'Cause you're a part of me so you can find me in the space between

Date de naissance : 24/04/1994

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

Retenant sa respiration, se tenant à bout de bras à sa barre d’entraînements, Blanche força sur ses derniers pour se soulever au dessus du sol.
Elle expira un fois son visage arriver à la hauteur de la barre de métal. Soudain, Blanche senti quelque chose lui compresser la gorge. La soif. Mais pas une soif "naturelle"...De toute façon, c'est quoi le naturel et le normal quand on vit dans un monde de sorcellerie? Elle n'eu pas le temps de se faire cette réflexion qu'elle lâcha et atterrit brutalement sur le dos à même le plancher, le choc rejetant tout l'air contenu dans ses pensées mais elle passa outre la douleur qui se répandait en elle pour tenter de se lever et se dirigea, une main sur la gorge, vers son frigo qu'elle ouvra à la volée pour prendre une bouteille où reposait un liquide rougeâtre, du sang. Sans prendre la peine de s'en servir un verre, elle bu goulûment le contenu à même le goulot et en rependit sur ses vêtements au passage.

Petit à petit, elle reprit conscience d'elle-même et lâcha, dégoûtée, la bouteille qui se fracassa par terre teintant le sol de morceaux de verre et de sang. Puis prise de sanglots, elle tomba à genoux sans réussir à se calmer, se coupant sur le verre rependu par terre. Elle ne fit pas attention à ses blessures... Pourquoi l'aurait-elle fait, de toute façon? D'ici quelques minutes, elle serait guérie. Au contraire, elle tenta plutôt de s'écorcher les veines des bras en espérant qu'une d'elle aurait raison de sa personne.

Blanche BlackStone était une demie-vampire. Pas de naissance. C'était un vampire qui l'avait transformé...Contre son grès. Elle n'arrivait pas à s'y faire et avait l'impression d'être devenue un monstre. Elle se noyait dans son désespoir sans personne pour lui maintenir la tête hors de l'eau. Elle refusait que ses amis soient au courant. Lou. Nyx. Antares. Charly. Rosemonde. Il fallait qu'ils restent dans l'ignorance. Pour les protéger. Qui sait ce que cette femme leur ferait si jamais ils perçaient à jour son secret? Alors elle s'était enfermée, refusant tout contact extérieur allant jusqu'à faire ses recherches à domicile. Elle s'était organisée et ne sortait que la nuit pour aller voler ce liquide devenu plus vital que l'ordinaire pour elle dans les banques du sang et s'interdisait de s'en prendre aux autres êtres vivants.

Dans ses pensées, elle sursauta quand quelqu'un frappa à la porte. Shit! Lâcha-t'elle. Elle devait recevoir de la visite? Faisant croire qu'elle était malade, elle avait dit préférer qu'on la prévienne avant qu'on vienne chez elle. Elle se débarbouilla le visage, les bras et les jambes avec un drap ainsi que le sol qu'elle balança à la poubelle ainsi que les morceaux de verre; abandonnant tout de suite l'idée de le laver -vous avez déjà réussi à ravoir du sang sur un tissu blanc? Un vrai cauchemars!
Blanche se précipita vers la porte en chopant un peignoir au passage dont elle se recouvrit; cachant son t-shirt et son short maculé de sang puis -tachant de reprendre un timbre normal- elle dit: Qui est-ce?

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Blanche & Lou & Nyx

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Lou s'inquiétait. Elle ne s'inquiétait pas souvent, consciente que les gens devaient vivre leurs vies comme elle même vivait la sienne, mais cette fois, elle ne parvenait à faire taire l'inquiétude qui naissait en elle. Elle avait tout tenter: la méditation, l'abus de travail, même se concentrer sur Swann et la dangereuse ombre d'Ash ne parvenait pas à changer ses idées confuses. Seule Blanche occupait ses pensée à tel point qu'elle avait manqué d'ébouillanter l'un de ses collègues du bureau des aurors et n'avait dut son salut qu'à l'intervention salvatrice d'Aaron et de ses réflexes. En d'autres circonstances, Blanche aurait été la dernière personne pour laquelle elle se serait inquiétée: c'était une sorcière puissante qui cachait bien son jeu et qui transpirait l'assurance d'une toute autre manière que l'extravagante Nyx. Penchée sur son bureau, Lou n'avait pas la tête au travail, elle n'avait pas même l'esprit à tenter de savoir ce que mijotait son frère. Blanche n'avait jamais été comme ça ... D'ordinaire, elle donnait des nouvelles, ne refusait jamais une sortie entre fille ou le moindre potin mais depuis quelques temps, elle n'était plus la même. Ses messages étaient froids et même une piste laissée sur une soirée passée seule à seul avec Aaron dans ce même bureau n'avait attiré son attention. Quelque chose n'allait pas. Un échange de corbeau avec Nyx suffit à attiser son esprit investigateur: elle non plus n'avait pas eut l'occasion de croiser la brune depuis un moment. L'absence totale de Blanche, et les quelques hiboux qu'elle avait reçu de sa part, l'informant qu'elle était malade, lui semblait suspect. Il y avait veracrasse sous gravillon elle était prête à en mettre sa main à couper ! Prévenant son binôme du jour, Lou récupéra sa veste et quitta le Ministère. En temps normal, elle serait restée jusqu'à l'heure habituelle, aurait trainé avec quelques collègues, serait peut être même allée boire un verre pour tenter de s'intégrer plus rapidement à l'équipe. Mais le coeur n'y était pas, un mauvais pressentiment l'assaillait et elle ne parvenait pas à savoir pourquoi. Elle transplana non loin de la MUL et attendit quelques minutes. Dans son échange épistolaire, elle avait donné rendez-vous à sa meilleure amie à quelques mètre de l'entrée de l'université où elle terminait ses études. « Nyx ! » cria-t-elle en voyant l'abondante chevelure rousse de son amie. Sans un mot, échangeant un même regard inquiet, les deux jeunes femmes disparurent. Lou les fit atterrir non loin de l'appartement de Blanche et lâcha le bras de l'étudiante pour franchir les quelques pas qui les séparait de leur cible. Rien d'anormal jusque là: le quartier semblait calme, pas de dealeur ou de déséquilibré trainant dans un coin de rue. Les fenêtres de l'appartement en question avait l'air intactes ... Non. Elle n'avait pas été attaquée. En se retrouvant devant la porte, Lou sentit son coeur battre à la chamade. Derrière, il y avait Blanche, Blanche et le mystère de son enfermement soudain. Non sans un dernier regard à Nyx, cherchant du courage, elle frappa avec fermeté sur la porte, entendant alors un léger remue-ménage à l'intérieur. La voix de Blanche traversa la porte, s'étonnant visiblement de recevoir de la visite. « Les deux femmes de ta vie. » cria Lou pour être entendu, cherchant à apaiser ses craintes avec un ton humoristique. « On est venues t'apporter de la camomille, c'est super bon pour les fièvres. Remède de moldu testé et approuvé, tu peux me croire. » tenta-t-elle alors dans l'espoir que son amie soit, effectivement, simplement grippée et que son instinct lui joue des tours. « Aller ouvre ! Promis je reste à distance de tes microbes ... Et puis ... Au pire, Nyx pourra toujours nous préparer une potion de sa conception ! » La rousse était la plus douée en potion qu'elle connaisse. Nul doute que rien ne résisterait à cette future médicomage!

