Good things are coming to me (Jacob & Hyacinthe)

Ce qui était magique avec les livres, c’était qu’avec eux, on avait jamais l’impression d’être seul. Même quand on passait objectivement tout son temps dans une grande solitude. C’était sans doute grâce aux livres que Hyacinthe n’était jamais tombé dans la dépression. Il avait pourtant le terreau fertile pour cela, mais non. Oh, bien sûr, il était une boule de crainte et d’angoisses toutes plus diverses que variées, mais pas dépressif. C’était au moins ça de rassurant pour son grand-frère non ? En tous cas, installé dans la cafétaria, le nez plongé dans l’histoire du monde magique africain, il ne se sentait pas mal. Il était même en pleine ébullition intellectuelle. Fasciné par ce qu’il apprenait. Il lui prenait des envies de voyage. Pour constater de ses propres yeux ce que ce livre évoquait. S’il trouvait un jour le courage de quitter l’Angleterre, il irait là-bas. Pour voir tout ça de ses propres yeux. Pour arrêter de juste imaginer les constructions majestueuses et les animaux fabuleux.

Il arrêta quelques secondes sa lecture pour picorer dans son assiette de crudités. La nourriture était toujours très bonne mais jamais autant que celle de son frère à son goût. Ses pâtisseries lui manquaient pendant la semaine. Des fois, il serait bien rentré chez lui. Pour son frère, avant ses pâtisseries, ne vous méprenez pas. Mais il savait qu’il était trop grand pour ça. Qu’il devait apprendre à vivre sans son frère. Qu’il devait lui laisser de l’espace à ce frère qui avait déjà trop sacrifier sa jeunesse pour lui. Il se leva finalement pour aller se servir d’un peu plus de desserts. Histoire de se consoler de ne pas pouvoir manger celle des McDougall.

Il manqua de tomber sur le retour, n’ayant pas vu un groupe qui avançait vers lui.

“D...D...Dé...Dé...Dé...s… o...lé…” bafouilla-t-il confus en s’éclipsant.

Il aurait dû faire plus attention. Il ne lui vint pas à l’esprit que le groupe avait pu délibérément lui foncer dessus alors qu’il avait le nez penché vers son assiette. Il se dépêcha de retourner s’asseoir à sa table. Gêné au possible. Rouge jusqu’à la pointe de l’oreille. Il n’entendait même plus les rires du petit groupe qui s’amusait à mimer son bégaiement avec une certaine délectation. S’il avait fait plus attention à ce genre de choses, il aurait reconnu des garçons qui se moquaient déjà de lui des années auparavant à Poudlard. Mais il n’y faisait pas attention à ça. Sans doute parce qu’il avait intériorisé toutes ces moqueries comme une normalité. Il méritait qu’on rigole de lui. Après tout, ce n’était pas normal d’avoir autant de mal à s’exprimer. Il devait avoir l’air d’un retardé.

Pourtant cette fois, il fut contraint de relever la tête à cause d’une voix qui s’eleva plus fort que les rires et les imitations. Une voix qui le surprit. Qu’il ne connaissait pas. Ou à laquelle il n’avait jamais vraiment prêté attention à dire vrai. Un jeune homme blond, dont le visage ne lui était pas complètement étranger semblait s’insurger contre le groupe. Pour le défendre ? Cela allait mal tourner, non ? Hyacinthe se sentirait responsable si quelqu’un se trouvait blessé ou fâché pour l’avoir défendu. Vraiment, ce n’était pas la peine. Un peu tétanisé, il mit de longues secondes à réagir. Réfléchissant sans doute encore bien trop. Il finit par se lever et attrapa le bras du Poufsouffle vu son écusson qui le défendait. Pour l’apaiser.

“C’...C’...C’est… C’est… Rien… S’il… S’il te plaît… Cal...Calme-toi…” réussit-il à lui glisser d’une voix à peine audible, sa main se serrant sur son bras avec une once de désespoir.

