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  {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]

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MessageSujet: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyLun 4 Mar - 3:08

Je ne sais pas faire quand t'es pas là.L’esprit embrouillé par la vision nocturne, Alexander avait la tête basse, entendant simplement que la nuit passe, et avec elle, la douleur. Depuis la Saint-Valentin, son cœur brulait. Brulait d’amour pour Aedan, pour ses élèves, mais brulait de tristesse aussi. Il se sentait responsable. Responsable de ce qui était arrivé aux élèves. À son fils. À un de ces amis, Nath. Il se sentait responsable de cette malédiction qui avait prit les siens. Il se sentait même responsable pour le jeune homme qui était parti avec Belladone. Il se sentait… Vide. Vide, et à la fois aimé. Un sentiment si étrange. Il avait parfois envie de pleurer, de crier, tant la douleur était présente. Pourquoi? Pourquoi il avait beau être maudit, sa capacité ne servait à rien d’autre que le faire se détesté un peu plus? Son odorat n’avait rien sentit au poison, il n’avait donc pu sauver personne. Il se sentait maudit. Maudit dans cette capacité qui ne lui servait à rien d’autre que d’avoir peur d’attaquer les siens. Maudit pour l’éternité. C’est ce que avait dit Vincent, avant de partir. « Tu serra maudit pour toute ta vie. Et je serais ton ombre, pour toujours. » Maudit. C’est ce qu’il était. Depuis la Saint-Valentin, il remettait en question son choix de carrière. Devait-il rester professeur, alors que sa seule envie était de protéger les siens? Son modèle avait toujours été son père. Son père qui avait été un Auror exceptionnel jusqu’à la fin. Tous ces professeurs avaient cru qu’Alexander allait devenir un Auror, mais suite à sa relation avec Vincent, sa confiance avait été brisée, et il avait été de tout façon enfermé dans un cocon. Et suite à ça, il avait été transformé en loup-garou, et impossible avec son instabilité de devenir un Auror. Il s’était donc rabattu sur professeur, qui lui allait bien aussi, mais qui ne le satisfaisait pas pleinement. Auror. Auror, il serait capable de protégé Aedan. Ariel. Irina. Ash. Nath. Auror, il serait capable de les protéger contre Belladone. Auror, il pourrait enfin rendre justice à son père. Surtout que désormais, il avait trouvé sa stabilité. Aedan.

Aedan, qui était le contraire de tout ce qu’il avait vécu. Tout ce qu’il avait connu. Avec Vincent. Même, avec Kamille. Aedan venait calmer toutes ces craintes, toutes ces angoisses. Aedan le comprenait, et l’aimait, pour ce qu’il était, et jamais il ne l’avait blessé. Jamais il n’avait voulu l’emprisonner dans une cage. Jamais il ne le ferait, non plus. Aedan était rendu sa stabilité. Tout ce qu’il faisait, chaque pas qu’il faisait le ramener à lui. À cette douceur qu’il découvrait avec Aedan, à cette tranquillité, mais surtout, enfin, a cette paix intérieure. Aedan. Un seul prénom, qui avait pourtant la force enfin de le stabiliser. Et autour de ça, il y avait Ash, Drake, Irina, Ariel, Nath, Finn et tant d’autres qui donnait à Alex, chaque jour, une nouvelle souffle pour avancer. C’est ce qui le détruisait tant désormais. Les voir souffrir autant, sans pouvoir rien faire, avait eu raison de son cœur. Il avait eu envie d’arracher la tête à cette femme, et cette envie de destruction l’avait paralysé. Il voulait devenir Auror. Il voulait protéger les siens, pour que cette situation ne se produise jamais. Peu importe les conséquences sur sa vie. Peu importe. Il était déjà Maudit. Il était déjà Maudit, alors à quoi bon? Il était prêt à tous les sacrifices pour protéger les siens. Si c’était pour éviter une nouvelle catastrophe, il était prêt à tout.

La pleine lune disparaissant dans la nuit, sa malédiction se lève aussi, alors que l’homme reprend la place du loup, glapissant de douleur. Il pose sa main sur l’arbre à ses côtés, alors que ses iris brillent sous le Soleil qui se lève lentement. Il se redresse lentement, venant brusquement serrer les poings, avant de frapper l’arbre de toutes ces forces. Ses ongles griffent l’intérieur de ces paumes, jusqu’à ce que la douleur libère celle intérieur. Il se laisse tomber au sol, reprenant sa respiration, alors qu’il rouvre les mains pour voir les marques laissées par ses griffes. La douleur est à peine visible, alors que Alex fixe le sang coulé le long de ces bras. Il secoue la tête en fixant lentement le ciel. Si Vincent pouvait simplement disparaitre. Lui et cette ombre.

Il retourne vers le Campus, tout en attrapant son sac qu’il a laissé proche de son arbre habituel. Il se rhabille de ces vêtements larges, avant de continuer à avancer, fixant ses mains en fronçant les sourcils. Il va devoir passer dans sa chambre pour soigner ça avant ces cours de cette après-midi. Il a du temps, le Soleil vient à peine de se lever à l’horizon. Ces pensées, lentement, se font plus claire, alors que ses pas se rapprochant de l’Université. Il essaie de se concentrer pour réfléchir à la meilleure façon de dire à ses proches qu’il a envie de venir Auror. Il cherche encore à voir comment le dire. Il pense à Aedan, son seul amour, qui s’incruste lentement dans son esprit, alors qu’il soupir un peu. Encore une fois, sa peur se calme à sa seule pensée, ses muscles se détendent un peu, alors qu’il arrive dans les premiers couloirs de l’Université.

Néanmoins, il n’avait pas calculé que, en arrivant dans les couloirs habituellement vide, que quelqu’un soit réveillé. Après tout, c’est normal qu’il soit réveillé aussi tôt. Il est concierge, il doit nettoyer les salles avant le brouahah des élèves, mais il n’aurait pas cru que son chemin prenne le sien. Le regard du lycanthrope croise celui de Aedan, son âme-sœur, alors qu’il se sent lentement redresser pour le fixer. Ses yeux, encore un peu jaunâtre dû à la pleine lune, reprennent lentement leur couleur initiale, alors que le professeur détourne rapidement les yeux en sachant très bien ce qu’il va y voir. Un monstre. Un monstre. Il lui a dit, mais le voir, cela rend les choses bien plus réelles, n’est ce pas? « Aedan… Je ne pensais pas que tu serais debout si tôt. » Alexander s’avance tout de même, venant rejoindre son petit-ami en voulant levé la main pour venir prendre la sienne, mais il se fige en voyant l’état de sa main, et il la rabaisse, ne voulant pas tâcher son petit-ami. « Désolé, je… Je vais devoir aller me soigner ça, avant de pouvoir te prendre la main… »
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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMar 5 Mar - 16:49

Tout me ramène à toift. Alexander

Depuis le bal, Aedan avait un mal fou à dormir la nuit. Quand il fermait les yeux, il revoyait les élèves de l’université. Couchés par terre. Se tordant de douleur. Certains hallucinants, d’autres évanouis à cause de la douleur. La panique générale. Il pouvait encore entendre les cris des gens, ce que ce soit de la peur ou de la douleur. Les adultes, aussi. Impuissants, souffrants. Et puis certains avaient pris les devants. Comme Alexander. Aedan aimait plus que tout son amant mais quand il faisait ça… Il n’avait qu’une seule envie : s’accrocher à lui pour ne jamais le laisser partir. Il se mettait toujours en danger pour les autres et même s’il l’aimait pour ça, parfois, il en venait à le détester. Pas détester. Pas vraiment. C’était une peur de le perdre tellement puissante qu’il préférerait prendre sa place. Et c’est ce qu’il avait tenté de faire lors du bal. Aedan savait très bien que les gens le prenaient simplement pour un simple cracmol faible. Les gens passaient leur temps à le protéger, à le laisser de côté. Mais s’il y avait bien quelqu’un qui connaissait ces gens, ce monde, cette magie noire, c’était lui. Jusqu’à ses quinze ans à peu près, il avait vécu là-dedans. Non. Il n’avait pas vécu. Il avait survécu. Les abus verbaux et physiques, les regards dérangés des autres mages noirs présents, les propositions étranges et mal-placés des amis de ses parents, qui cherchaient à lui trouver une utilité dans leur maison et surtout dans ce culte.

Mais il avait survécu. Et cela avait pour toujours changé sa vision des choses. L’amour, il y avait rêvé. Mais ne l’avait jamais vécu dans sa courte vie. Quand les gens le touchaient, il n’aimait pas ça. Cela lui rappelait ces gens, leurs avances, leurs insultes, le regard méprisant de ses parents. Pendant des années, il s’était demandé pourquoi. Encore aujourd’hui, il n’avait aucunes réponses. Même si en fin de compte, celle-ci était assez simple : il n’avait aucune magie. Et dansa une famille où la pureté de sang est voulue, où les moldus sont rabaissés et détestés, il était une tare. Il l’avait bien compris et l’avait accepté avec les années. De toute manière, sa tante et son oncle étaient désormais sa véritable famille. Même si son oncle était moldu, il était cent fois plus méritant que ses parents biologiques. Et sa tante, qui avait choisi l’amour au reste, était une femme en or. Les débuts n’avaient pas été faciles, mais maintenant, il allait les voir dès qu’il le pouvait. Parfois, il pensait à eux et il se rendait compte qu’ils lui manquaient. Il n’avait jamais parlé de son passé à Alexander. Ses parents, son frère, sa sœur, sa tante et son oncle, tout cela n’était jamais vraiment arrivé dans les conversations. Bien entendu, il savait que ses parents n’étaient plus vraiment dans sa vie désormais, mais leur appartenance à un groupe de magie noire… Non. Comment lui dire ? Comment parler de tout ça ? Il avait peur. Et si Alexander le voyait autrement ?

