FERMETURE DU FORUM !
Merci à tous pour cette belle aventure ♥️
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Demons ‖ Karim

Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
MessageSujet: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim EmptyJeu 24 Oct - 1:42


Rencontre -
Drew à la guitare

Version accoustique

“La chanson est dans le quotidien de chacun ; Elle ramène chacun de nous à son histoire.”

La journée de cours de Drew s'était terminée plus vite que prévu. Lui qui s'attendait à devoir passer la journée dans une salle de classe, le cul posé sur une chaise sans possibilité aucune de gigoter, était bien content lorsqu'on leur annonçait qu'ils étaient libérés pour la fin de leur vendredi. Le lendemain serait le théâtre d'un bal au ministère, et on les encourageait à préparer des costumes pour l'événement. Drew n'avait pas besoin de préparer quoi que ce soit, il s'entraînait sur son maquillage depuis déjà quelques temps. Depuis qu'il était au courant que pareille fête prendrait place, d'ailleurs. Il était extrêmement pressé d'aller faire la fête et de rencontrer du monde. Il adorait ça, et malgré ce qui était prévu le lendemain, il allait tout de même sortir en ce vendredi soir. Un vendredi soir, pour Drew Josh Carter, c'était sacré. Et ça voulait dire s'amuser. Mais pour l'heure, Drew voulait profiter du reste de son après-midi. La journée était belle et la berge de la Tamise se trouvait être calme en cette journée d'automne. La plupart des étudiants étaient soit encore en cours, soit en train de préparer leurs costumes pour le lendemain. Ou peut être faisaient-ils d'autres choses, mais leurs pas ne les avait pas menés dans l'herbe, au bord de l'eau. Un arbre probablement centenaire se dressait, laissant pendre ses branches au dessus de l'eau. Drew, qui avait déposé ses affaires dans sa chambre et récupéré une de ses guitares acoustique, s'assit dans l'herbe et s'adossa contre l'arbre.

Le dos ainsi posé contre l'écorce fatiguée d'un arbre plus ancien qu'il ne pouvait l'imaginer, il commença à jouer les notes d'une chanson qu'il appréciait particulièrement, chantonnant les paroles en rythme. sa voix était douce, les notes pincées, une mélodie calme et paisible accompagnée par le bruit de l'eau juste à coté.

― When the days are cold
And the cards all fold
And the saints we see
Are all made of gold

When your dreams all fail
And the ones we hail
Are the worst of all
And the blood's run stale


Les chansons qu'il connaissait par coeur comme celle-ci, avaient toujours une très très forte signification pour le jeune homme. Il y associait souvent des souvenirs, des émotions, se laissant porter par la mélodie et les paroles. Ses doigts pinçaient les cordes en rythme, tandis que son autre main faisait les accords avec une facilité déconcertante. La guitare était son instrument de prédilection : il avait tout débuté avec, tout apprit, tout aimé. La passion été née entre les cordes d'une guitare, au rythme de son chant et de ses notes. Il avait fermé les yeux, connaissant les accords par coeur. Il n'avait même plus besoin de regarder les cordes pour continuer à jouer.

― I want to hide the truth
I want to shelter you
But with the beast inside
There's nowhere we can hide

No matter what we breed
We still are made of greed
This is my kingdom come
This is my kingdom come
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim EmptyDim 17 Nov - 8:32

Promise me, you'll never leave.Drew & Karim Tu avais souvent essayé de le combattre. De te forcer à sourire. D’aider les autres pour cacher combien, au fond de toi, tu te sentais mal. Tu avais passé des années entières, des années complètes à faire semblant. Enfin semblant être un grand mot. Tu te rappelais avoir été heureux, avec Jacob. Avec Finn. Avec tes amis. Tu te rappelais avoir eu des moments de réel bonheur, d’avoir été heureux d’obtenir ton diplôme à Poudlard, de vivre une vie bien plus heureuse que celle que tu aurais pu vivre, en Afghanistan. Et sincèrement, tu étais très reconnaissant de la vie que tu menais. D’avoir des dons de sorciers. D’avoir eu le droit, d’avoir eu la chance plutôt, de pouvoir fuir ton pays en guerre avec tes deux parents. Mais ton esprit avait été brisé, par le stress post-traumatique, et cette impression de ne jamais être suffisant. De ne jamais être assez bien. Le psychologue que tu avais commencé à voir, suite à l’attaque des Deathwings, suite à ta séparation avec Jacob, t’avait dit que tu étais en « dépression ». Dépression. Que le fait de voir plus le négatif que le positif, malgré tout ce que tu faisais, était ‘normal’. Que ensemble, vous alliez vous en sortir. Qu’il allait t’aider, si tu acceptais d’abord de t’aider toi-même. De te laisser la permission de pleurer, mais de te faire confiance aussi. De chaque jour, faire des petits gestes qui te rendaient heureux, mais surtout fier de toi-même, comme aider les premières années, ou encore réussir un examen.