AVENGEDINCHAINS

Je soupire en attrapant mes livres que je fourre dans mon sac. Je suis plus qu’inquiète. Pas pour mes examens, je suis pas ma mère !, non pour Blanche… Les quelques hiboux que j’ai d’elle sont froids et distants. Comme-ci… Elle affirme qu’elle est malade. Je n’en crois pas un mot. Mon instinct me hurle qu’elle me, nous à moi et Loulou, cache quelque chose. Et je suis bien déterminé à lui tirer les vers du nez ! Je n’irais pas jusqu’à utiliser du Veritaserum… Quoi que ! Pour qu’elle nous inquiète comme ça, je pourrais presque en faire un plein chaudron et l’obliger à le boire en entier pour qu’elle nous raconte tout. Aucune potion ne me résiste, et clairement pas celle la. Cependant, si elle vraiment malade, ce dont je doute, je me ferais un devoir de la soigner moi-même à grand coups de potion et de sort de soin. Je ne suis pas entrain de devenir médicomage pour ne pas pouvoir soigner mes amies ! Je finis de remplir mon sac d’herbes et de livres et de tout ce qui me pourrait être utiles pour soigner toutes les maladies que je connais. J’ai encore quelques heures de cours avant celle du rendez-vous et c’est un exploit mental que je fais pour réussir à me concentrer.

Je bouscule les autres pour sortir le plus vite possible de mon cours. Je n’ai pas le temps d’attendre et de faire attendre Lou. Qui d’ailleurs m’attend déjà au point de rendez-vous. Je rajuste la sangle de mon sac qui me scie l’épaule et me précipite vers elle. Je lui prends le bras en la saluant à peine. Pas le temps de faire dans le sociale : on a une petite Blanche à sauver des griffes de je ne sais quel psychopathe qui doit la torturer. Si quelqu’un a fait du mal à notre Blanche… je créerais spécialement pour lui une potion qui lui fera fondre ses entrailles. Je ferme les yeux le temps du transplannage et les réouvre quand mes pieds touchent le sol. J’observe avec attention autour de moi en lâchant le bras de mon amie. Il n’y a rien d’anormale, je suis son regard lorsqu’elle lève les yeux vers les fenêtres de Blanche. Rien d’anormal non plus. Pas de saleté, cochonnerie… ou je ne sais quoi. Si elle avait été attaqué… L’agresseur avait fait en sorte de tout nettoyer. Je suis Lou quand elle se met en route et attrape machinalement ma baguette en la tournant entre mes doigts.

J’observe la porte et je me retiens de ne pas l’arracher de ses gonds d’un sort et me précipiter à l’intérieur voir comment va mon amie. Quitte à me faire jeter, insulter, ce genre de chose. Mais ce n’est rien comparé à une amie. Un dernier échange de regard avec Lou et elle frappe. Je tends l’oreille. Remue-ménage ? Blanche n’a rien à nous cacher ! Il y aurait quelqu’un avec elle ? Je fronce les sourcils et serre un peu plus fort ma baguette. C’est bien la voix de Blanche… Mais il y a quelque chose d’autre. Je plisse le nez. Je souris malgré moi aux blagues de mon amie et lui saisis brièvement la main pour la serrer. Je renchéris par dessus Lou

« T’inquiète pas Blanche ! J’ai trouvé le moyen de faire en sorte que mes potions aient toujours un goûts exquis ! Pas comme celle que l’infirmière nous faisait boire ! Et puis si t’es malade ça me fera de la pratique ! Tu sais que je suis la meilleure des infirmières que tu puisse avoir ! »

J’hésite à dire qu’il faut absolument que je lui raconte quelque chose à propos de mon copain, ce qui est complètement faux, mais l’appel des potins peut-être utile. Cependant, je tiens ma langue et je cherche à nouveau la main de Lou pour la serrer doucement. Je finis par lui souffler très bas.

« Au pire… Je fais exploser la porte. »

Ce n’est pas très urbain, mais quand on a pas le choix… Je lâche sa main et je tends l’oreille pour savoir si Blanche arrive.

