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 I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]

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MessageSujet: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyDim 7 Avr - 15:54


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Il était tard, très tard, trop tard ?... J'étais un oiseau de nuit, cette bête nocturne qui erre sans raison tapie dans les ténèbres pour y chercher la paix. Amer sentiment que la fatigue probablement, l'inattention assurément, avaient fait voler en éclats.
Un sifflement strident vrillait mes tympans, à peine avais-je touché ma tempe que je sentis ce liquide tiède et un peu visqueux recouvrir la pulpe de mes doigts.

Sortant ma baguette, je murmure un Lumos solem que je ne m'entends même pas prononcer. Ma tête me fait mal à en crever. Merde, que s'était-il passé ? Ma vue trouble finit par se préciser un peu plus et les dégâts matériels sont au final minime. Pas d'explosion générale à la O'Toole, mais un effet secondaire que je n'avais pas prévu du tout. J'aurai pu finir aveugle avec cette connerie. Je peste tout seul dans mon coin, ne trouvant pas de miroir dans le laboratoire pour voir dans quel piteux état je me trouvais. Un pan de ma robe de sorcier est déchiré tout du long et du sang coule le long de mon avant-bras. La main qui tenait la décoction, forcément songeais-je.

Je me tiens sur le rebord de la table, tentant de reprendre mes esprits en même temps qu'un semblant d'équilibre. Je n'aime pas cet état de faiblesse, de vulnérabilité, d'échec ... Ma seule consolation est que personne ne me verrait à pareille heure, pire encore un étudiant zélé qui aurait eu la même idée que moi. J'avais verrouillé magiquement la salle par précaution mais cela s'était avéré inutile. Tout le monde dormait ou pratiquait d'autres activités plus nocturnes que celle de composer des potions.

J'avais préféré me passer des conseils de Freyja car j'aimais chercher par moi-même et surtout ne pas susciter une curiosité dérangeante en bout de course. Puis bon, ça restait une Poufsouffle, je me comprenais.

Je n'arrivais pas à ordonner mes idées, même si la seule logique qui me venait en tête était de me soigner. Il y avait une infirmerie et j'y trouverai sûrement de quoi me remettre d'aplomb. Je devais juste espérer que tout était convenablement rangé et accessible, sans compter que je ne devais pas empirer mon état en choisissant le mauvais remède. Je n'étais pas spécialiste en médocumagie...... non médicomagie - je me secouais la tête de dépit avant de réaliser à quel point faire cela était une mauvaise idée, la douleur tambourinant de plus belle -, mais je n'avais pas le choix.

J'avais quelques étages à descendre mais je savais que cela allait me prendre une éternité dans mon état. Je supprimais le sort de lumière dans la pièce pour ne conserver qu'un halo au bout de ma baguette, avant de réaliser que les couloirs restaient allumés. J'étais vraiment à l'ouest alors que je la rangeais dans la poche encore intacte de ma robe.

Je descendis lentement mais sûrement la volée de marches, restant toujours à proximité du mur pour me soutenir avec ma main valide. J'étais énervé contre moi-même mais gardais le peu de force et de concentration qu'il me restait pour me focaliser sur le seul objectif qui comptait : parvenir jusqu'à l'infirmerie au bout du couloir et me rafistoler.

Poussant un soupir de soulagement une fois la porte devant moi, je n'en fus que plus heureux encore en découvrant que la porte n'était pas fermée à clef ou magiquement. Je n'allais pas me plaindre de cette négligence et me garderai bien de la divulguer. Poussant le battant, j'haussai un sourcil en découvrant de la lumière au fond de la salle. Impossible à pareille heure qu'il y ait encore quelqu'un, j'imaginais mal un élève devant se faire soigner alors que l'université était fermée depuis plusieurs heures.

Avançant cependant prudemment, je fus pris d'un violent vertige qui me fit chanceler et alors que je me sentais tomber, je tentais désespérément de me raccrocher à quelque chose, pour ne parvenir qu'à entraîner dans ma chute un plateau contenant fioles et baumes en tout genre.

Côté discrétion, j'étais grillé à des lieues à la ronde. À quatre pattes sur le sol, j'enrageais.
- Fais chier ... sifflai-je entre mes dents, reprenant mon souffle tant bien que mal.

Au loin, des pas rapides qui s'approchaient de ma position. Il allait falloir, dans mon état, trouver une excuse pour justifier comment un professeur de métamorphose se retrouvait à quatre pattes et en piteux état en pleine nuit à l'infirmerie de la MUL. Plus encore, à qui allait-il devoir pondre ce tissu de mensonges ...

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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyLun 8 Avr - 9:26

You hit the ground, bang bang
Just like there's always time for pain, there's always time for healing.