Alexander. Il l’aimait tellement qu’il en avait parfois mal. Quand il lisait les petits mots qu’il lui laissait, son estomac était étrange et il comprenait enfin cette expression des papillons dans le bas ventre. Même s’il n’aimait pas l’utiliser. Rien que de penser à lui, il avait envie de s’enrouler dans sa couette en gloussant comme une adolescente qui parlait par SMS avec son crush. C’est pour dire dans quel état le mettant le professeur… Soupirant alors qu’il récurait avec non-envie une salle de cours, il regarda par la fenêtre. À cette heure là, personne n’était debout. Des élèves avaient apparemment un peu trop fêtés quelque chose et la salle de cours était pleine de… vomis. Bref, le bon truc pour se réveiller. En une demi-heure, il avait terminé et pourrait donc rentrer après avoir fait un dernier tour de l’école pour être certain qu’il n’avait rien oublié. Mais alors qu’il marchait doucement dans les couloirs, il aperçut quelqu’un arriver au loin. Alexander. Que faisait-il ici ? Quand leurs regards se croisent, son petit-ami n’est pas assez rapide pour se détourner et Aedan voit ce qu’il voulait cacher. Déglutissant, il essuya sa main mouillée contre son pantalon, fixant toujours son homme. « Des élèves ont fait la fête cette nuit dans une salle de cours. » répondit-il pour expliquer sa présence ici. Il n’aimait pas voir Alexander comme ça. Comme s’il avait peur d’Aedan, de ce qu’il pourrait dire ou faire…

Alexander avance sa main et Aedan put apercevoir les petites blessures. Secouant la tête, il attrapa délicatement la main de son petit-ami, regardant son état. « Je vais le faire. Viens avec moi. Et c’est pas un peu sang qui va me faire fuir. » dit Aedan sans vraiment lui laisser le choix, en fait. Effectivement, voilà qu’il l’embarquait vers l’infirmerie qui ne se trouvait pas lui. Une fois à l’intérieur, il le força à s’asseoir sur un des lits alors qu’il allait chercher de quoi faire un bandage. « Avec de la magie, ça serait plus rapide, désolé. » souffla-t-il alors qu’il désinfectait les plaies doucement, faisant attention de ne pas trop appuyer dessus. Il entama ensuite le bandage et une fois le tout terminé, il se releva, souriant tendrement à l’amour de sa vie. « Alexander. Tu n’as pas à te cacher avec moi. Je t’aime comme tu es. » continua-t-il toujours en parlant doucement. Sa main droite vint se poser sur la joue gauche d’Alexander, caressant avec amour celle-ci. « S’il te plaît. Ne te cache plus. Je suis là. Je serai toujours à pour toi. Je n’ai pas peur, tu m’entends ? Tu es toujours l’homme dont je suis tombée amoureux il y a des années. Malédiction ou non. Tu n’es pas une malédiction d’ailleurs. Tu es, pour moi, un vrai miracle. » Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres, s’installant naturellement sur les genoux de son petit-ami.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMar 12 Mar - 7:04

Je ne sais pas faire quand t'es pas là.Depuis le bal, c’était comme une douleur toujours présent au creux de ta poitrine : Tu aurais pu faire plus, Alexander. Tu aurais pu aller plus loin, obtenir plus, tu aurais dû faire plus. Tu étais un loup-garou, un professeur, et le « père » de ces élèves. Ils t’avaient comme idole,  et tu avais simplement l’impression de les avoir tous déçu amèrement. Et cette envie de vomir, de t’arracher la peau, de te détester, elle ne venait pas d’hier Alexander. Elle venait de bien des années en arrière, quand, à 17 ans, tu es tombé dans ces bras. Elle vient de bien loin, cette haine que tu t’es créé envers toi-même, avant même que tu sois un monstre. Quand tu as perdu ton père, ce fut comme la pente glissante vers un enfer. Vincent était arrivé dans ta vie et t’avait écarté de tout le monde : Ta mère, ta meilleure amie, ton meilleur ami, tes collègues… Tout le monde. Et les supplices avaient commencé. Entre l’amour, il y avait eu ces regards que tu avais cru de jalousie au début. Il y avait eu cette protection maladive, que tu avais vu comme un ange gardien. Puis il y avait eu ces « Désolé, je ne voulais pas te faire mal, je ne recommencerais plus » plein d’espoir. T’avait-il aimé un jour? Oui, certainement, car tout relation abusive débute par une relation d’amour. Ces premiers gestes brimant ta liberté, tu avais cru que c’était de l’amour. S’en était sans doute, en faite, mais un amour maladif, destructeur. Puis les coups, les prises de tête, jusqu’à te forcer à faire des choses que tu ne voulais pas. Jusqu’à ce qu’il vienne t’étouffer parfois la nuit avec un coussin pour t’empêcher de crier trop fort, quand ces coups d’hanches te faisait plus de mal que de bien. Jusqu’à ce qu’il en vienne à vouloir te tuer. Car tu aurais pu mourir ce soir-là. Tu aurais pu te vider de ton sang, dans cette forêt, si ça n’avait été d’une chevelure de flamme. Si ça n’avait été que d’un miracle. Puis tu avais dû apprendre à te reconstruire, en essayant d’apprivoiser ce monstre que tu étais devenu. Mais comment pardonner ce que tu as été, en devenant une personne que tu n’es pas? Comment apprendre à t’aimer, quand un monstre grandit en toi? Et surtout, comment tourner la page, quand tout te ramène à Lui? Ces mains, cette bouche, ces mots. Tout revenait à chaque fois.

Pourtant, en passant les portes de l’Université, en arpentant ces couloirs que tu croyais vide, tu tombes nez à nez avec celui qui, à chaque moment penser ensemble, te fais lentement oublier le monstre que tu es. Te fais oublier ces mains baladeuses que tu détestes tant. Et remplaces ces souvenirs douloureux par des souvenirs, doux, tendre, teinté d’un amour sans limite. Cet homme, qui pose son regard sur toi, qui tend la main pour attraper la tienne, c’est celui qui a prit ton cœur, il y a de ça quelques temps. Tu poses ta main dans la sienne : Tu attends le crie, l’engueulade, comme Vincent aurait fait, mais rien. Tu poses ton regard sur lui, comme surpris, avant de sentir ton cœur se fondre devant la beauté, la douceur d’Aedan. Tu te blottis contre lui, tu t’accroches à ces vêtements, par peur qu’il parte. Jamais il n’élèvera le ton sur toi. Jamais. Et tu te blottis contre lui, contre cet homme à qui tu es prêt à tout donner. Tu oublies la douleur qui te prenait le cœur, dehors, tu oublies la peine qui te ronge le ventre. « Je t’aime…» Simple, mais remplit d’amour, alors que tu le suis vers l’infirmerie. Tu t’installes lentement sur le lit, tu baisses néanmoins les yeux pour éviter le contact visuel pour l’instant. Tu le laisses te soigner, secouant la tête. « Tu n’as même pas idée combien j’aime me faire soigner ainsi. Ma mère me soignait toujours comme ça. C’est… soulageant. » Tu relèves la tête en l’entendant parler à nouveau, ton regard croisant avec amour le sien. Tu tends les bras, et tu laisses le corps chaud de ton petit-ami venir se blottir contre toi. Tu l’aimes tellement… Tu serais prêt à tout pour lui. « Désolé… » c’est murmuré, lentement, alors que tes bras se resserrent autour de sa taille pour l’approcher de toi. « J’ai toujours l’impression que tu vas finir par t’énerver, par me crier après ou… ou lève ta main sur moi, alors que c’est complètement insensé de penser ça! Je sais que tu ne le fera jamais, mais… Vincent s’est tellement amusé… à me détruire, que parfois, je le revoie et… » Ta voix se bloque. Encore une fois, tu réalises combien tu as mal de parler de lui. « Quand je voie ce loup que je suis devenu, c’est lui que je voie. Et je ne veux pas… Je ne veux jamais te faire du mal. Tu comprends…? Ce que je t’ai dis durant le bal, je le pensais. Tu es ma stabilité. Tu arrives… à me contrôler comme personne d’autre, à me soulager de mes peines et de mes crises tout le temps… J’ai besoin de toi. Et je ne veux pas qu’il t’arrive malheur, encore moins par ma faute. » Tu viens saisir la  main du concierge, venant délicatement poser tes lèvres sur la paume de sa main. « J’ai juste envie que nous soyons heureux, ensemble. Aucun non dit, aucun mensonge… juste nous deux. Nous deux, ensemble. »

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMer 13 Mar - 18:58

Tout me ramène à toift. Alexander

Il savait très bien qu’Alexander avait honte de ce qu’il était. Aedan ne pouvait pas comprendre et en même temps, il pouvait le comprendre. Ce n’était pas facile d’être différent. Aedan savait ce que c’était d’être à part, d’être regardé bizarrement. Mais Alexander, c’était encore pire. Lui, c’était considéré comme une malédiction dangereuse. Il se rendait bien compte qu’effectivement, c’était quelque chose qui pouvait s’avérer dangereux pour Alex et les gens autour de lui. Bien entendu que ce n’était pas facile à gérer. Mais cela ne le rendait pas dégoûtant. Bien au contraire. Aedan le trouvait tellement courageux. Il était allé si loin, même avec tout ça, et il méritait le monde. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi son petit-ami se rabaissait autant. Il avait bien entendu quelques conversations mais rien de bien profond. Après tout, ils ne s’étaient jamais vraiment parlés sérieusement. Enfin, pas de leurs passés en tout cas. Ce n’était pas forcément les discussions les plus faciles à avoir. Aedan voulait le faire mais c’était tellement compliqué… Il ne savait pas comment s'y prendre, comment commencer.

« Je t’aime aussi. » avait souffla Aedan alors qu’Alexander s’accrochait fortement à lui. Il savait très bien que c’était une pleine lune hier. Mais il est vrai qu’il ne s’était pas posé plus de questions que ça sur le moment. Comment les choses se passaient-elles ? Était-il tout seul ? Cela devait être si effrayant de vivre tout ça… Aedan se demandait même comment cela se passait : est-ce qu’Alexander se souvenait de ce qu’il faisait ou de ce qu’il se passait quand il était transformé ? Quand il avait appris sa nature, il n’avait pas posé énormément de questions car il avait peur. Pas de son homme, mais de ce que ses questions pourraient lui faire. Il savait très bien qu’il ne réagirait jamais mal mais intérieurement il pourrait se sentir mal. Arrivés à l’infirmerie, il commença à le soigner comme il le pouvait, remerciant l’administration qui fournissait aussi de quoi soigner de manière moldu. « Quand tu souffres, viens vers moi. Je suis là pour toi, d’accord ? » souffla-t-il en passant délicatement sa main sur le visage rugueux et blessé d’Alexander.

Naturellement, il vint se blottir contre Alexander, en profitant pour se décoller un peu du sol, c’est-à-dire de finir plus ou moins sur les genoux de son petit-ami. Ils avaient tous les deux ce besoin constant d’avoir de l’affection et dans l’immédiat, Alexander avait surtout besoin d’être rassuré et Aedan était plus que prêt à le réconforter. Quand il recommença à parler, Aedan se tendit contre lui, écoutant attentivement. « Du mal… Vincent t’as fait du mal ? » demanda-t-il en se décollant, regardant dans les yeux Alexander. « C’est lui qui t’a transformé, Alex ? » souffla Aedan, se rendant enfin compte de l’énormité de la chose. Il avait entendu le nom de Vincent, savait qu’il était l’ex d’Alexander et que leur relation s’était mal terminée. Mais c’était tout. Ils n’avaient jamais parlé plus que ça de leurs relations passées, même si Aedan n’en avait jamais eu. « Je suis tellement désolé, mon amour. » renifla-t-il dans son cou, sentant déjà les larmes arriver. Ce n’était pas facile de s’arrêter ou de s’empêcher de pleurer, surtout pour Aedan qui était sensible. Il savait très bien qu'il prenait les choses trop à cœur, mais là...

