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 Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia

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MessageSujet: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptyMer 8 Mai - 23:30


J'ai mal à la tête et j'aimerais casser la mienne

Pour un peu mieux me sentir

Feat Ulysse & Amalia


Elle avait hésité. Elle tenait sa baguette, voulant se jeter un sort d’Oubliette, pour oublier qui elle était, d’où elle venait, ce pourquoi elle avait encore mal sous le plexus. Heureusement, il y avait un moyen plus intéressant de gâcher le peu d’élégance qu’elle détenait, l’espace d’une nuit, vomir ses tripes à la toilette et se laisser bercer par la nuit étoilée qui se profilait dans le ciel.

Et elle se retrouvait là, habillée toute en noir, un pantalon et une veste en cuir, à se laisser aller sur la table, son verre quasi vide en main. Elle était bien là, elle aurait bien voulu rester tête sur la table, bavant presque tellement son cerveau avait dit “fuck off”. Le néant. Voilà ce qu’elle voulait, ce qu’elle recherchait tant. Les études, le fait de bien paraître, d’être correcte. C’était un poids sur ses épaules que de temps en temps, elle les chassait grâce à un petit verre de trop dans le nez. Quoi qu’en fait, elle était réellement et totalement torchée. L’ivresse la rendait heureuse, l’ivresse coulait dans ses veines et cette soirée serait certainement bonne, si elle n’avait pas abusé.

Secouée par le tenancier du bar, elle se relevait en chancelant, tenant à peine sur ses talons qu’elle n’aurait pas dû mettre, en fait. Elle avait violemment lever le bras en prononçant quelque chose d'incompréhensible, tout en payant ses verres et sortant du bar. Coup de chance, les rues étaient calmes, trop calmes. Elle aurait peut-être préféré croiser des gens, ou pas. Coup de chance, elle ne croisera pas de couples.

Amalia était malade de les voir se tenir ensemble, c’était pourri, un couple. Parce que ça lui rappelait à quel point elle avait été heureuse et que depuis, la fin de son histoire avait sonné le glas de sa descente dans les abysses. Oh, bien sûr qu’elle pouvait se relever, avec un mal de crâne abominable, mais demain ce sera passé. L’amour l’avait rendue stupide.

Oui, elle savait qu’on ne pouvait connaître la tristesse d’aimer, sans avoir aimé une fois dans sa vie. Mais quelque part, elle aurait préféré ne rien ressentir du tout, tandis que son coeur était encore déchiré. Difficile de s’en remettre ? Amalia n’oubliait jamais et c’était cela qui la rendait malade, qui la faisait cogiter la nuit lorsqu’elle ne parvenait pas à s’endormir. Pourquoi elle passait ses nuits d’insomnies à étudier ? Pour oublier, pour se concentrer sur autre chose.

La Serdaigle se demandait encore ce qu’il s’était passé pour que cela se finisse à ce stade ? Elle ne comprenait pas où elle avait foiré, à quel moment la flamme était morte. Elle aurait voulu foncer dans un mur, le plus proche, pour finir là, comme une loque, étendue sur le sol froid de la rue. « Conneries. » grommela-t-elle. Elle s’appuyait contre un mur, au détour d’une rue vide, tirant ses chaussures qui commençaient à lui faire mal. Elle balançait les talons plus loin, évitant d’envoyer un intru aux urgences, se laissant glisser, manquant de tomber. Elle sortait une bouteille de son sac, l’engloutissant presque dans le fond de son gosier. « Désolé, hein ! » lui envoie-t-elle, sa voix éraillée claquant les murs de la rue vide. « ‘Fin, si tu t’es pas cassé en courant. » fait-elle plus bas, observant sa bouteille entamée.

