Lewis Samsora | Dacre Montgomery

Lewis Samsora est né de l’union d’une jolie grande blonde tout droit sortie de chez les Gryfondors et d’un jeune avocat tout aussi charmant. Ce fut tout un choc quand la demoiselle annonça à son tendre amant qu’elle était une sorcière, mais ce dernier ne l’aima pas moins pour autant et ça ne les empêcha pas de fonder une famille.

Au début, Lewis semblait être un enfant complètement normal. Plus que parfait même !! Bébé, il ne pleurait que s’il avait faim et son tempérament était tous ce dont un parent pourrait rêver. En entrant à la maternelle, il savait déjà écrire et lire quelques mots et il ne fallu que 2 ans à l’école pour qu’on lui fasse sauter une année. C’était un petit garçon poli, joli, gentil et bien instruit. L’enfant était parfait si l’on met de côté de léger complexe de supériorité qui s’ensuit de ses exploits. Jamais il ne manquait de rien, mis a part le fait que ça mère partait parfois durant quelques jours pour des voyages d’affaire dont on entendait peu parler à son retour. D’ailleurs, les récits de ses voyages n’étaient pas la seule chose qu’elle aimait garder loin des oreilles de son fils. En effet, la dame avait ‘’oublier’’ à sa convenance de révéler à sa progéniture que du sang de sorcier coulait dans ses veines. Le couple s’était mis d’accord pour ne jamais parler du monde magique devant le petit Lewis à moins que ce dernier ne manifeste une affinité pour les arts des arcanes. Selon eux, l’enfant vivrait plus heureux et plus longtemps s’il se tenait loin des affaires du monde de la magie. Donc, le petit Lewis vécu paisiblement sans la moindre idée qu’un tout autre univers existait parallèlement au sien. Jusqu’au jour où ses pouvoirs se manifestèrent dans les conditions les plus infortunées qui soient…

À peine avait-il vu son 9e été qu’on lui enleva sa maman. Il s’avère que madame Samsora était en fait une auror, et que ses voyages d’affaire étaient des missions hautement risquées pour arrêter de dangereux criminels. Lors d’une intervention assez violente contre un groupe de hors-la-loi, des incantations impardonnables ont été lancées et la mère de Lewis, guidée par son cœur de Gryfondor, s’est jetée devant l’un de ses coéquipiers pour lui éviter de se prendre un Avada Kedavra en plein cœur. Lorsqu’il apprit la nouvelle, le cœur du pauvre Lewis fut plongé dans une profonde noirceur et dans son chagrin, il fit tomber tous les couverts et les plats dans la cuisine sans même bouger de poil. Les armoires claquaient, les assiettes volaient et les larmes ne cessaient de couler sur les joues du petit bonhomme. Il n’en faisait aucun doute à présent; il avait hérité des dons magiques de sa mère…
Après cet incident, Lewis ne parlait plus. Il était trop plein de frustrations, de tristesse et d’incompréhension. Il avait trop peur. Il passa un bon 10 mois dans le silence total. Il en vint à détester sa mère pour l’avoir laissé ainsi et il en vint à mépriser son comportement impétueux qui lui avait coûter la vie. Les courageux sont prêts à se sacrifier, à tout laisser derrière pour leurs convictions sans aucune considération pour ceux qui les aimes… Décidément, Lewis ne serait jamais aussi idiot. Il ne prendrait jamais de risques inutiles, il ne ferait rien d’extravagant et il ne mettra personne autour de lui en danger.

Lorsque son fils se remis enfin à parler, le père de Lewis pleura de joie tant il était soulagé. Peu à peu, le quotidien semblait reprendre sa place… Jusqu’au moment où une chouette arriva chez les Samsora avec une lettre à l’intention de Lewis; c’était son invitation pour Poudlard. Le garçon passa plusieurs jours à garder sa lettre comme un secret, à la lire et la relire sans arrêt. Voulait-il vraiment y aller? D’un côté, il aimerait bien découvrir ce monde dont il ne savait pratiquement rien, mais d’un autre… Il avait peur. Peur de finir comme sa mère, peur d’être en danger, peur de partir, tout seul…

En fin de compte, la curiosité pris le dessus sur la peur et Lewis décida d’aller à l’école des sorciers. S’il n’aimait pas ça, il pourrait simplement ne pas revenir l’année d’après, non? Son père, incapable de lui refuser d’en apprendre plus sur sa mère après tout ce que l’enfant avait traverser, accepta que Lewiss passe un an à Poudlard. À ce moment, ni l’un ni l’autre ne savait que Poudlard allait à jamais changer la vie du jeune homme.

Contrairement à l’environnement restrictif à son école de moldus ou on s’assisait tous devant un grand tableau noir pour apprendre à compter et à écrire, Poudlard offrait à Lewis une occasion en or pour développer le potentiel qui n’attendait qu’à être libéré en lui. Chaque jour, il apprenait une nouvelle incantation, un sort, un charme, une recette de potion, qui pouvaient tous à leur façon changer le monde autour de lui. Il pouvait transformer des lapins en boite de mouchoirs, faire rétrécir des animaux avec une seule goute de ses concoctions et créé du feu avec seulement l’aide de sa baguette. La première année de Lewis à Poudlard fut simplement parfaite pour lui. Et les années à venir n’en serait que plus précieuse dans le cœur du jeune homme.

Chaque année, il apprenait à faire quelque chose de nouveau, à devenir plus fort. Et plus il devenait fort, plus il se sentait en sécurité. Peu a peu, Lewis devenait moins craintif et il était prêt à relever des défis si cela signifiait qu’il pourrait en ressortir plus fort, plus instruit, plus grand. Il était beau, intelligent et talentueux, et avec sa baguette en main, rien ne pouvait ébranler la confidence qu’il avait construite.