Drake Ryder | Evan Peters

Bon… avant de commencer mon histoire, on va casser les mythes tout de suite. Non, je ne dors pas dans un cercueil, parce qu’on ne dort tout simplement pas. Non, on ne vous transforme pas en passoire pour vous transformer en vampire deux petits trous suffisent pour vous vider de votre sang et oui vous mourrez à ce moment-là. Non, vous ne devenez pas vampire comme ça, on doit vous donner de notre sang. ET NON ! On ne brille pas au soleil comme une vulgaire boule disco comme dans ce film moldu là… Twilight! Mon Dieu, comment détruire la réputation des vampires… on doit tout de même se protéger du soleil avec des vêtements et sortilèges. Non… on ne tombe pas en cendre systématiquement si on sort au soleil sans protection, on peut sortir pour une durée limitée… vous me blaser avec vos croyances… on passe à l’histoire j’en ai marre !

D’ailleurs, je crois bien qu’un des rares trucs qui a du sens dans ce fichu film moldu, c’est que la grossesse se passe effectivement plus vite et qu’il faut un… menu spécial pour alimenter la mère et le bébé. Enfin bref, je suis né de deux parents vampires. OUI, Twilight vous a menti et alors ! Le prochain qui me parle de Twilight, j’arrête mon histoire sur-le-champ ! Bon… poursuivons. Je disais donc que je suis né de deux parents vampires. Je suis fils unique puisque ma mère n’a soit pas pu mener à terme ses grossesses ou pour diverses raisons ils sont décédés peu de temps après leur naissance puisqu’il est assez difficile de garder les nouveau-nés en vie. Ma famille est plutôt… comment dire… aristocratique. Mes parents sont plutôt vieux jeu… en même temps vue leur âge… faut les excuser ils avaient déjà respectivement 348 ans et 316 ans à ma naissance, le 1er novembre… oui le jour des Morts et puis quoi, encore ? Enfin bref, j’ai été plus souvent élevé par une gouvernante que par mes propres parents. En plus, mes parents tenaient toujours à ce que ce soit une humaine… bizarrement, plusieurs ont disparu. Enfin bref, la n’est pas la question. Je connais ainsi les manières de savoir-vivre, les bonnes manières, mais aussi comment avoir un comportement irréprochable et distingué. J’ai suivi les ordres en étant un parfait enfant bien élever digne de l’aristocratie ancienne jusqu’à mon entrée à Poudlard à 11 ans, le 1er septembre 2002… bah oui je pouvais pas rentrer en 2001, je n’avais pas encore 11 ans le premier septembre 2001 étant né en novembre.

Je ne suivais pas vraiment les règles établies, mais le pire ce n’était pas ça… c’était que rapidement les autres élèves, toutes maisons confondues, m’avaient pris en grippe. On me poussait dans les couloirs, m’obligeait à leur donner ma nourriture, me traitait de tous les noms, certain m’ont frappé alors que d’habitude s’était plus des sortilèges qu’on me lançait alors que les vampires sont plutôt sensibles aux sortilèges. Autant les sangs purs que les nés-moldus me faisaient la vie dure. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’étais différent… un vampire. Comment voulez-vous que je cache mes yeux rouges ? Comment voulez-vous expliquer que je ne mangeais pas leur nourriture ou que j’en mangeais, mais qu’après certains me trouvait en train de boire une bouteille de sang ? Les gens n’aiment pas la différence, ça leur fait peur. Une fois, cette même année, un plus vieux m’avait coincé de force dans une salle de toilettes. Pendant qu’un de ses amis me retenait face contre terre et qu’un autre m’avait enlevé ma baguette, lui, il me dessinait l’Ankh, mais un peu stylisé, sur l’omoplate droite. J’avais beau hurler, personne ne m’entendrait parce qu’il avait lancé un silencio à la pièce. Si je n’étais pas un vampire, ça aurait peut-être laissé une fine cicatrice, mais dans mon cas c’est une grosse cicatrice que j’ai. Vous savez, l’Ankh, c’est un hiéroglyphe égyptien qui signifie la vie, mais elle est aussi être vue comme la clé qui ouvre les portes du royaume des morts… ce qui fait qu’elle inspire à la vie éternelle et au pouvoir en plus de représenté la vie après la mort. C’est pourquoi on peut l’associer aux vampires également. J’ai vécu une horrible première année. Je n’ai jamais dit à personne pour l’agression qui m’a valu l’Ankh. Je ne disais pas à mes parents que ça se passait mal non plus.