Il y avait des types de personnes que Jacob ne comprendrait jamais. Il ne comprendrait jamais les gens qui s’attaquait à plus faible qu’eux, aux gens qui s’amusait des différences des autres, les gens qui jugeait les autres tout en disant qu’il ne jugeait jamais et bien d’autres. Il ne comprenait pas pourquoi les gens pouvaient avoir des comportements vraiment inhumains parfois. Parfois, il se disait que les animaux, bien qu’ils ne parlent pas, étaient plus simples à comprendre que les humains, même si parfois ils font preuve de discrimination entre eux.

Enfin, peu importe, là n’était pas la question du jour. Jacob était tranquillement assis à la table de la cafétéria en train de manger son repas quand il entendait des ricanements. Il fronça des sourcils et tourna sa tête avant de voir littéralement un élève foncer sur un autre. En plus le pauvre il s’excuse de quelque chose dont il n’est même pas responsable. Il fronça des sourcils. Décidément, les élèves étaient bien intolérants ! Déjà, il avait les élèves qui avait tendu un piège au concierge parce qu’il est un cracmol et que son intervention avait résulté de se faire enfermer avec le concierge… et, la maintenant, s’était là…. Non, mais ! Le jeune Poufsouffle observa le jeune homme qu’il connaissait plutôt de vue puisqu’ils étaient de la même cohorte à Poudlard… et qu’il l’avait déjà défendu à quelque reprise déjà. Il attendit qu’il soit assis avant de se tourner pour manger de son gâteau.

Par contre, il posa rapidement sa fourchette, agacer par le comportement des élèves et se leva debout pour aller rejoindre les élèves en question tout en se mettant près du Serdaigle.

« Mais ça va faire vos conneries ?! Vous êtes cons pour vrai ou vous faites exprès ? Vous êtes complètement ridicule ! »
« Eh oh ! De quoi tu te mêles Schmitt ? Ça ta pas servie de leçon de finir enfermer avec le concierge ? », dit un des élèves avant de rire avec les autres.

Apparemment, l’information avait circulé. Bon bah tant pi. Ça ne lui faisait rien, si les gens avaient du temps à perdre avec les bruits de couloir… leur vie devait être morne et sans intérêt !

« Je ne vois pas du tout le rapport. »
« Bah je ne sais pas, moi, t’es peut-être crétin au point de ne pas apprendre de ses erreurs quand il se mêle de ce qui ne le regarde pas ? »

Il le fusilla du regard.

« Mais va chier, tu ne dois pas être bien bien si tu dois rabaisser les autres pour te remonter ! », dit-il en colère.

Il tourna le regard vers le Serdaigle qui avait posé sa main sur son bras. Il pencha la tête pour le regarder un moment avant de soupirer et essayer de rester calme comme il le demandait.

« Mais… faut pas les laisser faire… ils vont se croire tout permis… y’ont pas le droit de faire ce qu’ils te font… »

Il secoua la tête en soupirant.

« Prends tes choses… viens à ma table à moins que tu préfères sortir de la cafétéria, ce que je comprendrais aussi. Je te laisse choisir ? »

Schmitt. Il s’appelait comme ça. Ce nom ne lui était définitivement pas complètement inconnu. Mais il n’était pas complètement notable dans son esprit non plus. Un peu comme un bruit de fond. Sans doute qu’ils avaient été en classe ensemble pour que ce nom lui dise autant quelque chose. Quelque part, il s’en voulait de ne pas l’avoir plus remarqué… Surtout s’il avait déjà pris sa défense. Quel ingrat il devait être. Mais… Enfin Hyacinthe ne comprenait pas bien pourquoi il risquait de s’attirer les foudres de ce groupe pour lui. Il n’avait aucune raison… Ils ne se connaissaient pas vraiment… Alors… Il était un peu mal à l’aise. Et les autres semblaient trouver la situation improbable. Avec lui qui tenait le bras de son défenseur. Le défenseur qui le regardait. C’était un peu absurde comme situation.

