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 Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]

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MessageSujet: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyDim 7 Avr - 2:08

 
Rien d'impersonnel entre nous, n'est ce pas ?



Un dernier regard dans le miroir, mon visage impassible se mariant à merveille avec ma tenue sobre, sombre, à peine relevée de quelques liserés argentés, comme un souvenir d'une ancienne époque, d'une ancienne maison qui m'avait accueilli. Quelques derniers ajustements bien inutiles à force de les répéter encore et encore, rassurant mon acquit de conscience ou pour me donner un courage qui viendrait à  manquer.

Il fallait dire qu'entre elle et moi, c'était tout ou rien et avec ce que je m'apprêtais à faire, je pouvais froisser sa petite susceptibilité. Je voyais déjà sa moue agacée quand elle serait avisée de ma présence et je ne pouvais m'empêcher de sourire rien qu'en y pensant. Je lisse une ultime fois ma robe de sorcier avant de quitter mon reflet. J'avais songé à transplaner pour gagner quelques minutes mais je n'habitais pas spécialement loin de l'endroit où je devais me rendre. Sans compter que je ne risquais pas de croiser trop de moldus et leurs perpétuels piaillements insupportables sur des sujets plus insipides les uns que les autres.

Mes pas résonnent sur le pavé pendant que mon cerveau s'égare sur les raisons de ma sortie. Une envie ? Un ennui à chasser ? Difficile à dire si ce n'est la certitude que cette rencontre pouvait produire suffisamment d'étincelles pour illuminer ma morne journée. Oui, elle était peut-être là la raison : Une femme de caractère qui me ressemblait sur de nombreux points. Elle pouvait autant me comprendre que se défendre. Le challenge était à la hauteur. Un nouveau fin sourire de dessine fugacement alors que le quartier résidentiel s'ouvre face à moi. Assurément, je ne me considérais pas comme faisant partie de la classe moyenne, disposant de moyens confortables pour vivre plus que convenablement dans le monde des sorciers. Mais Irina, c'était encore un niveau au dessus. La maison où je me rendais n'était pas la seule dont elle était propriétaire, même si je n'avais pas eu l'opportunité de visiter les autres. Je ne m'étais rendu que quelques fois chez elle vu que nous nous rencontrions soit dans des repas mondains, soit à la MUL où nous travaillions. Je m'étais toujours demandé pourquoi elle avait accepté ce poste de professeur vu les moyens dont elle disposait. Étais-je seulement bien placé pour parler ?...

Sa maison se trouve encore à quelques centaines de mètres et je persiste à ne pas transplaner, juste au cas où sa demeure dispose d'un système de détection de magie en périphérie. La prendre par surprise n'en sera que plus amusant surtout l'heure tardive où je m'invite.

Arrivé devant le seuil de la porte, je frappe le heurtoir pour signaler ma présence. Je recule d'un pas, patientant avant que l'on ne m'ouvre, dévoilant une petite créature aux longues oreilles. Comment s'appelait son fichu elfe de maison déjà ?...

Alors qu'il allait ouvrir la bouche, je le devançais pour l'empêcher d'émettre la moindre protestation.

- Informe ta maîtresse qu'Elekeiz est arrivé. Elle connaît la raison de ma visite.

L'elfe hésite alors que je m'avance d'un pas entendu vers l'intérieur. Craignant de me froisser et attirer les foudres combinées de sa maîtresse et son invité, il s'efface et j'entre un sourire satisfait aux lèvres. Si j'avais éhontément menti sur ma visite non programmée, l'elfe m'avait déjà vu ici ce qui avait facilité le passage. Je n'avais pas passé l'épreuve la plus difficile, celle qui allait arriver serait d'un tout autre acabit.

