Âge : 21 ans Sexe : Homme Date de naissance : 22 juillet 1997 Nationalité/Origines : Britannique. Orientation sexuelle : Il ne s'est jamais vraiment posé la question. Il n'en a pas eu le temps. Statut civil : Célibataire, depuis toujours. Maison : // Groupe : NO BLOOD NO MAGIC Profession : Assistant dans la boutique de Potion de Siobhàn Ó'Ceallaigh Statut de sang : Cracmol Baguette magique : Si seulement... Patronus : Incapable de produire de la magie. Sa relation avec la magie : Nulle. Cracmol, il connaît ce monde sans en maîtriser tous les aspects. Il déteste ce monde qui l'a rejeté, ces gens qui le méprisent simplement car est atteint d'une tare, qu'il n'est pas comme eux, différent. Signe(s) distinctif(s) : Plusieurs cicatrices, dont l'une traverse son dos.
Caractère
Est-ce qu'il est bon ou mauvais ? Il l'ignore. Il considère qu'il n'y a pas seulement le mal d'un côté, et le bien de l'autre. Il oscille entre ces deux pentes. Il n'a pas un mauvais fond, il n'est pas un méchant. Il est ce que la vie a fait de lui. Un garçon timide, réservé, mal dans sa peau. Il s'est toujours renfermé sur lui, parce que c'est tout ce qu'il avait. Il ne pouvait pas s'ouvrir. À qui ? À quoi ? Il n'a jamais eu confiance en lui, mais après tout rien d'étrange quand on est tant dégradé, méprisé, rabaissé au point d'être considéré aussi bas qu'un elfe de maison. Il porte un masque, un masque qui ne cache pas son visage marqué, un masque qui cache ses émotions, ce qu'il ressent au plus profond de lui. Il y a un grand vide, un vide que rien n'a jamais put remplir. Un manque qui le consume, une absence qui le ronge. Une souffrance que personne ne peut comprendre, invisible aux yeux de tous. Un mal-être qui vit en lui, qu'il porte depuis des années et qui le gangrène. Il n'a connut que la solitude, le rejet et le mépris. Jamais il ne reçut de tendresse, d'affection, de douceur. Et encore moins d'amour. Il n'a eu de cesse de questionner, demander ce qu'il avait fait pour mériter une telle vie. Rien. Il était seulement coupable d'être né sans qu'une goutte de magie ne coule dans ses veines. Pourtant, il se sens coupable, parce qu'on lui a dit qu'il l'était, coupable de cette différence. Il se déteste, il se haït, autant qu'il haït ce monde qui l'a rejeté, ces gens, son père, sa mère, sa famille. Il les haït tous autant qu'ils sont.
Il est laconique, il ne parle que très peu. Il n'avait pas besoin de parler quand il était seul, il n'avait personne à qui parler, personne pour l'écouter. Il ne parle jamais de ce qu'il ressent, il le garde enfermé dans son cœur, même si c'est mal, incapable d'extérioriser tout ce qui s'accumule en lui. Il ne sait pas si il a déjà aimé, si même il peut ressentir ce genre d'émotions, car il est brisé, il a été brisé par ces gens qui étaient sa famille. Il se sent juste vide, incapable de se saisir d'une seule de ses qualités. Il en a, il est loyal, loyal envers cette femme qui lui a laisser une chance, qui lui a tendue la main quand il ressombrait pour de bon. Elle a ouvert ses bras à un garçon, seul, sans repères, qui l'a accueilli dans sa boutique. Cette seule personne qui ne l'a pas rejeté parce qu'il était un cracmol. Au moment où il sombrait le plus, elle est arrivée, posant sa main sur son épaule et plongeant son regard dans ses prunelles sombres, comme si elle pouvait y lire tout ce que le garçon avait enduré. Il n'avait plus rien, elle fut son seul repère, son phare dans l'obscurité qui imprégnait sa pathétique existence de paria, alors qu'il attendait comme une épave qui attendait de couler au fond de l'abysse quand elle le trouva. Elle est sa seule famille, la seule personne auquel il se rattache.