L'heure est déjà bien avancée. L'infirmerie est vide. La soigneuse est assise au bureau adjacent à la salle de soins. Penchée sur le registre et plume à la main, elle inscrit les derniers patients reçus, leurs problèmes ainsi que les soins administrés. Seule la lumière de quelques bougies éclairent la pièce. Ellie aime cette ambiance feutrée surtout en pleine nuit. Elle a toujours trouvé les chandelles plus agréables que la lumière artificielle des moldus. D'ailleurs au cottage, elle s'éclaire le plus souvent ainsi. Ellie étouffe un bâillement dans la paume de sa main. Ce n'est pas vraiment un oiseau de nuit, bien qu'elle dorme peu. Il est très rare qu'elle prenne les gardes nocturnes. La soirée a été relativement agitée, tout comme ces derniers jours en vérité et pas que sur le plan professionnel. Les étudiants venus la consulter ne sont pas les seuls à avoir été victime des farces d'avril. La brune a également subi cet humour de mauvais goût. Au moins l'agitation de la MUL la tient suffisamment occupée pour qu'elle n'ait pas trop le loisir de songer à ce qui la tourmente. Quand les moments calmes reviennent, comme celui-ci, ses pensées ne tardent pas à s'agiter. Et toujours ce même visage qui s'impose à son esprit, Owen. Ils étaient plus jeunes alors, si jeunes. Elle ne s'explique pas pourquoi son attachement pour lui a ainsi traversé les années même quand elle savait qu'elle ne pouvait nourrir aucun espoir à leur sujet. Peut-être parce que tous leurs souvenirs étaient beaux et précieux, qu'elle n'a pas connu beaucoup de complicités aussi fortes que la leur. Mais à présent, il est plus que temps de balayer ses vieux démons et de fermer le livre pour de bon. Visiblement la sang-mêlé n'est pas très douée pour les histoires sentimentales. Cependant il est un domaine dans lequel elle peut encore s'épanouir : le professionnel. La décision mûrit peu à peu. A la rentrée prochaine, Miss Faraday n'officiera plus comme infirmière de l'université magique. Elle va enfin prendre son envol pour vivre de sa réelle passion.

Cette idée, cette détermination lui offrent un certain apaisement dans cette période compliquée. Elle s'y accroche et commence à rêver à ce qu'elle va faire. Pour le moment ce ne sont que des esquisses,   elle a quelques mois pour finaliser son projet et le mettre en place. Cela va demander un investissement financier. Elle a encore l'argent de l'héritage de tante Dotty, avec ses maigres dépenses elle a suffisamment d'économies selon elle pour mener son idée à son terme. Son regard noisette se pose sur le jobarbille assoupi sur son perchoir. Sortant de ses songes, la sorcière souffle sur l'encre pour qu'elle finisse de sécher puis referme le registre des consultations. D'un sortilège, elle le renvoie à sa place sur l'étagère et attire celui qui contient l'inventaire des potions et ingrédients. Il faut également le mettre à jour. Curieusement elle n'a pas entendu la porte battante de l'infirmerie s'ouvrir ni se fermer. Peut-être parce qu'à cette heure elle ne s'attend guère à voir arriver un patient. Le fracas du plateau métallique et de son contenu qui se renversent par contre ne manquent pas de l'alerter. D'un geste vif, elle se met debout en attrapant sa baguette et se dirige dans la salle de soins. Lançant un sort, elle allume quelques candélabres de la pièce. Un homme se tient à quatre pattes sur le sol au milieu des débris de verre.

« Professeur, on vous a attaqué ?


Ce serait surprenant que quelque chose de si grave ne survienne à la MUL, avec les Deathwings, sait-on jamais. C'est la première idée qui lui vient à l'esprit en tout cas, à moins qu'il n'ait été victime d'une farce qui a mal tourné. Tout en posant la question, l'infirmière s'est précipitée à sa hauteur pour l'aider à se relever en espérant qu'il ne se coupe pas en plus.

- Venez, on va vous asseoir sur ce lit. -ajoute-t-elle en le soutenant jusqu'à ce qu'il puisse l'atteindre et s'y poser. Ellie distingue enfin les traits de son visage sans pouvoir mettre un nom dessus. Elle l'a à peine croisé dans un couloir. Il faut dire qu'elle se mêle peu au corps enseignants et qu'ils viennent encore moins la consulter. Je vais m'occuper de vous. Elle lui sourit de son air doux et procède au premier examen. Avec délicatesse, elle saisit la main blessée dans les siennes pour observer les plaies sous toutes les coutures. C'est assez profond, avec un sortilège et de l'essence de dictame ce sera réglé. Au moins vous n'avez rien de cassé. Vous avez des vertiges également ? Vous vous êtes cogné la tête ? Est-ce que vous pouvez me dire ce que vous ressentez ?

Une déduction, étant donné qu'il est tombé en chemin. Certes cela pourrait être simplement le fait d'une maladresse ou de la pénombre. Elle aime mieux ne rien écarter pour déterminer son diagnostic. Il serait fâcheux qu'il reparte avec une commotion non soignée... C'est aussi l'objet de ses questions, voir s'il est cohérent, parle sans difficulté.



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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyMer 10 Avr - 22:36


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Je devais faire attention à ce que je dis. Je me retrouvais dans une position de faiblesse et même si je ne concevais pas que je puisse me faire agresser -réellement ce fois - dans ce lieu médicalisé de l'université, je craignais surtout que certains de mes propos puissent dépasser ma pensée du simple fait de la perte de mes capacités habituelles.

Il faut dire que cette nuit enchaînait les prises au dépourvu. D'abord cette expérience qui tournait mal, me laissant désorienté et sanguinolent. Ensuite, pensant trouver refuge au sein d'une infirmerie déserte, voilà que je rameute un autre oiseau nocturne avec le boucan que mon équilibre précaire m'impose.

Je sens une bile de sang me remonter jusque dans la bouche, me laissant un goût métallique désagréable au possible. Mes yeux se plissent alors que la lumière se fait plus vive et une voix de femme brise le silence jusqu'alors seulement perturbé par ma respiration saccadée.

Réaction purement stupide, je suis rassuré au timbre féminin de la voix. Comme si le simple fait qu'il s'agisse d'une femme faisait s'envoler la notion de danger auquel j'étais vulnérable à l'instant présent. Une baguette, tenue par des doigts délicats plutôt qu'une main caleuse ne changeait rien à sa dangerosité.

Sa question me prit au dépourvu. Elle avait tout de suite repéré qui j'étais mais son premier - et logique ? - réflexe était de croire que j'avais subi une attaque. Je devais faire peine à voir pour qu'elle arrive directement à cette conclusion.