Et tu essayais vraiment de suivre ses conseils, mais sortir d’une dépression, ça prenait du temps. Surtout une que tu avais passé ta vie à fuir. Mais Finn, ton ex meilleur ami était parti. Nyx, ta meilleure amie, n’était plus à l’université. Jacob était parti. Les Deathwings avaient brulés Poudlard, et pendant un court moment, tu te rappel avoir presque eu envie que la mort te prenne. Chose que tu n’avouerais sans doute jamais à Nyx ou tes parents. Et pourtant, c’était réel. Cette douleur, elle était réelle. Et tu en avais marre de faire semblant. Tu voulais juste être sincèrement… sincère avec toi-même, et avec les autres également. Que oui, tu allais mal en ce moment, mais que tu allais prendre tous les moyens nécessaires pour t’aider. Que oui, tu avais pensé à la mort, à arrêter ta vie à ce chapitre, mais que tu ne l’avais pas fait! Que tu avais prit cette douleur pour sauver des gens, pour te sentir utile. Que parfois, tu supportais le monde entier sur tes épaules, et que tu avais simplement le gout qu’on te dise d’arrêter. Et tout ce que tu voulais entendre parfois, ce n’était pas « oh ça va aller… » ou « un jour, ça passera », mais juste, « tu peux pleurer, je vais resté là, ici ». C’est tout ce que tu avais envie d’entendre parfois… Et pourtant, tu avais l’impression que les gens ne savaient jamais vraiment quoi dire.

Et aujourd’hui, tes pas t’avaient menés jusqu’à la cour de l’université, où la chaleur ce faisait encore sentir. L’air était frais, mais doux, et tu avais glissé une écharpe autour de ton cou avant de sortir, les mains dans ton léger manteau. Tes pas avaient effleurés l’herbe, jusqu’à entendre une voix, ou plutôt, une chanson, un rythme, que tu reconnaissais, pour être une musique moldu. Alors tu te laisses entrainer, suivant cette voix que tu trouves, ma foi, magnifique. Ton pas s’arrête proche de cet arbre, où tes iris se pose sur ce jeune homme que tu sais avoir déjà croisé, merci ta grande mémoire, à l’école, sans jamais vraiment avoir pu lui adresser la parole, le contexte ne se présentant pas. Mais tu te rappel l’avoir croisé, avoir trouvé son ton de voix rieur et amusé presque… non, charmant. Charmant, c’était le mot. Tu te rappel avoir été même surpris par l’humeur toujours bonne entrain que dégager le jeune homme. Et pourtant, n’étant pas hyper doué avec les interactions sociales, tu n‘avais jamais fait le premier pas. Était-ce le moment, désormais? Tu reconnaissais très bien la musique, pour t’avoir très souvent reconnu dans ces paroles profondes, alors tu finis par t’assoir lentement, un peu derrière lui, pour venir mélanger ta voix à la sienne. Tu connais les paroles par cœur, et ta voix, malgré que tu aies encore de la difficulté à l’avouer, est mélodieuse. À n’avoir pas autant voulu devenir médicomage, tu aurais pu devenir chanteur…parce que ta voix transmet les émotions de la chanson que tu chantes. Les émotions que tu ressens présentement, en la chantant. Quand le jeune homme se tourne vers toi, en t’entendant, tu lui adresses un doux sourire, continuant de chanter en glissant tes mains dans l’herbe fraiche, lentement. Ta voix résonne avec celle du Poufsouffle, se mélangeant même… très bien.
:copyright: Crimson Day
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim EmptyDim 17 Nov - 13:42


Rencontre -
Drew à la guitare

Version accoustique

“La chanson est dans le quotidien de chacun ; Elle ramène chacun de nous à son histoire.”

