Caym Brahmarâkshasha | Hu Bing

Né en 1862, en Sibérie. L’origine de la famille est birmane. (se référer à la section “nom” de la fiche pour l’explication de la lignée) Son enfance est ballotée entre traditions familiales, envie de liberté et contraintes de sa dépendance: le sang. Lui apprendre à se maîtriser est une priorité pour ses parents, dont la lignée est connue à bien des égards pour leurs méfaits et leurs rafles.

En 1873, il rentre à Koldovstoretz, et découvre la folie de certains élèves à voler sur des arbres déracinés, au lieu de balais. Fier de ne pas pouvoir mourir si facilement, Caym va vouloir s’y prêter. Les débuts de sa scolarité sont compliquées, surtout quand sa nature se sait, puis les élèves commencent à s’habituer, réalisant qu’il ne représente pas un danger, tant qu’il est correctement encadrés au niveau de ses besoins nutritifs. Ils lui trouvent d’ailleurs certaines utilités dans ses dons de force et de vitesse qu’il parfait un peu plus chaque jour, subissant tout comme eux cette foutue puberté. Sa scolarité se passera sans trop d’encombres. Il ne sera ni mauvais, ni prodige, mais ses résultats seront suffisamment élogieux pour être sollicité à des études supplémentaires, en vue d’intégrer le département des Mystères.

En 1885, il entre dans le département des mystères, comme jeune “langue de plomb”, mais n’est pas encore envoyé sur le terrain. Il subit un apprentissage complémentaire de plusieurs années. Quand il devient enfin titulaire, son intérêt pour les énigmes cosmologiques et les êtres non définis se fait grandissant. Ayant moins besoin de sommeil que les autres, il devient presque aussi courant que les meubles dans le département, et on lui offre même un fléreur: Glibber, pour lui tenir compagnie les nuits de solitude. Étant lui même un être, son intérêt pour ses semblables et les autres espèces de créatures magiques, grandit. Il éprouve le besoin de connaître les origines de ses gênes, et s’enfonce de plus en plus dans les recherches, menant également à bien les missions données par le ministère, en binôme avec celui qui lui a montré les prémices du métier.

En 1896, Ahmir Brahmarâkshasa, père de Caym, mord et tue la fille d’un Adaar lors d’un voyage, laissant deux orphelins et trois autres blessé. La famille Adaar se jure d’éradiquer le moindre Brahmarâkshasa qui foulerait ce monde. La guerre est déclarée entre les deux familles. Caym n’est pas au courant, plongé dans son boulot.

En 1898, les Adaar ripostent et sortent bredouille. Les “Brahma” sont rodés questions chasse aux sorcières, ils ont été longtemps chassés eux et leurs congénères. Le père en blaguera à un diner de Noel, mais Caym ne voit pas ça d’un bon oeil. Il est contre le fait de rentrer en conflit avec une autre famille sorcière, à cause de caprices de vieux vampires pédants. Il va s’éloigner d’eux refusant de participer à cette guerre des bacs à sable.

En 1900. Après quinze ans comme langue de plomb, il demanda sa mutation au département de contrôle et de régulation des créatures magiques.
Jusqu’en 1912, il travaillera au bureau de liaison des gobelins. Il sait aujourd’hui couramment parler le Gobelbabil. Il a gardé un contact positif avec eux, il les aime bien, et eux… ils le craignent un peu faut avouer, ils l’ont foutu en rogne une fois, certains n’ont pas envie de réitérer la chose. En 1908, il adopte deux fléreurs supplémentaires. On a dorénavant l’habitude de le voir passer dans les couloirs du Ministère avec ses trois bêtes.

En 1914, la première guerre mondiale éclate, mais Caym est bien loin de ces choses là. Dévoué à la cause des siens et bien décidé à déterminer leurs origines, quelles qu’elles soient, et s’il y a un remède, il en vient à repousser les limites de la magie, persuadé après sa courte carrière au département des mystères que tout a une origine, une cause et une évolution. Déjà enfoncé dans une routine nocturne, il en vient à se couper lentement de ce monde qui se détruit, visant à contrario la potentialité d’une renaissance de nouveaux génomes avec des êtres pouvant mieux s’intégrer. Il lutte contre la discrimination des êtres et des créatures partiellement humaines, malsainement chassées à l’insu de leur véritable nature et des lois.