Comment pouvait-on faire du mal à un homme comme Alexander ? Il était si fort et doux en même temps. Gentil et déterminé. Protecteur et aimant. Aedan essuya rapidement ses larmes. « Tu ne me feras jamais de mal, Alex. Je te fais confiance. Tu n’es pas comme lui. » répondit Aedan, déterminé. « Et je ne te ferai jamais de mal non plus. Je te le promets. » termina-t-il avant d’embrasser son petit-ami. Cette fois-ci, ce fut un baiser plus approfondi, et encore plus naturellement ils terminèrent à moitié couchés sur le pauvre lit dans l’infirmerie. Quand ils se décollèrent enfin, Aedan était quelque peu essoufflé et rouge. Il faisait chaud, certes, mais il savait très bien que ce n’était pas que ça. Et plus il y pensait, plus il rougissait. Ce n’était pas forcément le moment pour se sentir aussi… excité. Ils parlaient de quelque chose de sérieux et pourtant, tout cet amour venant de le titiller. Il toussa un peu et tenta de se décoller d’Alexander, qui, le pauvre, était écrasé sous lui. « Je… Désolé. Pour ça. Je veux dire. » C’était gênant. Très gênant. Mais c'était complètement humain, aussi.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMar 19 Mar - 6:27

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. Sa main vient effleurer ton visage, et tu sens encore une fois la tension qui s’était amené dans ton corps descendre d’un coup. Aedan a un don, tu ne vois pas d’autres mots pour décrire cette présence rassurante qu’il apporte tous les jours dans ta vie. Peu importe ce que les autres disent, Aedan n’est pas un Cracmol. Aedan n’est pas faible. Aedan n’est pas inutile. Il t’apporte tout les jours une chose que tu avais cru perdre : une âme à aimer, et à protéger, mais surtout, une confiance en toi qui grandissait de plus en plus. Une stabilité, une douceur, que tu avais cru ne connaitre jamais. « Je viendrais… » Tu souffles lentement, comme un murmure, mais que tu sais que ton petit-ami entend très bien. Tu viens glisser tes lèvres contre sa main, effleurant sa peau avec amour, alors que tu relèves ton regard brillant ver lui. Tu croises son regard, tu t’accroches, et tous tes sens sont en alertes. Tu as envie de rester dans ces bras, à le sentir contre tes hanches, à profiter de ce regard que tu aimes tant. Tu ne veux plus jamais le quitter, lui qui te donne envie de fonder une famille, de croire en nouveau au lendemain. Tu veux un lendemain avec lui.

Tu te tends lorsque les questions résonnent à tes oreilles, et par reflexe, tes bras viennent lentement se glisser autour des hanches de ton petit-ami pour venir le rapprocher de toi. Tes mains se glissent sur sa taille, effleurant la lisière de son chandail, alors que tu n’as qu’une envie : Pouvoir te blottir contre sa chaleur et ne plus jamais avoir à bouger. Tu as envie d’oublier les mains qu’étaient celle de Vincent, d’oublier la douleur que tu as subit par sa faute. Tu as envie de cesser de penser à lui, à ces marques qu’il a laissées sur ton corps. Tu as envie d’oublier. Parce que maintenant, la seule personne qui importe, c’est Aedan. Alors pourquoi sa présence te colle toujours à la peau? Tu le détestes de te faire sentir aussi vulnérable. Tu ne veux qu’Aedan. Tu n’as jamais aimé et désiré quelqu’un aussi fortement que lui. Tu n’as jamais voulu autant être aimé que par lui. Aedan te rend vulnérable, mais d’une façon totalement différente que Vincent. Il te rend vulnérable, mais aussi plus fort. Tu l’aimes. « Beaucoup… » souffle-tu faiblement, la gorge noué. « C’est lui qui m’a transformé, oui, même si je ne serais jamais si son but était de me tuer ou de me maudire, cette nuit-là. », dis-tu en détournant le regard.

Tu tends la cou un peu pour venir croiser son regard quand tu le vois se pencher vers lui pour venir t’embrasser avec une passion qui te surprend toi-même. Elle te surprend de Aedan, mais aussi de toi-même lorsque tu viens répondre au baiser avec cette même passion dévorante qui te prend au ventre. Tes mains agrippent sa taille, et tu ignores si c’est pour toi que tu le fais, ou pour lui. Tes mains viennent lentement se glisser sur ses hanches, alors que tes doigts glissent sous le chandail de l’homme au dessus de toi. Ta peau effleure la sienne, à peine, mais déjà, tu sens cette envie se réveiller en toi. Une envie humaine, une envie que tu n’avais encore une fois plus ressenti depuis des années, même avec Vincent. Une envie d’aimer, et d’être aimé. Votre baiser s’éternise, et tu te sens tomber sur le dos, vos corps se désirent autant que vos âmes s’aiment. Tu as envie de lui. Là, maintenant. Et si tu étais moins raisonnable, tu n’attendrais pas. Mais tu sais être patient, même si avec Aedan, ta patience est mise à lourde épreuve. « Non… non, ne t’excuse pas. » Tu laisses un rire t’échapper, très tendre. « Regarde dans quel état tu me mets… » C’est murmurer, tendre, alors que tu te redresses, venant aidé Aedan à faire de même. « Mais ma chambre va être mieux pour ça… » Tu effleures tes lèvres avec celle du jeune homme, avant de sortir de l’infirmerie avec Aedan sur tes talons pour te diriger vers l’étage de ta chambre.

Durant le trajet, pour baisser cette chaleur qui s’est creusé un trou en toi, tu parles. De toi, de ce que tu as vécu. Tu essaies du moins. « Quand j’ai perdu mon père, à 16 ans, il y avait ce gars, Vincent, que j’aimais… bien. Tu vois. Et nous avons finit par sortir ensemble… Et au début, ça allait bien, je ne pouvais rêvé de mieux. Mais… Je l’aimais pour combler un besoin de vide, pas… pas comme avec toi. », murmure Alex. « Il comblait ce vide. Et après avoir eu notre diplôme, Vincent a voulu que je déménage avec lui. Et j’ai accepté. Sur un coup de tête. Il a commencé à m’acheter plein de truc, à me dire qu’il voulait me garder que pour lui… Et, de plus en plus, il me laissait moins voir ma mère, mes amis… et je n’ai jamais travaillé à cet époque, car il disait qu’il prenait soins de tout. Et je le croyais, tu vois? Sauf que… Plus ça avançait, plus je me sentais mal. Je ne pouvais plus sortir, plus aller dehors, plus voir mes amis… » Tu souffles, tu viens attraper la main de ton petit-ami pour la porter à tes lèvres. « Puis… il a commencé à se montrer violent. À me faire du mal. Physiquement et mentalement. Il… Il me frappait. Et… Il abusait sexuellement de moi. » Ce sont des termes durs à sortir, et tu le sens à ta voix qui en tremble. Ça fait mal. « Et quand j’ai voulu me séparer de ça, il m’a retrouvé à peine quelques temps après… Et tu connais la suite. Il m’a mordu… » C’est murmurer, cette dernière phrase, alors que tu as envie de t’arrêté de marcher, de te laisser souffler, mais tu continues à avancer, car tu veux oublier. Tu veux oublier cette douleur.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyLun 25 Mar - 7:08

Tout me ramène à toift. Alexander

Une haine sans nom pour cet homme, Vincent, avait envahi Aedan alors qu'il écoutait les paroles d'Alexander. Comment avait-il osé lui faire du mal ? Tenter de le tuer ? Pourquoi ? Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête mais il ne les posa pas. Il allait attendre que ce soit des mots qu'Alexander prononcerait de lui-même et non pas des paroles forcées. D'un tndre baiser, Aedan avait scellé ses lèvres à celles de son petit-ami, comme pour apaiser les mots qui venaient d'en sortir. Mais bien entendu, après toutes ces années de désir, de sentiments et de regards volés, les choses n'en restèrent pas là et un simple baiser se transforma rapidement en une séance de pelotage. Il sentait les mains de son homme se baladait, s'installant d'abords sur ses hanches pour venir se nicher ensuite autour de sa taille. Quand celles-ci passèrent en dessous de son haut, un frisson le prit et Aedan dû se faire violence pour ne pas laisser sortir un petit gémissement face à cette sensation nouvelle et plaisante.

« Je ne voulais pas... Ce n'est pas forcément le moment pour... ça. » Ou peut-être que si, mais en même temps, il ne saurait dire quand le moment était bon pour entamer ce genre d'activités. Aedan n'avait jamais rien fait avec personne, rien de bien concret du moins. Le plus loin qu'il avait été, c'était un baiser avec un garçon, une fois. Mais il était encore jeune et les souvenirs des promesses de ses parents données à d'autres mages noirs lui hantaient encore la tête. « Je... Je te suis, alors. » Il pouvait déjà sentir son visage chauffer en pensant à ce qu'il allait arriver ensuite. Bon dieu, il était souvent gêné mais là, c'était le summum. Il avait l'horrible impression que tout ce corps surchauffait et allait bientôt exploser. Il était partagé entre trouver cela plaisant ou pas. Alors qu'Alexander sortait enfin de la pièce pour se diriger vers sa chambre, proche de son bureau, Aedan se remettait de ses émotions en soufflant un bon coup, profitant du changement d'air.

Alors qu'ils commençaient à marcher, Alexander reprit la parole, commençant alors à raconter d'une traite ce qui lui était arrivé avec ce dénommé Vincent. En plein milieu de son histoire, il attrape doucement la main d'Aedan, cherchant très certainement du réconfort. Il resserra sa main autour de la sienne, les larmes lui piquant dangereusement les yeux. Comment pouvait-on faire autant de mal à quelqu'un ? Surtout à Alexander ? Profiter de la faiblesse des autres pour son propre bien, jamais il ne comprendrait ça. La violence, physique et mentale était toujours présente. Essuyant ses larmes avec son bras de libre, Aedan s'arrêta, forçant son petit-ami à faire de même. « Jamais je ne te ferais de mal, Alexander. Je te le promets. » souffla-t-il en se mettant sur la pointe des pieds, déposant un baiser sur son front. Beaucoup dirait que de toute manière, Aedan n'avait ni la carrure ni le caractère pour abuser de quelqu'un. Et si oui, il ne ferait jamais ça, non ce n'était pas obligatoire d'être un géant pour abuser de quelqu'un. Une femme pouvait bien abuser d'un homme. La force physique n'était pas la seule arme.