Tout en restant debout, je laissais traîner mon regard sur les embellissements et autres décorations de qualité ornant le petit salon d'attente. L'elfe devait être aux prises avec Irina et je n'aurai pas aimé être à sa place. Vu l'heure, était-elle déjà en train de dormir ?... Non, c'était une travailleuse, une couche tard comme moi. Peut-être voulait-elle une soirée de tranquillité que j'allais lui gâcher. D'ailleurs, je n'avais pas pris en compte qu'elle puisse être déjà en compagnie. Dans ce cas-là, je ne savais pas encore comment je pourrai rebondir sur mes pattes. La vue d'un homme en sous-vêtements ne faisait pas partie de mon plan de départ.

Dos tourné à la porte, j'entendis du bruit derrière moi. Réprimant mon sourire, je pris un air détaché et neutre avant de faire face à la maîtresse des lieux.

- Bonsoir Irina, c'est toujours un ravissement de te voir.

Vu l'air qu'elle affichait à mon encontre, je me doutais que la réciproque n'était pas forcément vraie. Difficile à dire avec elle.

- Tu avais bien reçu mon hibou postal sur ma présence ce soir au moins ? Je tapotais de l'index ma lèvre inférieure, songeur. Encore fallait-il que je t'en envoie un cela dit … Bref, je suis sûr que l'un de nos paris que tu as perdu me permettait de passer te voir à tout moment, alors me voici. Haussant les épaules, je fis quelques pas pour raccourcir la distance nous séparant. Même prise au dépourvu, elle restait élégante. À se demander si je réussirai un jour à la prendre en défaut ….

- Cela faisait un certain temps que nous n'avions pas pris la peine de discuter toi et moi, tu n'es pas en charmante compagnie j'espère ? Loin de moi l'idée de briser plus que de raison un moment personnel. Les émotions sur mon visage ne cherchaient même pas à cacher que je ne pensais pas un traître mot de mes dernières paroles. Permets moi au moins de te servir un verre à la place de ton elfe, je n'aime pas quand ces bestioles traînent dans nos pattes.

Jeu dangereux, mais sous ses airs glacials Irina semblait atteinte du même syndrôme que moi : « l'ennui l'ennuyait » si je pouvais m'exprimer ainsi, aussi hésitais-je à lui proposer un petit jeu qui attaquerait de front le mal qui nous rongeait elle et moi.

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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyDim 7 Avr - 19:20

Tu es dans ton bureau. Tu rédiges quelques parchemins. Des hiboux à envoyer en Russie. D'autres à envoyer dans le cadre de ton travail de professeur. Certains à envoyer au Ministère de la Magie. Tu n'es pas une couche-tôt, tu es de ceux qui ne comptent pas leurs heures. Tu n'as pas encore pris ton repas du soir. Tu le prendras plus tard, quand la faim t'empêchera de réfléchir convenablement. Ou quand tu en auras terminé.

Tu es interrompue par l'arrivée inopinée de ton Elfe de Maison qui t'annonce qu'Elekeiz est arrivé. Tu es surprise. Tu ne t'attendais pas à sa venue. D'autant plus, à cette heure. Tu paraphes ton dernier hibou à envoyer, avant de sortir de la pièce afin d'accueillir ton invité, dans une robe fourreau élégante, maquillée juste ce qu'il faut. Tu affiches un sourire poli de circonstances.

- Bonsoir Elekeiz... Tout le plaisir est pour moi.

Au vu de l'heure, il va de soit que ce n'est pas tout à fait vrai. D'autant plus, que tu n'ayant eu aucun hibou de sa part, pour te prévenir de sa venue, tu n'as pas pu t'organiser comme il se doit. Pour un peu, il aurait trouvé porte close.

- Ta visite me surprend quelque peu, je dois le reconnaître.

Ainsi donc il n'a pas oublié le gain du dernier pari qu'il a remporté. Tu commençais même à te demander si il ne l'avait pas perdu la mémoire. Ce qui est bien étrange, venant de la part de l'homme en question.

- Je peux te présenter à ma charmante compagnie si tu le désires.

Tu t'éloignes légèrement de lui et lui montre d'un geste de la tête le terrarium où se trouvent tes mygales. Tu n'ignores pas que le sorcier n'apprécie guère tes petites amies à huit pattes.