“Laisse...Laisse… tomber…”

Il le supplia du regard. Il ne voulait vraiment pas que tout dégénère. Il savait bien qu’ils n’avaient probablement pas le droit de le traiter comme ça, mais… Il ne pouvait pas non plus se rebeller. Il ne savait pas faire ça. Il savait juste s’enfermer dans sa bulle. Se barricader et attendre que ça passe. Il s’en fichait qu’on se moque de lui, tant que ça n’atteignait personne d’autre. Il préférait prendre sur lui.

Il fut assez surpris par sa proposition. Venir à sa table ? C’était quelque peu inattendu. Il ne dirait pas non. Ce serait bien trop rude, mais… Pourquoi il voulait qu’il reste avec lui ? C’était pas nécessaire. C’était déjà gentil de l’avoir défendu… Ce garçon était beaucoup trop gentil avec lui. Il acquiesça. A sa proposition. C’était plus facile que de faire une réponse verbale. Il alla chercher son plateau et s’installa à sa table.

“C’...C’est… Gentil… M...m...mais… Ils… Ils auraient juste… continué… De Rire… Je...je...Je...Je suis habitué… C’est… Pas… si grave… Mais… En...Enfin… Mer...Merci…”

Le groupe était sorti alors qu’il s’installait. Sans doute parce que de toutes façons ils étaient sur le départ. Il regarda le garçon en face de lui. Schmitt. C’était son nom de famille. Et plus il le passait dans sa tête, plus il entendait la voix des professeurs. Ils étaient de la même année. Schmitt. Schmitt. Schmitt. Il fronça les sourcils et eut une illumination.

“Ja...Ja...Jacob ? C’est… C’est bien ça ?... On..On...On était… Parfois dans la même… classe… A Poudlard… Non ?”

Il sourit. Se souvenir de son prénom le faisait se sentir un peu mieux. Mais… Il se demandait quand même pourquoi il le défendait. Et pourquoi il était si gentil…

“M...M...Moi… C’...C’...C’est… Hya...Hya...Hyacinte…”

Il ne savait pas exactement pourquoi il avait fait ça. Il ne savait pas exactement ce qui l’avait poussé à faire plus que le défendre. Ce qu’il savait par contre c’est qu’il détestait les injustices et ça c’était clairement injuste et totalement gratuit. Il détestait quand les gens faisaient de telles choses, mais apparemment il devait avoir moins de personnes qui détestent ça que de personne qu’il s’en fiche. S’était pas que réservé au Gryffondor de se tenir debout devant les situations qui demande du courage non ? … Ça ne fait pas plus de lui un Gryffondor, il est bien un Poufsouffle pourtant. Peut-être est-ce son sens de la justice qui avait fait en sorte qu’il s’était insurgé comme ça, mais le résultat était là, il était le même et d’un côté ça le faisait sourire parce qu’au fond il était contant d’avoir mis son pied par terre pour défendre quelqu’un tout en prouvant qu’il n’y avait pas que les Gryffondor qui pouvait faire preuve de courage.

Il attendit que le Serdaigle prenne ses choses avec lui avant de lui sourire un peu, voulant le mettre en confiance. Il marcha tranquillement avec lui et retourna s’assoir devant son plateau. Il appuya un coude sur la table et soupira un peu.

« Quand bien même tu es habitué…, ce n’est pas une raison de les laisser faire. Personnellement, je trouve ça grave parce que ça peut détruire quelqu’un à force. Je peux comprendre que ce n’est pas tout le monde qui arrive à se battre contre ça, peut-être par timidité, je ne sais pas. Mais, si tu veux mon avis, tu peux t’entourer d’une ou deux personnes qui seraient capables de te défendre, les gens finiraient par changer de comportement… sinon bah ils sont juste cons. »