« Je t'aime. Je t'aime tellement et je suis tellement désolé que tu ais dû vivre tout ça à cause de... à cause de lui. » Sa tête était désormais contre l'épaule d'Alexander. Plus à sa taille. Et l'habitude reprenait vite le dessus. Il déposa un autre baiser sur ladite épaule, fermant les yeux. Et dans un silence presque religieux, ils reprirent leur chemin après ce court mais doux réconfort. Quand ils arrivèrent enfin devant la porte du bureau d'Alexander puis de son chez lui, Aedan pouvait sentir l'excitation, la tristesse, la colère et la peur s'installer en lui. C'était un mélange d'émotions assez étrange mais normal. Excité par ce qu'ils allaient très certainement faire. Triste et en colère à cause de ce qu'Alexander venait de lui raconter, son envie d'étrangler ce Vincent devenant de plus en plus forte avec les minutes. Et peur. Peur de décevoir son amant, peur de la douleur, peur de ce qui allait arriver. Peur de revivre son adolescence, ces mots échangés entre ses parents et cet homme, ces promesses d'un futur dont il avait réchappé par pitié envers lui. Ses propres parents avaient tenté de le vendre avant d'avoir pitié.

Une fois à l'intérieur, ils recommencèrent à s'embrasser. En fait, Aedan ne laissa pas vraiment le temps à Alexander de réagir. Peut-être qu'en allant plus vite, les choses iraient plus ou moins toutes seules et il aurait moins peur. Difficilement, il réussit à retirer le haut de son petit-ami et resta bouche-bée quelques secondes avant de se reprendre, gêné. « Désolé. J'étais juste... Ouais, voilà quoi. » Il n'avait même pas les mots pour expliquer ce qu'il ressentait en ce moment même. Les vêtements partaient à une vitesse assez lente mais qui leur convenait très bien, en fin de compte. Quand ils tombèrent enfin sur le lit, Aedan attrapa soudainement la main d'Alexander alors que celle-ci commençait à s'approcher un peu trop d'une zone intime. Il évita le regard de son amant, encore plus gêné. « Je... Je ne sais pas comment faire. C'est la première fois pour moi. » admit-il enfin, même si ce ne sera pas forcément une très grande surprise. Est-ce que cela se voyait qu'il était novice en relation amoureuse ? Peut-être que oui, peut-être que non. Dans tous les cas, avant d'aller plus loin, il avait besoin de réconfort.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptySam 27 Avr - 6:32

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. Longtemps, tu avais eu une haine sans nom pour cet homme, Vincent. Tu avais passé d’un amour trop fort pour Vincent, à une haine qui t’avait donné envie de le poursuivre à chaque pleine lune. C’est pourquoi dans les premiers mois qui avait suivit ta douleur, tu avais demandé à ta mère de t’enfermer, pour s’assurer que la folie de ton loup-garou ne prenne jamais le contrôle sur toi et fasse du mal à quiconque, même Vincent. Que ta folie ne le pourchasse pas. Car bien que tu l’avais haït à en mourir, avoir un meurtre sur les mains n’était sans doute pas dans tes convictions. Tu avais toujours eu un cœur trop grand. Tu avais été cet adolescent à te tenir avec toutes les maisons, malgré la haine entre les Serpentards et ta maison. Tu avais été celui à devenir meilleurs amis avec deux Serpentard, à avoir aidé des Poufsouffles à se voir comme plus grand qu’ils ne le pensaient, et à étudier jusqu’à tard avec des Serdaigles. Tu avais été un garçon très présent durant ta scolarité, qui avait des rêves plein la tête. Puis il y avait eu le décès de ton père, la perte de ce modèle, l’arrivé de Vincent, ton déménagement avec lui… et la douleur. La souffrance d’être emprisonné dans cet amour maudit. Et plus tes paroles s’échappent de tes lèvres au fur et à mesure que tu le racontes à ton petit-ami, plus tu te sens libérer d’un poids. Car tu en parles enfin. De toute cette haine, de toute cette souffrance, cette trahison. Ta voix est brisée, mais Aedan comprend l’essentiel, et il te le fait bien comprendre en venant se blottir ainsi contre ton corps, comme pour soulager ton cœur meurtri. Tu le laisses venir se blottir contre toi, venant frotter ton nez contre sa joue, tendrement. Tu viens encercler son corps de tes bras, tu viens le rapprocher de toi, jusqu’à ce vos corps ne s’épousent.

« Je sais… Je te fais confiance, Aedan. Je sais que tu ne penseras jamais à me faire mal… » Parce que c’est plus fort que tout. Parce qu’il t’aime comme tu es, et qu’il n’arrête pas de le prouver. Car il est prêt d’accepter le monstre que tu es devenu, parce qu’il te voit comme un héro, parce qu’il t’aime, malgré tout ce que tu es. Et tu ne pouvais imaginer une histoire d’amour plus belle que la votre. « Je t’aime tellement, mon amour… » Tu murmures tendrement, venant glisser tes mains sur ses hanches pour le tenir contre toi, pour l’aimer, pour ne jamais oublier combien sa présence chasse ta douleur. « Tu sais… Je ne peux pas… Je déteste Vincent. Je déteste que ce soit arrivé. Mais… En même temps, j’ai pu te rencontrer grâce à ça. Je devais devenir Auror à la base, après Poudlard, mais… Avec cette transformation soudaine, cette douleur, devenir Auror était impossible dans ce temps-là. Alors je suis devenu professeur. Et quand je t’ai rencontré, j’ai su que j’avais fait le bon choix. Je l’ai toujours su. » murmures-tu. « Et si je devais revivre ma vie, je voudrais qu’elle soit… identique. Parce que je ne veux pas passer à côté de toi. Je ne veux pas me priver de ce bonheur, cette stabilité que tu m’as apportée. Je ne veux pas passer à côté de toi, Aedan. »

C’est un doux aveu, murmuré contre ton amant, alors que vous arrivez devant ton bureau, et que tu ouvres la porte pour le laisser rentrer, rejoignant ta chambre. Ta main caresse sa nuque, tendrement, alors que tu refermes la porte derrière toi, déposant ta baguette sur ton petit bureau dans ta chambre. C’est bien la seule chose que tu peux faire avant que les lèvres de ton amant ne vienne s’attarder sur les tiennes, te surprenant au début par sa rapidité. Mais tu en as envie. Et l’envie prend le dessus, ton corps se réchauffe à chaque caresse que vous laissez sur le corps de l’autre. Et le temps, l’attente, depuis les années, est devenu comme un besoin : Un besoin de plus, un besoin de le sentir contre toi. Alors sa rapidité vient chercher cette impatience chez toi, et ta rapidité se mélange à la tienne, alors que tu viens l’embrasser rapidement, soupirant d’aise en venant blottir tes hanches contre les siennes. Vos corps se rapprochent, s’accrochent, s’épousent, alors que vos mains cherchent la barrière de vos vêtements. Tu le laisses retirer ton chandail, venant glisser par la suite tes propres mains sous le chandail de ton amant, relevant la tête en voyant Aedan se figé un moment. Tu es pour lui demandé si tout vas bien, quand il s’explique. Un tendre, amoureux, rire te traverse les lèvres, alors que tu viens poser un tendre baiser sur ses lèvres. Tu viens retirer le chandail de ton amant, celui-ci tombant au sol avec le tien, alors ta main vient se loger au centre de son torse, tendrement, pour le reculer un peu, l’admirant. Ton sourire est tendre, alors que ton regard se laisse envahir par la beauté qu’est Aedan. Mais ce dernier, surement dans sa précipitation, continue de retirer tes vêtements. Tu le sens nerveux. Ton sixième sens de lycanthrope te fait sentir sa nervosité, alors que vos corps tombent sur le lit, ton bras venant te retenir pour te retrouver au dessus de ton amant. Sa main attrape la sienne, et c’est dans un tendre murmure qu’il se confie à toi.

Tu viens attraper sa main, la portant lentement à tes lèvres pour venir déposer un tendre baiser contre ses doigts, puis dans l’intérieur de sa main, fermant les yeux pour apprécier la chaleur tendre que dégage son amant. « Tu veux y aller trop vite, mais nous avons toute la nuit pour apprendre à s’aimer, Aedan… », murmure-tu en venant glisser ton regard dans le sien, souriant. « Laisse toi le temps d’apprendre… C’est ta première fois. Et c’est ma première fois depuis longtemps où je me sens bien… Laissons nous le temps… » Tu viens poser tes lèvres contre son bras, tendrement, descendant tes lèvres vers son coude, fermant les yeux. Tu viens délicatement t’assoir contre le jambes de Aedan, te tenant toujours au dessus de lui, alors que ta main finit par relâcher la sienne, pour poser tes mains délicatement contre le ventre de ton amant, venant le regarder dans les yeux en souriant. « Tu n’as pas à avoir peur, Aedan. On prend notre temps, on y va à notre rythme… Et je te guiderais. Et nous n’irons jamais trop loin. Nous irons là où tu vas te rendre ce soir. Mais tu n’as pas à avoir peur… » Tes mains viennent lentement caresser le torse de Aedan, remontant le long de sa peau, pour venir caresser chaque parcelle de sa peau, posant ton regard sur lui pour le détailler. Tes sourcils ce froncent un peu en reconnaissant des lignes de cicatrices, de blessures anciennes, pour en avoir toi-même. Mais tu ne dis rien, pour l’instant. Tu ne fais que parcourir ce corps magnifique, alors que tu te penches vers ton amant pour venir déposer tes lèvres contre son torse, venant parsemé ton amant de baiser tendre. Tes mains viennent lentement se glisser sur ses hanches, pour commencer à les masser, pour apprécier la chaleur qu’il dégage. Tes lèvre remontent vers sa nuque, venant y glisser de tendre baiser, avant de mordiller avec douceur la peau sensible. « Je t’aime… Je t’aime, mon ange… »

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMer 17 Juil - 4:14

Tout me ramène à toift. Alexander

Ça le tue à l'intérieur de savoir que quelqu'un ait pu faire autant de mal à un homme comme Alexander. Qu'avait-il fait pour mériter tout ça ? Il était si doux, si aimant, si... lui-même. Ce Vincent devait sacrément être un monstre pour faire tout ça, et il ne parlait pas de son côté... bestial. Parce que cela n'avait rien à voir. Alexander était comme lui et pourtant il était la personne la plus douce qui puisse exister dans ce monde. Il ne répondit pas à le tirade de son amoureux mais son cœur se pinça énormément. Lui, il donnerait tout pour qu'Alexander n'ait jamais à vivre ça, quitte à devoir ne jamais le rencontrer. Rester seul, ce n'était rien à côté de toute cette douleur qu'avait vécu son petit-ami. Et puis au fond, s'ils étaient vraiment des âmes-sœurs, le destin les aurait toujours guidé l'un vers l'autre, d'une manière ou d'une autre. Et même si cela ne devait pas être le cas, eh bien tant pis. Le bonheur d'Alexander était beaucoup plus important que le sien. Et il savait pertinemment que son compagnon pensait la même chose. Au fond, ils s'étaient bien trouvés, même si pour être honnête, les deux étaient bien trop têtus pour leur propre bien...