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

« Les deux femmes de ta vie. » En entendant les voix de ses amies à travers la porte d'entrée, Blanche du se retenir de jurer. Evidemment! A quoi elle s'attendait? Que Lou et Nyx allaient attendre bien sagement qu'elle refasse son apparition en public? Bien au contraire! « On est venues t'apporter de la camomille, c'est super bon pour les fièvres. Remède de moldu testé et approuvé, tu peux me croire. Aller ouvre ! Promis je reste à distance de tes microbes ... Et puis ... Au pire, Nyx pourra toujours nous préparer une potion de sa conception ! » Malgré-elle, Blanche sourit à l'humour de Lou surenchéri par celui de Nyx « T’inquiète pas Blanche ! J’ai trouvé le moyen de faire en sorte que mes potions aient toujours un goûts exquis ! Pas comme celle que l’infirmière nous faisait boire ! Et puis si t’es malade ça me fera de la pratique ! Tu sais que je suis la meilleure des infirmières que tu puisse avoir ! » Elles changeront jamais! D'un côté, ça faisait du bien. Puis elle revint sur terre et s'exclama - d'une voix légèrement paniquée même si elle tentait de se calmer:
Heuuu! Deux minutes puis elle décida de jouer une part de vérité en disant: C'est le bordel intégral chez moi! Y'a des papiers partout!

Bordel, il fallait vraiment qu'elles se pointent après une crise vampirique! Evidemment, en toute bonne chercheuse qu'elle était, Blanche avait décidé de joindre l'utile à ce qui lui était arrivé comme... Savoir combien de temps un demi-vampire pouvait se passer de sang. Dis comme ça, c'était légèrement masochiste comme expérimentation mais qu'importe.
Et si ce n'était que ça, elle était couverte de sang et n'avait jamais autant adoré son peignoir en matière éponge qui ne se teintait pas toute de suite en rouge.
Son esprit fonctionnait très vite...Que faire? Et si elles découvraient son secret? Cela les mettraient-elles en danger? Ro et puis zut! Advienne que pourra! Elle ne pouvait guère jouer à l'isolée toute sa vie...Elle refusait de donner cette victime à Aiden! Plutôt mourir tout de suite.

Finalement, elle ouvrit la porte pour laisser entrer ses amies. Comme j'ai dit, excusez-moi pour le désordre... J'étais en pleine recherche... Puis l'air désinvolte pour détendre l'atmosphère, elle dit: Alors comment ça se passe avec ton cher et tendre, Nyx?

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Blanche & Lou & Nyx

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La blonde tiqua sur la proposition de son amie: elle doutait que Blanche apprécie qu'elles défoncent sa porte, même si cela aurait eut l'air suffisamment théâtrale pour lui plaire. Nyx avait toujours eut des idées totalement folle, mais c'était sans doute pour cela que leur trio marchait si bien: elles avaient toutes trois des personnalités à la fois similaires et différentes, chacun excellait dans son domaine, chacune complétait les autres. « J'espère qu'on aura pas besoin d'en arriver là. » répondit-elle d'un ton tout aussi bas à la rousse. La voix de l'américaine s'entendit de nouveau à travers le bois de la porte. Et elle leva un sourcil, intriguée. Le bordel ? Comme si ça les dérangeait: elles avaient passés leur adolescence dans le même dortoir et partagé la même salle de bain pendant plusieurs années ! Lorsque la porte s'ouvrit, elle s'engouffra dans l'appartement avant que Blanche ne change d'avis, entrainant Nyx avec elle. « Hum ... Sexy ! » commenta-t-elle en regardant le peignoir en éponge de la sorcière. « Tu nous caches d'autres petites surprises comme ça ? Un camion de glace ? L'intégrale de Mamma Mia ? » Blanche avait tout d'un remix de Bridget Jones à la mode sorcière, elle s'étonnait d'ailleurs de ne pas la voir danser sur All by Myself, un verre de vin à la main. Qu'importe, cette horreur qu'elle avait sur le dos ne signifiait rien de bon. Elle observa Nyx, cherchant à voir si la jeune femme était parvenu à la même conclusion qu'elle et posa les poings sur ses hanches, accusatrice. « Tu t'es pas fais larguée quand même ? Ça a tout l'air d'une soirée mouchoir et comédie romantique ! » L'idée que Blanche puisse pleurer pour un mec lui semblait absurde mais c'était toujours mieux que de croire qu'elle les avait volontairement éloignés. Mais pour quelle autre raison aurait-elle fait cela ? Blanche était fière, elle l'avait démontré dès son arrivée à Poudlard, se cacher pour pleurer un mec ne devait pas être si détonnant avec sa personnalité ? Laissant Nyx prendre le relai, Lou observa la pièce avec attention, analysant chaque élément comme on lui avait apprit à le faire. C'est sur qu'elle avait connu son amie plus ordonnée ... Mais il n'y avait rien dont la brune avait à rougir et surtout, rien qui pouvait justifier son comportement des derniers jours. Pas de mouchoirs trainant: elle n'avait pas de rhume, de grippe ou tout autre forme de saleté qui sévissait en ce début octobre. Cela durait depuis bien trop longtemps pour que ce soit un problème de féminité ou une indigestion ... Les connaissances de Nyx en médociomagie aurait été utile mais Lou risquait d'alarmer Blanche et elle ne souhaitait pas le moins du monde être attaquée à coup de sortilège de chauve-furie.