En 1918, les Adaar pensent se servir de l’excuse des rafles  moldues est une bonne couverture pour anéantir les Brahmaraâkshasa installés nouvellement en Belgique, en foutant ça sur le compte des allemands. Ils réussissent en partie leur coup, et quatorze membres de la famille de Caym sont tués, dont onze vampires. Il ne reste plus que le père de Caym, increvable et son fils, qui a élu domicile au Nord extrème de l’Ecosse depuis 1904. Ainsi que quelques membres de famille déjà exilés aux Etats-Unis depuis des décennies.
La première guerre mondiale prend fin. Caym apprend le massacre en 1919 par une lettre de son père qui le renie pour traîtris. ça ne le touche pas.

En 1928, et ce jusqu’en 1965, soit 37 ans de carrière, Caym signe dans le service des esprits et entame sa plus grande recherche sur les limites de ce qui existe ou non dans le domaine du vivant et du non vivant. Il contribue à l’avancement et la découverte de certains spécimens rares, et à leur protection et classification, ainsi qu’à l’étude approfondie de leur composition magique et physique, devenant un expert en apparitions spectrales d’origine non humaines.

En 1935, pour rendre service à un ami devenu professeur, il est convié à plusieurs reprises à Poudlard, comme intervenant particulier sur la spécificité des esprits et des êtres, leurs différences et leur fonction dans ce monde, ainsi que leur interaction chaotique avec le monde moldu. Il ne révélera pas pour autant sa vraie nature aux élèves. Il y rencontre Dumbledore.

En 1936, la 2nde guerre mondiale éclate, et avec elle, arrive Grindelwald et sa bande de clowns, qui sortent littéralement par les trous de nez de notre bon vieux vampire. Caym se dit qu’il a devant lui la version plus jeune de son père, en mode enragé et suffisant, et qui a probablement trop fumé de mandragore vu la tronche de ses cheveux. Zéro tolérance, lui qui est d’ordinaire distant et ne se mêle de rien, trouve en Grindelwald tout ce qu’il exècre. Dès qu’il va lui être possible de prendre part à cette guerre, il va se ranger aux côtés de Dumbledore Il n’aura jamais pris autant plaisir à mordre des cons.

En 1947, il contribue à l'abolition de l’élevage expérimentale de Loup-Garous et à l’établissement d’un registre.

En 1952, Caym se retrouve nez à nez avec son père, qui défend les idéaux de Grindelwald. Pauvre vieux, sa prétention n’aura d’égal que la manière dont il va voler dans le décor, face à son fils qui a mis sa puissance au service du bien et ce toute sa vie sans se reposer sur ses acquis. Caym tue son père. Avec ce geste, il estime avoir libérer toutes les âmes qui avaient péris sous les crocs de cet infâme meurtrier.

En octobre 1956 jusqu’en 1965, il sera promu au poste de chef du service des esprits. Cette carrière signe son apogée professionnelle.

En 1965, fatigué de presqu’un siècle au service du ministère, il décide de se retirer, pour acheter un domaine immense en Bretagne, près de Rosnoën, ensorcelé par un sort “fidelitas” à Pré au Lard. La raison? Caym veut que ce lieu soit un refuge pour créatures magiques et animaux fantastiques persécutés ou issus de la contrebande. Même s’il s’est retiré, il travaille toujours avec le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, et contribue à leurs soins, réadaptation et réinsertion dans leur lieu de vie d’origine, et pour ceux qui ne le peuvent pas, il les garde.

En 1967, il engage notamment deux vieilles guérisseuses un peu farfelues, Litra et Latri Gopengood, pour soigner, lui apprendre ce qu’elles savent, et cajoler les petits pensionnaires, en échange d’un foyer et d’une bonne retraite. Il n’aura jamais eu à se plaindre de leurs services, même si elles sont cinglées. Il récupérera plusieurs sombrals, pour en prendre soin, puisqu’il est capable de les voir.

En 1970, il est officiellement convié à rejoindre le service des animaux. Il ne veut plus d’un poste à responsabilité, et aspire à une vie plus simple et plus agréable, même si la connaissance est un de ses buts principaux, il éprouve le besoin de créer une famille. En 1972, on lui propose de rentrer à la commission d’examen des créatures dangereuses, mais il refuse. Après tant d’années à fouler ce monde magique, il a vu trop d’injustices envers les créatures, animaux et être magiques pour en devenir le juge. Il restera dans le service des animaux jusqu’en 2001.

En 1990, il rencontre sa femme Sophie, une cracmolle française. Pour la première depuis des décennies, Caym vit en paix.

En 1997, Dumbledore décède, suivi d’un an plus tard de Grindelwald.
En 1999, il épouse Sophie dans un mariage traditionnel hindou.
En janvier 2000, leur fille, vampire, Khissa nait. Caym est aux anges, il n’a jamais été aussi heureux de sa vie. Il décide avec sa femme de ne la nourrir qu’un sang animal.
En juin 2000, un troisième pensionnaire se joindra à eux, un elfe de maison un peu trouillard, Littledodu, qu’ils laissent libre de faire sa petite vie, du moment qu’il est fidèle et s’occupe bien des lieux et de la petite. Il s’y est fait mais quand il fait une erreur, il se fout des coups de tison dans la tronche.

Sophie, ne voulant pas vieillir sans eux, demande à son mari de la transformer. En 2001, Sophie renaît sous des traits plus pâles. En 2003, la tante de Caym frappe à leur porte et ils décident de la garder avec eux. Les Adaar ont frappé aux Etats-Unis, et ont raflé une lignée entière de leur sang. Il ne doit plus rester grand chose à leur qu’il est de leur sang. Caym s’inquiète. Ces Adaar sont une plaie. S’ils osent approcher, ils les vident un par un. Partout le temps passe et rien ne vient. Il espère que le sort de Felicitas jeté sur le domaine les protégera jusqu’à ce que Khyssa soit assez vieille pour les affronter elle-même.

En aout 2011, Khyssa rentre à Beauxbâtons et montre d’excellentes aptitudes. En décembre 2012, alors que Caym revient du chemin de Traverse avec les cadeaux de Noël, il n’est pas accueillis. Le sang, le silence et dans la chambre de Khyssa, une fragrance, qu’il n’oubliera jamais. Elles sont mortes toutes les trois. Les petits vieilles sont mal en point et se soignent mutuellement pour rester en vie et Littledodu lui raconte tout. Lui aussi est blessé. Il adorait la petite et a voulu la protéger. Caym le soignera. la douleur est immense, la colère aussi… Les adaar lui ont tout pris…. plus rien n’a de sens à présent. Il offre le vieux doudou de Khyssa à Littledodu en signe d’affranchissement. Il peut partir s’il le veut , il a été courageux. Il va partir. Deux jours, puis repointer le bout de son nez, parce qu’il sait pas où aller et qu’il aime bien le maître.
Janvier 2013 , Caym se retire définitivement du ministère, ne voulant plus être exposé et renonçant à toute vie privée pour le moment, trop affecté. Brisé, comme les animaux qu’il recueille.

En 2015, il croise une étrange sorcière à Pré-au-lard, qui lui fait un peu penser à Grindelwald dans sa jeunesse. Il la renvoie paître, elle et ses idéaux de folle, et passe son chemin.

Ces trois dernières années, il a eu vent de ce nouveau courant appelé Deathwings. Il ne s’en est pas inquiété plus que ça. Quand on a vécu “Grindelwald”, le reste parait tellement médiocre à côté. Jusqu’à ce que Poudlard explose et que la directrice ne meurt. D’autant plus que le Ministère est revenu vers lui, lui proposant d’intégrer les rangs de la MUL. Une part de lui souhaitait la tranquillité de son domaine, alors que l’autre pleurait encore cet enfant volé trop tôt et cette vengeance inachevée… alors quitte à ne plus avoir d’enfant autant essayer de limiter la casse avec ceux des autres qui pourraient vriller. ça c’est sans compter  les vieilles jumelles lui ont aussi dit d’y aller, l’ont harcelé , à lui laisser des messages subliminaux partout, elle et leur divination à la con. Il a fini par accepter quand un ami est venu lui rendre visite, professeur à Poudlard. Le voici donc en route vers de nouveaux desseins: poste de professeurs de soins aux créatures, et également directeur de Gryffondor.