Tu le laisses te servir un verre. Ou plutôt tu ne l'empêche pas. La bouteille apportée par ton Elfe de Maison se trouve être un millésime rare. Tu bois une gorgée et la savoure. Tu t'adresses ensuite de nouveau à l'homme.

- Je supposes que tu as déjà dîné. À moins que tu ne veuilles partager un repas en ma compagnie ?

Tu ne dois manquer en rien à tes devoirs de Maîtresse de Maison. Qu'importe l'heure et la surprise. Une fois sa réponse donnée, tu demandes à ton Elfe de s'affairer en cuisine.

L'Elfe de Maison quitte la pièce, il ne discute pas les ordres de sa maîtresse. Une fois seul à seule, tu t'adresse au sorcier en face de toi.

- Alors que me vaut l'honneur de ta visite en cette heure si tardive, mon cher ? Je supposes que tu n'es pas venu dans l'unique but d'interrompre un éventuel moment en charmante compagnie. Ou pour admirer les quelques bibelots qu'il y a dans mon salon.

Tu n'es pas sans savoir, que le sorcier n'est pas venu sans une idée derrière la tête. Un arrangement ? Un nouveau pari ? Tout était possible. Et cela t'intrigues, tu dois te l'avouer. Que va t-il te proposer ?

- Je suis toute ouïe.
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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyLun 8 Avr - 9:44

 
Rien d'impersonnel entre nous, n'est ce pas ?



Nul doute qu'il s'agissait de l'une des choses que j'aimais chez Irina. Le contrôle, le paraître en toute circonstance pour ne pas laisser une faiblesse visible. J'eus beau ne pas prévenir de ma visite, de surcroît tardive, la voici qui se présente à moi fraîche comme un gardon. Pour couronner le tout, elle avait toujours su y faire pour porter des tenues sachant la mettre en valeur et ce soir ne dérogeait pas à la règle. Pour mon plus grand plaisir.

Passées les politesses d'usage, nous savions elle comme moi que le bras de fer dans un gant de velours allait se mettre en place. J'avais marqué le premier point à la prenant par surprise mais je voguais dans ses eaux, sur son territoire et il ne lui faudrait assurément que peu de temps avant de prendre l'ascendant. La première nouvelle fut qu'elle était d'humeur à me supporter car je n'aurai pas eu mon mot à dire si elle m'avait congédié pour une raison dont elle avait le secret. Elle savait cependant que je n'aurai pas manqué d'utiliser cette expulsion à bon escient lors d'une future rencontre.

- Je me suis toujours demandé comment tu faisais pour être élégante en toute circonstance Irina, ça en est presque énervant tu sais. Quand elle s'éloigna pour me présenter avec qui elle était en train de passer sa tardive soirée, j'haussais un sourcil de surprise avant que mon visage ne trahisse un dégoût manifeste devant la créature qu'elle pointait.

- Laisse donc cette ... horreur là où elle se trouve. Que leur trouves-tu pour en posséder chez toi ? Une allégorie de celle qui tisse sa toile pour mieux emprisonner sa proie ? Tu as bien plus de classe voyons. Elle savait que je détestais ces bestioles, oserai-je avouer une phobie, peut-être .. Je trouvais cela répugnant et je me souviens du cauchemar étudiant que j'avais vécu quand il fallait métamorphoser tout et n'importe quoi en araignée.

Quand l'elfe de maison apporta la bouteille, il me suffit d'un bref regard pour constater qu'il ne s'agit pas du premier cru venu. Un bref regard vers Irina qui ne semble pas encline à m'interdire de l'ouvrir et voilà que je nous sers deux verres que je vais en personne glisser entre les doigts de l'hôte. À la nôtre. fis-je en levant mon verre avant de me délecter du goût qui vient se poser sur mes papilles. Un pur ravissement. Si la soirée finissait en désastre complet, je n'aurai pas perdu sur toute la ligne.