- Oui ... non. Je ne pense pas non ... La raison de mon état provenait d'une erreur de ma part, d'une inattention mais je ne trouvais pas où ni quand, pas plus que je ne pouvais me résoudre à admettre m'être trompé dans mes calculs.

Je me sentis aider pour me remettre dans une posture moins primitive à quatre pattes et accueillit le geste avec joie. Je me tenais la tête, le regard un peu flou pour tenter de deviner qui se tenait à mes côtés. Il me fallut de longues secondes avant d'identifier Miss Faraday, l'infirmière de l'université. Logique, mais j'étais chanceux quand même. Je serai tombé sur des élèves - mal intentionnés vu l'heure du "crime" - je n'aurai pas su me défendre contre la moindre pichenette même non magique.

J'opine tant bien que mal, le visage grimaçant, à tout ce qu'elle peut proposer. Je ne suis guère en état de contester et puis elle sait ce qu'elle fait, s'agissant après tout de son métier. Je me traîne donc et m'affale à moitié sur le lit, assis et plus ou moins dans les vapes.

Je ne sais pas trop où je suis blessé. La main, ah oui c'est vrai la main. Le visage peut-être, aucune idée. Fais chier Elekeiz, toi et tes conneries parfois pestais-je intérieurement, tu dois avoir l'air fin dans ton état ici et maintenant.

Je l'entends parler et je dois faire appel à toute ma concentration pour comprendre ce qu'elle me dit et y répondre de façon ... logique.
Faites ce que vous avez à faire ... mademoiselle, je .... ne sais pas trop où je suis bés...blézé... rha blessé ! Je secoue légèrement la tête même si au lieu d'ordonner mes idées je ne récolte qu'une nouvelle douleur à l'arrière du crâne.

- Je pense que l'explosion m'a donné un crâne de mal et des vériges ... vertiges. Je n'aimais pas bafouiller mais mes mots se débitaient plus vite que ma raison ne l'ordonnait. J'ai du mal à focaliser ma vision, mais ça va mieux que tout à l'heure, enfin je crois oui ...

Je savais que j'étais en train de délirer. Elle était en train de m'examiner visuellement, même si je sentais ça et là quelques contacts délicats de sa main sur divers endroits de mon anatomie. Incapable de dire par contre, mon corps entier était comme engourdi, un bras géant dont on se serait endormi dessus.

Je regardais ma main qui saignait et me mit à froncer les sourcils. Je faisais plus que délirer là, j'étais sujet à des hallucinations version camé en drogue dure. Ma main se retrouvait couverte d'écailles tel un serpent, avant de devenir violette dans les secondes qui suivirent, mes ongles poussant pour tomber ensuite, la couleur verte venant réclamer sa seconde de gloire.
Là vous voyez, je crois que ma tête est touchée. Je vois ma main qui n'est plus ma main. Levant cette dernière vers l'infirmière, je m'attendais à ce qu'elle m'en demande plus sur ce que je supposais voir. Si ce n'est qu'elle voyait exactement la même chose que moi. Mais cela, je l'ignorais encore.

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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyJeu 11 Avr - 17:42

You hit the ground, bang bang
Just like there's always time for pain, there's always time for healing.
Son intuition semble bonne, il a sans doute une commotion. Ce n'est pas nécessairement grave, cela mérite juste une surveillance au moins le temps de cette nuit. Cela lui offrira une distraction le temps de sa garde. Reste à savoir si le professeur sera ravi de devoir prolonger son passage dans cet endroit. Certains hommes n'aiment pas montrer une facette vulnérable, ils pensent peut-être que cela sape leur virilité. Tout le monde se soucie de l'image qu'il renvoie. Qu'importe le genre, on est tous égaux face à la maladie ou la douleur. Nul n'est épargné et la mort nous frappera tous un jour. Enfin, ne pensons pas à de si sombres idées. Lui ne devrait pas mourir aujourd'hui, son état n'est pas inquiétant. L'infirmière essaie de l'inciter à s'allonger. Il est si tendu, cela ne peut que lui faire du bien.

- Il va vous falloir du repos après mes soins. Je ne saurais que vous conseiller de passer quelques heures ici sous ma garde. Je dois m'assurer que votre état ne... Il la coupe en plein milieu de son explication. Et sous ses yeux écarquillés la main de l'enseignant prend une apparence pour le moins troublante. Nom d'un petit Botruc qu'est ce que...

Cela dépasse de loin ce qu'elle s'imaginait. Il est compliqué d'agir tant que la forme continue de changer et sans savoir s'il s'agit d'un maléfice ou d'une potion. La brune analyse la situation, l'ampleur de la contamination. Cela se limite à la main blessée. Soit le sort a ricoché sur son lanceur ce qui explique qu'il se répande au niveau de sa main, soit la main est entrée en contact avec une substance. Peut-être, si tel est le cas, qu'elle en trouvera encore sur le vêtement déchiré. Il faut qu'elle en est le cœur net pour savoir quels soins administrés et comment réparer les dégâts.

- Specialis Revelio. -énonce la jeune femme en ciblant la main écailleuse. Le sortilège fait apparaître dans les airs une liste d' ingrédients. Voilà qui est plus clair. Cela ne ressemble à aucune potion de sa connaissance évidemment. Aux grands maux, les grands remèdes. Miss Faraday estime qu'une de ses concoctions avec un peu de bézoard devrait suffire à contrer les effets. D'un nouveau coup de baguette elle lance un sortilège d'attraction pour la faire venir à elle. Ellie vérifie sur l'étiquette que la potion contient bien de la poussière de cette pierre si particulière, le plus fabuleux antidote qui soit. Il s'agirait de ne pas se tromper. Tenez, buvez ça. Cela devrait inhiber les effets. Elle approche la petite bouteille des lèvres d'Elekeiz. Il faut tout avaler. Elle pose sa main sur celle du professeur le temps d'incliner le récipient comme il faut. De l'autre elle soutient sa nuque, des fois qu'il tourne encore de l’œil. L'effet peut prendre quelques minutes.