Il regarda le petit groupe partir. Il s’était toujours dit que le QI d’un groupe descendait proportionnellement au nombre qu’ils sont, surtout s’il s’encourage dans leurs conneries. Il secoua un peu la tête avant de reprendre sa pâtisserie qu’il n’avait pas terminé de manger, prenant une bonne bouchée avec appétit avant de sursauter quand Hyacinthe dit son prénom. Il avala rapidement sa bouchée, un peu difficilement. Ouais bon on met la grâce de côté par moment avec Jacob. Il lui sourit un peu plus, contant qu’il se rappelle de son prénom. Il était persuadé qu’il ne l’avait pas calculé de toutes leurs 7 années de scolarité à Poudlard. Finalement, peut-être pas autant qu’il pensait, ou un moins, un tout petit peu moins que ce qu’il pensait, aussi minime soit-il.

« Yep ! C’est moi ! Eh oui on était parfois dans la même classe vue que les lions et les serpents étaient souvent jumelé ensemble bah les aigles et les blaireaux, on finissait souvent ensemble et comme on est de la même année ! »

Il sourit un peu avec douceur.

« Ah Yeah ! Je ne me suis pas trompé en pensant que tu étais Hyacinthe ! Enchanté ! Pour de vrai cette fois, vu qu’on n’a pas vraiment parlé avant. »

Il sourit tranquillement et vient prendre une autre bouchée de sa pâtisserie. Il ne faisait même pas attention à son bégaiement, il le laissait tout simplement parler et lui répondait le plus normalement du monde comme s’il ne bégayait aucunement.

« Tu t’es inscrit dans quel programme, toi ? Moi, je suis rentré en protection magique ! », demanda-t-il curieux tout en cherchant un sujet pour faire la conversation, mais aussi connaissance.

Le blond écouta le Poufsouffle… Mais… Il n’avait jamais eu d’amis assez fidèles pour le défendre. Et il n’envisageait pas de se faire des amis pour une telle raison. C’était trop intéressé. Et puis… ça ne l’atteignait plus vraiment d’être brimé. Les insultes et les brimades passaient au travers de lui. Il était définitivement transparent. Un peu comme le fantôme de sa propre vie. Est-ce que c’était une bonne chose ? Il n’en savait rien en réalité. Mais c’était comme ça qu’il vivait. Alors il comprenait à demi le sermon du Poufsouffle.

“Je préfère qu’ils s’en...Qu’ils s’en prennent à moi qu’à… Qu’à quelqu’un d’autre…” dit-il pour toute réponse à sa tirade.

C’était une forme d’abnégation, d’altruisme dont il faisait preuve. Il se disait que pendant qu’ils l’embêtaient lui, ils n’embêtaient pas quelqu’un de plus fragile. Est-ce que c’était une forme de courage ? Peut-être. Il ne s’était jamais posé la question. De toutes façons, c’en était ainsi. Il n’avait pas envie de se battre pour que ces gens s’en prenne à d’autres. Et puis… ça durait depuis si longtemps, pourquoi ça changerait maintenant ?

Il sourit à Jacob. Il ne s’était pas trompé de prénom. C’était la moindre des politesse. Il mangea un peu de sa pâtisserie en écoutant l’autre garçon. Effectivement, ils avaient du passer pas mal de temps dans les même classes, mais depuis tout jeune, Hyacinthe était plus captivé par le contenu des cours qu’il suivait que par les personnes venant dans les même cours que lui. Il se souvenait souvent de leurs noms malgré tout, mais ça allait rarement plus loin. Ou il les avait un peu observé mais est-ce qu’il les connaissait vraiment pour autant ? Non. Vraisemblablement que non.

“En...Enchanté… Mais… Enfin… Te sens pas vexé… Je parle pas beaucoup tout court… Alors… Y’a plein de gens à qui… à qui j’ai pas parlé en 7 ans d’études…” expliqua-t-il un peu gêné.