AVENGEDINCHAINS

Je fronce les sourcils en haussant les épaules. Si besoin est : je le ferais sans aucune hésitation. Et je payerais les réparations après. Mais si mon amie à besoin de moi… une porte n’est rien à côté de l’amour que je leur porte. Par contre… c’est quoi cette excuse moisie de bordel ? On a vécu ensemble des années à se partager la salle de bain… Alors niveau bordel je crois qu’on peut assumer mutuellement entre nous. Non, c’est définitivement étrange, je jette un regard à Lou avant que la porte ne s’ouvre… Je sais que Blanche n’est pas toujours à la pointe de la mode, mais le coup du vieux peignoirs… J’entre avec Lou dans l’appartement… et une drôle d’odeur me titille le nez. Je me déconcentre en entendant Lou faire une vanne et je ne peux pas m’empêcher de rire. Oui sur ce coup là, notre chère et tendre Blanche ressemble à une fille qui s’est fait salement largué. Je pose mon sac au sol et me masse l’épaule en fronçant les sourcils en levant les bras au ciel. Autant continuer à détendre l’atmosphère. De toute manière j’avais quelques petites choses à raconter.

« Avec Charly ? Mais très bien ! On a fait une p’tite soirée il y a quelques jours. Mais bon ! Et toi ! Tu m’as l’air en pleine crise de déprime aiguë, mais nulle trace de bac à glace violemment attaqué et vidé, ni de trace de plaquette de chocolat dont il ne reste plus que les papiers pour pleurer sur leur existence… Nan et puis Blanche… Je veux bien accepter BEAUCOUP de chose sur ton look… Mais le peignoirs en éponge… c’est non. »

Je m’approche pour la serrer dans mes bras sans plus de façon et en la pressant contre moi je sens à nouveau cette odeur. Je la prends par les épaules et observe son visage avec soin. Cette odeur… Je la connais. Pas bien, parce que je ne suis pas une tueuse à gage, mais je la connais pour l’avoir sentis plusieurs fois, dans des blocs opératoire. Mais… vu l’odeur… Je fronce le nez et attrape mon sac en feignant que tout aille bien.

« Jure moi que je peux faire mumuse avec ton chaudron ! J’ai amené dix kilos d’herbes pour contrer au moindre de tes problèmes ! Et si c’est un connard d’ex qui te fait du mal, je peux très bien concocter un filtre d’amour qui le poussera à faire la cours à la moindre chose femelle qu’il croisera, ou qui le fera tomber amoureux d’une huître ou d’une moule. Voir pire ! Dis moi que je peux faire mumuse avec mes potions ! Tu sais que je suis capable de faire une potion qui te ferait apparaître un trou noir si tu me le demande. »

Je suis très légèrement accroc à mes potions et à leur fabrications, quitte à gonfler mes capacités. En fait, je sens toujours l’odeur du sang et ça me perturbe. Est-ce que je dois jouer carte sur table ? Mon regard fouille l’appartement de mon amie, il n’y a pas la moindre trace de sang ici… Alors d’où vient cette odeur ? Et puis… je ne vois rien qui pourrait indiquer qu’elle est ou a été malade. J’aimerais bien occuper assez Blanche pour que Lou laisse son flair d’Aurore opérer. Alors je parle, je m’agite, j’essaie d’occuper l’espace. Pourvu que Lou puisse vite fait jeter un œil.

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

Blanche était tout sauf rassurée quand elle a ouvert la porte à Lou et à Nyx. Lou étant auror, et donc une des meilleures inspectrices du monde des sorciers, et Nyx...Ben, c'était Nyx quoi! Mais bon, elle ne voulait pas prendre le risque de se faire défoncer la porte... Elle avait pas de soucis avec les voisins mais elle en avait déjà assez personnellement pour en rajouter une couche! Alors, elle préféra ouvrir la porte en espérant faire diversion. D'ailleurs, l'excuse du "bordel"... D'où elle a tiré ça, franchement? Elles avaient partagé le même dortoir pendant des années et...La question bordel et intimité, elle se posait même plus depuis une plombe!

Elle demanda à Nyx où elle en était avec Charly. « Avec Charly ? Mais très bien ! On a fait une p’tite soirée il y a quelques jours. Mais bon ! Et toi ! Tu m’as l’air en pleine crise de déprime aiguë, mais nulle trace de bac à glace violemment attaqué et vidé, ni de trace de plaquette de chocolat dont il ne reste plus que les papiers pour pleurer sur leur existence… Nan et puis Blanche… Je veux bien accepter BEAUCOUP de chose sur ton look… Mais le peignoirs en éponge… c’est non. » Blanche gloussa... Elle se souvenait de la tronche de Nyx quand elle était arrivée, pour la première fois, dans le dortoir qu'elles allaient partagé avec Lou. Son look sortant de la profonde Amérique au goût de "petite maison dans la prairie" avait fait jasé... Mais bon, elle y pouvait rien si ses parents étaient de la trèèèèès vieille école!
Elle failli sursauter quand sa rouquine de copine l'a pris dans ses bras... Blanche supplia qu'elle ne sente rien de bizarre. Heuu...j'ai un truc sur le visage? Hum ... Sexy ! » Entendit-elle de la part de la demi-velane. Bon, c'est vrai que son look n'avait rien de très folichon! « Tu nous caches d'autres petites surprises comme ça ? Un camion de glace ? L'intégrale de Mamma Mia ? Tu t'es pas fais larguée quand même ? Ça a tout l'air d'une soirée mouchoir et comédie romantique ! » Elle reprit son rire mal à l'aise. Heuuu si on veut! Mais bon, vu les aventures que j'ai eu... C'est pas le genre de truc qui risque de me chambouler. Moi? Pleurer pour un mec? Rigola-t'elle.

