre plus longtemps ne serait que dramatique… « J’ai mentit. Enfin… Je n’ai pas dit toute la vérité. » finit par souffler le professeur. « Je ne l’ai pas fait simplement car je n’aime pas ce genre de type. Ni simplement car tu es mon ami. Je ne voulais pas… qu’ils s’approchent de toi, car je suis amoureux de toi. » dit lentement Alexander en venant plonger ses iris dans ceux de son partenaire. « Je suis tombé amoureux de toi depuis quelques mois, et plus les mois avançaient, plus je me sentais… toujours plus attirer par toi. Je ne voulais pas les laisser croire qu’ils avaient une chance avec toi, car je ne veux pas qu’ils aillent de chance… Je ne veux pas que tu sois avec quelqu’un d’autre. C’est égocentrique, je sais, surtout si… Tu ne ressens pas la même chose vis-à-vis de moi. Mais quand je l’ai est vu, j’ai su… que je ne voulais pas te voir dans les bras de quelqu’un d’autre. Je suis amoureux de toi… et je n’arrive plus à le cacher, Aedan. »

S’appuyant un peu sur la table, il repoussa son assiette pour venir planter ses iris dans ceux de son meilleur ami, avant de venir lentement glisser sa main sur la joue du cracmol. Il le regarda un moment dans les yeux, avant de venir glisser sa main sur sa nuque pour venir l’approcher de lui lentement, lui laissant à tout moment le loisir de se défaire de son emprise. Il n’utilisa aucunement sa force, lui laissant ainsi le loisir de s’éloigner s’il ne le désirait pas. Ne le voyant pas s’éloigner, Alexander finit par venir glisser ses lèvres contre les siennes, le tenant contre lui en se redressant un peu sur ses bras pour venir l’embrasser avec toute l’amour qu’il avait gardé en lui depuis ces derniers mois. Il glissa lentement ses doigts dans les mèches brunes du jeune homme, alors qu’il s’accrochait à lui avec tendresse, venant embrasser ses lèvres avec la plus grande précaution. Enfin… Enfin, il se sentait complet.

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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyVen 18 Jan - 17:09


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feat. Alexander C. O'Reiley

Il mentirait s'il disait que voir Alexander le défendre comme ça face aux deux idiots ne lui avait rien fait ressentir. Peut-être que le fait qu'il ressentait déjà quelque chose pour son ami aidait, mais son cœur battait tellement vite qu'Aedan avait l'impression qu'il allait exploser. Comment quelqu'un pouvait-il être aussi parfait ? Bon, il n'était pas complètement aveugle et savait très bien que personne ne l'était, parfait, mais Alexander... Il était de loin l'homme le plus parfait qui lui avait été donné de voir. Une personne aussi peu égoïste, voire même qui l'était pas assez, c'était rare. Aedan avait grandi dans la violence et le doute, ne sachant pas si un jour on l'aimerait, si le lendemain il serait encore vivant ou si ses parents n'allaient pas l'abandonner à son sort dans les rues. Jamais il n'aurait pensé s'en sortir et jamais il n'aurait pensé pouvoir dire autant de bien de quelqu'un d'autre que son frère ou ses quelques amis. Et franchement, qu'est-ce que cette sensation était grisante. Savoir qu'en fin de compte, le monde était pas si horrible que ça. Que peut-être, dans un sens, le bonheur était à portée de mains. Que ce soit même en tant qu'ami simple, Aedan était plus que prêt à rester aux côtés d'Alexander.

Être amoureux, c'était être triste et heureux à la fois. Heureux parce qu'il était avec lui, toujours. Quand il avait besoin d'aide, le professeur était là pour l'aider. Quand des élèves ou même des parents venaient à le prendre à part pour leur faire part de leurs idéaux peu sympathiques envers les gens comme lui, Alexander était là pour le défendre ou pour le réconforter. Mais en même temps, c'était triste. Parce qu'il savait très bien que jamais il n'aurait une chance avec lui. Alexander était parfait et les gens parfaits n'allaient pas de pair avec les gens comme lui. Faibles. Inutiles. Sans pouvoirs. Seuls. Tout le monde avait ses démons mais Aedan n'allait jamais pouvoir se débarrasser des siens. Parce qu'il ne pourrait jamais changer sa nature. Il était un cracmol depuis sa naissance et le serait jusqu'à sa mort. Il ne croyait pas beaucoup en ces chercheurs qui tentaient de trouver une manière de leur donner des pouvoirs ou au moins, qui cherchaient pourquoi ils étaient comme ça. Et même s'ils trouvaient, Aedan ne voulait pas savoir. Il avait peur de savoir pourquoi il n'était pas comme les autres... Être différent, c'était déjà bien assez. Manquerait plus qu'ils trouvent que c'est un problème de gène moins puissant ou autre...