Faisant quelques pas dans la direction opposée du terrarium, je l'entends me proposer de dîner avec elle. Tournant la tête dans sa direction, remuant par réflexe le verre entre mes doigts, je réfléchis quelques secondes avant de lui répondre.
Je mange peu le soir, mais je ne peux décemment pas te regarder manger, ce serait .... dérangeant je présume. Un petit quelque chose histoire de suffira amplement. Irina donne alors ses directives à l'elfe qui s'éloigne sans demander son reste.

Le temps que ce dernier prépare le repas, Irina s'interroge légitimement sur les raisons de ma présence ici. Je doute qu'un simple "J'avais envie de te voir, sans raison apparente ne la satisfasse. Massant le menton du bout des doigts, je finis par hausser les épaules, l'air faussement désemparé. Parce qu'il nous faut une raison pour nous voir désormais ? Comme c'est triste ....
Buvant une nouvelle gorgée, mon regard ne quittait pas le sien. Un jeu de dupes, à moins qu'il ne s'agisse d'un tout autre amusement, difficile à dire.
Bah ... finis-je par reconnaître, vois cela comme la provocation d'un rendez-vous improvisé saupoudré d'une envie de discuter avec toi. Quant à l'heure tardive, elle l'est pour le commun des mortels, pas pour des individus comme toi et moi.

Alors qu'elle évoquait les bibelots de son salon, je jetais un nouveau regard vers la décoration de la pièce en question. Tout était raffiné, calculé, positionné de telle sorte que tout soit en phase avec le reste. Presque trop beau pour être vrai, à l'image d'une vitrine où nous serions du mauvais côté de la vitre.

Comme si l'idée venait de m'apparaître subitement, je regardais de nouveau Irina et l'interrogeait d'un ton badin : Je me suis toujours posé cette question : Es-tu contente de ta vie ? Ne t'ennuie-t-elle pas ? Je m'approche d'elle, accompagné de mon verre presque vide. Je ne doute pas un instant qu'elle soit très chargée, entre tes obligations familiales et ton travail, mais .... je marquais un temps d'arrêt de quelques secondes avant d'achever ma phrase sur un ton plus personnel .. avec un minimum de recul, te convient-elle ?...

J'allais poursuivre quand une cloche vint tinter dans la pièce d'à côté. Décidément, cet elfe de maison était efficace pour organiser un repas improvisé en si peu de temps.
Nous nous dirigeons alors vers la salle à manger où la table est dressée pour deux couverts, face à face, dans une vaisselle de qualité où tout respirait le luxe. Heureusement que ce repas était improvisé songeais-je ....

- Une fois encore, ton art de savoir recevoir n'est pas usurpé. Je ne doutais pas que même pour un en-cas, la collation serait succulente. En bon gentleman qui se respecte, je déplaçais la chaise pour permettre à Irina de s'asseoir, avant de faire de même face à elle.

Attrapant délicatement fourchette et couteau disposés de chaque côté de mon assiette, je lançais un pavé dans la mare : Un jeu de question - réponse façon Veritaserum sans nous contraindre à en boire, ça te dirait ?... Celui qui ne répond pas permet à l'autre de lui donner un gage . Coupant le morceau de viande cuite à la perfection, je précisais une dernière chose avant de mettre le morceau à la bouche. Ne vois là qu'un moyen moins mondain de passer ce moment ensemble. Nous pouvons rester dans le plus conventionnel si tu t'y sens plus à l'aise évidemment.

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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyDim 14 Avr - 14:54

Tu souris aux remarques de ton invité et lui réponds que lui non plus n'est pas en reste, en ce qui concerne l'élégance. Son dégoût des mygales ne t'ai pas inconnu. Tu l'écoute, avant de lui répondre d'une voix calme.

- Ou alors le fait de les apprécier tout simplement. Les trouver fascinantes. Leurs toiles, par exemple, ne trouves pas cela exceptionnel ?