« Jure moi que je peux faire mumuse avec ton chaudron ! J’ai amené dix kilos d’herbes pour contrer au moindre de tes problèmes ! Et si c’est un connard d’ex qui te fait du mal, je peux très bien concocter un filtre d’amour qui le poussera à faire la cours à la moindre chose femelle qu’il croisera, ou qui le fera tomber amoureux d’une huître ou d’une moule. Voir pire ! Dis moi que je peux faire mumuse avec mes potions ! Tu sais que je suis capable de faire une potion qui te ferait apparaître un trou noir si tu me le demande. » Blanche présenta sa cuisine qui lui servait aussi, à l'occasion, de bureau d'expérimentation. Fais comme chez toi! Et si vous voulez bien m'excuser je vais...Me débarbouiller. dit-elle avant de s'éclipser au premier étage dans sa salle de bain. Blanche lança à la cantonade: J'ai pas assez à manger pour trois! On se commande une pizza? J'ai découvert une pizzeria moldu du tonnerre! à travers la porte tout en enlevant ses vêtements qu'elle balança dans la manne à linge.

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Youpi ! J’ai un chaudron pour moi toute seule. Bon par contre celui la je ne dois pas le faire exploser. Je laisse Lou commander des pizza : elle sait ce que j’aime ! Quand à moi je prépare rapidement un chaudron en examinant les lieux. L’odeur du sang… Je me mordille les joues en observant mon chaudron bouillir. Une potion d’allégresse… Non, je cherche dans ma tête n’importe quelle potion qui pourrait… UNE POTION CALMANTE ! J’aime avoir des éclats de génie parfois. Je n’ai même pas besoin de consulter la recette : je la connais par cœur. D’un coup de baguette je fais virevolter les ingrédients autour de moi avant de commencer la préparation de ma potion. La potion est en soit assez rapide en faire et je l’ai rendu inodore, incolore et sans aucun goût. L’avantage d’être presque une maître potioniste. Je chuchote à Lou que j’ai sentis l’odeur du sang, en particulier sur Blanche. Je reste cependant concentrée sur la préparation de ma potion et je souris à Blanche quand elle revient sans pourtant expliquer à cette dernière ce qu’il y a dans mon chaudron. Je ne vais pas vendre tous mes secrets. Je décide de détendre un peu l’atmosphère.

« Il y a des jours où j’hésite vraiment à arrêter la médicomagie pour ne faire plus que des potions. Truc qui rend littéralement dingue ma mère, mourir de rire Érèbe, soupirer mon père et lever les yeux au ciel à Charly. Mais c’est vrai que je suis sûre de devenir une riche potioniste célèbre. T’imagine ! Au club de gym y en a qui m’ont demandé si je pouvais pas trouver une certaines potions pour augmenter leur chance de victoire et passer le contrôle anti-dopage. Ce à quoi je leur ai répondu que la porte du club était au fond à droite. »

Je parle, je parle, je parle, j’essaie juste de meubler pour détendre mes amies et essayer de la rendre moins méfiante. Je plonge ma louche dans ma potion fumante et la renifle avec soin avant d’en poser une goutte sur ma langue. C’est parfait. Mais pour l’instant je ne vais pas en donner à Blanche. Je l’observe avec soin avant de demander d’un ton trop calme. J’ai peut-être forcé la dose au niveau du calme.

« Au fait, tu m’explique pourquoi tu sentais le sang et ça sent le sang chez toi ? »

Nyx !!! Ta gueule merci ! Ou pas. Nan, mais je suis cash, je le sais. Mais autant y aller directement. Je jette un œil à ma potion et plisse le nez. Vraiment un poil chargé, heureusement vu la dose que j’ai pris : ça ne dure pas !

Date de naissance : 24/04/1994

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

Elle jeta un sort aux vêtements dans la manne pour qu'ils se nettoient pendant qu'elle prend sa douche. Cela faisait un bien fou de sentir l'eau chaude ruisseler sur sa peau.
Son ouïe s'étant améliorée après sa transformation, Blanche entendait son cœur battre ainsi que toutes les pulsations dans son corps. Elle soupira tout en allant masser une épaule douloureuse... Le choc de sa chute lui revenait.

Une fois calmée et fin prête à recevoir ses amies tout en tentant de leur cacher son secret, elle arrêta le filet d'eau et choppa une serviette. Enroulée dedans, elle se dirigea d'un pas rapide vers sa chambre et ouvrit à la volée sa garde-robe pour en retirer des sous-vêtements ainsi qu'un short noir et un débardeur blanc tout simple. Entre elles 3 plus de chichis depuis bien longtemps... L'avantage d'avoir partagé la même chambre pendant des années.
Toujours sa serviette sur la tête en se frottant ses cheveux humides, elle rentra dans la cuisine en lâchant: Yes! T'as rien fait cramé! faisant référence à une de leurs soirées à Poudlard où elles avaient failli mettre le feu au dortoir à cause d'un test potion ayant mal tourné. Elles s'étaient faites littéralement enguirlandés en beauté... Blanche s'était demandée qui elle craignait le plus. Ses parents ou les profs?

« Il y a des jours où j’hésite vraiment à arrêter la médicomagie pour ne faire plus que des potions. Truc qui rend littéralement dingue ma mère, mourir de rire Érèbe, soupirer mon père et lever les yeux au ciel à Charly. Mais c’est vrai que je suis sûre de devenir une riche potioniste célèbre. T’imagine ! Au club de gym y en a qui m’ont demandé si je pouvais pas trouver une certaines potions pour augmenter leur chance de victoire et passer le contrôle anti-dopage. Ce à quoi je leur ai répondu que la porte du club était au fond à droite. » Blanche rigola: Tu as extrêmement bien fait! elle continua à s'esclaffer jusqu'au moment où une question de Nyx lui coupa le sifflet. « Au fait, tu m’explique pourquoi tu sentais le sang et ça sent le sang chez toi ? » Fuck! Pensa-t'elle; la seconde d'après. Elle eu un blanc d'autant de temps avant de dire: Mais de quoi tu parles...? puis, après avoir fait mine de réfléchir: Ha! J'ai essayé de cuisiner un truc à la moldue, un espèce de civet de biche que je suis allée chercher à la boucherie et cet abruti de vendeur m'en a refilé un qui baignait littéralement dans le sang sans le me dire! Tu imagines la suite! Ne m'y attendant pas, je l'ai ouvert sur mon plan de travail et ça a dégouliné partout y compris sur moi... D'où le peignoir top sexy mentit-elle. Donner lui un Oscar! Même si elle s'en voulait de mentir comme une arracheuse de dents. Blanche changea de sujet: Au fait, le livreur a dit quand il nous apportait les pizzas? Il faut pas que j'oublie de rendre la maison visible aux moldus!