Dans la chambre, tout s'était passé très rapidement. Aedan s'était laissé emporter par l'excitation du moment mais quand les choses étaient réellement devenues sérieuses, il s'était repris. Parce que oui, effectivement, il n'avait jamais couché avec personne. Oui, il voulait le faire avec Alexander. Mais il ne devait pas oublier qu'à part des baisers, il n'avait jamais touché personne. L'acte en lui-même, jusqu'à maintenant, ne l'avait jamais spécialement attiré. Peut-être était-ce le futur que lui réservait ses parents en apprenant sa sexualité, même si pour eux, cela ne changeait rien : que ce soit à une femme ou à un homme, ils étaient limite prêt à le vendre pour se débarrasser d'une aussi grosse tare dans la famille. Les mariages arrangés avaient aussi été plus que présents, même si en général, Aedan avait la chance de tomber sur des personnes aussi peu intéressés que lui. Que ses parents décident finalement de l'envoyer vivre chez sa tante, là où la magie n'existait pas, cela lui avait sauvé la vie ou du moins d'un mariage malheureux. Et maintenant, il était là, avec l'homme qu'il aimait. Parce que oui, Aedan n'avait jamais aimé non plus... Pas comme ça. Des amourettes, peut-être. Le vrai amour, jamais. Et jamais il n'aurait pensé le vivre.

Les baisers d'Alexander sur sa main lui font monter le rouge aux joues alors que ce qu'ils faisaient juste avant était bien pire. L'intimité des gestes, des mots susurrés... Cela lui donnait des frissons. « Je te suis alors. Guide moi. » Aime moi, ajoute-t-il intérieurement, ne quittant pas des yeux l'homme devant lui. Ou plutôt, au dessus de lui, maintenant. C'était un mélange presque terrifiant d'avoir un homme le toisant de cette manière. Mais avec Alexander, les choses n'étaient jamais terrifiantes. Elles étaient douces. Pleines d'amour. « Je t'aime. » répondit-il seulement aux mots de son petit-ami, ne sachant pas quoi rajouter. Que pouvait-il dire de plus ? Déjà qu'il pouvait à peine parler avec toute cette tension (sexuelle bien entendu, et non une autre sorte de tension) alors il n'allait très certainement pas argumenté. Au fond, il savait qu'il n'arrêterait pas Alexander. Ou du moins, il ne voulait pas l'arrêter. Pas maintenant. Pour une fois qu'il prenait enfin confiance en lui et qu'il faisait assez confiance en quelqu'un pour découvrir ce qu'était cette danse des corps... Non, il ne l'arrêterait pas. Parce qu'il savait qu'Alexander ne lui ferait jamais de mal. Bien sûr qu'il y aurait quelques douleurs, mais c'était à prévoir. Il était vierge, pas idiot. Il avait déjà entendu parlé de tout ça.

La bouche de son amant laissait une chaleur derrière elle et Aedan pouvait déjà sentir son corps réagir. Il était gêné, mais bien trop occupé pour s'en préoccuper vraiment. Ses deux mains vinrent naturellement se poser sur les deux omoplates d'Alexander, le griffant un peu lorsque sa bouche s'arrêta près d'une zone sensible. « Désolé. » souffla Aedan alors que la bouche remontait désormais vers sa nuque. Se redressant pour pouvoir atteindre le visage d'Alexander, le concierge scella leurs lèvres dans un baiser tendre, ses mains se glissant automatiquement vers l'ouverture du pantalon. La dernière barrière, dans un sens. « Je te fais confiance, Alex. » lui dit-il au creux de l'oreille, sachant très bien que plus il lui dirait, plus il serait en confiance. Et avant de continuer, il préférait s'assurer que son amant allait bien aussi. Après tout, ce n'était pas qu'Aedan qui était concerné. L'acte se faisait à deux et les deux personnes devaient y prendre non seulement du plaisir, mais le vouloir. Alexander ne voudrait très sûrement pas arrêter, mais il préférait vérifier avant d'aller trop loin et de débloquer de mauvais souvenirs. « Apprends-moi. » termina alors Aedan, la mine presque boudeuse. Il voulait aussi faire plaisir. Mais ne sachant pas comment s'y prendre, on allait devoir lui montrer avant.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptySam 20 Juil - 9:27

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. Après autant de révélations, c’est leurs corps qui veulent se trouver. Non juste pour chasser les démons de chacun, mais surtout par envie. Parce que cela fait un moment que vous sortez ensemble. Parce que tu es prêt à franchir ce cap, avec Aedan, et tu sens que ce dernier aussi est prêt. Parce que vous êtes deux adultes, et que vous savez très bien ce qu’implique faire l’amour avec une autre personne. Vous n’êtes pas deux adolescents, en manque d’amour ou en manque d’adrénaline. Vous êtes deux adultes, qui saviez très bien ce que vous êtes sur le point de faire. Et même si cela peut avoir l’air un peu précipité, ce ne l’est pas. Même si vos gestes peuvent avoir l’air rapides, un peu insécures, ce n’est pas le cas. Au contraire, même. Cela fait un moment que vous y pensez, sans doute, chacun de votre côté. Parce que votre amour, il est fort. Bien plus sincère que tout ce que tu as pu vivre avant, tu te sens bien quand ton amant pose son regard sur toi. Tu te sens en sécurité, chose qui ne t’était pas arrivé depuis des années. Longtemps, tu t’étais senti inquiet, insécure, dès que des mains étrangères, voir même connu, t’effleurait. Par reflexe, tu avais évité, suite à Vincent, tout contact physique autre qu’avec ta mère ou Ash. Parce que trop longtemps, tu avais souffert d’une relation abusive, maltraitante, froide. Trop longtemps, chaque toucher avait été pour toi synonyme de peur, de dégout ou de douleur. Mais désormais que tu avais Aedan dans ta vie, tu avais été surprit, mais agréablement surprit, par ton corps qui avait bien réagit à chaque contact d’Aedan. Sans doute parce que c’était le bon. Tu sais, celui qui serait enfin adoucir tes démons. Et il l’avait fait. Il les avait adoucit. Que ce soit ta peur de ton monstre, ou encore ton insécurité face à l’attachement, Aedan avait réussit à apaiser chacune de tes craintes.

Et lorsque la discussion avait été close, lorsque les secrets, les peurs, avaient été dévoilés, vous vous étiez laissés à vous aimer. Pour ce soir, vous vous donniez enfin la permission de vous aimer, autant que vous le désiriez. Ce soir, vos démons allaient vous laisser en paix pour vous laisser profiter de votre amour, nouveau, mais déjà si fort. Parce que s’il y avait bien une personne capable d’apaiser chacune de tes craintes, c’était bien lui. Aedan avait toujours eu ce don, particulier, mais fort, de t’adoucir. De te rendre meilleur. Et surtout, de soigner tes plaies, pourtant profondes et intérieurs. Alors vos gestes avaient commencés à ce faire sentir, la tension sexuelle était monté, et vous vous étiez retrouvés sur le lit, à vous caresser, à vous désirer, à vous aimer, tout simplement. Par reflexe, car tu savais que c’était la première fois de ton amant, tu avais prit la peine de le rassurer, de le calmer dans sa précipitons : car vous aviez après tout, toute la nuit. « Je t’aime aussi, Aedan… Je t’aime si fort… » avais-tu murmurer, le regard brillant.

Quand tu avais senti les mains d’Aedan contre tes omoplates, tu t’étais très légèrement tendu, avant que naturellement ton corps vienne se mouvoir pour venir approfondir le contact. Parce que ces mains, elles étaient chaudes, douces, tendres. Pas du tout comme celle de Vincent. Elles n’avaient rien à voir avec celle de Vincent. Du tout. « Ne soit pas désolé… », murmures-tu quand ce dernier s’excuse des légères griffures. « Ne soit pas désolé de me désirer, jamais. » Tu lui souris, tendrement, venant doucement l’embrasser en t’accrochant à lui avec douceur, lorsque tu sens les mains de ton amoureux sur ta ceinture. Tu viens mouvoir ton bassin pour venir frotter tes hanches contre ces mains, lentement, soupirant. Tu as un peu plus d’expériences qu’Aedan dans ce domaine, donc pour toi, il est logique que tu sois au dessus. De tout façon, ça risque de sécuriser ainsi ton amant de te sentir prendre le « contrôle ». Bien que tu trouves ce mot inapproprié. Ce n’est pas le contrôle : Vous avez tout les deux la force de faire plaisir à l’autre. Vous allez tout les deux vous aimer ce soir. Sans limite. Tes lèvres cherchent les siennes, toujours un peu plus, alors que tu te sens sourire, charmé. « Je te fais confiance aussi, Aedan… » Parce que c’est sincère. C’est tendre. C’est Aedan, tout simplement.

Tu hoches la tête, sans un mot, car les mots ne sont plus obligatoires rendu à cette étape. Dans un sourire tendre, tu viens glisser tes lèvres à nouveau sur son torse, tu glisses ta chaleur contre son ventre pour apprécier le contact de sa peau. Tu entrouvres les lèvres, tu viens mordiller un peu la peau de son ventre, très légèrement, alors que tes mains viennent agripper ses hanches pour venir les masser. Ton regard agrippe un moment des cicatrices que tu n’avais encore jamais remarquées sur le torse et le dos de ton amoureux. Ton inquiétude grandit un moment, et tu te redresses un peu, pour venir poser un regard curieux sur les cicatrices, venant glisser tes doigts dessus. Ton lycanthrope grogne déjà de colère, mais rapidement, tu le calmes en posant tes iris dans ceux d’Aedan. Parce que peu importe qui la blesser, il ne peut plus le faire maintenant. Plus maintenant que tu es là, dans sa vie. Peu importe qui l’a blessé, tu ne laisseras plus personne faire du mal à ton amant. Plus jamais. Alors tu lui souris, tu viens doucement mouvoir ton corps sur celui de ton amant. « Ne t’en fais pas… Je te protègerais maintenant… Peu importe les dangers. »

Tes mains viennent agripper la ceinture de Aedan, lentement, et d’un mouvement tendre, tu lui retires son vêtement. Tu laisses Aedan t’imiter, et tu viens te surélever pour lui laisser plus facilement te le retirer. Tu viens doucement recoucher par la suite ton amant sur le lit, restant au dessus de lui, pour venir glisser une de tes mains entre les jambes de Aedan. Ton autre bras reste autour de la nuque de Aedan, perdu dans ses cheveux sombres, alors que tu continues de l’embrasser avec amour. Parce que tout est tendre, avec vous. Ta main vient se glisser entre ces jambes, elle vient caresser ce que tu désires. Tu le sens réagir, et cela te pousse à venir glisser lentement tes doigts sous le dernier vêtement pour venir caresser directement son membre. Peau contre peau. Chaleur contre Chaleur. Tu le fais lentement, non seulement pour le laisser s’habituer au contact, mais aussi pour lui montrer comment faire. Sans un mot, sans gêne, sans douleur. Juste vous, et votre amour.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMer 14 Aoû - 14:37