Drew avait hâte. Drew avait vraiment très hâte. Sortir un vendredi soir, c'était un peu sa marque de fabrique. Profiter, s'amuser, chanter, jouer. Même avec une sortie prévue le lendemain, même s'il allait devoir se lever tôt, certainement encore tout ankylosé de sa soirée de la veille. Mais il allait le faire quand même, s'amuser, chanter, jouer, danser. Bouger, et vivre, en somme. C'était ce dont il avait envie. Ca, et chanter, jouer de la guitare. Peut être du piano aussi, lorsqu'il rentrerait, juste avant de manger avec son colocataire et meilleur ami Killian. C'était un rituel qu'il aimait faire, jouer du piano pendant que la nourriture cuisait. Ca ne semblait pas déranger son ami, qui étudiait bien souvent pendant ce temps. D'ailleurs, cette habitude avait donné envie au plus grand d'apprendre le piano. Drew en avait été enchanté. Mais ce n'était pas le propos. Pour l'heure, Drew pinçait les cordes en rythme, grand sourire aux lèvres, alors qu'il chantait les yeux clos. Oui il avait hâte, mais profitait du moment présent, exploitait le plein potentiel de chaque seconde. Il aimait ça. L'air frais sur son visage, sur ses bras, et la mélodie qui sonnait à ses oreilles alors qu'il chantait avec tout son coeur. Les paroles étaient profondes, pleines de sens, pour lui aussi. Même s'il ne montrait que le côté positif de son être, il cachait bien des secrets dans son coeur, qu'il exorcisait par la musique. Un jour peut-être, se confierait-il. Rien n'en n'était moins sûr.

Alors qu'il continue à chanter, entamant le premier refrain, des bruits de pas parviennent à ses oreilles, à travers les notes pincées et grattées. Il ne rouvre cependant pas les yeux, concentré sur son entreprise, plongé dans la chanson pour en apprécier son moment préféré. Ces paroles répétées résonnent dans son âme, et il s'y identifie clairement. A travers toute la bonne humeur apparente, si on cherche trop, au mauvais endroit, au mauvais moment, on ne trouverait pas que de la lumière dans ses prunelles. Même s'il s'efforçait d'oublier sa part d'ombre, elle était toujours là. Planquée, quelque part dans son coeur. Il ne la laissait simplement jamais trop paraître. Lorsqu'il commence à chanter le deuxième couplet, il entend l'autre personne s'assoir, un peu en arrière de lui, alors qu'il fait dos à l'arbre contre lequel il est adossé. Puis, une voix masculine se joint à la sienne, mélodieuse, dans le deuxième refrain. Un sourire radieux étira les lèvres d'un Drew ravit. Oui, il était vraiment, vraiment content que quelqu'un connaisse la chanson moldue, l'apprécie au moins autant que lui, et surtout, l'accompagne à la chanter, d'une voix mélodieuse et pleine d'émotions. Les paupières du musicien s'ouvrirent, et son regard noisette glissa sur l'autre garçon qui s'était assit, tournant la tête pour l'observer. Le sourire du poufsouffle était radieux, vibrant, joyeux. Son bonheur se lisait sur son visage  avec une facilité presque déconcertante. Son aura rayonnante tranchait avec les paroles qu'il chantait, sans avoir arrêté se jouer malgré la position inconfortable qu'il prenait pour regarder l'autre étudiant. Il ne restait presque rien de la chanson, il pouvait bien finir ainsi.

― When you feel my heat
Look into my eyes
It's where my demons hide
It's where my demons hide
Don't get too close
It's dark inside
It's where my demons hide
It's where my demons hide


Il pinça les cordes pour jouer la dernière note, alors que les deux voix mourraient dans le silence bercé par le bruit de l'eau qui léchait les berges de la tamise. Une brise de vent arracha une feuille orangée de l'arbre qui les surplombait, et celle-ci virevolta pendant que Drew se redressait, retirant la bandoulière de sa guitare d'autour de son corps, pour venir s'asseoir en tailleur face à l'autre garçon, sa guitare sur les jambes. Il lui fit un beau sourire, posant un coude sur sa guitare, sa main accueillant sa joue. Il ne le connaissait pas. Certes, il l'avait déjà croisé, aperçu, il le savait, mais les deux ne s'étaient jamais parlé. Ils n'avaient aucun cours en commun, et Drew ne l'avait, de mémoire, jamais vraiment vu dans un moment opportun comme celui-ci, où rien ni personne ne l'attendait. Un sourire ravit étira ses lèvres alors qu'il l'observait.