Protection magique. Hm. C’était le chemin des braves ce genre d’études. Ses professeurs avaient voulu le pousser vers ce genre de voies, vu son talent mais non, cela ne lui correspondait absolument pas. Il n’aurait pas eu assez de courage. Il préférait consacrer le reste de sa vie aux autres, à sauver des vies.

“En mé...Mé..médecine magique… J’aimerai… J’aimerai être médicomage… Ou chercheur… En médecine… Mais… ça ne m’étonne pas… Que tu sois en… en protection magique… Tu feras sûrement carrière dans ce milieu… Tu as l’air doué pour… protéger les gens…”

Il sourit sincère.

“Tu aimerais… Tu aimerais être Auror ? C’est l’objectif… De pas mal de monde…”

Il y avait une sacré fascination autour de cette fonction. Mais… Hyacinthe se disait qu’il valait mieux qu’ils soient moins nombreux mais plus intègre. Un peu comme Jacob.

“Tu serais un bon auror…”

Jacob essayait d’être gentil dans tout ce qu’il disait. C’était adorable. Les personnes comme lui étaient vraiment rares. Et quelque part, il regrettait de ne pas lui avoir adressé la parole plus tôt. De ne pas l’avoir vraiment rencontré avant. Il aurait aimé entendre ces mots-là plus tôt. Croiser un regard comme celui-ci quand il était vraiment seul et triste à Poudlard. Il sourit à Jacob. Il n’osa pas lui dire qu’il n’avait jamais parlé à grand monde, et qu’il n’avait jamais vraiment eu d’amis pour l’écouter. Ils étaient tous très vite partis. Lassé de sa lenteur, de ses peurs.

“Tu… Tu le seras !” confirma-t-il plus assuré.

Il sentait la bonté, la détermination de Jacob. Il ne pouvait pas être un mauvais Auror, ou un mauvais policier. Il est promis à un grand avenir. Peut-être que son don lui confirmera cela bientôt. C’était l’aspect positif de son don, quand il voyait des fragments de vie paisible.

“Je… Je suis sûr que tu y arriveras ! Et puis… C’est… C’est bien de protéger les autres !”

Il écouta la suite. Et… Pourquoi ressentit-il cette pointe de déception quand Jacob évoqua un petit ami ? C’était terrible. Pourquoi cette pointe de jalousie ? D’envie ? Cela ne lui ressemblait pas. Il ne comprenait pas. Il préféra mettre de côté cette étrange pincement, cette terrible sensation qu’il détestait.

“Ce...Ce...Ce...Ce….” Il n’arrivait pas à retrouver ses mots. Sans doute parce qu’il avait ces émotions négatives qui le parasitaient un peu trop. “Ce...Ce...Ce serait avec plaisir…”

Menteur. Tu n’as pas du tout envie de savoir avec quel garçon formidable Jacob est heureux. Tu es jaloux. Parce que toi, personne ne te regarde jamais avec amour. Même pas ce Jacob si gentil. Encore moins Finn. Tu seras toujours tout seul. Hyacinthe baissa le regard vers son dessert, croquant dedans sans appétit. Il n’aimait pas ces pensées noires qui tournaient dans sa tête. Surtout pas maintenant.

S’il avait toujours voulu devenir médicomage ? Non… Il avait toujours eu du mal à se projeter vers le futur. Assez ironique pour quelqu’un qui voyait depuis l’enfance des fragments de vies futures.

“Non… Non… Je… Avant… J’ai… J’ai longtemps pensé… Que… Que je travaillerai… Avec mon frère… Dans son café-boulangerie… Mais… Mais je suis incapable de cuisiner… Et puis… Je suis pas un très bon vendeur… Avec…” Il soupira. “Avec ma façon...de...Pa...pa...parler…”

Il haussa les épaules.

“Et puis… La médicomagie… C’est… C’est passionnant…”

Il acheva son dessert, et sa boisson. Le plateau finalement vide. Mais parler avec Jacob était si agréable qu’il n’avait pas envie de débarrasser la table où ils étaient installés.