Lysandre Sirlan | Daniel Sharman

"Je t'aime tu sais." Ton coeur avait raté un battement. Elle n'avait jamais prononcé ses mots pour toi. Et même si tu avais espérer qu'elle te les dises un jour, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle que les prononces à cet instant. Tellement que tu avait craint un instant de les avoir rêver. Et pourtant la force et la conviction que tu pouvais lire dans son regard, dans son âme avaient été mille fois plus fort que les mots en eux-mêmes. Tu la connaissais depuis le temps. Tu savais parfaitement qu'elle ignorait comment aimer, qu'elle ne croyait pas pouvoir aimé et être aimé, qu'elle avait peur tout simplement. Peut-être que c'était ça qui t'avais attiré au final. Cette froideur feinte, destiné à éloigné l'amour et l'amitié. Toi qui est si sociable et si optimiste. Toi qui à vécu toute ta vie entouré d'amour... Et tu y étais allé avec tes gros sabot de Gryffondor. Elle se croyait vulnérable de t'aimer, elle avait peur d'être rejeté ou d'être détruire comme le lui avait enseigner si souvent son père. Mais ce qu'elle ne comprenait pas c'est que tu ressentais aussi tout ça. Parce que tu savais que un seul mot de sa part t'aurais détruit, parce que elle étais aussi ta faiblesse. Et surtout il fallait lui apprendre que l'amour peut détruire, il est avant tout le meilleur ciment pour construire la vie. Elle a garder les yeux baisser et alors que ton coeur tambourine toujours de joie et d'amour, et qu'elle relève finalement les yeux pour les plonger dans ton regard - ou pour que tu plonge les tiens dans l'océan de ses yeux - tu lui réponds avec toute la tendresse dont tu es capable.
"- Je sais. Moi aussi je t'aime."

Tu es né un 14 mars 1990, à Paris alors que la pluie tombait fortement sur Paris. Il pleuvait des cordes comme on dit. Et pourtant tu illumina le coeur de toute une famille. Toute la famille Chateauroux était la pour voir le nouvel héritier de la famille. Ton père lui était le seul représentant de la famille Sirlan. Tu n'apprendras que bien plus tard la vérité. Tu as passé ton enfance en France, entre Paris et Chateauroux, le domaine viticole que possède ta famille maternelle. Petit garçon jovial et excité tu allait toujours à la découverte du monde. Ou bien était-ce ta curiosité qui t'y poussais. Il n'y avait qu'une personne capable de te calmer : ton modèle, ton père. William Sirlan n'avait pas besoin d'hausser le ton pour se faire obéir, ni de crier pour te punir. William, en revanche ne laissait pas passer les bêtises. Il n'était pas sévère et n'a jamais lever ni la main, ni la voix sur toi. Il le punissait d'un voix presque tendre sans jamais l'élever. Mais il te donnais une éducation stricte malgré tout, avec des valeurs et des qualités, essayant de corrigé tes défauts sans utiliser la force.
Tu as eu une enfance heureuse, entouré par la magie, de ta famille...Jusqu'au drame. Tu as faillit le perdre, vraiment. Tu n'avais pas plus de huit ans quand un auror français est venu frapper chez vous pour annoncer qu'on avait retrouvé ton père dans un ravin. C'est le drame. La mort de ton père te transformes et si tu reste un homme jovial, tu t'es pendant un temps refermé sur toi-même.  Suite à ça, tu pars avec ta mère à Londres ou tu y feras deux ans plus tard ton entrée à Poudlard. Tu es pris au dépourvus. Tu devais aller à Beauxbatons, avec tes cousines et tes amis. Mais non tu te retrouves dans un pays ou le soleil n'existe pas, au milieu de gens qui parle une langue atroce à entendre et qui en plus se moque de ton accent. Et ton père, l'ancre de ton existence qui te manque. Et pourtant...Poudlard restent les meilleures années de ta vie. Ta maison devient ta famille, et les sept ans passé la-bas t'ont permis de trouver la femme de ta vie. Tu ne regrette pas d'y avoir été.
Tu apprends la-bas que ton père venit d'une famille sang-pur anglaise. Une famille qui à toujours prôner secrètement la pureté du sang, allant jusqu'à planifier la vie entière de ses enfants. Le père de William avait déjà choisis sa femme, son métier, et même celui de ses futurs enfants. Mais pour lui, gryffondor, il était hors de question. Ses ASPIC en poche, il quitte Londres, prends le nom de sa mère et rejoint la France pour commencer ses études de commerces sorcières. C'est la-bas qu'il y rencontrera sa femme et sa nouvelle famille. C'est son ancienne famille qui l'a fait assassiner en France. Cela te fait un choc. Tu ne le diras jamais à personne, mais tu as reçu pendant ta scolarité des menaces de personnes qui connaissait l'identité de ton père. Depuis ce jour tu as décidé de te battre contre la magie noire et pour l'égalité des sangs...et de retrouver le meurtrier de ton père.

Quand tu entres à la MUL, installé avec Lyleïa, tu commence des études d'aurors avec une spécialisation en métamorphose humaine. Tu as toujours été doué en Métamorphose. Ressortir avec un O aux ASPIC à été un jeu d'enfant et tu tutoie du bout des doigts un rêve pour toi : devenir animagus. Ce que tu parviens finalement à faire trois ans après le début de ta formation. Tu deviens un majestueux hiboux grand-duc. Tu ne sais pas pourquoi un hiboux, mais bientôt tu ne fais plus qu'un avec ta forme animal.
Tout te réussis (bon d'accord sauf les potions) et tu doute d'avoir déjà été aussi heureux. A la fin de vos études, tu décides qu'il est temps de rendre ce bonheur définitif et tu demande à Lyleïa de t'épouser. Pour être honnête, tu ne te souviens presque de rien, tellement tu étais stressé mais tu sais qudu haut de la tour Eiffel, dans ton pays de coeur, elle t'as dit oui. Et le bonheur est à son comble. Vous avez eu des hauts et des bas avec Lyleïa, surtout à Poudlard, quand elle à été promis à un autre. Peut-on ressentir tellement de bonheur qu'on a l'impression qu'on va exploser ? Oui ! La naissance de votre fille te fais atteindre des sommets de joie. Elle est tout pour toi, elle est la prunelle de tes yeux, elle est ta vie ! Et l'angoisse de ce bonheur et de cet amour nouveaux qui prends aux tripes. Tu ne l'avais jamais ressenti avant tant l'amour entre Lyleïa et toi est naturel. mais devant cette bouille de quelques jours, tu comprends la fragilité et la vulnérabilité.

Alors ce soir assis devant ton bureau, le journal sorcier dans les mains, tu ne sais que penser des attaques qui ont eut lieu à la saint-Valentin. Quel monde offrir à ta fille si les plus grands sorciers ne parviennent pas à protéger les élèves de Poudlard ? Tu rabat la une de couverture et jette négligemment le journal sur ton bureau. Quelques collègues sont déjà partis, les autres sont encore de mission ou de rapport. Tu récupères ton manteau, et prends la première cheminée que tu vois. Après avoir passé plusieurs secondes dans les flammes vertes, tu atterris dans ta cheminée, dans votre maison en dehors de Londres. Il n'y a pas beaucoup de sorcier par ici mais qu'importe, vous y êtes au calme. Tu te diriges vers la chambre de ta fille alors que tu entends Lyleïa dans la cuisine. Tu entres et t'arrête devant le petit corps endormi. Tenant une peluche en forme de Lion et le pouce dans la bouche, elle dort profondément. Et à son chevet, tu promet que tu ne laisserais jamais rien lui arriver.