Si elle a visé juste, les écailles devraient disparaître et la peau reprendre une couleur moins... originale. Pour les ongles par contre, une fois tombés ils ne vont certainement pas ressauter à leur place initiale. Cela demandera une autre intervention de la soigneuse et risque d'être légèrement douloureux. Chaque chose en son temps.

- Est-ce que vous voulez que je prévienne quelqu'un de votre présence ici ? A moins que vous vouliez vous traîner dehors, vous êtes bien parti pour me tenir compagnie. J'aimerais pouvoir vous donner quelque chose pour le mal de tête, sauf qu'on va attendre de soigner le reste d'abord, c'est plus urgent. J'ai peur de ne pas connaître votre nom. Moi c'est Ellie, Ellie Faraday. vous enseignez quelle matière ?

S'ils restent coincés l'un avec l'autre autant joindre l'utile à l'agréable. Et puis d'une certaine manière ils sont collègues même s'ils n'officient pas du tout dans le même domaine. L'infirmière ne va pas provoquer une rencontre, cela ne l'empêche pas de savoir se montrer polie et amicale le cas échéant. Elle est loin de se douter que l'homme sur qui elle est tombée, ou plus tôt qui est tombé dans sa salle de soins, est tout sauf avenant.


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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyDim 14 Avr - 3:17


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Je ne sais pas à quand remonte la dernière fois où je me suis senti ainsi. Ce n'était pas tant la douleur lancinante qui pulsait dans mes entrailles, rappelant à quel point le corps humain n'était qu'un sac de liaisons nerveuses. Non ce qui m'agaçait était cette vulnérabilité intellectuelle qui m'empêchait de raisonner convenablement, de jauger ce qui m'entourait et prendre les bonnes décisions, surtout dans mon état. Je sentais que je divaguais mais n'avais aucune idée du pourquoi, moins encore sur comment réagir.

En temps normal, j'aurai sûrement contesté l'autorité de l'infirmière bien qu'elle soit dans son domaine de prédilection. Dès qu'il s'agissait de notre propre intégrité, on devenait subitement plus sceptique et stupide dans notre façon d'agir. Je ne dérogeais pas à la règle en général mais là je me surpris qu'à ne faire les grognements d'usage avant de me laisser m'allonger sur le lit d'infirmerie. Je .... je n'avais rien prévu pour la soirée, ça tombe bien .... Je pensais surtout réussir mon mélange, je suis bon pour tout recommencer et retrouver surtout certains ingrédients pas aisé à dégoter.

Quand j'entend vaguement le sort de révélation qu'elle prononce, mon cœur manque un battement, une peur disproportionnée sur je ne sais quel délit dont je me serai rendu coupable et dont l'infirmière voudrait s'arroger le mérite. Cela dit, des ingrédients même rares restaient des ingrédients et je jouissais du statut de professeur universitaire. Je n'avais pas de comptes à rendre et heureusement, elle ne posa aucune question à ce sujet. Cela nous évitait à tous deux une conversation délicate.

Après le sort de révélation vient celui de l'attraction et une fiole arrive pile dans la main de la demoiselle. Penchant la tête vers le devant pour voir ce qui se tramait au dessus de moi, j'eus à peine le temps de demander De quoi s'agit-il ?... que le goulot était sur mes lèvres avec instruction de tout boire. L'idée de me faire empoisonner ici ne m'était pas venu à l'esprit aussi bus-je d'un trait la mixture que contenait le flacon. Un goût désagréable, qui restait par dessus le marché en bouche, me laissant une sensation amère et pâteuse dès que je bougeais la langue. Le jour où la médecine sera agréable, nous aurons franchi un cap énorme dans l'évolution de la société. Si pour une fois ma phrase était bien constituée d'un sujet, phrase et complément, dans le bon ordre en plus, je n'aurai jamais cru un jour penser dire ce genre de poncif débile que seul un gosse de dix ans pourrait sortir comme une vérité absolue.

Je regarde ma main alors que les secondes s'écoulent. Cette fois-ci, je reste silencieux, c'est préférable. J'ai mal au crâne, je fais bouger mes doigts les uns après les autres, ces derniers s'amusant à changer de forme et de couleurs. Assis dans le lit pour ne pas avaler de travers, je regardais ma compagne nocturne s'affairer autour de moi et jeter quelques regards interrogateurs dans ma direction.

Quelques regards mais surtout beaucoup de questions. Trop pour ma cervelle à l'heure actuelle. Un peu à l'image d'un professeur vous apprenant un Patronus alors que vous venez juste d'être choisi par votre baguette.
Euh ... oulà .... Je massais mon front, rabattant ma chevelure rendue hirsute en arrière. Nul besoin d'appeler qui que ce soit. Si .... enfin je suppose que si j'étais en danger de mort, vous m'auriez conduit à Sainte Mangouste. Sinon ... Je me nomme Elekeiz Palcego. J'enseigne la métamorphose ici.

Je finis par me coucher de nouveau, le tambourinement dans mon crâne est trop persistant pour que je reste en position assise. Les draps sentent bons et je jurerai vouloir m'endormir l'espace d'un instant. Non, reprends toi Elekeiz, ne ferme pas les yeux ici. Et vous Miss Faraday, que nous vaut l'honneur de vous voir travailler en des heures si tardives. Je n'ai pas souvenir qu'il y ait une ... comment dit-on déjà .... une correspondance ? Non une permanence aussi tard.

