| Sujet: Discussion dans la salle de repos Dim 2 Déc - 11:47 | |
| Je finis de vérifier les brûlures d’une petite patiente qui a joué avec le chaudron de son père. Je passe un petit moment avec elle en discutant de tout et de rien en même temps. M’occuper des patients m’aide à oublier un peu mes propres soucis, plus que jamais je m’investis à fond dans les soins et les attentions au près des patients. Je sais être calme avec eux tout en gardant ma bonne humeur, factice parfois, pour leur faire plaisir. Je sais que parfois leur situation est compliquée ! Si bien que je fais tout pour les aider de mon mieux. Je ne suis pas encore une médicomage confirmée, mais bien en dernière année, du coup je suis toujours un peu surveillée et on me confit que des cas simples. Mais je suis contente, ça se passe bien ! Mais là c’est l’heure de la pause.
D’un pas vif je me dirige vers la salle de repos et m’y glisse. Elle est vide. Tant mieux, c’est rare du coup j’en profite. D’un coup de baguette je me prépare un chocolat chaud avec de la chantilly et fouille dans mes affaires pour en tirer mon grimoire à potion, je murmure la formule pour le déverrouiller et fais tourner les pages en sortant de l’autre main une liasse de parchemins de mon sac. Mes dernières notes et recherches sur le sang végétal pour Blanche. j’en ai même caché le nom sur le livre. C’est devenu « Sang Végétal ». Je vais chercher ma tasse de chocolat et m’installe sur la table pour relire tranquillement tout ce que j’ai sous les yeux. Ça avance bien ! J’ai pratiquement fini même. Mais il y a toujours quelque chose qui me chiffonne. Je tourne les pages entre elle en sirotant mon chocolat.
Je fronce les sourcils en froissant un parchemin pour le lancer dans la corbeille. Elle n’est pas pertinente. Rah ! Je n’y arrive pas à trouver ce qui coince. Ce n’est pas encore parfait. J’ai trouvé comment modifier légèrement le goût pour varier pour Blanche tout comme ne pas en mettre, mais le mélange manque encore de stabilité et de valeur nutritionnel. Et tout ce que j’ai testé ne fonctionne par avec le reste. Je soupire et me gratte la joue. J’ai une heure pour avancer au maximum avant de retourner travailler. J’entends la porte s’ouvrir et lève la tête pour saluer la femme qui rentre avec un grand sourire.
« Tiens ! Salut ! Je trouvais ça étrange d’être seule ! Tu es en pause pour combien de temps ? » |
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