« C'est bon signe s'ils t’énervent, ça prouve que tu es différent d'eux. » sourit-il à son ami alors qu'ils recevaient leurs plats. Aedan commença alors à manger doucement, profitant du léger silence qui s'était installé pour se sustenter. Son regard était tombé sur quelques clients qui parlaient entre eux, un couple qui lui sourit, comme s'ils avaient compris ce qu'il s'était passé et les serveurs passaient entre les tables, pressés. Quand Alexander reprit la parole, Aedan tourna la tête vers lui, surpris. Il avait menti ? Pour ? Il n'eut pas besoin d'attendre longtemps avant d'obtenir sa réponse. « Alex... » souffla-t-il, n'ayant même pas le temps de dire autre chose. En effet, une main vint se poser sur sa nuque l'attirant vers son ami. Rêvait-il ? Était-ce une sorte de fantasme, un rêve éveillé ? Quand leurs lèvres se touchèrent enfin, quelque chose implosa en Aedan. Des papillons, un feu inconnu, il ne savait pas ce que c'était mais il ne connaissait pas cette sensation étrange. C'était la même que d'habitude, cette sensation qu'il avait en voyant Alexander à l'autre bout du campus, en lui parlant ou même en lui tenant doucement la main. Mais c'était dix fois plus fort. Cent fois plus, même. Ce n'était pas le plus simple avec la table et ils durent se séparer plus tôt que l'aurait voulu Aedan.

Un peu à bout de souffle, il fixa son ami pendant quelques secondes, essayant de remettre ses pensées dans le bon ordre. Après avoir repris ses esprits, il se racla la gorge avant de boire une énorme gorgée de sa boisson. « Je... Je ne sais pas quoi dire. » répondit-il en premier lieu avant de se rendre compte de sa bêtise. « Pas que je dise non, hein ! Au contraire. Je suis juste... surpris. C'est assez irréel que quelqu'un puisse m'aimer mais toi... Pourquoi ? » Pourquoi l'aimait-il ? Il n'avait rien pour lui et rien à offrir. Aucune stabilité. Rien. « Tu sais, je n'aurais jamais accepté la proposition de cet homme ou de quelqu'un d'autre. Depuis notre rencontre... ça va te paraître peut-être un peu flippant, mais je t'aime depuis si longtemps, Alexander. » termina Aedan, alors qu'il fixait son regard sur son assiette, trouvant cela bien trop stressant de regarder les yeux d'Alexander, si forts, si perçants. « Je m'étais fais à l'idée qu'on ne soit que des amis. Jamais je n'aurais pu penser que tu retournes mes sentiments. » Enfin, il daignait relever le regard, toujours gêné. Il espérait sur les rougeurs qui avaient pris place sur ses joues n'étaient pas trop voyantes. « Je... On fait quoi du coup ? Je veux dire... Je ne sais pas comment ça se passe tout ça. Je n'ai jamais eu de sentiments pour quelqu'un et je n'ai jamais été avec quelqu'un tout simplement... » Comment on demandait à une personne de sortir ensemble ? Il n'en savait rien et il osait sincèrement espérer qu'Alexander, lui, savait.
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MessageSujet: Re: The one feat. Alexander C. O'Reiley   The one feat. Alexander C. O'Reiley EmptyDim 17 Fév - 9:18