Elle se fichait de parler dans le vide. Ce n'était pas grave, pas dans l'état dans lequel elle se trouvait.
roméo elvis -- malade
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MessageSujet: Re: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptyJeu 9 Mai - 22:49

Il y avait des nuits où vraiment, rien n'allait comme il le souhaitait. Déjà, il était à sec d'argent. Ses poches étaient vides de chez vides. A force de se laisser aller, de tout brûler dans des bouteilles sans parvenir à gagner un rond, il fallait bien que ça arrive. Bien sûr, il avait des connaissances à Londres et dans tout le monde magique. Mais personne à qui il n'emprunterait de l'argent pour boire. Ils n'avaient pas à faire les frais de ses addictions.

Le sevrage était rude. Il était sur les nerfs. Et qui dit sur les nerfs dit nuit difficile. Il était reparti du squatt après s'être engueulé avec Jonas, qui s'était auto proclamé gérant de cet endroit. Occasionnellement, ils avaient partagé des repas et des nuits. Mais l'autre homme était encore plus caractériel que lui. Et cette nuit, il avait décidé que sa gueule ne lui revenait pas. La nuit était avancée lorsqu'il était reparti, bredouille. Et toujours sur les nerfs.

Ca faisait quelques semaines qu'il n'était pas retourné voir Pandora. Mais ses pas le conduirent sur le chemin de son appartement. Il détestait devoir y aller au milieu de la nuit. Surtout dans cet état. Mais c'était ça ou la rue. Et il n'avait pas envie de crécher dehors cette nuit. Il entendit des voix, en s'approchant de la porte de l'appartement de la journaliste. Il ne reconnut pas le timbre. Mais elle n'était pas seule. Et il n'était pas d'humeur à l'interrompre, quoi qu'elle soit en train de faire. Il repartit. Les options se restreignaient. Et il était toujours à sec.

Et une chaussure vola devant lui, à quelques mètres à peine. Le sevrage, c'était compliqué mais à ce point ? Il s'approcha. Entendit une voix grommeler. Tiens, il n'était pas le seul à haïr cette nuit, il semblait. Il s'approcha jusqu'à voir une jeune femme s'asseoir à même le sol. Une bouteille à la main.

"Il m'en faut plus pour me casser, t'inquiète..."

Il se doutait qu'elle ne s'adressait pas à lui mais il s'approcha encore, jusqu'à se retrouver face à elle. Il s'agenouilla, pour ne pas lui faire peur puis s'assit en tailleur au sol.

"Nuit de merde, pour toi aussi ?"

Il avisa ses pieds nus, la bouteille qu'elle tenait à la main. Dire qu'il n'était pas intéressé serait mentir.. L'addiction, c'était un sale truc...

"T'veux pas partager tes fonds de bouteille ?"

Il s'en fichait un peu de ce qu'elle contenait. Ca n'avait pas l'air d'être de l'eau minérale, c'était suffisant comme information...
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Anonymous
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MessageSujet: Re: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptyMar 21 Mai - 14:27


J'traverserais la planète en rampant

J'passerais l'reste de ma vie à faire semblant

Feat Ulysse & Amalia


Ah ça, pour dire que c’était une nuit de merde, c’était certain. Elle n’avait pas voulu le viser et il l’avait compris, heureusement pour elle. Elle, qui commençait à avoir du mal à rester lucide, s’était avachie sur le sol, son postérieur le premier. « Yep. Pourtant, c’pas elle que j’devrais haïr. »

Elle reprend une gorgée, tandis que le gars devant elle la regarde des pieds à la tête. Bon, on dirait bien que lui aussi il en a bien besoin de cette bouteille. Elle hausse les épaules et lui tend la bouteille avant de recoller le mur. « Santé, du coup. »

Elle a même plus envie de réfléchir, elle aurait pu péter un plomb, plusieurs fois même. Mais elle en aurait été toujours incapable, car elle parvient avec force - ou stupidité - à ravaler. Et malgré cela, elle continue de se ronger, de se bouffer pour quelque chose qui paraît tellement futile. Elle a trop donner, elle est incapable de balayer ce qu’elle a ressenti. Cette souffrance n’en vaut tellement pas la peine. Seule, elle aurait très bien pu pleurer, ruminer le passé et remuer le couteau dans la plaie qui ne se referme pas.