Passant la main sur mon visage, je sentis que celle-ci était redevenue des plus banales. Tournant la tête sur le côté pour fixer l'infirmière, je l'interrogeais à ce sujet : Que m'avez-vous fait boire pour que je guérisse aussi vite. Vous avez un sacré coup d'oeil côté diagnostic rapide, à moins que les mains pourpres et écailleuses n'avaient déjà plus de secrets pour vous avant mon arrivée. Si elle me donnait la recette de sa potion, je m'en ferai faire une au cas où je venais à échouer de nouveau. Prudence est mère de sûreté, surtout quand on l'applique avec paradoxe dans des entreprises dangereuses.

- En tout cas, je suis navré pour le dérangement, je ne dois correspondre à la tranche d'âge classique de vos patients. Depuis combien de temps exercez-vous ici, nous n'avons pas trop eu l'occasion de discuter avant cet ... incident.

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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyDim 14 Avr - 11:18

You hit the ground, bang bang
Just like there's always time for pain, there's always time for healing.
Son patient se montre tout à fait coopératif, ce qui lui facilite grandement la tâche. Il n'est pas toujours aisé de faire entendre aux autres ce qui est bon pour eux. Certains se défient même de la médicomagie. Vu les circonstances, la gravité du phénomène a peut-être amené le professeur à se laisser faire. Il ne reste plus qu'à espérer que son intuition soit la bonne concernant la potion. Elle n'a jamais eu l'occasion de la tester. Par association, cela devrait fonctionner selon elle. La remarque d'Elekeiz sur le côté agréable des soins lui arrache un sourire.

- Il est vrai qu'elle est davantage faite pour être efficace qu'agréable. Et on ne peut pas toujours ajouter à une potion un petit quelque chose pour arranger le goût sans risquer d'influencer les effets. Voilà pourquoi j'ai toujours des chocogrenouilles et bâtons réglisse sur mon bureau ! Les étudiants apprécient. Vous en voulez un ?

Il n'y a pas que les élèves qui raffolent de ces petites douceurs, l'infirmière pioche dedans régulièrement. Pendant que le remède fait ou non son effet, Miss Faraday en profite pour réparer les dégâts causés par la chute de son patient un peu plus tôt à l'aide d'un sortilège. Elle en utilise un autre pour nettoyer le sol. En reportant son attention sur l'homme alité, elle remarque son geste. Il apparaît que sa migraine soit plus importante qu'elle ne le pensait. Comme la prescription d'une potion est à proscrire pour le moment, elle pourrait tenter une approche non magique. Pour cela il faut obtenir la permission de son patient. Mieux vaut sans doute ne pas souligner le fait que cette méthode est employée chez les moldus.

- Me permettez-vous de tenter une méthode moins conventionnelle pour calmer votre mal de tête ? Ce ne sera pas douloureux et vous n'aurez rien à boire cette fois. -précise-t-elle en lui souriant avec douceur.

Comme il acquiesce, ou du moins lui semble-t-il, elle saisit délicatement sa main. Elle commence à exercer une pression de la région située à la base de son pouce et de son index. Par des mouvements circulaires, elle masse ce point quelques instants. Elle lâche la senestre d'Elekeiz pour saisir sa dextre et reproduire la même acupression.

- Est-ce que ça vous soulage ?

Il l'interroge sur ses horaires nocturnes et Ellie remarque que sa potion semble commencer à agir. Voilà une bonne chose, au moins elle a la confirmation que le dosage comme le mélange sont bons. Elle en était quasiment convaincue sans quoi elle n'aurait pas pris le risque de gaspiller un peu de bézoard, un ingrédient coûteux et rare. Visiblement le professeur de métamorphose apprécie les pointes d'humour, la faisant à nouveau sourire.

- Non, promis vous êtes ma première main écailleuse. J'ai eu droit aux mains velues ou griffues mais pas encore à une jolie peau de serpent violette. Il s'agit d'une potion censée bloquer les effets d'une autre, elle est un peu compliquée à réaliser et nécessite beaucoup d'ingrédients. J'ai rajouté de la poudre de bézoard pour renforcer l'efficacité et étendre le champ d'action aux poisons. La réponse est peut-être un peu trop détaillée, il est possible que l'enseignant n'en demandait pas tant. La brune a tendance à expliquer ses soins histoire que le patient sache exactement à quoi s'en tenir. Elle a remarqué que c'était souvent rassurant pour eux. Se contenter d'avaler un produit inconnu, même quand on s'en remet au personnel soignant sorcier, ce n'est pas donné à tout le monde. Et concernant ma garde, il reste toujours quelqu'un ici de jour comme de nuit comme à Poudlard. Avec le campus, l'Université a pas mal de résidents et on ne peut pas choisir de ne tomber malade qu'en journée. Cela évite comme vous le disiez de devoir emmener les élèves directement à Sainte Mangouste pour des choses qu'on peut prendre en charge ici. On dirait que c'est une chance pour vous en tout cas. Je ne sais pas dans quel état ou quelle apparence nous vous aurions retrouvé au petit matin. -plaisante-t-elle à son tour.

Elle ignore si la transformation aurait été jusqu'à son terme. Mieux vaut ne pas le savoir. Et sans même parler de cela, si la commotion est conséquente, Elekeiz aurait pu perdre connaissance ou empirer son état. C'est la meilleure preuve de la nécessité d'avoir un personnel sur place vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Comme il semble disposer à discuter, elle rapproche une chaise d'un coup de baguette et s'assoit juste à côté du lit. Avec un élève, elle se serait posée directement sur les couvertures mais là cela pourrait sembler incorrect voir oppressant pour l'homme allongé.