Rewrite The Stars Peut-être qu’au final, le plus difficile, c’est le premier pas. Le premier pas vers une nouvelle amitié, le premier pas vers une nouvelle ville, le premier pas pour se séparer d’une relation, ou le premier pas pour commencer une relation. Le plus difficile, c’est ce premier pas. Dans la vie, vous avez toujours deux choix : Faire le pas, ou ne pas le faire. Faire le pas à gauche, à droite. Vous avez toujours deux choix, et jamais vous ne serrez ce que vous manquez dans le deuxième chemin. Vous ne pouvez qu’espérer prendre le meilleur des deux chemins, ou du moins, celui qui vous apprendra le plus. Mais vous n’allez jamais savoir ce que vous manquez de l’autre côté de la barrière. De l’autre chemin. Car vous ne pouvez pas revenir, lorsque vous prenez une décision. Mais ce que Alex a apprit, durant toutes ces années, c’est que c’est toujours mieux de franchir le pas, que ce soit dans le premier ou le deuxième chemin, que de ne pas le franchir. Il avait eu le courage de franchir le pas avec Vincent, de partir, et cela l’avait amené à devenir un loup-garou. Mais s’il serait resté, cela l’aurait sans doute conduit à pire : Une vie malheureuse, ou voir, la mort? Qui sait. Mais ce pas, bien que douloureux à franchir, l’avait conduit devant un nouvel emploi qu’il aimait, et devant Aedan. Et encore aujourd’hui, il franchissait un nouveau pas à embrassant le concierge, sans savoir ce que cela allait lui amené. Mais au fond de lui, en sentant Aedan lui répondre, il sentit, au fond de lui, au fond de son cœur… Que c’était le bon choix. Et cette fois-ci, il n’aimait pas Aedan pour combler un vide, comme avec Vincent, mais il l’aimait… Pour ce qu’il était. Pour ce qu’il lui faisait sentir. Il ne l’aimait pas par besoin, mais par envie. Et sa main vient agripper sa nuque avec douceur pour continuer à l’embrasser, pour continuer à sentir cette douce pression contre ces lèvres qu’il avait voulu sentir depuis des mois. Et même s’il avait toujours cette crainte au fond de lui dû à ce qu’il avait vécu avec Vincent, il voulait se donner la chance d’aimer à nouveau. Et il voulait donner cette confiance à Aedan dont il espérait… dont il sentait qu’il allait chasser ses peurs. Alors il vient l’embrasser, encore et encore, ses lèvres semblant l’appeler. Il ne voulait même pas imaginer l’autre chemin, car il était de tout bien moins ensoleillé que le sien… Le sien était parfait.

S’écartant, il laissa son ami parlait, se sentant un peu rougir, mais gardant son sourire sur ses lèvres, confiant, venant croiser son regard avec le sien. Il se sentait… bien. Tellement bien. Son ventre se tordait de joie, et il ne pouvait s’empêcher de se sentir sourire un peu plus à chaque parole, à chaque geste que posait Aedan. « Cela fait quelques mois, aussi… Que j’ai commencé à te voir plus que comme un simple ami Aedan. » avoua à son tour le professeur. « Tu me demandes pourquoi? Pour toutes les petites choses que tu fais chaque jour, Aedan. Tu m’apportes une stabilité que je n’avais pas connue depuis des années… Depuis la mort de mon père. J’ai… Vécu des choses horribles, suite à la mort de mon père, et j’ai perdu toute stabilité depuis. Ça peut t’étonner, mais j’avais aussi perdu tout confiance en moi. Devenir professeur, je ne le serais jamais devenu si ça n’avait pas été de ma mère et d’une amie. Mon monde s’était écroulé… Mais en arrivant à l’Université, j’ai recommencer à vivre mieux. Et toi, tu m’apportes vraiment une stabilité que je ne pensais jamais retrouver. J’ai toujours cru qu’aimer, c’était par nécessiter. Tu aimes une personne car elle t’apporte quelque chose que tu n’as pas. Mais toi, ce n’est pas… juste ça. Oui, je t’aime pour ce que tu m’apportes, mais je t’aime aussi pour celui que tu es. Pour le fait que tu sois un garçon intelligent et hyper compréhensif. Je t’aime par envie, Aedan. Et c’est la première fois que je ressens ça. Je t’aime, car tu me fais vivre des choses uniques… »

À la question du Cracmol, Alexander se sentit rire, venant secouer la tête, avant d’approcher sa chaise de celle de son ami, venant doucement poser ses lèvres à nouveau sur les siennes en glissant lentement sa main sur sa joue, la caressant lentement, tendrement. Puis il souffla contre leurs lèvres, très doucement. « Je veux que tu sois mon petit-ami, Aedan Lavellan… Je veux pouvoir partager tout mon monde avec toi, et que tu partages ton monde avec moi. Je veux que nous soyons ensemble, pour le meilleur et pour le pire. Je promets de te protéger, de t’aimer, et de prendre soins de toi. Est-ce que tu veux… devenir mon petit-ami, Aedan…? », souffla Alexander en venant reprendre ses lèvres avec les siennes, tendrement. Et ce oui qui franchit les lèvres de Aedan fut parfait… Car rien n’aurait pu rendre le loup-garou plus heureux. Rien…

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