Peut-être finira-t-elle seule, peut-être qu’elle continuera d’y penser à jamais, jusqu’à la fin de ses jours ; couchée dans son lit, des cheveux gris, les yeux se fermant sur cette vision d’un  visage qui s’est imprimé sur sa peau. Les yeux rivés sur le ciel étoilé, elle soupire.

« Ca rend con, l’amour, non ? » elle baisse le regard sur l’inconnu qui s’est installé face à elle, « T’y crois tellement à fond, qu’au final tu t’rends compte que ce n’était qu’une illusion. »

Viderait-elle son sac, pour une fois ? Face à cet inconnu qui ne pourrait la juger, car il ne la connaît pas du tout. Il ne fait que partager sa bouteille après tout. « Oh, j’ai eue une vie normale. Mes parents m’adorent, je suis leur unique fille, une gosse entourée de frères. » elle rit, un peu amère. « T’en penses quoi, des mariages arrangés ? »

Passant d’une extrême à l’autre, l’inconnu qui partage sa boisson pourrait ne pas suivre. Mais avec Amalia sous l’influence de l’alcool, il fallait se méfier et suivre son raisonnement bien trop souvent chaotique. Elle pouvait sauté d’une conversation joyeuse à quelque chose de plus déprimant. Le pire, ou le meilleur, elle se comprenait. Trop de pensées, trop de réflexions. Trop de choses dans cet esprit au semblant si doux, rayonnant. En réalité, ce n’était que la façade, dissimulant un cyclone qui emportait tout sur son passage. Inavouable et destructeur.

orelsan -- excuses ou mensonges
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MessageSujet: Re: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptyMar 21 Mai - 22:42

Assis aux côtés de l'inconnue, Ulysse ne se fit pas prier pour attraper la bouteille qu'il avait demandée.

"Santé !"

Lâcha-t-il, la levant en l'air avant de boire une bonne gorgée. C'était costaud. Malgré l'habitude, il sentit la brûlure se diffuser le long de son œsophage. Une sensation, désagréable de prime abord, qu'il avait appris à aimer. Et dont il était à présent presque dépendant. Il lâcha un soupir d'aise en reposant la bouteille pratiquement vide entre eux. Et s'appuya contre le mur à son tour.

Un sourcil intrigué se leva, lorsqu'elle commença à parler. Presque comme si elle lisait dans ses pensées. Ce qui lui rappelait une chose. Tous les alcooliques, du moins une bonne partie, partageaient ces pensées là. Que ce soit une peine de coeur, un amour qui s'était éteint et qui devenait une torture, les raisons pour vouloir oublier sa vie et la noyer de force étaient souvent les mêmes. Il laissa sa tête cogner contre le mur en briques derrière lui.

"A qui l'dis-tu..."

Il était à deux doigts de dire que l'amour, c'était de la m...

"C'est que d'la merde de toute façon. Un mirage qu'on nous vend pour nous faire tenir, ouais."

Ah non, ça y est, ses paroles dépassaient ses pensées, c'était dit. Il n'y avait pas grand chose d'autre qui l'aidait à tenir, pourtant. Mais quand ça voulait pas, ça faisait un mal de chien. Il restait incapable de se sortir Nathanael de l'esprit. Même s'il le savait avec quelqu'un d'autre.. Son cerveau était du genre borné, son cœur encore plus. Les "et si" étaient capables de l'occuper toute une nuit sans lui offrir de sommeil. A force d'illusions, d'hypothèses et de regrets...
Perdu dans ses propres pensées, il ne vit pas venir la question. Et fronça les sourcils, perplexe. Avant de tourner la tête vers la jeune femme. Il regarda ses mains, guettant la présence d'une alliance. Mais dans l'obscurité de la ruelle, difficile de distinguer quoi que ce soit. Sinon la bouteille dont le bouchon métallique reflétait les lumières lointaines de la ville.

