Taylor Byrne | Hayden Panettiere

C'est un matin de printemps 1993 que je poussa mon premier cris. Enfant unique d'un jeune couple de sorciers de sang-mêlés formé par Joesph et Isabella Byrne, bien évidemment je fus très attendue. Ma mère ayant des soucis de santé, on lui a toujours dit qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfant, malgré les pouvoirs de la magie rien ne peut agir sur le destin. Mais à force de persévérance, ils finirent par y arriver. Ils m'accueillirent comme un miracle et je dois dire que je n'ai jamais manqué de rien en étant enfant. Au contraire, ils ont toujours fait en sorte de pallier à mes besoins et parfois c'était même un peu trop. Mes parents étaient devenus très protecteurs pour ne pas dire trop protecteurs. Si je tombais en courant dans le jardin, ils se précipitaient pour m'aider à me relever avant même que je n'ai le temps de pleurer. Je comprenais mes parents et leurs craintes de me perdre, mais j'en avais marre d'être surprotégée et de ne pas pouvoir faire tout ce que mes amis faisaient. C'est pourquoi, à l'âge de onze ans, je décida de suivre mes amis qui allaient se baigner dans un lac derrière chez nous. Ils n'avaient même pas prit la peine de me demander si je voulais aller avec eux puisqu'ils savaient que mes parents allaient refuser. Ils étaient déjà tous dans l'eau lorsque j'arriva et sans perdre de temps, je retire ma robe pour aller les rejoindre. Mais contrairement à eux j'étais beaucoup plus petite. Je n'ai jamais étais très grande et encore aujourd'hui je mesure qu'un mètre cinquante sept. J'avance donc dans l'eau marchant en leur souriant, mais ce que je n'avais pas prévu c'était que mon pied glisse sur cette pierre et que je finisse par me retrouver sous l'eau complètement. Je ne savais pas nager, je n'avais jamais appris puisque mes parents me refusaient les baignades dans ce genre de lieu. Je ne savais même pas comment faire, juste qu'il fallait bouger les bras et les jambes. Je me débattais dans l'eau pour tenter de sortir la tête de l'eau, quant à mes amis, ils étaient tellement effrayés qu'aucun n'eu le courage ou l'idée de venir me sortir de là. Finalement, s'est mon père qui arrivait par la, qui me cherchait et qui plongea pour venir me sortir de l'eau. Après cet événement, je peux vous dire que je n'ai plus jamais remis les pieds dans un lac ou je n'ai pas pieds. Bien évidemment cet incident donna lieu à une conversation avec mes parents. Je leur expliqua que je voulais plus de liberté, faire plus de choses avec mes amis et que c'est normal que je me blesse, que je suis une enfant. Je ne sais pas s'ils avaient comprit le message mais en tout cas, il fut l'heure pour moi d'entrer à Poudlard. 

Comme tous mes amis, je pris le Poudlard Express qui me mena jusqu'au château. Je dois avouer qu'une fois dans le train, je souffla d'être enfin libérée de la surprotection de mes parents. A plusieurs kilomètres d'eux ils ne pourraient pas me surveiller ni savoir ce que je fais vingt quatre heures sur vingt quatre. Bon, je ne suis pas très téméraire, ni turbulente, mais je dois avouer que l'envie de découvrir Poudlard et de tenter de nouvelles choses sans avoir mes parents sur le dos était tentante. Je ne vous parle même pas du moment ou j'ai commencé à monter sur un balais et à jouer au quidditch avec mes amis. J'ai supplié mes parents de m'acheter mon propre balais pour le Noël de mes quatorze ans, ils ne voulaient pas, mais ils m'ont quand même fait ce plaisir. J'étais folle de joie en recevant ce paquet, même si eux semblaient dans la retenue par peur que je me blesse, je crois que de me voir heureuse leur a fait du bien. 

En ce qui concerne mes résultats scolaire à Poudlard, je n'ai jamais étais une superbe élève ni une mauvaise élève. En fait, j'étais une élève moyenne. J'avais des résultats correct et sa passais à chaque fois. J'étais plutôt douée en sortilège, en botanique, soins aux créatures et potions, lorsqu'il s'agit de faire des mélanges pour créer des potions ou de nouvelles boissons je suis plutôt douée ! Par contre, j'étais une quiche en DFCM et en métamorphose par exemple. J'ai toujours eu peur de souffrir pendant les métamorphoses humaines eurk' ! J'ai quand même réussis à obtenir mes BUSES et mes ASPICS et certaines de mes compétences en sortilèges pour les sorts de soin et en potion pour les potions qui servent à guérir m'ont aidé dans mes études de médecine lorsque j'ai intégré la MUL après Poudlard. Heureusement d'ailleurs, sinon je crois que j'aurais lâché prise dès le premier jour. Ce qui m'a permis de tenir quelques années en médicomagie, c'est l'envie d'essayer de trouver un remède pour la maladie de ma mère. Je trouve cela cruelle de savoir qu'une femme ne peut avoir d'enfant ou qu'elle puisse avoir des difficultés à donner la vie. 

Voulant prendre mon indépendance pour poursuivre ma vie, j'avais cherché un travail à côté de mes études. On m'avait dit que Madame Rosmerta cherchait quelqu'un pour l'aider aux Trois Balais, qu'elle commençait à être vieille et qu'elle ne pouvait pas assurer les services seuls comme avant. Connaissant bien la vieille femme pour l'avoir rencontrée pendant mes études, c'est naturellement que je me pointa dans son pub. Je l'appréciais énormément, elle avait toujours était de bon conseil et c'était une femme forte de caractère, rien ne lui faisait peur ou en tout cas pas les bruts qui traînent dans son bar qu'elle n'avait pas peur de mettre dehors à coup de balais s'il le fallait. Elle accepta mon aide, de toute façon elle avait besoin de quelqu'un et elle me connaissait déjà et moi j'avais besoin d'argent pour pouvoir payer mon loyer et vivre correctement. Seulement, ce que je pensais être un travail d'étudiant, je ne pensais pas que j'allais en faire mon métier un jour. Au fur et à mesure des jours et des mois, je passais de plus en plus de temps aux Trois Balais. Rosmerta devenait de plus en plus faible, la maladie l'avait gagnée. J'avais arrêté mes études de médicomagie, j'avais expliqué les raisons à mes parents, Madame Rosmerta était comme un membre de ma famille maintenant et je ne pouvais pas laisser mourir l'âme des Trois Balais, je ne pouvais pas laisser mourir son âme. Cela fait maintenant un peu plus de quatre ans que je travail au pub le plus célèbre de Pré-Au-Lard, la vieille dame nous a maintenant quittée il y a quelques semaines. Je fus très peinée de son départ comme beaucoup d'habitant du village et d'élèves de Poudlard. On pensait tous que le pub allait fermer avec la perte de notre Rosmerta préférée...mais non. Quelle surprise ce ne fut pas lorsque l'on vint m'annoncer que Rosmerta sur son testament m'avait léguée son pub. Je n'y croyais pas au début, je ne me pensais pas être capable de pouvoir m'occuper de cette auberge seule même si cela m'était arrivée de le faire par le passé quelques journées. Mais je ne pouvais pas laisser les Trois balais fermer, les membres du personnel de Poudlard, les élèves, les habitants du village, mes parents...tous croyaient en moi et avaient envie que je continue à faire perdurer l'âme de la battisse.