Tout me ramène à toift. Alexander

Il l’aimait tellement. Il le savait déjà avant mais ce moment si intime ne faisait que renforcer et prouver qu’il ne pourrait pas faire ce genre de choses avec quelqu’un d’autre. Techniquement, il n’avait jamais tenté avec qui que ce soit, mais les seules fois où il avait entendu parlé de l’acte en lui-même, c’était de la bouche de ses parents avec leurs promesses sur son avenir. Alors oui, il ne s’était jamais imaginé se retrouver là avec un homme qu’il aimait à faire quelque chose d’aussi personnel. Alors qu’il tentait de retirer le pantalon de son amant, encore perdu mais toujours aussi désireux de continuer ce qu’il faisait. Il sentit alors l’intimité d’Alexander frotter contre ses mains et un frisson le parcouru, presque électrisé par cette sensation nouvelle qui lui plaisait fortement. Naturellement, Aedan vint lui demander de le guider, ne sachant vraiment pas par quoi commencer. Il n’était pas idiot mais n’avait jamais rien fait… Il était novice, n’avait jamais touché quelqu’un de manière aussi intime et ne voulait pas faire quelque chose de mal. Il savait qu’Alexander avait un passé difficile avec tout cela maintenant et jamais il ne se pardonnerait de déclencher de mauvais souvenirs pour son petit-ami.

Les lèvres d’Alexander contre son torse, son corps contre le sien, sa chaleur qui semblait presque le brûler alors qu’il entrait en contact avec Aedan. Ses mains qui se posèrent soudainement ses hanches le fit frissonner encore plus et il se mordit légèrement les lèvres face à toutes ces sensations nouvelles, presque écrasantes face à leur intensité. Son regard s’arrêta ensuite sur les quelques cicatrices que possédaient Aedan. Elles n’étaient pas nombreuses, mais les quelques moments où ses parents et leurs amis s’étaient décidés à s’amuser un peu avec lui avaient laissés quelques marques. Aedan se tendit un peu, nerveux face au regard presque froid de son amant, mais celui-ci se reprit rapidement et les quelques mots qu’il lui souffla suffirent à le calmer alors qu’ils reprenaient leurs activités. Les pantalons furent rapidement retirés à leur tour, laissant alors qu’une dernière vraie barrière entre leurs deux corps embrassés. Quand la main d’Alexander toucha enfin cette partie si bien gardée, Aedan laissa échapper un petit bruit sous la surprise. C’était une sensation complètement nouvelle mais pas du tout déplaisante. Être touché par quelqu’un d’autre… Jamais il n’avait vécu ça. Et c’était un plaisir qu’il n’aurait jamais pu s’imaginer, surtout pas avec quelqu’un comme Alexander.

C’était presque trop. Le plaisir grandissait et quand il se rendit compte qu’il était le seul à en recevoir vraiment, il copia les gestes de son amant, frissonnant encore quand il toucha aussi le membre d’Alexander, espérant ne pas serrer trop fort ou aller trop vite. Il apprenait encore et toutes ces impressions le faisaient petit à petit haleter, essayant de retenir déjà des petits gémissements. C’était un mélange étrange entre la gêne et l’envie de se laisser aller. Il savait très bien qu’il était là pour ressentir ce plaisir mais être aussi expressif vocalement… C’était gênant. Et pourtant, rapidement, il n’eut pas d’autre choix que de laisser sortir ces petits bruits. Naturellement, il vint posa une de ses mains sur sa bouche pour étouffer les sons qui en sortaient alors que ses yeux se fermaient. Il vint ensuite attraper doucement le poignet de son amant, l’arrêtant de ses gestes et forcément, arrêtant aussi les siens. Il rouvrit doucement les yeux, fixant ceux d’Alexander. « Je… Je veux continuer. » commença-t-il pour rassurer son petit-ami, pour que celui-ci ne pense qu’il ait fais quelque chose de mal ou autre. « C’est juste que… C’est trop. Je ne veux pas déjà… finir. » Et voilà qu’il rougissait encore plus alors qu’il s’expliquait. Une première fois ne durait jamais bien longtemps, il en avait entendu parler, mais il ne voulait pas non plus que cela se termine comme ça, maintenant...

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyVen 6 Sep - 10:40

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. Si ton corps avait déjà été touché ainsi, si ton corps avait déjà apprécié la caresse d’un autre homme, rien n’était comme avec Aedan. Tu avais l’impression de tout redécouvrir avec lui. De recouvrir non seulement l’amour en tant que tel, mais aussi ton propre corps. Tu apprends à t’aimer de nouveau, mais surtout, à apprécier les caresses d’un homme aussi. Toi qui en a eu peur pendant des années, te voilà à passer le cap à nouveau. À te sentir non seulement prêt, mais aussi confiant. Bien-sûr, une petite crainte reste au creux du ventre, mais à peine tu as sentit les mains de ton petit-ami contre ton corps, à peine tu as sentit son regard sur toi, tu as sentit le peu de peur s’envoler. Comme toujours, Aedan arrivait à te faire sentir bien. Comme toujours, il avait des doigts, des mains de fées, qui venaient écartés chacun de tes démons. Tu sentais ses mains glisser sur ton corps, effleurant ton torse, tes jambes. Tu sentais son regard venir saisir le tien. Et alors que ton corps, naturellement, se rapprochait de celui d’Aedan, tu avais l’impression que jamais, jamais, une autre personne ne pourrait te rendre plus heureux qu’à ce moment précis. Toi, contre Aedan, tu sentais que tu étais capable de tout faire. De tout donner. Tu te sentais si fort…

Si ton regard s’était assombrit un moment face aux cicatrices sur le corps de ton amant, tu t’étais rapidement reprit, pour laissé ces questionnements à plus tard. Pour ne pas gâcher ce moment que vous aviez enfin ensemble. En te déshabillant, tu avais rapidement poser ta main sur ta baguette pour mettre un sort de protection sur vous, et un sort pour qu’aucun bruit ne vienne déranger vos possibles voisins. Parce que tu savais aussi que, sous la timidité d’Aedan, il serait rassurer de savoir que personne ne puisse l’entendre, même pas quelqu’un qui passait proche de la chambre. Tu reposais ta baguette sur ta table de chevet, en sécurité, la tenant toujours proche de toi par reflèxe. Tu laisses les vêtements tombés, délicatement, en reprenant ta course pour venir embrasser le torse, la peau brulante de ton amant. Chaque fois que tu venais embrasser sa peau, tu sentais un sourire naitre de plus en plus sur tes lèvres. Était-ce possible d’être aussi amoureux? Aussi heureux? Et tu prends bien ton temps, pour le découvrir, pour apprécier chaque sensation, pour faire aussi en sorte que la première fois d’Aedan soit parfaite. Si toi tu en gardes des souvenirs pour le moins désagréable avec Vincent, tu veux que chaque moment avec Aedan soit parfait. Pour vous deux. Si tu as longtemps eu peur de toucher quelqu’un, et de te faire toucher, tu n’as jamais eu autant de désir à vouloir toucher quelqu’un. Comme si Aedan arrivait, de ses doigts magiques, à débloquer chaque tension, chaque peur qui t’habitait. Tu prenais ton temps, pour que ton cerveau assimile bien la présence de ton amant. Puis, ta main vient se glisser entre ces jambes, pour commencer à le caresser, pour lui faire du bien, pour faire monter la chaleur. Tu te faufiles sous le dernier vêtement, tu effleures cette partie si bien cachée, tu fais de ton mieux pour ne pas lui faire peur. Tu y vas doucement, puis tu commences à accélérer un peu. Aucune image de Vincent. Aucune douleur. Tu te sens vivant.

Et ce, même lorsque tu sens la main timide de ton amant venir se poser sur ton membre. Tu te figes, à peine quelques secondes, mais rapidement, tu te sens gémir en souriant un peu, ondulant le bassin pour lui montrer que tu n’es pas contre l’attention, au contraire. Tu apprécies ça. Tu apprécies à nouveau ça. Tu sens ton corps se cambrer, rechercher ce plaisir que tu n’avais pas sentit depuis des années. Que tu n’avais jamais sentit aussi… bien. Tu sens son amour s’ancré à chaque parcelle de toi, et ça te donne envie de sourire encore plus. « Ne t’en fait pas… Personne ne vas t’entendre, que moi… », souffles-tu à ton amant avec tendresse, venant joindre tes gémissements aux siens. Tu viens chercher ces lèvres, tu viens quémander son amour, quémander sa présence encore une fois, jusqu’à ce que tu le sentes venir te stopper. Par reflexe, tu recules en vitesse ta main de son membre, comme par peur de l’avoir blessé. Tu lui jettes un regard inquiet, prêt déjà à demander ce qu’il ne vas pas, avant que sa voix ne vienne te rassurer. Tu te sens même fondre lentement, tes sourcils s’adoucissant à nouveau. « Oh… » Le voir rougir finit de t’achever, alors que tu échappes un léger son. Tu es charmé. Tout simplement charmé. « Je comprends. » que tu souffles avec douceur. Tu retires tes mains, pour venir doucement les poser de chaque côté de sa tête, venant le regarder un moment avec amour. Juste quelques secondes à peine. Tu en avais juste besoin. De le regarder avec tout l’amour, toute l’attention, que tu avais pour lui depuis déjà un long moment. « Tu es tellement beau, Aedan… » Tu viens caresser sa joue, lentement, glissant ta main dans ses cheveux pour les écarter de devant ses yeux. Tu ne remarques même pas tes iris qui brillent un peu. Tu ne détournes même pas la tête, cette fois-ci. Tu finis par glisser tes mains sur vos corps à nouveau, venant atteindre son sous-vêtement pour le lui retirer lentement. Tu retires le tien dans la même occasion, pour vous retrouver nu. « Tu veux… vraiment continuer? » Tu relèves les yeux vers Aedan, voulant l’entendre te le dire. Tu attends sa confirmation, avant de venir glisser lentement tes doigts entre tes lèvres. Tu le laisses te regarder faire, alors que tu viens te glisser entre les jambes d’Aedan pour glisser tes doigts entre lui. Tu appuies lentement, tu te penches vers lui, pour venir prendre ses lèvres avec les tiennes. C’est sa première fois, tu veux bien le préparer avant. Tu veux t’assurer de ne pas le blesser. Pas lui. Surtout pas lui.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyMer 11 Sep - 4:35

Tout me ramène à toift. Alexander

Imaginer que quelqu'un puisse l'entendre, cela le gênait, c'était certain. Il n'avait jamais fait ça avant et… Alexander était quelqu'un qui avait de l'expérience, bonne comme mauvaise. Il savait ce qu'il faisait, il l'avait déjà fait avec d'autres personnes. À côté, Aedan avait l'impression d'être un vilain petit canard maladroit qui ne faisait que suivre et répéter les mouvements et actions de son petit-ami. Il comprenait très bien que cela ne dérangeait pas Alexander, au contraire apparemment, mais lui, il se sentait quand même gêné. Alors oui, il voulait empêcher d'être trop bruyant. Trop rapide. Il voulait profiter et ce n'était pas en continuant comme cela qu'ils allaient pouvoir encore y passer un peu de temps… Il n'avait jamais été touché comme cela par quelqu'un d'autre et toutes ces nouvelles sensations, c'était beaucoup d'un seul coup. Ce n'était pas de la faute de son compagnon, qui n'y était pour rien dans cette histoire, mais son amateurisme se faisait forcément ressentir. Et s'il avait honte, il savait aussi très bien qu'Alexander n'était pas du genre à le juger sur ça. Il le savait déjà, d'ailleurs. Ce n'était pas nouveau que non seulement Aedan n'avait jamais eu de relations sexuelles avant, mais aussi aucunes vraies relations amoureuses.