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Blanche & Lou & Nyx

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La tentative de diversion fonctionna suffisamment pour que la demi-vélane puisse s'attarder mais ce fut la remarque de Nyx, sur l'odeur omniprésente qui la secoua le plus. Si elle possédait un certain sens de l'observation, Nyx avait, elle, un odorat développé par ses années de pratique de la potion, un talent que Lou lui enviait car précisément fort utile à cet instant. Du sang ? Blanche s'était-elle blessée ? Comme elle l'avait dit juste avant, elle n'était pas du style à pleurer pour un mec, mais Lou l'imaginait mal transformée en psychopathe vengeresse. De plus, elle ne voyait aucun signe qu'un corps avait été découpé dans le coin. Rassurée à l'idée qu'elle n'aurait pas à enfermer sa meilleure amie à Azkaban, Lou contenait de cogiter, hochant lascivement la tête à la proposition de Blanche. Une soirée fille: rien de tel pour tirer les vers du nez à cette petite cachotière !! Blanche fila, sans doute pour se débarrasser des preuves du vilain secret qui la gardait enfermée dans cette maison depuis plusieurs jours ... Les talents de Nyx en terme de discussion étaient aussi remarquable que sa capacité à créer n'importe quoi dans son chaudron: Lou admirait cette capacité à parler pour ne rien dire, tout l'inverse de sa propre personne, souvent avare de mot et allant directement à l'essentiel. Totalement desinhibée dans cette ambiance familière qu'était leur trio, Nyx se transformait en véritable moulin à parole et Lou sut, à cet instant, qu'il lui faudrait une potion calmant, à elle aussi, pour éviter de l'étrangler. Cependant, dans son débit de parole, elle posa la question. Bien joué Nyx, tu gagnes un sursit de quelques heures songea la sorcière tout en posant un regard particulièrement intéressée sur la brune. « Hum ... » commenta-t-elle la réponse hasardeuse de la jeune américaine. Peu convaincant ... « D'ici une quarantaine de minutes. » répondit la blonde. Dès qu'il s'agissait du monde non magique, les choses se méritaient et la patience était la plus grande des qualités. C'était sans doute pour cela que la nourriture était si bonne ? Certes, les elfes de maison de Poudlard ou du Ministère faisaient des merveilles, mais rien ne remplaçait un bon fast-food moldu ! « La prochaine fois ... Evite les boucheries seule. Tu devais avoir une tête de pigeon pour qu'il te refile de la marchandise sans précaution ... » Et surtout, un civet ? De biche ? Seule ? Ça empestait l'incohérence. Qu'elle se soit laissé surprendre par un paquet de viande morte était déjà peu concevable ... « Tu sais que tu peux tout nous dire hein ? S'il y a un cadavre à cacher ... Bon Faudra Antares pour le transporter mais je suis sur que Nyx a de quoi le faire disparaitre et je te couvrirai auprès du Département. » tenta-t-elle avec humour. Bien sur, elle doutait que Blanche ait ce genre de soucis, cependant, elle espérait l'amener à se confier sur toutes les bizarreries qui avaient lieues autour d'elle depuis leur arrivée.

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Date de naissance : 24/04/1994

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

Hum ... D'ici une quarantaine de minutes. » Lui répondit Lou quand elle lui demanda quand le livreur de pizzas arriveraient. Sa maison est entourée d'un sortilège la rendant invisible pour les moldus... Pas qu'elle ne les aimait pas mais vu le nombre de démarcheur venu pour vendre leurs produits, Blanche a voulu avoir la paix. Sans compter qu'elle gardait certains dossiers secrets concernant le monde des sorciers, il fallait donc qu'elle reste discrète si elle voulait que le secret de leur monde soit gardée. Après tout, il s'agissait de la loi la plus importante des sorciers qu'elle que soit leurs origines! Ok Répondit-elle en rangeant un peu la table de la salle à manger en lançant un sort de rangement et après avoir lancer un Attention à vos têtes! , livres et parchemins se mirent à voleter dans l'air pour rejoindre leurs réelles places.

« La prochaine fois ... Evite les boucheries seule. Tu devais avoir une tête de pigeon pour qu'il te refile de la marchandise sans précaution ... » Elle rigola, l'air de prendre ça à la légère. Elles avaient l'air de la croire, pour le moment. On ne m'y reprendra plus! déclara-t'elle. Elle ne pouvait guère dire qu'elle avait volé des banques de sang moldues et qu'elle planquait donc des pochettes dans son frigo!

« Tu sais que tu peux tout nous dire hein ? S'il y a un cadavre à cacher ... Bon Faudra Antares pour le transporter mais je suis sur que Nyx a de quoi le faire disparaitre et je te couvrirai auprès du Département. » Elle haussa les sourcils avant de dire Mais qu'est-ce qui vous arrive les filles? Ok je suis désolée de ne pas vous avoir contactée ces derniers jours! ça vous va? Elle poursuivit: Je ne me sentais pas très bien et j'ai simplement décidé de m'isoler un peu. C'est pas un crime!