- Je ne travaille ici que depuis la rentrée, auparavant j'étais en poste à Sainte Mangouste. Et vous, depuis combien de temps enseignez-vous ? Qu'est ce qui vous a poussé à choisir ce domaine en particulier ? J'avoue que pour un professeur de métamorphose vous avez l'air talentueux, vous étiez bien parti pour vous changer en basilic violet. Un modèle unique, à n'en pas douter.



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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyDim 14 Avr - 18:59


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Je cligne des yeux, n'arrivant pas à croire ce que je venais d'entendre. Des chocogrenouilles, des bâtons de réglisse ? Vraiment ? Suis-je si mal en point, suis-je au seuil de la mort pour avoir la tête de celui qui voudrait une friandise ? Wow ... Cette proposition m'inquiétait limite plus que tout le reste. Toussant dans ma main histoire de garder contenance et grappiller quelques secondes, je réponds un laconique : Euh ... non, je n'ai pas faim dans l'immédiat. Je ne m'imaginais pas, la main fluorescente ou je ne sais atteinte de quel effet, à suçoter mon bâton de réglisse en attendant que je guérisse. Je n'étais pas habitué à ce genre d'attentions et je le vivais très bien.

Mon centre d'attention actuel restait ma migraine persistante. J'avais cru l'espace d'un instant que la potion que je venais d'ingérer allait guérir l'ensemble de mes maux, mais même la magie avait ses limites. Miss Faraday devait l'avoir remarqué également car elle vint rapidement à mon chevet pour s'enquérir de mon état mais surtout proposer un moyen de soulager mes douleurs. Un moyen "moins conventionnel" pour reprendre ses termes et qui automatiquement suscita ma curiosité. J'avais beau être la potentielle victime - m'imaginer comme l'étudiant choisi par Miss O'Toole la dernière fois m'arracha un frisson le long de l'échine - mon instinct ne semblait pas en état d'alerte devant l'infirmière. Elle n'était pas ici pour moi mais prenait le temps de me soigner alors que je suis arrivé avec mes grands sabots dans la salle de soins principale.

J'opinais doucement de la tête, préférant tester sa méthode que me faire marteler la boîte crânienne par un géant durant plusieurs heures. Fermant à moitié les yeux, j'attendais patiemment un sort magique que j'espérais connaître mais sentit au contraire ses fins doigts attraper ma main pour appuyer et masser entre le pouce et l'index. Qu'était-ce donc là ce contact ?.. Je ne comprenais pas trop le motif de ce qu'elle faisait mais ayant acquiescé à sa demande, j'attendis qu'elle termine avant de l'interroger. Ce n'était pas désagréable en soi, mais .... oui mais pourquoi ?...

Quand elle lui posa la question, il fit une mine contrit, voire perplexe.
Est-ce une magie de contact ? J'avoue ne pas être le meilleur sujet pour cela. Je ne suis pas quelqu'un de très sensible. Je n'étais pas chatouilleux, pas plus que les massages avaient grand effet sur moi pour me détendre. Difficile à dire si j'étais un cas particulier ou si tous les hommes étaient comme moi.
Même si ce fugace contact était plaisant, mon mal de crâne était bien décidé à élire domicile chez moi. J'aimerai pouvoir aider le corps médical en la personne d'Ellie Faraday mais étant moi-même dans l'expectative sur comment j'en étais arrivé là. Ah, je suis votre première main écailleuse, quelle ... chance. La prochaine fois je ferai en sorte que ce soit prémédité. En fait, j'essaierai que ça n'arrive plus du tout j'y pense ...

Tant qu'à faire, avoir une main rose avec de la peau me rendait plus justice que ressembler au croisement d'une salamandre et d'une myrtille. Quand je vois certains élèves qui se prennent pour les nouveaux génies de la métamorphose, je n'ose imaginer ce que vous devez voir tous les jours avec l'ensemble des matières enseignées. La défense contre les forces du mal, même les runes ou les potions, l'infirmerie devait être l'endroit le plus improbable de la faculté avec des élèves têtes brûlées. J'avais par le passé moi-même fréquenté l'endroit à de nombreuses reprises.

Je notais la poudre de bézoard qui ne se trouvait pas à tous les coins de rue. J'allais devoir réviser mes acquis en potions car je devais pouvoir m'auto-gérer quand je pratiquais quelques expériences secrètes.
De peur de paraître insistant et éveiller des soupçons sur cette curiosité, je me rappelais retourner la voir plus tard pour en savoir plus sur sa solution miracle. La prudence allait de pair avec les risques quand on y réfléchissait. Hmmm, je pensais n'importe quoi en ce moment moi ...
Une chance que les étagères soient bien approvisionnés dans ce cas, je serai peut-être à l'heure qu'il est transformé en troll des cavernes en train de baver sur le lit. Charmant.

Elle m'expliqua et m'apprit qu'il y avait toujours quelqu'un à l'infirmerie peu importait l'heure, ce que j'ignorais. Je pensais qu'elle n'était accessible qu'aux heures d'ouverture de la faculté ce qui me semblait déjà largement suffisant pour répondre aux besoins et soigner les bobos magiques des élèves. Alors pour une première année, beaucoup de cas bizarres à recenser ? Je vous ai envoyé il y a quelques jours un élève stupéfixé par une autre. Rien de grave mais j'ai voulu m'assurer qu'il n'y avait pas d'effets secondaires vu la façon dont le sort l'a atteint.

Je tâchais de me remettre droit dans le lit, trouvant ma position particulièrement malpolie pour discuter avec quelqu'un. Ma migraine m'en dissuada, m'arrachant un soupir agacé. Dites-moi, pourquoi avoir quitté Sainte Mangouste pour la MUL ? Quant à moi, oui je suis talentueux, sauf quand une donnée que je n'arrive pas à saisir est venu fausser mon expérience. Expérience en potions, ce qui pour un basilic violet, rend la manipulation compliquée. Si vous pouviez temporairement vous changer en une créature de votre choix, en quoi devrai-je vous transformer ?

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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyMer 17 Avr - 9:28

You hit the ground, bang bang
Just like there's always time for pain, there's always time for healing.
Il semble que la méthode moldue ne soit pas efficace, à moins que ce ne soit la sorcière qui ne se prenne pas correctement. Elle songe alors qu'il vaut mieux ne pas s'attarder sur la question. La majorité du monde magique estimant déjà les moldus inférieurs. Cela ne plaiderait pas leur cause. Elle se contente de secouer la tête à la question sur la magie de contact. La brune sourit à sa réflexion sur le potentiel de patients qu'elle peut voir défiler. Il est vrai qu'entre les étudiants maladroits, les sportifs casse-cous, les farceurs et leurs victimes, elle est assez souvent occupée.

- Pour être honnête mes patients les plus réguliers sont les joueurs de Quidditch. C'est un sport de contact, contrairement à ma magie. -plaisante-t-elle. Entre les entraînements et les matchs, j'en croise souvent. Pour le reste, je dirais que les accidents de potions surviennent aussi à intervalles réguliers. Mais je vous donne la palme incontestée du plus bel effet.

Elle rive ses prunelles dans les siennes en souriant. Elle ignore s'il prendra bien ou non ces quelques mots autant que ce qu'il essayait de faire avant que le résultat manqué ne lui explose à la figure. On ne répétera jamais assez combien il faut se montrer prudent avec les potions. Cela aurait plus être plus grave. Enfin Ellie peut difficilement faire la morale à un professeur, d'autant que ce n'est pas dans son tempérament. Tandis qu'il grimace de nouveau à cause de la douleur, l'infirmière se résout à lui administrer quelque chose. La première potion a fait son office, et l'utilisation de la fiole suivante ne devrait pas poser de problème. A l'aide d'un nouveau sortilège d'accio, elle l'attire jusqu'à elle.

- Tenez, je crois que vous avez assez souffert pour ce soir. -glisse-t-elle en se penchant vers lui pour donner le remède. Cette fois elle le laisse le prendre seul. Elle en profite pour répondre à ses questions. Disons qu'à Sainte-Mangouste j'étais affectée aux services les plus difficiles. On ne peut malheureusement pas tout soigner. Il m'était devenu trop pénible de voir des patients périr ou devoir vivre avec une pathologie contre laquelle la magie ne peut rien. Je me suis dit qu'ici je croiserais moins de cas désespérés.

Miss Faraday ne redoute pas de passer pour ce qu'elle est : une âme sensible. Il y a bien longtemps que l'opinion des autres sur sa personne lui est indifférent. Surtout qu'elle est la mieux placée pour connaître les avantages comme les inconvénients de sa trop grande sensibilité. Après tout, elle vit avec depuis petite. Il vaut mieux selon elle être détestée pour qui l'on est, qu'aimée pour ce que l'on n'est pas. Elle n'a jamais aimé tricher. La question suivante est plus légère et la réponse lui vient tout naturellement.

- Je choisirais le phœnix, c'est ma créature préférée. Et vous ? J'imagine que ce serait quelque chose d'effrayant et de coloré. -taquine-t-elle. Puisque vous parliez des facéties de vos élèves, quelle est la pire chose que vous ayez faite durant votre scolarité ? Que ce soit à Poudlard ou bien à l'université. Et quelle est la plus grosse bêtise commise par un de vos étudiants ? Vous devez aussi en voir de belles en cours de métamorphose.

Avec les sortilèges manqués, on doit parfois obtenir des choses assez coquasses. Elle se souvient de ses cours dans cette matière qui n'est pas, du moins dans ses souvenirs, parmi les plus faciles à maîtriser. Ellie n'a jamais eu de grandes affinités avec la métamorphose. Elle se débrouillait sans se passionner pour ce domaine. Peut-être parce qu'elle voyait moins l'utilité de cette forme de magie contrairement aux potions ou sortilèges plus généralisés.

- Quand votre migraine sera passée, nous nous occuperons de faire repousser vos ongles. J'ai peur que ce soit la partie la moins agréable de votre traitement. A moins que vous n'ayez un peu de chance. D'ailleurs elle se relève et vient prendre sa main dans la sienne une fois de plus pour l'examiner. Des fois qu'ils auraient fait leur réapparition, elle n'y croit pas trop cependant.


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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyMar 23 Avr - 19:44


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Passé cet étonnant contact aux soit disant vertus médicinales, je porte mes questions sur le quotidien de la demoiselle. J'ai rarement l'occasion de me rendre à l'infirmerie - et je le vis très bien -, laissant cela à mes élèves qui eux se débrouillent toujours pour ne pas suivre mes instructions à la lettre. La métamorphose est une magie de précision et il ne suffit pas de vouloir mais surtout de savoir se transformer. Bon nombre d'étudiants ne saisissaient pas la différence pourtant essentielle.
De son côté, le sport restait finalement l'aspect magique le plus dangereux. Je n'avais été attiré par ce sport pendant mes études et cela n'avait guère changé maintenant que j'étais professeur. Je gardais une certaine forme physique avec des exercices quotidiens, mais s'étriper sur un balai à coups de cognards avait une logique qui me dépassait fondamentalement.