― On t'a déjà dit que tu chantais vraiment bien? demanda-t-il, pour briser le silence qui s'était installé. Il pendait chaque mot qu'il prononçait, ça se voyait dans ses yeux. Je m'appelle Drew. Drew Carter. Enchanté! finit-il par se présenter, tendant la main vers l'autre garçon, tout sourire.

Lorsque le regard noisette du guitariste glissa dans celui de l'autre garçon, il s'inquiéta d'y voir une certaine détresse, peut être camouflée, mais bien réelle. Son sourire se ternit alors un peu, tâché par l'inquiétude qui s'emparait de son regard, alors qu'il se redressait un peu. Maintenant que le bonheur de jouer de la musique retombait et n'embrumait plus ses sens, il se rendait compte que l'autre garçon devait se sentir assez mal, surtout vu les émotions qui teintaient sa voix sur les paroles de la chanson, pleine de sens. Mais qui était Drew pour s'inquiéter de l'état de quelqu'un qu'il venait juste de rencontrer? Enfin, pas que ça gênait Drew, au contraire. Il était déjà à deux doigts de poser sa guitare pour prendre l'autre homme dans ses bras, juste pour montrer qu'il était là si besoin. Mais il essayait de réfréner ses actes, tout le monde n'était pas si ouvert et démonstratif que lui.

― Si ça ne va pas et que tu as besoin de quoi que ce soit, en parler, un câlin, pleurer,... N'hésite pas. finit-il par souffler, un sourire doux et rassurant sur les lèvres. Il se proposait présence, si besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim EmptyMar 31 Déc - 22:53

Promise me, you'll never leave.Drew & KarimD’où tu venais, la dépression n’avait pas vraiment sa place. Tu étais né dans un champ de bataille, dans une peur constante, où les hommes qui sortaient le matin ne pouvaient parfois ne jamais revenir, comme il était arrivé avec ton grand-père. Comme il était arrivé à ta grand-mère, quand celle-ci t’avait sauvé la vie. Tu avais toujours été capable de voir les Sombrals. Depuis ton arrivé ici, tu n’avais pas compris pourquoi certains ne pouvaient les voir et d’autres oui, avant de te renseigner. La mort, tu l’avais vu à cinq ans. La mort, elle avait toujours fait parti de ton quotidien. Puis, comme plusieurs, vous aviez réussit à fuir le pays, à venir habiter ici, à fuir les bombardements, que pour ressentir encore plus de haine ici. Plus d’incompréhension. Plus de regards de biais sur votre religion, votre couleur de peau, vos coutumes… Tu avais finit par cesser de parler arabe en dehors de chez toi, de porter des habits traditionnels, de parler tout simplement de ta religion, parce que cela n’apportait que des regards de jugement. Tu t’étais tu, car il était plus simplement de ne rien dire que de devoir tout supporter. Tu avais commencé à aider ton père, à regarder ta mère disparaitre pendant des jours entiers à sa job… Et la magie était arrivée, comme pour soulager votre peine. Ta magie. Votre seul espoir d’un meilleur futur. C’est pour ça que tu t’étais engagé en médecine, que tu voulais devenir médicomage. Pour un jour pouvoir soigner ton père, et peut-être retourner chez toi et essayer de sauver ceux qui pouvaient l’être. Tu étais prêt à risquer les conséquences de tes actes, si c’était pour sauver des gens. Tu étais prêt à beaucoup par loyauté. Tu étais prêt à beaucoup par gentillesse. Tout façon, ce n’est pas comme si tu avais cru vivre longtemps. Quand tu né dans un tel désastre, tu te sens déjà glorieux de vivre une journée de plus. Mourir jeune ne lui faisait pas réellement peur. Mourir seul, beaucoup plus. Mourir triste… Mourir sans avoir rien accomplit.