Ce monde n'a rien à offrir. Sans cesse, il en a été rejeté. Il n'appartenait pas à ce monde. Il n'était pas comme tous ces gens. Différent. Il en est exclu, il n'y a pas sa place. Ce monde le méprise et il connait le regard des gens, ce regard qu'ils ont sur lui. Dans leurs yeux, il peut y voir le dégoût. Il est solitaire, mais pas par choix. Il n'a eu que la solitude pour amie, loin de tout. Il n'a pas pu jouer avec les autres enfants de son âge, il n'avait que lui et les voix dans sa tête, celles que son imaginaire créait. Il n'est pas fou, son esprit rêveur imaginait simplement des scénarios pour l'occuper. Quand il pleurait, recroquevillé dans son lit, elle était là, juste à côté de lui. Il est rêveur, un brin idéaliste. Il a rêvé qu'un jour une personne prenne sa main et l'embrasse, lui faisant une place dans son cœur, mais ça n'arriva pas. Il refoule tous ces rêves, toutes ces pensées pour ne pas se faire plus de mal, finissant par accepter son sort avec une certaine résignation. Il ne serait jamais heureux, il n'aurait jamais le droit de connaître le bonheur, sa vie n'avait finalement que peu de sens. Mais il y a d'autres choses en lui, de la rancœur, une immense colère refoulée. Une colère tournée contre ce monde qu'il ne parvient pas à intégrer, de la colère contre sa famille, contre tous ces gens qui l'ont méprisés, ces gens qui l'ont rejetés, contre ceux qui n'étaient pas là pour le protéger. Non, il n'a pas réussi à s'intégrer dans cette société, cette société dont il est profondément las, qui ne tolère pas la différence. Cette société le dégoûte pour ce qu'elle lui a fait subir. Ils lui ont tous tourné le dos, alors lui aussi, lui a tourné le dos.
Il déteste le regard des autres. Il déteste sentir ce mépris dans leurs prunelles. Il détestes sa différence, ce qui fait de lui cet être si à part. Son handicap, honteux, ce qu'il a retenu de son enfance dans cette si pure famille. Sa faiblesse, ce qui fait de lui la personne coincée entre deux mondes dans lesquels il n'avait nulle part sa place. Il vit dans un purgatoire, il n'aurait jamais totalement accès à ce monde, il aura toujours des limites infranchissables. Et il porte seul ce lourd fardeau, que de devoir assumer ce qu'il est.
Histoire
Les premiers rayons du soleil venaient d'apparaître, illuminant la petite ville de Rainham dans le comté de l'Essex. Une petite ville sans histoire, surmontée d'une colline sur laquelle trônait fièrement un manoir, celui de la noble et pure famille Rosier, famille française installée sur ces terres depuis de nombreuses générations, résistant aux aléas du temps. Et à l'intérieur de ces murs, des cris provenaient de la chambre principale, se situant à l'étage. Des cris d'enfants. La famille Rosier venait de s'agrandir, Lucrétia, ayant accouché d'un second fils. Cette mère était italienne, originaire d'une famille pure et noble, bien que moins importante que la famille des Médicis ou des Borgia. En cette belle matinée, elle était seule, simplement entourée de sa servante. Son père n'était pas là, en fait l'homme n'était que rarement présent, très occupé en raison de ses fonctions au sein du ministère. En voyant les petites mèches sur le crâne de l'enfant, elle le nomma Corvus, en référence à l'animal dont les plumes étaient aussi sombres que les cheveux noir de jais de l'enfant. L'enfant tenait davantage de son père physiquement, ironie du sort, alors que son frère, de 5 ans son aîné ressemblait davantage à la matriarche de la famille. Le noiraud était plus frêle, plus maigre. Il n'était que le cadet, c'était ainsi normal que la préférence de son père aille vers l'aîné de la fratrie, chose qui se renforça davantage quand le père comprit qu'il n'aurait rien à tirer de son plus jeune fils, insensible à la magie, portant en lui une tare honteuse...