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Je sens l’agacement de Lou et me mordille les joues avant de lui tendre un peu de potion en lui glissant qu’il s’agit d’une potion calmante. Pas envie qu’elle me tape dessus pour un oui ou pour un non. Je bois moi aussi une petite gorgée pour me calmer un peu. Je baisse la tête pour éviter les livres et parchemins qui volent. Mais un grand sourire étire mes lèvres lorsqu’on parle de potion pour dissoudre les corps avant de prendre un petit air coupable, qui ne doit tromper personne, mais tant pis ! Pour une fois je n’ai vraiment pas fait exprès pour cette potion ! Par contre l’excuse du civet de biche me surprends, mais je continue sur la potion.

« J’en ai déjà une en fait… Promis c’était pas ce que je voulais faire à la base ! Mais si je dois en faire un chaudron maintenant… »

Je plisse le nez sans rien dire en croisant les bras sur ma poitrine en tournant ma baguette entre mes doigts. BON ! Elle est désolée, mais je sens qu’il y a quelque chose qui cloche. Et qui cloche de manière puante. Je m’approche du frigo comme-ci tout était normale.

« Bon ! On est les meilleures amies du monde ! On va pas se fâcher pour si peu ! Buvons un coup ! »

Et j’ouvre en grand la porte du frigo d’un geste vif sans écouter Blanche ou Lou. Je fronce les sourcils et fais une drôle de tête en voyant les poches de sang partout dans le frigo. Je me retourne en faisant un sourire quelques peu … je ne saurais pas décrire. En regardant Blanche dans les yeux avant de désigner l’intérieur du frigo aux deux filles.

« Tu fais des études sur la composition du sang ? Ou est-ce que ce sang a un rapport avec ton absence de ces derniers jours ? Et je suppose que l’odeur de sang vient d’ici et non pas d’une pauvre biche innocente… Donc ? On peut avoir une vraie explication ? »

Pas que je suis inquiète, la potion calmante aide, je n’en veux pas à mon amie, pour l’instant, mais j’aimerais beaucoup comprendre ce qu’il lui arrive. Je garde le frigo ouvert et note qu’en bas du frigo il y a quelques petites taches de sang. Et il y a du sang dans des bouteilles en verre. Mon sourire à quitté mon visage et je regarde Blanche un air sérieux au visage.

Blanche & Lou & Nyx

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La demi-vélane observa d'un air las l'appartement se ranger de lui même. Si elle avait vécut toute sa petite enfance comme une moldue, les années d'études à Poudlard et à la MUL l'avait habitué aux particularités du monde magique et elle ne s'étonnait plus de voir des livres regagner leurs places ou d'observer une cuillère en bois touiller une marmite de légume. Cependant, si le voir n'était plus surprenant, le faire n'était pas dans ses automatismes et Lou n'employait que rarement la magie au sein de son appartement. C'était à la main qu'elle récurait sa cuisine et à genoux qu'elle lessivait le sol une fois par semaine, comme ses parents le lui avait enseigné. Le regard de l'Auror se plissa à la réaction surdimensionnée de sa meilleure amie. Il n'y avait, dans ses mots, qu'une simple boutade, une hypothèse faite du pire scénario possible, issus des livres d'espionnage et des polars qu'elle dévorait le soir sur son canapé. Une réaction qui, si elles avaient été des personnages de fiction, aurait trahit une certaine culpabilité chez la brune. Le radar de Lou s'alarmait. Déjà en entrant, ses suspicions ne l'avaient quitté mais elle ne parvenait à se débarrasser de l'horrible impression de manquer quelque chose. Si Aaron était là, ils phosphoreraient des heures là dessus, ils échangeraient des hypothèses et cela l'aiderait à ouvrir les yeux sur ce détail que son attention ne parvenait à déceler. Elle allait s'emporter à son tour lorsque Nyx intervint, rappelant qu'elles étaient toutes amies depuis bien trop longtemps pour se fâcher ainsi. « Bien ! » répondit-elle en s'installant dans le canapé, croisant les bras sous sa poitrine alors que la rousse allait chercher des rafraichissements. La découverte manqua de la faire s'étouffer. La preuve du mensonge précédent se trouvait dans le réfrigérateur et alors que Nyx se poussait, faisant constater la présence de poches de sang à l'assistance, Lou darda son regard acéré sur Blanche. « Et cesse de nous prendre pour des dragons de deux semaines. » dit-elle d'une voix sèche « Tu es plus que bizarre et je ne parle pas de ton pseudo besoin de solitude pour une mauvaise grippe imaginaire. » Lou ne lâcherait pas, elle ne quitterait pas cet endroit sans connaitre la vérité !

AVENGEDINCHAINS

Date de naissance : 24/04/1994

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Lou Nightingal & Nyx Williams & Blanche BlackStone

grâce à ses capacités de legilimancie, Blanche avait deviné que Lou et Nyx flairaient quelque chose. Naïvement - personne n'est parfait - elle espérait que ses camarades de dortoir ne repéreraient rien. Alors qu'elle s'éloignait pour lancer un sort à retardement pour annuler celui qui rendait la maison invisible aux moldus, elle repéra Nyx donner une potion à Lou... Depuis quand Lou prenait-elle des potions calmantes?

Qu'importe, presque mise au pied du mur, Blanche haussa le ton aux questions "intrusives" de ses amies qui ne comprenaient pas son silence-radio; ce à quoi elle répondu qu'elle avait simplement besoin d'être seule. Evidemment, Lou plissa des yeux tandis que Nx dit, pour désamorcer l'ambiance, « Bon ! On est les meilleures amies du monde ! On va pas se fâcher pour si peu ! Buvons un coup ! » Surenchérit par le « Bien ! » de la jeune auror.

Prise dans ses réflexions, elle ne fit donc pas attention à la née-moldue du groupe qui se dirigeait vers le frigo. De plus, après avoir passées des années dans les mêmes dortoirs, elles fonctionnaient selon le principe "ce qui est à moi est à toi"... Tout aussi bien que Blanche ne réagit que très tardivement à l'action de son amie et qu'elle n'eu pas le temps de l'arrêter que, déjà, Nyx était bouche-bée devant le contenu du frigo qu'elle avait ouvert à la volée.