Puis quand je suis rentré en 2e année, le préfet de ma maison, Ash Edward Nightingal m’a pris sous son aile et je suis même devenu une sorte de… bras droit pour lui. Au moins, pendant le temps qu’il était là avec moi, les gens ont arrêté de me persécuter. Honnêtement, je le vois comme mon sauveur. Les années ont défilé et à ses 17 ans, alors que j’en avais 14, il a perdu sa mère. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le réconforter et l’aider à passer au travers de cette épreuve. Aussi pendant cette année-là pendant qu’il s’intéressait aux arts sombres, comme j’étais curieux je lisais parfois par-dessus son épaule et en apprenait un peu de mon côté, mais pas plus qui faut, j’avais quand même encore 3 autres années à tenir après celle où j’étais présentement. À la fin de l’année, quand il partit, je savais qu’il partait faire le tour du monde, je lui ai promis que je le rejoindrais quand j’aurais fini.  

L’année suivante, j’étais à mon tour en 5e année et je suis devenu le préfet des Serpentard à la suite d’Ash. Je faisais toujours mes coups en douce, mais personne ne pouvait dire que s’était moi… mais même si j’étais préfet, parfois je me faisais encore harceler vu qu’Ash était partie. Je lui envoyais des lettres. Puis, quand j’étais en 7e année, le petit frère d’Ash entra en première année. Durant toute l’année scolaire, j’ai gardé un œil sur lui, m’assurant qu’il allait bien et que rien de fâcheux ne lui arrivait. À la fin de l’année scolaire, je partis rejoindre Ash à l’endroit où il se trouvait.

Ainsi, j’ai voyagé avec Ash dans les quatre coins du monde… oui bon quatre coin d’une terre ronde… bref, chercher les coins de la terre et revenez me dire où ils sont et je vous dirais si je les ai visités ! Ceci dit, j’ai voyagé tout en étudiant les arts sombres avec Ash. À un moment, quand il alla enseigner les sortilèges à Drumstrang, moi on m’avait embauché comme bibliothécaire et la nuit on me faisait réparer des tableaux et en nettoyer d’autre. Vous avez déjà vu des tableaux éternuer par leur propre poussière ? Eh bien moi oui… Et laissez-moi vous dire que des tableaux brisés…, ça raconte encore plus n’importe quoi qu’un tableau en bon état, de quoi devenir fou presque. Enfin bref, c’était quand même bien comme expérience. Ensuite, finalement, on est revenu au bercail soit en 2013 ou en 2014, je ne sais plus exactement. Enfin bref, on est revenu, je me suis inscrit à la MUL. Je ne savais pas trop exactement quoi faire comme cursus parce que plusieurs me tentaient, mais au final comme j’ai plus ou moins l’éternité devant moi je me suis dit que j’allais commencer avec un pour faire un métier, puis quand ça allait me blaser, je retournerais aux études pour faire un autre métier sachant que je peux en faire comme ça presque autant que je veux. Enfin, bref au final, je me suis inscrit en magie avancée pour devenir professeur. Donc, j’ai fait trois ans d’étude et ensuite, coup de bol, le professeur de soins aux créatures magiques partit à la retraite, il était temps quand même il commençait à sentir la naphtaline. Je pris ainsi la place de professeur à la MUL à mon tour. Peut-être que mon prochain cursus sera la vétomagie… qui sait !