"Ca aussi, c'est d'la grosse merde. Ca devrait pas exister, si tu veux mon avis... Mais j'y ai pas été confronté..."

Et il n'aurait pas aimé. Même si...

"Enfin... j'imagine que ça doit donner un sens à la vie de certains..."

Il haussa les épaules. Sa vie n'aurait pas été la même, si on l'avait marié, de force ou de gré. Et ce n'était rien de le dire. Pour autant, est-ce qu'elle aurait été plus douce ? Rien n'était moins sûr. D'autant que sa liberté, il y tenait. Beaucoup trop.

"Qu'ils t'adorent ne change rien à l'affaire. C'est ta vie, hein. T'as pas à l'épouser, si tu l'veux pas. C'est archaïque, ces trucs là."

Et voilà qu'il s'improvisait conseiller matrimonial. Ou anti-matrimonial, plutôt. Pour la peine, il reprit une gorgée de la bouteille, laissant la fin pour la jeune femme si elle en souhaitait d'avantage. Bien sûr, il ne connaissait rien de sa vie. Et il savait que rien n'était jamais si simple... Mais est-ce que ça avait déjà arrêté des discours d'ivrogne, ça ?
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MessageSujet: Re: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptyJeu 30 Mai - 2:56


Trop tard pour les larmes de crocodile

J'ai appris que grandir parfois voulait dire se séparer

Feat Ulysse & Amalia


« C'est que d'la merde de toute façon. Un mirage qu'on nous vend pour nous faire tenir, ouais. »

Et cette phrase arrive à la faire rire, parce qu’il a totalement raison et elle ne pourrait le nier. Jamais elle ne pourrait le nier. C’est un sentiment fort et pourtant si illusoire, qui conforte les gens, qui les aide à s’évader ; mais lorsqu’ils retombent sur terre, ça fait cent fois plus mal. Pour certains, se relever était une véritable bataille, une guerre quotidienne. Et ce sentiment laisse un arrière goût de cendres, ça pique et ça brûle l’âme jusqu’à la consumer. Ça bouffait l’énergie, ça bouffait le temps, ça nous laissait esseulé.

Et l’inconnu, perdu dans ses pensées l’observa, du moins, ses mains. Mais elle ne possédait rien, ne l’a jamais possédé, c’était mort à l’avance, Amalia avait dû faire face à cet instant qui l’avait éclaté en milles morceaux. Qui l’avait détruite en partie. Elle aurait dû se relever, en femme, en sortir plus forte. Mais elle était toujours aveuglée par son regard qui se posait sur elle, à ces questions abrasives qui l’écorchait, à ces suppositions qui la tourmentait.

« Non, mais t'as raison. On devrait tous avoir la liberté d'aimer qui on veut. »

Elle l’avait aimé, profondément aimé. Mais lui, il n’en avait eu que faire d’elle. Il ne l’aimait pas et il avait osé la manipuler les premières années pour faire comme si il l’aimait. Bullshit tout ça. Tout n’avait été qu’une illusion, une illusion qui fait mal. Qui blâmer lorsque l’on est forcé d’aimer quelqu’un qu’on ne connaît absolument pas et que l’on a pas envie de connaître ?

Elle lève les épaules, « Ça peut en profiter à certains, mais ils sont rares, ces gens-là. »

Ce n’est de la faute à personne, mais ça fait mal. Et ça l’a mise à terre. Amalia n’était aucunement prête à vivre ça. Malgré elle, elle y a été confronté. Elle est érodé. Ce n’est plus qu’une coquille, qui avance, qui paraît être ce qu’elle n’est pas toujours. Même malheureuse, elle arrive à porter un masque.