Vivre avec une dépression. Longtemps, tu t’étais demandé ce que ça faisait de se réveiller en étant heureux. De se réveiller en étant bien, en forme, en ayant envie de commencer cette nouvelle journée. La majorité des gens disaient que c’était une phase, une période, que tout allait finir par aller mieux, et pourtant, rien ne changeait. La même pression, la même douleur, en continue, qui t’écrasait les épaules survenait. La dépression, c’est comme une voix que personne n’entend sauf toi. Une voix qui crie, très très fort, en continue, sans jamais te donner de repos. C’était en continu, comme une douleur qui ne cesse jamais réellement, même si parfois, tu as l’impression que ça va mieux. Même si parfois, certaines personnes te font sentir important, aimé, et surtout, heureux. Des démons. C’était des démons en continue, qui vivait en toi. Qui laissait leurs marques. Qui empoisonnait ta vie. La musique retentit entre vous, entre vos corps rapprochés, entre vos regards qui se croisent. Tu sens ton cœur se comprimé, de ces mots que tu comprends bien trop, mais que tu sens que celui qui les chante avec toi les comprends tout également. Ton cœur se sert de votre détresse commune, de cette peine que tu tentes de refouler à chaque seconde, car tu n’as pas le temps d’être triste, de pleurer, de vivre. Tu n’as pas le temps de ressentir, quand une guerre ce prépare à cause des Deathwings. Tu étais là, quand Poudlard a explosé, et cela t’a simplement rappeler ton chez toi qui brulait devant tes yeux, quand vous avez fuit. Et pendant un instant, sur ce champ de bataille, tu avais presque envie de te laisser mourir là. Car tout serait plus simple, si tu arrêtais de penser. Car tout est plus simple quand tu fermes les yeux, et que tu dors. Tout est plus simple. Tout est plus simple de dormir, de ne jamais se réveiller, et pourtant…

Pourtant, quand ton regard croise le sien, tu as presque envie de croire. Croire en ce regard qui te rappel le tien, sans être identique pour autant. Ce regard, qui chante avec toi des mots que vous comprenez. Ce regard, qui semble presque te sourire de te confier. Ce regard, que d’ici quelques temps, tu chercheras dans les couloirs de l’Université pour t’y accrocher. Ce regard que tu apprendras à aimer, non seulement pour sa présence, mais aussi, pour cette simple façon qu’il a de te faire sentir fort. Bien. Heureux. Ce regard qui te rappel qu’il y a encore des gens, des moments, qui mérite que tu te battes pour les vivres. Peut-être que c’est à ce moment que tu te dis que toi aussi, tu pouvais essayer d’être heureux, et que cette présence à tes côtés, éveillé en toi une envie de te battre. Cette voix, qui résonne avec la tienne, ne te donne qu’envie de t’y accrocher, de le tirer vers toi, de t’enfouir dans ces bras, chose que tu ne fais jamais, car tu fuis pourtant le contact physique. Tu le fuis, car d’habitude, tu te sens inconfortable en présence des autres, si tu ne les connais pas depuis longtemps. Mais ce Drew, de sa présentation, te fait croire en quelque chose de plus fort que ta dépression, ton anxiété, qui te retient d’habitude. Sa présence te fait croire en quelque chose... de plus fort. De le voir ainsi se tourner vers toi, ça te donne le goût de t’y accrocher. « Karim. Karim Callanan. » Lances-tu avec douceur en lui offrant un léger sourire, ramenant tes jambes contre toi en glissant tes bras autour. « Je n’ai jamais vraiment chanté… mais je suis content que tu apprécies. Tu chantes merveilleusement bien également… Tu as pris des cours? Parce que tu pourrais vraiment devenir un excellent chanteur. » dit-tu avec toujours ce même sourire paisible. Tu regardes sa main un moment, avant de venir la serrer avec douceur. Sa poigne est forte, rassurante, comme son aura. Comme son sourire. Comme sa présence. Ta main vient lentement relâcher la sienne, tout en revenant perdre tes iris dans les siens.