Les gens présentaient souvent l'acte comme quelque chose qui transformait une personne, surtout la première fois. C'était sûrement cette vision des choses qui lui avaient un peu montée la tête. Il n'avait jamais été assez attiré par quelqu'un pour faire cela. En fait, avant de tomber amoureux, il n'avait jamais eu envie de le faire avec qui que ce soit. Bien sûr qu'il trouvait certaines femmes belles ou certains hommes beaux ; mais il n'y avait pas spécialement de désir. Il s'était déjà imaginé embrasser des gens, mais jamais plus. Comme si cela n'était pas une possibilité, de toute manière. Maintenant, il réalisait que pour pouvoir aimer ce genre de moments, il avait besoin d'aimer. Le faire avec quelqu'un pour qui il ne ressentait rien, cela ne l'attirait pas. Il ne jugeait pas les gens qui le faisaient. Au contraire, il serait presque jaloux d'eux et de cette liberté qu'ils avaient, même si Aedan se plaisait très bien dans sa vie. Il avait besoin d'amour. D'aimer et d'être aimé en retour. Et Alexander était la première personne dont il était tombé amoureux. Ce n'était pas un simple crush ou du moins, celui-ci avait énormément évolué depuis les premiers temps. Donc oui, l'acte l'avait effrayé pendant des années et désormais, il comprenait pourquoi.

Ils étaient tous les deux nus, désormais. Alexander venait de leur retirer leurs sous-vêtements, les laissant complètement démuni l'un en face de l'autre. Une intimité qui le gênait mais qu'il apprenait désormais à apprécier peu à peu grâce à son petit-ami. « Oui. » répondit seulement Aedan, encore bien trop gêné. Il se doutait bien dans quel sens les choses allaient et quand il sentit quelque chose entrer en lui, il se crispa, surpris face à l'étrangeté de la chose et à la légère douleur. Il n'osait même pas regarder Alexander alors que celui-ci s'occupait de tout. Accroché doucement à ses épaules, Aedan fermait les yeux, grimaçant de temps à autre face à la douleur. Il le savait que l'acte n'allait pas être parfait pour une première fois mais au moins, ils pouvaient tenter de rendre les choses les plus douces possibles pour eux deux. Après de longues minutes, quand il fut enfin prêt, il donna le feu vert à Alexander qui remplaça alors ses doigts par quelque chose de plus imposant. Quelque chose de complètement différent. La gêne avait été remplacé par le désir et la douleur, même s'il pouvait sentir que s'il y pensait trop, cette fameuse gêne reviendrait. Alors il préférait refermer les yeux, soupirant doucement dans le cou d'Alexander alors que celui-ci prenait les devants, guidant cette danse enflammée entre eux deux.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyJeu 31 Oct - 9:59

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. La première fois changeait une personne. C’était vrai, dans ton cas. Mais si tu voulais aussi être sincère, tu dirais que chaque première fois avec une nouvelle personne t’avait changé : Kamille, Vincent, et désormais, Aedan. Toutes ces premières fois avaient été importantes, te faisant devenir l’homme que tu étais aujourd’hui. Et chaque première fois que tu avais eue t’avait changé. C’était la beauté de la chose : Et tu souhaitais donner cette même chance à Aedan. Que sa première fois le change. Comme souvent, ça n’allait pas être la meilleure fois. Une première fois était souvent un peu maladroite, surtout dans votre cas où vous aviez tout deux un passé un peu difficile avec vos corps, vos amours, votre histoire… Cela ne vous empêchez pas de prendre votre temps, de vous découvrir, et d’aimer ça. Cela ne vous empêchez pas d’avoir une première fois magique. Qui ne ferait que continuer à vous encourager d’avoir d’autres actes, d’avoir d’autres moments ainsi, rien qu’à vous. Tu souhaitais montrer à Aedan que l’amour, c’était quelque chose de merveilleux, et que l’acte en soi, bien que possiblement effrayant, ne l’était pas avec la bonne personne. Et toi, tu savais combien cela demandait, de donner son corps à quelqu’un. De faire confiance. Tu savais combien cela pouvait être gênant, inquiétant. C’est pourquoi tu prenais bien ton temps, venant glisser tes mains sur cette peau douce, découvrant chaque zone érogène du corps de ton petit-ami. Était-ce possible d’aimer à un tel point? D’être heureux autant? C’était fou combien tu te sentais heureux, dans ces bras, contre lui…

Tu attends le feu vert, tu regardes bien chaque expression, chaque signal qui pourrait te dire que cela fait trop mal : Puis, lentement, tu commences à bouger sur lui, faisant bien attention pour ne pas aller trop vite au début. Tu sais bien que la douleur est un peu là au début, pour avoir connu la même sensation il y a de ça des années. Alors tu fais attention aux réactions de ton amant, alors que tes mains viennent se glisser sur ses hanches pour les caresser du bout des doigts. Tu sens le visage de Aedan venir se blottir contre ta nuque, et sentir ainsi son souffle contre toi te fait frissonner. Un sourire prend un peu plus sa présence sur tes lèvres, alors que tu viens tendrement chercher ces lèvres avec les tiennes. Vos langues se trouvent à nouveau, alors que vos corps, à l’unisson, bouge d’un amour tendre. Tu sens ton bras venir se glisser autour de ses hanches avec amour, pour venir accélérer le mouvement. Tu le serres contre toi, tu le gardes bien au chaud dans tes bras, tu t’assures qu’il passe un moment inoubliable. Tout ce que tu ressens en ce moment, c’est combien tu es chanceux de pouvoir aimer une personne aussi superbe qu’Aedan. Ton amour. Ton âme sœur. Ta moitié.

Quand vos corps s’unissent, que vos gémissements deviennent impossibles à retenir, vous vous laissez aller ensemble, rejoignant le paradis ensemble, même si tu as l’impression que d’être à ses côtés représente déjà le paradis. Et vos corps se reposent, l’un proche de l’autre, alors que tu viens le laisser se blottir contre ton torse, l’encerclant avec cette même protection habituel. Tu dois t’être endormit après, parce que les souvenirs te manquent. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que tu te sens lentement réveiller, émergé, de cette nuit parfaite. Tu souris en sentant toujours la présence d’Aedan contre toi, te tournant un peu dans le lit pour venir le rapprocher de ton corps toujours nu. Tu ramènes d’un mouvement un peu à l’aveugle les couvertures un peu mieux sur vous, même si ton corps brûlant – merci ta lycanthropie – a bien tenu au chaud ton petit-ami. Tu viens vous couvrir, venant glisser ton nez contre la nuque d’Aedan en soupirant de bonheur. « Bon matin… », murmures-tu contre lui, lentement, venant déposer des baisers tendres contre sa nuque. Tu restes un moment ainsi, sans bouger, avant de lentement te tourner sur le dos pour être au côté de Aedan, le relâchant un peu en venant l’admirer, souriant. « Tu as bien dormit? » Tes sourcils ce fronce, tout de même inquiet. « Tu n’as pas trop mal? » Eh, c’est une question qui se pose, quand même, alors que tu te tournes pour lui faire face, venant glisser ta main sur sa joue délicatement. Tu caresses sa peau, du bout de tes doigts, venant glisser ton pouce contre ces lèvres en souriant. Ton regard, lui, ne peut s’empêcher d’admirer un peu, encore une fois, le corps de ton amoureux, le haut de son torse qui dépasse des couvertures. Lentement, ta main se dirige vers sa peau, effleurant les fines cicatrices que tu as remarquées hier, tes sourcils ce fronçant un peu.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyLun 9 Déc - 18:31

Tout me ramène à toift. Alexander

Aedan avait imaginé sa première fois à plusieurs reprises. Ce n'était pas quelque chose de facile à éviter : les gens autour de lui ne parlaient que de ça. Ses amis, sa famille, les médias et même… juste, partout. Et forcément, comme tout le monde, il était devenu curieux et internet avait été son ami. Dans le monde moldu, cet internet était très pratique et surtout, était utilisé pour tout. Aedan ne s'en servait plus vraiment ici, bien trop occupé avec sa vie et la travail, mais il aimait, parfois, surfer sur le net, comme dirait toutes personnes de son âge. Mais des recherches ce n'était pas l'acte et forcément, Aedan était maladroit, perdu et surtout, un peu effrayé. Heureusement qu'Alexander savait ce qu'il faisait et prenait soin de lui, sinon, il n'osait imaginer comment cela ce serait passé… Comme tout adolescents qui découvraient le monde merveilleux du sexe, sûrement, mais il préférait largement avoir attendu pour que les choses se passent mieux. Et les choses se passaient plus que bien. Il n'allait pas mentir : c'était bel et bien douloureux. Mais Alexander prit son temps, et sa patience finit par payer : Aedan ne dirait pas qu'il était complètement à l'aise et sans douleur, mais c'était bien minime par rapport au plaisir qu'il ressentait. Et il comptait bien en profiter…

Quand ce fut la fin, Aedan tomba de fatigue après quelques caresses d'après acte. Ce n'était pas bien difficile de s'endormir après une telle journée et surtout, après un tel sport non prévu. Il fut réveillé quelques heures plus tard par un souffle dans sa nuque. « Oui. Pas assez, mais bien. » souffla difficilement Aedan, les yeux encore embués de fatigue. « Et… pour le moment, ça va je dirais ? Mais je me suis pas encore levé, alors... » Et il ne comptait pas le faire maintenant ou bientôt, alors bon. Si jamais, il prendra un médicament. Ou une potion. Ou mieux, il demanderait à Alexander de lancer un petit sort pour calmer la douleur. Et puis les mains de son petit-ami descendirent un peu pour toucher les quelques cicatrices que possédaient encore son corps. Aedan se tendit un peu mais Alexander ne posa aucunes questions. Mais, peut-être serait-ce le bon moment pour dire quelque chose ? Alexander s'était confessé, après tout. Il lui avait raconté ce qu'il s'était passé avec son ancien petit-ami et sa transformation. Peut-être qu'Aedan pourrait, lui aussi, s'ouvrir à lui et arrêter de toujours avoir peur ?