Tu es admirative de ce que font les araignées. Chacune de leurs toiles est différentes. Leur complexité n'a jamais été égalée. Elles sont de véritables artistes.

- Si allégorie il y a, alors j'en suis une mauvaise.

Tu souris amusée, te comparer à une araignée est assez particulier. Peu d'homme ont réussi à tomber dans ta toile. C'est plutôt l'inverse qu'il s'est passé. C'est toi qui n'arrives pas à sortir de la toile. Tu penses sans cesse à lui. Tu n'arrives pas à oublier le professeur de sortilège. Tu te demandes comment il va. Ce qu'il fait. Avec qui il est.

- Mais je vais prendre ça comme un compliment.

Après tout, tu les aimes ces petites bébête bestioles. Tu laisse Velvet finir de s'occuper des terrariums. Pendant ce temps tu trinques avec ton invité. Il veut bien manger un petit quelque chose. Ton elfe part en cuisine, il vous prépare un petit repas.

- Tu marques un point.

Sa réponse à ta question du pourquoi il est venu à l'improviste à fait mouche. L'habitude de tout organiser, t'as fait oublier que parfois on pouvait voir les gens, sans idées derrière la tête

- Si ma vie me convient ? J'ai de tout pour être heureuse enfin...

Ta réponse reste évasive. Bien sûr, tu es une femme et une professeure respectée. Tu te plais à Londres, tu y as fait de belles rencontres. Mais ta vie est si rangée, si calculée. Très routinière. Il n'y a pas de place pour le désordre. Une vie trop parfaite en somme.

Sauvée par le gong !

- Bon appétit à toi.

Le repas préparé par Velvet a l'air fortement appétissant. Ton Elfe de maison, se révèle être un fin cordon bleu.

- Je n'ai pas fait grand chose. Il est normal de recevoir les invités comme il se doit.

Pendant que tu découpes ton morceau de viande, tu écoutes, intéressée, l'idée d'Elekeiz. Tu trouve sa proposition bien intéressante.

- Un jeu de vérité ou de gages ? Cela peut être amusant. Je suis partante.

Un sourire malicieux s'affiche sur ton visage.

- Nous pourrons jouer après avoir fini de mangé. Je te laisserais l'honneur de commencer, puisque ce jeu est ton idée.
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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyMer 17 Avr - 21:40

 
Rien d'impersonnel entre nous, n'est ce pas ?



Je restais perplexe. Il était tout à fait possible d'apprécier quelque chose sans la posséder chez soi, surtout quand cette chose était aussi répugnante. Pauvre petite araignée prisonnière de ce terrarium, alors qu'un grand destin l'attendait quelque part, dehors, là bas ... Je secouais la tête, préférant au final que cette monstruosité reste enfermée : Je savais au moins qu'elle était loin de moi et enfermée. Je ne remets pas en cause l'intelligence de ces créatures. C'est ce qui fait que je les exècre autant. Ce qui est moche et inutile ne mérite que le dédain. Mais là, justement, ce n'est pas le cas ...

Rien qu'imaginer qu'il pouvait y avoir ces "choses" chez moi ... quelle sainte horreur. Autant changer de sujet pour une discussion plus agréable. Évoquer ces bestioles alors qu'une aussi belle femme m'accueillait chez elle n'était-elle pas une injure en soi ? En tout cas, si tu t'estimes être une mauvaise allégorie, permets moi de te dire que tu es bien piètre juge sur tes capacités très chère. Inutile d'en dire plus, elle en tirerait les conclusions qu'elle voudrait.