Mais ces mots résonnent entre vous, te surprenant, alors que tu perds tes iris dans les siens en haussant tes sourcils. Tu le fixes avec une certaine incertitude, surtout dû au fait que tu n’as pas connu, entendu de tels mots depuis bien longtemps, cachant habituellement bien ta dépression pour que personne ne te pose des questions. Pour que personne n’y voit la douleur. Mais avec tout la douceur du monde, ce jeune homme te pose ces mots remplit d’une vérité que tu aurais voulu entendre avant. Mais que ce soit lui qui les pose, lui qui te tend les bras, monte bien combien le cœur du jeune Drew est grand… Alors comme une envie, une douceur que tu attendais depuis des mois, tu viens le rejoindre pour te blottir dans ces bras, comme en réponse un appel à l’aide que tu soufflais depuis des années même. Tu viens te réfugier au creux de ces bras, là où tu te sens en sécurité, là où tu te sens plus fort. Ce regard. Cette présence. Cette chaleur. Elle résonne avec la tienne, elle vient t’appeler. Tu ne sais pas comment Drew y arrive, mais il a vu en toi. Et il a tendu ces bras, comme si c’était la chose la plus évidente à faire… Alors tu t’accroches à lui, pour venir poser ta tête contre son épaule, tout en fermant les yeux pour sentir des larmes silencieuses coulé le long de tes joues, alors que tu n’oses pas relever la tête, préférant te blottir un peu plus contre le jeune homme pour pouvoir pleurer contre lui. Tu viens te blottir contre son torse, tu viens t’accrocher à cette force que tu ne connais pas encore très bien, mais que tu apprendras à aimer chaque jour un peu plus. Tu te permet de pleurer, malgré que tu le caches, pleurer ce que tu ne fais jamais devant personne. Tu te permets de te laisser aller, de chercher cette chaleur que tu crois pouvoir mérité… pour une fois. « Merci… » C’est murmuré, c’est tendre, c’est à peine prononcer, mais assez fort pour que le jeune Poufsouffle puisse l’entendre. T’en a marre. Marre de souffrir. Marre de tout garder pour toi. Marre de devoir vivre ainsi. Alors pour une fois, tu te permets de vivre. Vivre.

« Je veux juste pouvoir être heureux à nouveau… Je veux juste pouvoir vivre… » Tu veux juste pouvoir respirer, sans avoir l’impression de te noyer à chaque pas que tu fais. Et en ce moment, entre les bras de Drew, tu te sens vivant. Tu te sens respirer. Comme si pendant un moment, les vagues avaient cessé. Cesser de vouloir te noyer. Alors tu t’accroches encore à lui, et tu profites du moment. Un coup de foudre amical. C’est ça, non? Un coup de foudre amical. Comme si toute ta vie t’avait amené à rencontrer Drew, ce garçon au cœur bien trop grand et à la gentillesse immense.

:copyright: Crimson Day
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim EmptyMer 1 Jan - 21:00


Rencontre -
Drew à la guitare

Version accoustique

“La chanson est dans le quotidien de chacun ; Elle ramène chacun de nous à son histoire.”

Drew aimait ça. Il aimait chanter, il aimait jouer, n'importe où. N'importe quand. Avec n'importe qui. Mais le fait d'avoir quelqu'un d'autre qui chantait avec lui, qui chantait aussi bien, qui chantait avec autant d'émotions sur une chanson pareille, ça avait une grande signification pour lui. C'était comme si les deux âmes s'étaient trouvées, le temps d'une chanson. En harmonie avec la musique, embrassant les paroles sans jamais s'en lasser. Bien sûr que c'était triste, de se dire que tous les deux se retrouvaient dans d'aussi sombres mots, des significations douloureuses. Mais c'était en même temps sublime : deux destins différents, deux chemins en tous points divergents, qui se rejoignaient un instant. Se mêlaient comme leurs voix dans l'air, avec la musique douce d'une guitare comme liant. La musique comme ciment entre deux vies qui n'avaient rien en commun. Ils venaient de pays qui n'étaient pas les mêmes, ni celui dans lequel ils se trouvaient actuellement. Deux destins qui se liaient, autour d'une guitare et d'une passion. Quelles avaient été les chances pour que la destinée les mette sur le chemin l'un de l'autre? Avec des histoires si éloignées? Elles étaient infimes. Minimes. Comme un coup de chance, le coup de poker de la vie. Mais le fait était là, et Drew ne pouvait s'empêcher de croire au destin. Que les choses qui arrivaient dans sa vie arrivaient pour une bonne raison. Que les personnes qu'il rencontrait étaient mis sur sa route pour qu'ils s'apportent des choses mutuelles. Pour lui, c'était certain. Ce n'était pas par hasard.