« Tu fais des études sur la composition du sang ? Ou est-ce que ce sang a un rapport avec ton absence de ces derniers jours ? Et je suppose que l’odeur de sang vient d’ici et non pas d’une pauvre biche innocente… Donc ? On peut avoir une vraie explication ? » Lui demanda Nyx. Tant qu'à Lou, déjà pale à l'ordinaire, semblait avoir chassé toutes les couleurs de son visage et manquer d'avoir une crise cardiaque.

Blanche était évidemment à cours d'excuse. A ceci près, elle n'avait - de toute façon - jamais été une très bonne menteuse. Faute à son éducation trop vieille école fonctionnant du type "mentir est pêché" ou une ânnerie du genre.
Ceci fut confirmée par la glaciale réplique de Lou. « Et cesse de nous prendre pour des dragons de deux semaines. Tu es plus que bizarre et je ne parle pas de ton pseudo besoin de solitude pour une mauvaise grippe imaginaire. »

Blanche passa ses mains sur son visage tandis que la serviette avec laquelle elle se lavait les cheveux terminait sa course par terre. Elle prit deux minutes pour remettre ses idées en place et à se faire à l'idée que son secret allait être découvert. Et tant qu'à dire la vérité et rien que la vérité, autant ne pas faire d’omission. Mais avant elle dit: Sérieusement? Vous croyez que j'ai tué quelqu'un? Lou et Nyx l'avaient dit "en blaguant" mais elle sentait qu'il y avait une pointe d’honnête là-dedans. Et toi Lou...C'est à l'amie ou à une suspecte que tu parles? Lou était Auror. Blanche savait bien qu'amie ou pas, si elle faisait quelque chose en désaccord avec les lois du monde des sorciers, Lou l'enverrait à Azkaban. Qu'importe si elles étaient amies. On dirait même que c'est parce qu'elles sont proches que Lou considérerait cette mission comme affaire personnelle. Il n'y avait qu'à penser à son frère.

Bon ok... Elle se dirigea vers le frigo et prit une des pochettes de sang dans sa main Je savais que j'aurais mieux fait de les mettre dans des bouteilles de vin... Rajouta-t'elle, cynique, tout en ouvrant la pipette. Déjà, je vous demanderais de ne pas m'approcher... Je ne sais pas ce qui se passerait étant donner que je ne l'ai jamais fait "en public" et je ne veux pas vous attaquer Clair, net et précis!

Il n'y avait qu'un moyen qu'elles la croient du premier coup et éviter les blablas inutiles. Elles avaient toutes les trois participé aux leçons sur les créatures nocturnes en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Elles sauront ce qu'elle est devenue du premier coup. Réprimant son dégoût, pas celui de boire du sang à son plus grand regret mais dû fait qu'elle allait apprécier la texture, le goût et la chaleur du liquide dans sa bouche et sa gorge, elle ferma les yeux et bu une gorgée rapide avant d'éloigner la poche d'elle en déposant sur la table.

Blanche avait encore les yeux fermés et quand elle les ouvrit, c'était pour voir ses iris d'une couleur rouge sang.

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J’ai l’impression d’avoir balancé une bombe dans le salon. J’ai vraiment un talent pour mettre les pieds dans le plat. Enfin là ce n’est plus un talent : c’est un don ! Et Lou est carrément flippante quand elle s’y met, je ne devrais pas oublier cette tête vue qu’elle me l’a si souvent sortie à chaque fois que je faisais une bêtise… Enfin… elle me l’a si souvent faite que je ne les compte plus. Je plains les suspects qui passent devant son nez : je craque toujours devant cette tête et rase les murs.Cette fois je reste tranquillement à ma place et n’ose même pas refermer le frigo. Je vois que Blanche est toute aussi mal à l’aise que moi. Je secoue la tête. Blanche ne tuerait personne ! … Je crois ?

Blanche se dirige vers moi et prend une pochette de sang dans ses mains. Je l’observe sans bouger et ne peux pas m’empêcher de sourire , ouais le sang dans des bouteilles de vin ça passe beaucoup mieux. Surtout quand on a une amie aussi fouineuse que moi. Je fronce les sourcils en l’écoutant. Ne pas l’approcher, elle ne l’a pas fait en public… Elle ne fait pas de la magie noire avec le sang quand même ! Attaquer ? Oh… oh… Je tourne un instant le regard vers Lou. Blanche serait… Je l’observe avec attention inquiète pour ce que je vais voir. Je sens le sang quitter mon visage quand je vois ses iris rouge lorsqu’elle rouvre les yeux. Une vampire. D’accord. Je referme le frigo avant d’aller boire une gorgée de ma potion. J’ai besoin de mon calme. J’observe avec attention Blanche.

« Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ? »

Des questions simples, efficaces, importantes. Mon cerveau tourne à pleins régime. Il existe bien une potion tue-loup, pourquoi pas une potion tue-vampire ou quelque chose pour synthétiser le sang sans être obligé d’en boire ? Je ne lâche pas mon amie du regard et attire mon sac à moi d’un mouvement de baguette avant de me laisser tomber devant la table et en sortant un parchemin et une plume. Je n’ai pas besoin de question pour savoir pourquoi elle n’a rien dit : la peur du rejet sans doute. Même si je trouve ça stupide. Elle pourrait être une mante-religieuse albinos cannibale qu’elle serait quand même mon amie. Je me demande si elle le sait. Et au vu de sa tête face au sang : c’est récent et elle n’a pas encore digéré son nouvel état. Possible aussi. Je porte mon attention sur mes deux amies attendant la suite prête à prendre des notes.