De son enfance, l'enfant ne retient rien de particulièrement heureux. Cloisonné dans le manoir, sans contact avec l'extérieur, il passait la plupart du temps seul. Il était le souffre-douleur de son frère, avant même que le pire ne commence. Le temps passait, sans que rien ne se produise. Jamais le garçon n'avait été la source de quelque chose d'inexplicable, jamais la magie ne fit surface pour provoquer un effet même des plus bénins. Il ne comprenait pas ce qu'il avait. L'été, quand son frère revenait, il écoutait, fasciné, les histoires sur Poudlard, rêvant d'y fouler le sol quand son tour viendrait. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que jamais il ne foulerait le sol de Poudlard, jamais sa lettre n'arriverait...
Ses parents commençaient à s’inquiéter et il surprit une conversation, écoutant aux portes de la chambre de ses parents. Il ne comprenait pas sa différence, ce qui pouvait bien clocher chez lui. Et le lendemain, son père le réveilla brusquement, le traînant hors de sa chambre, le traînant par son col jusqu'aux cachots, un endroit où il n'était jamais allé auparavant. Il le plaqua contre la pierre froide, son dos devenant humide au contact de la paroi glaciale et sans qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, des chaînes s'attachèrent autour de ses poignets. Il vit son père reculé de lui et pointer sa baguette vers lui. Il cria, cria jusqu'à ce que cela cesse, jusqu'à ce que son père en ai fini de lui. Il se recroquevilla, pleurant toutes les larmes de son corps, étaler sur le sol. Et cela dura, plusieurs fois par semaine, son père l'amenait avec lui et le torturait. Jusqu'aux vacances d'été de ses onze ans. Le jeune garçon attendait impatiemment sa lettre, se levant à l'aube chaque jour et guettant le courrier, mais rien ne vint jamais. Chaque jour, le même rituel et un jour, on parla de l'enfant à table, sa nature de cracmol révélée. Il était dépourvu de tout pouvoir. Il était la honte de la famille, un paria. Certains mentionnèrent de l'exécuter, afin de ne pas affaiblir la réputation de la noble famille. Mais le choix fut autre. Il fut décidé que son existence devait être cachée aux yeux du monde de la magie. La lettre n'arriva jamais, pourtant, les coups pleuvaient toujours avec autorité sur lui, comme si son père se défoulait maintenant sur lui. Plus les années passaient, et plus la violence grandissait. Tout cela avait conduit à ce que le jeune garçon se haïsse, haïsse, ce monde, qui le rejetait, haïsse sa famille pour ce qu'il endurait. Il était victime d'humiliation de la part de son frère qui se plaisait à s'entraîner sur lui. Il avait passé une nuit, suspendu la tête en bas à un arbre, sans que personne ne semble s'en inquiéter. Le jeune homme sombrait, son esprit envahi d'idées sombres. Il pensait que sa seule libération serait de mourir. Il aurait voulu ne jamais naître, ne jamais être ce fardeau. Il n'avait personne, personne pour le protéger, personne pour l'aimer. Il se sentait vide, comme si rien ne battait en lui, que son cœur avait cessé de battre, qu'il n'avait jamais battu dans sa poitrine.
Son adolescence ressembla à son enfance, enfermé dans cette demeure qu'il maudissait, ses longues journées ponctuées par quelques cours rudimentaires sur la magie, des cours donnés par une servante, la seule personne qui ne devait pas le haïr au sein de cette maison. Il apprenait des choses simples, limité à ce que sa condition de cracmol lui offrait. Il lisait beaucoup, pour combler ce vide en lui, un vide qui demeurait, que rien ne pouvait remplir. Mais plus le temps passait, et plus l'horrible secret de la famille Rosier était lourd à cacher.
Le jour de sa majorité fut une libération, comme une déchirure. Maintenant, il devrait se débrouiller seul. Son père le mit dehors, sans rien, sans rien emporter avec lui que des souvenirs. Il n'avait jamais travaillé de sa vie, il n'avait aucune compétence, ne savant rien faire. Il était jeune, il erra longtemps, vivant de travaux journaliers, vivant au jour le jour, traversant les deux mondes, mais sans compétence, il ne voyait que des barrières partout. Il resta seul longtemps, sans personne à ses côtés.