Drew était loin de se douter de l'étendue de la souffrance qui habitait Karim. Il ne pouvait pas savoir que la dépression pesait sur ses épaules comme un vautour guette chaque fragment de vie à la recherche du moment de faiblesse le plus opportun pour frapper. Il ne se doutait pas de tout ce qu'avait pu endurer le jeune homme, pas une seule minute. Et en même temps, il ne cherchait pas à le deviner. Il ne questionnerait pas, jamais, pour ne pas forcer les choses. S'il devait se confier, il le ferait de lui même. Leurs regards se croisèrent et le musicien pu y déceler des fragments d'une détresse sous-jacente, quelque chose qu'il n'aurait peut être pas dû voir. Ou que les gens ne voulaient pas voir. Quelque chose qui, lui, l'inquiétait. Même s'il ne connaissait pas Karim. Même s'il lui parlait pour la première fois. Il était de ces gens là, qui ne peuvent pas s'empêcher d'offrir leur épaule à quelqu'un dans le besoin, qui qu'il soit. Il était de ces âmes douces, ouvertes à tous. Il laissait sa chance à chacun, offrait sa confiance jusqu'à ce qu'on le trahisse. Et il recommençait, encore et encore, malgré les mauvaises expériences.

Le Poufsouffle se présenta en souriant, tendant la main pour qu'elle rejoigne celle du Serdaigle pour la serrer. Il rayonnait, ravit d'avoir chanté, ravit d'avoir trouvé quelqu'un avec qui partager sa passion, enchanté de rencontrer un autre garçon qui connaissait les chansons qui le berçaient. Ca lui procurait un bonheur incommensurable, malgré l'inquiétude dans son regard après qu'il ait remarqué que tout ne semblait pas aller aussi bien qu'il l'aurait souhaité pour le plus grand. Ce dernier ramena ses jambes à lui pour passer ses bras autour, dans un geste de petit cocon, comme s'il avait peur que Drew lui fasse du mal. Mais le sourire qui naissait sur les lèvres du barbu rassura Drew, il n'en faisait pas trop. C'était bon signe. Il se présenta. Karim Callanan. Drew ne pu s'empêcher de sourire en se disant qu'il avait les mêmes initiales que Killian. KC. Ca l'amusait un peu, et il espérait que ça présageait quelque chose de bon pour leur relation à venir. Après son compliment à l'encontre de l'autre garçon, Drew se retrouva surpris pour deux raisons. Premièrement, Karim n'avait jamais vraiment chanté, à ses dirs. Pourtant il avait une belle voix, et il avait trouvé les notes justes naturellement, comme s'il était habitué. Un certain don, en sommes? Puis, deuxièmement, le compliment lui fut retourné, et le musicien offrit un magnifique sourire au plus jeune.

― Merci. Non je n'ai pas prit de cours, mais j'ai un groupe de musique. On a eu nos petits succès en Amérique, ça me fait plaisir de t'entendre me dire ça! s'enthousiasma-t-il, alors que Karim lui serrait la main avec douceur. Son sourire lui répondit, avant de s'inquiéter pour l'autre garçon.