Il attrapa doucement la main de son petit-ami pour la déposer doucement sur une cicatrice. « J'avais dix ans. Je… Je n'arrivais toujours pas à laisser de sort. Même par accident. Alors mon père… Il voulait voir si une émotion forte pouvait déclencher mes pouvoirs, tu vois ? Mais rien. Il a refusé de mon soigner et la cicatrisation n'a pas été parfaite. » murmura doucement Aedan mais de manière à ce qu'Alexander puisse quand même l'entendre aisément. Il n'avait jamais raconté ça à personne, même pas son frère et sa sœur. Ils savaient, mais pas de sa propre bouche. Pas de vue. Pas comme ça. « Je… ça continué un moment. Après, c'était plus des punitions. Je n'avais pas de magie et… Mes parents, ils font partie d'un groupe bizarre. De magie noire. Élitiste sur le statut de sang. Je faisais assez tâche dans le lot. » rit-il sans humour. Il n'arrivait même pas à regarder son petit-ami dans les yeux. « Ils ont essayé de me marier, mais aucunes prétendantes n'étaient intéressées ou autre. Et puis, y a eu cet homme. Lui, il était intéressé mais… J'avais 16 ans et… J'ai refusé. Comme si j'avais le choix, tu vois ? Mais j'ai tenu bon. Malgré les punitions et j’imagine que l'homme, à force, s'est lassé ? Alors on m'a envoyé chez ma tante. Dans le monde moldu. C'était sûrement la meilleure décision de leur vie, même s'ils pensaient que ce serait une autre punition pour moi. » sourit-il doucement, rependant à ceux qu'ils considèrent comme ses vais parents : son oncle et sa tante.

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyDim 2 Fév - 9:04

Je ne sais pas faire quand t'es pas là. Quand tu sens lentement tes yeux papillonner, quand tu sens ton corps bougé contre celui chaud de ton amant, tu sais, tu sens, que tu es bien plus qu’heureux. Tu ne sens aucune douleur, aucun sentiment de peur, rien : Tu dors avec quelqu’un, tu viens de faire l’amour avec celui qui possède ton cœur depuis maintenant plusieurs mois, et quand tu te réveilles de votre première fois, tes yeux n’arrive pas encore à croire à ce bonheur que tu ressens. Tes yeux cherche, et trouve rapidement, la source de ton bonheur. Ton corps ne souffre pas. Ton âme non plus. Parce que toute cette nuit, tu l’as passé avec Aedan. Aedan, qui a les yeux encore fermés blottit contre ton torse. Aedan, qui te donne tant de papillons dans le ventre : Pourtant, tu n’es plus un jeune adolescent depuis longtemps, mais avec lui, tu as l’impression de redécouvrir les plaisirs de tomber amoureux. Tes mains viennent tendrement se glisser sur le corps de ton protégé, et tu te laisses aller à l’admirer quelques minutes, lui laissant, ainsi, le loisir de se réveiller lentement, à sa guise. Il est magnifique. Tu n’as même pas les mots pour décrire cette soirée que vous venez de passer. Ton corps se sent apaisé, mais avant tout, c’est ton cœur qui se sent comblé. Comblé d’un amour qu’il ne croyait plus possible, et pourtant… Pourtant, quand tes yeux rencontrent ceux de ton amoureux, tu te sens sourire, le regard brillant. Ton Aedan… « Nous n’avons aucune raison de nous levé maintenant, de tout façon… Si tu te sens mal, je te ferais un massage avec plaisir. » Et un petit sort en prime, bien entendu. Tes lèvres viennent quémander les siennes, alors qu’une de tes mains attire son visage vers toi pour que tu te laisses aller à l’embrasser. Pour la première fois, tu te réveilles au coté de quelqu’un, en sentant que c’est ta place. La tienne. Que c’est ici, dans les bras du jeune homme, que tu dois être.

Lentement, ton corps vient se redresser, et tu t’étires un peu, juste pour pouvoir te placer au dessus de celui qui fait battre ton cœur, qui ébranle tout ton monde. Tu glisses ton corps conte le sien, caressant ses joues, son torse, mais tes mains finissant bien par retrouver les cicatrices qui parsème le corps d’Aedan. D’où viennent-elles? Qui lui a fait ça? Comment? Les questions veulent sortir, mais ta peur de briser le moment, et aussi qu’Aedan ne soit pas prêt à en parler, te fait te taire, alors que ta main se glisse contre le cracmol pour venir masser un peu la peau par endroit. Tes lèvres viennent embrasser un peu sa nuque, très légèrement, avant de sentir le plus jeune bougé, et donc, attirer tendrement ton attention quand sa main vient chercher la tienne. Tu l’as pose sur cette cicatrice, et tes sourcils ce froncent de nouveau, d’une inquiétude sincère. Puis, les aveux sortent. Ta bouche s’ouvre, mais ce referme rapidement, ne voulant en aucun cas interrompre ton amant, alors que tu sens lentement tes dents venir mordre ta langue, comme pour retenir ta colère. Magie noire. Parents. Comment des parents peuvent faire ça à leur propre enfant? Ça te sidère complètement. Le mariage. Tu fronces le nez, tu respires lentement, avant de fermer les yeux un moment, comme pour reprendre sur toi.

« Mon amour… » C’est murmuré avec toute la douceur du monde, alors que tu viens glisser tes bras autour de lui pour le rapprocher de to avec délicatesse. « Plus jamais. Plus jamais je ne laisserais tes parents posent leurs mains sur toi. Je te le promet… Quoiqu’il en coute, je te protègerais toujours… » Tu viens caresser sa peau, très délicatement, avant de venir baisser un peu la tête pour venir embrasser très doucement une de ces cicatrices. Tu l’aimes tellement. Tu brûles pour lui… « Est-ce… » C’est plus fort que toi, l’inquiétude te broies le ventre. « Est-ce que cet homme t’a fait quelque chose…? » Avec ce que tu as vécu, tu as cette peur horrible qui te prend à la gorge. Tes mains viennent encercler sa taille, le rapprocher de toi, alors que tu glisses ton visage proche du sien. « Regarde moi, mon amour… Tu n’as aucune honte à avoir. C’est eux, qui devraient avoir honte. Tu es un homme puissant, à ta façon, et la magie n’a rien avoir là-dedans. Je suis triste, pour toi, car j’imagine que tu aurais adoré voir Poudlard, et y étudiait. Je suis triste, car tu aurais sans doute adoré faire de la magie… Mais magie ou non, tu restes un des hommes les plus forts que je connaisse. Tu es mon grand combattant, Aedan…» Puis, dans une douce blague, tu viens doucement murmurer : « Tu te rappel? Tu me défends avec tes petits fours… »

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MessageSujet: Re: {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]     {+18} « Tout me ramène à toi. » [Love~]  EmptyVen 28 Fév - 2:31

Tout me ramène à toift. Alexander

Aedan n'avait jamais raconté tout cela à personne. Bien sûr que sa famille était au courant, mais les détails… Il les avait gardé pour lui. Il ne voulait ni se plaindre ni en parler. En parler, c'était s'en souvenir et surtout, c'était rester bloqué à cette époque. S'il voulait aller de l'avant, il devait arrêter de ressasser le passé ; oui ses parents étaient des gens horribles, oui ils étaient prêt à le vendre au plus offrant mais non, il ne les laissera plus dicter sa vie. Ils ne les avaient pas vu depuis si longtemps que parfois, il se demandait comment est-ce qu'ils allaient. Pas qu'il soit inquiet pour eux, non, mais il espérait, au fond, qu'ils se fassent tuer pendant une des attaques où ils prenaient certainement part. Aedan avait déjà pensé à aller voir le Ministère pour donner les noms de ses parents, avouer les crimes dont il avait été témoin que ce soit visuellement ou juste à l'écoute. Mais il avait toujours eu peur que cela gâche la vie de son frère et de sa sœur… Ou alors qu'on ne le croit pas, tout simplement. Après tout, il n'était qu'un cracmol ; et s'il mentait pour se venger de ses parents ? Et puis maintenant, avec tout ce qu'il se passait, le Ministère n'était plus vraiment une option ; ils devaient avoir d'autres choses à gérer de plus importantes…

Le concierge pouvait sentir la douceur avec laquelle Alexander passait sa main sur son corps, sur ses cicatrices. Cette tendresse, il ne l'avait que très peu connu et il en était toujours surpris : ce n'était pas comme si qu'il s'imaginait finir ses jours. Ou qu'il s’imaginait vivre sa première fois. Il était du genre grand romantique mais jamais il n'aurait pu deviner que le bonheur lui serait donné presque aussi facilement. « Je ne sais même pas où ils sont, maintenant. Je ne pense pas qu'ils s'intéressent à moi. » tenta-t-il de rassurer Alexander. Il ne mentait même pas : il n'était plus intéressant pour sa famille. Son frère et sa sœur, c'était différent. Ils avaient des pouvoirs, des connaissances et pourraient servir alors qu'Aedan… Niveau utilité en combat, il devrait repasser. « Non. Non, non. Je veux dire, c'était des gestes, tu vois ? Le poignet, le genoux, mais rien de bien plus intime que ça, je te le promets. » Même si se rappeler des quelques touchés de cet homme lui donnait des frissons. Bien sûr qu'il se rappelait de sa main posée sur son genoux, des mots susurrés au creux de son oreille sous le regard presque bienveillant de sa propre famille. Mais aujourd'hui, il savait que cet homme ou ses parents ne pouvaient plus l'atteindre comme avant. Il était libre ; libre d'aimer et d'être aimé.

« Merci, Alex. Pour être honnête, je n'y pense plus beaucoup depuis quelques temps. Il y a tellement de bonnes choses dans ma vie, dont toi, que toutes ces horreurs, je veux les mettre de côté. » sourit-il alors qu'il calait son visage contre son petit-ami. « Je t'aime, tu sais ? » souffla-t-il ensuite contre la peau encore chaude d'Alexander. « Je t'aime mais je crois que je dormirais bien encore un peu, pas toi ? » proposa Aedan sans vraiment proposer. Il était encore fatigué de ce qu'il s'était passé la veille et son corps avait besoin de récupérer. Sans s'en rendre compte, il commençait déjà à s'endormir, blottit dans les bras de son homme.

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