Quand elle répondit laconiquement prendre ma comparaison comme un compliment, je me contentais simplement de sourire, un simple mouvement de lèvres qui continuait de masquer mes dents. Je préférais tout de suite entrer dans le vif du sujet, lui demander finalement si au delà des apparences de tout ce faste, elle vivait. J'accentuais le poids de mes interrogations en m'approchant d'elle, jouant avec sa bulle personnelle et me penchant sur un ton de confidence alors que nous étions seuls. Je perçus son hésitation, ce farouche et instinctif automatisme de répondre une phrase formatée pour en dire le moins possible tout en tâchant de satisfaire la curiosité de son interlocuteur. Loin de moi l'idée de bien connaître Irina mais je pouvais dire qu'elle partageait certains traits de caractère avec moi. Celui-ci en faisait partie, jusqu'à ce que je décide tant bien que mal de sortir de ce faux cocon de confort que je m'étais tissé pendant toutes ces années.

Coïncidence ou magie, la cloche qui sonna lui permet d'échapper de peu à une confidence et nous nous dirigeâmes vers la salle à manger, déçu pour ma part d'être si proche du but.

Pourtant, je ne baissais pas aussi vite les bras et je décidai de poursuivre sous la forme d'un jeu. Parfois, les vérités tombaient plus facilement quand on y ajoutait un petit côté ludique, tentateur. Je souris tout en mettant ce qui se trouvait sur ma fourchette dans la bouche, car j'avais fait mouche. Titiller sa curiosité poussait toujours à prendre un peu plus de risques.

- Hé bien, cette soirée s'annonce sous les meilleures auspices. Même si la galanterie aurait imposé que tu aies l'honneur de débuter, je ne peux rien refuser à celle qui me reçoit chez elle. Inclinant légèrement la tête dans sa direction, je me mis à tapoter de l'index le menton, cherchant avec quoi je pouvais bien débuter. Une question trop timide risquait de l'ennuyer, trop osée de la braquer. Je finis par jouer la carte de la sécurité, la soirée ne faisait que commencer après tout.

- Qu'allais-tu m'avouer tout à l'heure avant que la cloche ne sonne ? Je veux dire, si tu devais changer une chose, une seule, laquelle serait-ce ?...

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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyJeu 25 Avr - 20:05

Tu écoutes attentivement les paroles de ton invité. Un petit sourire en coin s'affiche sur ton visage. Tu lui réponds avec calme.

- La beauté n'est que subjective mon cher. Elle n'est qu'une façade.

La beauté au fond n'est qu'ephémere. Elle ne vaut pas le charisme. Tu ne réponds rien à sa remarque sur tes capacités. Tu te sens tout de même flattée par ses propos. La cloche du repas sonne. Le jeu du veritaserum ou un gage commence ensuite.

- Tu viens de me poser deux questions. Le jeu ne consiste pas à poser une question à la fois ? Ne serait-ce pas trop simple sinon ?

Tu affiches un air amusé. Tu réfléchis à la réponse que tu vas lui donner. Tu préfères éviter de commencer par devoir faire un gage. Elekeiz ne manque pas d'imagination. Tu préfères être prévoyante.

- Tout à l'heure, je te disais que j'avais tout pour être heureuse. Du moins en surface. Pour autant, je ne peux pas te dire que je le sois dans tous les domaines.

- Si je devais changer une seule chose ? Question bien pertinente, ma foi.

Tu réfléchis quelques instants avant de lui répondre. On peut ressentir de la tristesse au son de ta voix. La réponse peut surprendre, tant ce sujet, tu l'évoque bien rarement.

- Mon frère n'aurait pas eu sa maladie.

Il serait toujours vivant. Tu n'aurais pas eu à endosser ses responsabilités. Son évocation te rappelle des souvenirs douloureux. Tu bois une gorgée de ton verre pour essayer de garder une certaine contenance.

- À mon tour.

Tu cherches quelle question lui poser. Il y en a tant de possible. Tu fini par lui demander après un instant de réflexion.

- Quel est ton plus grand regret ?

Vas t-il te répondre ou devoir relever un défi ? Tu as hâte de connaître sa réponse. Tu es en train de chercher une idée de gage à lui donner au cas où il ne voudrait pas répondre. Ce petit jeu risque de révéler beaucoup sur chacun de vous. C'est un jeu à la fois distrayant et dangereux. Tu ne risques pas de t'ennuyer.
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MessageSujet: Re: Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz]   Rien d'impersonnel entre vous et moi, n'est-ce pas ? [Irina & Elekeiz] EmptyDim 28 Avr - 18:14

 
Rien d'impersonnel entre nous, n'est ce pas ?



Nous sommes à table, face à face, comme deux bons vieux amis. À moins qu'il ne s'agisse de deux prédateurs de l'ombre qui aiment se jauger pour mieux s'apprivoiser ensuite ? Difficile à dire. Toujours est-il que ma proposition de jeu reçoit un accueil favorable et je lance les hostilités. Un peu à son goût sur la forme, m'arrachant un sourire alors que je lui aurai fait l'affront de lui en poser deux.

- Aie aie aie, me voilà déjà démasqué dans ma sournoise tentative d'en savoir plus sur toi ni vu ni connu. À la bonne heure, tu auras le droit de me poser deux questions plus tard. Je sais très bien qu'elle ne m'avait fait la remarque que par principe et non par rappel de nos nébuleuses règles. Voilà pourquoi j'avais réagi ainsi : se montrer bon prince surtout là où c'était parfaitement inutile. Brouiller les pistes en somme, tout comme elle.

Pour être tout à fait honnête avec moi-même, je ne pensais cependant pas soulever un sujet aussi profond et grave dès ma première question. Je pensais sincèrement qu'elle allait éluder ou édulcorer sa réponse que je ne saurai de toute façon pas vérifier. Je la remerciais intérieurement de sa franchise, m'incitant d'autant plus à lui rendre la pareille. Après tout, rien ne nous empêchait de briser un peu nos apparences quand nous étions en comité restreint comme ce soir.

Quand elle évoqua son frère, je sus avoir touché une corde sensible. Irina n'en parlait jamais ou trop peu, probablement une blessure pas tout à fait pansée. Loin de moi l'idée d'avoir voulu la réveiller. D'ailleurs, elle ne s'appesantit pas sur le sujet, se contentant juste de répondre sans juger bon de le développer. Par respect pour elle, je restai silencieux pour lui permettre de poser à son tour une question.

Tandis qu'elle réfléchissait, je mâchais délicatement un morceau de légume croquant et cuit à point. J'avais bien fait de ne rien manger avant de partir, je n'aurai pas fait aussi bonne chère chez moi et moins encore aussi bien accompagné.

La question tombe et déjà mon cerveau se met à carburer. Elle est si large, elle peut partir dans tant de directions et de domaines différentes que je ne sais pas trop où donner de la tête. Mon plus grand regret, rien que cela ?.... Je pose mes couverts et essuie la commissure de mes lèvres. Ce geste me permet de réfléchir un peu plus posément. Il me faudrait des jours, des semaines même pour formuler une réponse précise mais je ne dispose pas de ce temps. Aussi composé-je avec ce qui m'est accordé.

- J'ai beau être encore jeune, vois-tu je regrette l'ennui général qui entoure mon quotidien. Tenter plus, sortir de ma zone de confort quitte à subir des échecs. Je le fais déjà avec mes expériences sur la métamorphose mais je ne sais pas par où commencer avec mes congénères. Je croise son regard comme pour tenter de percer ce qu'elle pense de ma réponse. Les premières impressions sont souvent les plus révélatrices de nos sentiments.

- J'espère que ma réponse te convient, elle est sincère en tout cas. Je crois que c'est à mon tour de percer ta carapace ma très chère Irina.

Buvant une gorgée de ce délicieux vin, je m'éclaircis la gorge avant de l'interroger de nouveau. Dis moi Irina, pourquoi une femme aussi riche que toi a décidé de devenir professeur de runes à la MUL ?

Je pose mon verre devant mon assiette avant d'ajouter : Étrange jeu que j'ai lancé. Nous avons beau eu tous deux accepté les règles, je ne sais pas si nous nous sommes implicitement fixés des limites sur les sujets que nous pouvions aborder.

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