Drew n'avait pas pu s'empêcher de lui proposer d'être une épaule pour pleurer. C'était venu naturellement, comme une pulsion qu'il avait décidé de suivre sans chercher bien plus loin. Il voulait juste pouvoir être là, si l'autre homme en avait besoin. Une présence réconfortante qui ne jugerait rien. Ni les larmes, ni les sanglots, ni même l'absence de ceux-ci. Qu'y avait-il de pire que de s'entendre dire qu'on devait pleurer alors qu'on y arrivait pas? chacun vivait ses émotions différemment, et ce qui fonctionnait pour l'un n'était pas forcément un remède magique pour l'autre. Alors Drew accueillerait tout, quoi que Karim sente le besoin de faire, de dire. Il le laisserait aller, lui seul savait ce qui lui ferait le plus de bien. Drew posa sa guitare sur le côté pour laisser ses bras libres au cas où Karim décidait qu'un câlin était le meilleur moyen pour lui d'aller mieux. Le musicien eu à peine le temps de lâcher son instrument et concentrer de nouveau son regard sur Karim, que ce dernier se redressait pour venir contre lui. Les bras de Drew l'entourèrent, protecteurs mais pas verrouillés, qu'il puisse s'extirper de son étreinte dès qu'il le voulait. Il prenait toutes les précautions possibles pour qu'il se sente bien, accueilli comme il était, peu importe ce qu'il se passait dans sa vie. Karim s'accrocha à lui à son tour, ses mains attrapant le t-shirt de Drew. Le visage du plus jeune se glissa contre l'épaule du Poufsouffle, créant un frisson lorsque la barbe effleura la peau nue. Drew essayait de ne pas trop bouger même si ça le chatouillait un peu, mais tout ceci se calma bien vite lorsque les larmes coulèrent contre le tissu. Drew ne dit pas un mot, se contentant de le serrer doucement contre lui, ses mains venant caresser son dos pour le rassurer et le réconforter. Quoi qu'il traversait, ça avait l'air de lui faire beaucoup de mal, et s'il s'autorisait à pleurer avec le parfait inconnu qu'était Drew, ça voulait bien dire que quelque chose pourrait peut-être aller un peu mieux, voir commencer à se résoudre par cette action. En tout cas, Drew le souhaitait à Karim. Le remerciement est faible, murmuré contre son épaule, presque inaudible. Mais il colle un sourire doux à Drew qui serre un peu Karim en réponse, n'ayant pas le coeur à parler. Pour dire quoi? De rien? C'est normal? Pour lui ça l'était, mais pas pour tout le monde.

Les mots qui vinrent après brisèrent le coeur de Drew tant ils étaient suppliants et tristes. Être heureux de nouveau, ça viendrait avec le temps, avec la blessure qui guérissait si on le lui permettait. Ca viendrait avec les gens ouverts et doux autour de lui, qui lui offriraient un environnement sain, où il pourrait évoluer pour retrouver le bonheur. Drew était prêt à être de ces gens là. Une présence positive chez qui il pourrait se réfugier en tout temps. Il voulait juste pouvoir vivre. Comme si on lui interdisait, comme s'il se l'interdisait lui même. Une main de Drew remonta le long de son dos pour tracer des cercles dans la nuque de Karim. C'était quelque chose qui lui le rassurait, alors autant essayer? Il arrêterait si le plus grand éprouvait un quelconque inconfort.

― Je ne sais pas ce que tu traverses, peut être ne serai-je même jamais en mesure d'imaginer juste un fragment de ce qui t'englouti. Je ne peux pas te dire que ça ira mieux, ou que ce sera facile. Ce serait mentir, car je n'en sais rien. commença-t-il, cherchant ses mots, doux, paisible. Mais il y a une chose que je peux dire avec certitude : si tu as besoin de moi, ma porte sera toujours ouverte. Je trouverai le temps qu'il faut pour accueillir ta peine. Tu veux vivre? C'est un bon début non? demanda-t-il, souriant doucement. Alors vis. Vis, pleure, ris si tu en as besoin. Hurle, frappe, fais ce qui te ferait du bien. Je ne peux pas te conseiller, parce qu'on fonctionne tous différemment. Mais si tu le veux, je serai là. Je ferai de mon mieux pour t'aider. ajouta-t-il, le serrant légèrement contre lui. Il serait là, c'était une promesse. Bien sûr qu'il ne pourrait pas passer ses journées avec Karim, 24h sur 24, 7j sur 7. Mais il ferait au mieux, il le savait déjà. Il prendrait le temps qu'il faudrait pour lui offrir une chance de guérir. Il trouverait des moyens, d'autres personnes avec cette même envie que lui. Et c'était certain, à plusieurs ils arriveraient à le sortir de là. Tous ensemble.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Demons ‖ Karim   Demons ‖ Karim Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Demons ‖ Karim
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» I'm so so so so sorry. It's will never happen again, never! || Karim
» Welcome to Hell || Karim ☺
» Karim/Isaac | Départ
» Karim Callanan | « I swear I lived. »
» Karim Callanan | Zayn Malik

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Magic Happens Only Once :: Anciens Rps-
Sauter vers: