Killian Clark | Matthew Daddario

C’était un beau matin, début septembre mille neuf cent quatre-vingt-quatorze que Killian et sa petite soeur sont nés. Jamais les parents n’auraient pu espérer mieux, ils avaient un joli petit couple, leurs premiers enfants. Ils étaient tout simplement comblés. Et si les deux premières années de vie du petit garçon s’étaient passés sans embuches, ce n’était peut-être qu’une question de chance. Puisqu’une belle soirée d’hiver alors qu’ils rentraient d’une soirée chez les grands-parents de l’enfant, le verglas s’était installé sous une fine couche de neige. C’était une route de campagne, pourtant si paisible, jusqu’à ce qu’un animal encore non identifié à ce jour se mit à traverser la route. Un coup de frein. Un coup de trop et la voiture bascula, roula, roula…

Personne n’avait imaginé qu’il s’en sortirait. Il était miraculé et sa petite soeur, elle, n’avait pas eu cette chance. Un petit ange veillait sur lui, s’il avait été gravement blessé, il en était ressorti vivant, plus fort. Les années passèrent tranquillement, si bien que personne ne vit ça arriver. Personne ne compris pourquoi, ni encore comment, le petit guerrier se mit à pouvoir faire des choses étranges pour les simples moldus qu’étaient ses parents. Il avait appris à allumer et éteindre la lumière, sans même avoir accès aux interrupteurs de la maison. Mais personne chez lui ne s’était interrogé, ils avaient laissé faire le jeune garçon. Après tout, il était peut-être simplement un peu plus doué que les autres enfants.

C’était l’an de son dixième anniversaire, qu’une lettre à son attention passa le pas de la porte. Elle venait d’une école pour sorciers, une école au nord de l’amérique. Ilvermorny. Jamais personne n’en avait entendu parler. Les parents du jeune garçon ne comprirent pas tout à fait ce qui allait se passer. Leur fils n’était-il donc pas simplement doté d’un don ? Il était sorcier ? Comment cela pouvait-il être possible ? Mais ils aimaient leur fils, ils allaient donc faire tout le nécessaire à son bon épanouissement, qu’il soit différent des autres ou non. Si bien qu’à la rentrée suivante, le préadolescent fit ses premiers pas dans cette grande école. Il se lia rapidement d’amitié avec un garçon de son âge, lui aussi né de parents moldus. Qui aurait cru qu’il rencontrerait quelqu’un comme lui ?

A l’obtention de leurs diplômes respectifs, les deux jeunes hommes prirent une année sabbatique. Le jeune sorcier savait pertinemment qu’elle lui ferait du bien. Une petite pause bien méritée avant six années de travail acharné pour pouvoir exercer le métier de ses rêves. Cette année passa vite, bien trop vite. Il était désormais temps pour l’adolescent de dire au revoir. Il était temps pour lui de voir de nouveaux horizons, l’Université de magie de Londres lui ouvrait ses portes. Il voulait entreprendre des études en protection magique, avec pour but, de devenir Auror.