« Ça ne risque pas d'arriver, t'sais. Il courait déjà dans les jupes d'une autre. »

Elle est ironique, amère. Un rire jaune s’échappe de ses lèvres, renforçant ces sentiments, appuyant dessus sans vergogne, comme si se faire du mal rendait vivant. « Le bon dans cette histoire, c'est qu'on me laisse aujourd'hui décider. »

Parce qu’il faut faire des erreurs pour réfléchir. Ce que ses parents ont fait très vite en apprenant l’histoire. Elle le voit parfois, que cela les plonge dans le regret lorsqu’ils la regarde, lorsqu’ils lui parle de choses banales. Il faut faire des erreurs pour ne plus les reproduire par la suite. Ils l’ont compris et ça, Amalia le sait.

« C'est quoi ton nom ? »

Parce qu'elle n'a pas souvenir qu'ils se soient présentés. Et tant qu'ils étaient là, autant le savoir. Même si, avec peu de chances, elle s'en rappellera.
l'or du commun -- étrangers
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MessageSujet: Re: Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia   Une histoire qui rend malade | Ulysse & Amalia EmptySam 1 Juin - 20:39

La liberté d'aimer qui on veut. Cette phrase le fit rire. Nerveusement. Oh, il était libre d'aimer qui il voulait, c'était vrai. Et libre de s'en maudire et de passer ses nuits à la regretter. La vie était surtout libre de lui renvoyer tout dans sa gueule.

"Ouais, j'sais pas si c'est un cadeau, ça. Enfin le mariage arrangé t'enlève pas l'droit d'aimer qui tu veux..."

Mais ça facilitait pas les choses, ça non. Et même si sa vie ne ressemblait à rien depuis un petit bout de temps, il n'était pas certain qu'un mariage arrangé lui aurait sorti la tête de l'eau, loin de là. D'autant qu'il était techniquement marié. Et ça ne l'empêchait pas d'aimer qui il voulait. Et d'en souffrir. Du bout du pied, il shoota dans un gravillon, l'envoyant voler plus loin. Et il reprit la bouteille. Engloutit une gorgée. Ça ne s'améliorait pas en buvant, cette bouteille n'était définitivement pas la meilleure chose qu'il ait bue. Mais c'était de l'alcool, ça brûlait la gorge et l'estomac, il n'en demandait pas beaucoup plus.

Il la reposa, un peu brusquement, en entendant les mots de la jeune femme. Et se retourna vers elle, intrigué, un sourcil levé. Ah. Ce n'était pas tout à fait ce qu'il avait supposé, alors. Il peinait à faire la lumière sur cette histoire. Il faut dire que dans sa tête, mariage arrangé ne pouvait pas rimer avec sentiments réels. Et là... il se demandait. Elle semblait pleine de rancœur, à parler de celui qui la... trompait... pour une autre ? Si c'était de ça dont il s'agissait ? Il n'était pas certain. Ce qui ne l'empêcha pas de hausser les épaules.

"T'as gagné au change. Ou... La vie au juste décidé de t'faire chier, toi aussi, peut-être. Faut pas croire toutes ces histoires à la con avec des belles histoires, c'est que des histoires... On s'fait avoir chaque fois. Que d'la merde..."

Ca tournait en boucle. Mais d'une façon ou d'une autre, il passait sa peine. Parfois, c'était par la colère qu'il fallait que ça sorte. Et puis il ne pouvait pas vraiment conseiller la jeune femme dans ces circonstances. Pas dit qu'il l'aurait fait dans d'autres non plus. Il était sans doute le pire conseiller matrimonial...

"C'est Ulysse. Et toi ?"

Pas sûr que ça change grand chose, ceci dit. Enfin il pourrait mettre un nom sur une compagne d'infortune d'une nuit. C'était déjà ça.

"T'allais quelque part ? Tu rentrais chez toi ?"

Il avisa les chaussures qui avaient volé un peu plus tôt. Elle était plus qu’éméchée. Mais il doutait qu'elle soit dans la même situation que lui...

"Tu veux que j'te raccompagne, peut-être ?"

Même s'il avait déjà bien entamé la bouteille, il tenait encore debout, pour l'instant... Enfin il le supposait. Ses fesses étaient bien vissées au sol et sa tête tournait légèrement. Mais rien qui ne l'empêche de marcher... normalement.
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