Il enchaînait des boulots, sans que cela ne dure, plus misérables les uns que les autres, passant d'agent d'entretien à guichetier à la poste magique. Il s'essaya même à contrôleur du Magicobus, mais évidemment, cela ne dura pas. On lui ferma les portes du bus, qui disparut aussitôt de son champ de vision. Il se retrouvait une nouvelle fois sans emploi, condamner à errer. Jusqu'à ce qu'une personne lui tende la main sur le Chemin de Traverse, lui offre un travail, même s'il ne savait combien de temps cela durerait avant d'à nouveau se retrouver à la porte de l'établissement. Il fait de son mieux, avec sa maladresse, même s'il n'est pas vraiment doué pour ce qui concerne les potions. Il n'a pas envie qu'elle le renvoie, au motif d'être un cracmol, de n'être pas aussi indispensable qu'un sorcier. En fait, c'est la première fois qu'il conserve un travail aussi longtemps, travaillant dans la boutique depuis maintenant trois ans, s'étant attaché à l'atmosphères, aux différentes odeurs et notamment à sa bienfaitrice. Tout ça lui met du baume au cœur, même s'il a toujours le sentiment que les choses ne vont pas durer. Et puis il sait qu'une femme de son rang ne nouerait rien de plus avec un jeune garçon qui était son inférieur.
Pseudo : Hugo Âge : 21 ans Scénario/Inventé : Pré-lien de Sio' Comment as-tu connu le forum ? : En suivant une recommandation sur un groupe fb. Que penses-tu du forum ? : Original. Un petit mot pour la route ? :Code à remplir pour recenser l'avatar :
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[b][color=#660000]• Jonathan Whitesell[/color][/b] + [i]Corvus Rosier[/i]
Ravie que tu te sois décidé à nous rejoindre au final (je suis la personne qui t'as parlé du forum, Sio est mon DC) J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage en tout cas
Sujet: Re: Corvus Rosier | Jonathan Whitesell Mar 28 Aoû - 6:28
Un magnifique arbuste Bienvenue parmi nous et j'ai bien hâte de lire ta fichette Bon courage pour la rédaction surtout !
Siobhàn Ó'Ceallaigh
Messages : 202
Date de naissance : 18/05/1985
Sujet: Re: Corvus Rosier | Jonathan Whitesell Mar 28 Aoû - 17:16
Félicitation !
Tu es désormais des nôtres ! ~
Comment il est parfait ce p'tit Corvus J'aime beaucoup son histoire, assez proche de celle de Sio sur certains points et j'adore comment ça a influencé le caractère de ton personnage ! Et puis ta plume est super agréable à lire, que ce soit pour le caractère ou l'histoire tout est parfait !
Voilà, ça y'est, tu es des nôtres, bienvenue parmi nous ! En tout cas, bravo pour ta validation ♥️ Pour fêter ça, bierraubeurre, chocogrenouille & câlins à volonté !
N'oublie pas de venir participer à la coupe des quatre maisons. C'est ici que tu pourras venir demander tes points si tu termines ta fiche rapidement, si tu prends un scénario et bien d'autres choses ! C'est aussi à cet endroit où tu peux, plus tard, dépenser tes petits points pour avoir un DC, etc... Le Coupe des Quatre Maisons sera gagnée par une maison tous les deux mois et quelques surprises attendront les gagnants...
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Le petit mot de la fin : nous le staff on t'aime déjà beaucoup, parce que voir de nouveaux membres validés sur notre forum, ça nous fait toujours très chaud au coeur. Si jamais tu as le moindre problème, la moindre demande ou même si t'as juste envie de te plaindre d'un truc, tout le staff se tient à ta disposition (promis, on mord pas trop fort & on distribue du chocolat chaud ♥️ ). Sur ce, gros bisous sur tes fesses & bienvenue parmi nous !