- Hé bien, ravi d'avoir ... coloré votre nuit alors ? fis-je en jetant un œil à cette main qui faisait des siennes. Les effets extérieurs ne m'inquiétaient pas outre mesure. En tant que professeur de métamorphose, si ce que je voyais était non désiré, on pouvait toujours trouver un remède pour revenir à la normale, d'une façon ou d'une autre. Il suffisait "juste" d'avoir les bons ingrédients à portée de main. En l'occurrence et même en sachant que cela était sûrement temporaire, seuls les maux de tête lancinants qui me tambourinaient la boîte crânienne plombaient mon naturel guère joyeux de base. Je faisais en sorte de garder autant que faire se peut bonne contenance devant l'infirmière - ego oblige - mais au fond de moi je n'en menais pas large.

Mes pensées étaient confuses, désordonnées et je me demandais si à défaut de l'avoir bue, les vapeurs de la potion que j'aurai inspiré ne commençaient pas à me jouer des tours. C'était comme ses réponses, tantôt je pouvais comprendre distinctement ses paroles, tantôt j'étais totalement déconcentré et incapable de me focaliser sur ce qu'elle me disait. Là par exemple, je n'avais compris que le mot Sainte Mangouste, bien incapable de reconstituer ce qui avait été dit autour.

- Veuillez m'excuser, j'ai du mal à me concentrer parfois. Je me serai bien donné une claque pour me réveiller de cette simili torpeur mais je serai assez stupide pour me tromper de main et perdre un œil avec une écaille pointue dans le globe. Je tâchais cependant, pour ne pas perdre la tête de multiplier les sujets de discussion comme celui classique à tout féru de métamorphose : son animal de prédilection. Le phœnix rencontrait toujours un grand succès et Ellie ne dérogea pas à la règle. Une créature mythique aux immenses pouvoirs, sans compter sa beauté légendaire, ça plaisait forcément. Ma réponse elle ne manquerait pas de surprendre. Le sombral. Une créature mésestimée mais terriblement intelligente. Oui, le sombral.

Je clignais des yeux à plusieurs reprises, ces derniers piquant de plus en plus. J'avais toujours le remède dans la main, réalisant seulement maintenant qu'il était en ma possession. Cela dit, je m'en fichais complètement, mon regard était comme envoûté, attiré par une chose bien plus intéressante. L'air absent, ma main valide s'avança sans s'arrêter jusqu'à la poitrine à peine révélée par la robe de la demoiselle, pour y déposer la paume entière en appuyant à peine. Je fronçais les sourcils, ajustant une vue qui échappait autant que mes actions à tout contrôle. C'est très doux. Oui, c'était très doux, malgré ce fichu tissu par dessus. Si je l'enlevais par contre, ce serait bien mieux oui ... Par la barbe de Merlin à quoi étais-je en train de penser ?!

C'était un peu comme si je m'étais lancé moi-même le sort de l'Imperium. J'agissais sans le contrôler, mû par une volonté que je ne me connaissais pas. Non pas que je n'avais pas envie de toucher cette partie-là de son anatomie, mais jamais ô grand jamais je ne me serai permis pareil outrage. Pourtant, plusieurs secondes s'étaient écoulées et ma main n'avait pas bougé d'un centimètre. Je savais déjà que les conséquences seraient bien plus douloureuses que ce mal de crâne qui pataugeait dans mon cerveau.


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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyJeu 25 Avr - 10:25

You hit the ground, bang bang
Just like there's always time for pain, there's always time for healing.
La jeune femme est étonnée par le choix de créature du professeur. Ce n'est pas commun d'apprécier les sombrals, d'une part à cause de leur apparence squelettique, d'autre part à cause de sombres superstitions qui les entourent. Qui plus est, il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir les apercevoir. Étant donné sa passion pour les bestioles surnaturelles, Ellie adorerait avoir cette chance. A Poudlard elle ne les voyait pas. Aujourd'hui elle a approché la mort de près tant avec sa tante Dortothea que de par son travail à Sainte-Mangouste. Peut-être que sa perception lui permettrait de voir ces chevaux-ailés. Leur cause la touche d'autant plus qu'ils ont été persécutés par le passé. Ils ne sont pourtant pas dangereux tant qu'on se comporte bien envers eux.

- C'est un bon choix et ils volent aussi. -glisse-t-elle en souriant.

Alors que l'infirmière s'apprête à examiner la main de son patient, elle lui échappe et vient se poser sur un sein qui n'avait rien demandé. L'espace d'une seconde, Miss Faraday reste interdite comme si son cerveau ne voulait pas croire ce qu'elle voit ni ce que son corps perçoit. Certes ce n'est pas le premier geste déplacé auquel elle a eu droit au cours de sa carrière seulement là il s'agit d'un professeur. Elle a du mal à l'imaginer. La question est de savoir s'il est volontaire ou lié à l'état d'Elekeiz. Après la stupeur c'est le trouble qui la gagne, il s'agit tout de même d'un contact intime et pour dire vrai, la dernière relation de la demoiselle remonte un peu. Le rouge aux joues, elle repousse fermement mais sans brutalité l'aventureuse mimine et la repose gentiment sur le lit. Le choc a la tête a été plus violent qu'elle ne le pensait ou est-ce un effet secondaire d'une des potions ? Elle a clairement du mal à croire que c'est une tentative de rapprochement de l'enseignant. Le fantasme sur les infirmières est plus une légende qu'une réalité et ils ne sont pas dans un de ces films moldus que la morale réprouverait. Ellie garde un instant sa main posée sur celle de son patient, au cas où. De l'autre elle vient l'aider à avaler le breuvage qui devrait faire passer sa migraine.

- Est-ce que vous souffrez de douleurs à la nuque ou de fourmillements dans les membres ? Vous voyez trouble ?

Si c'est juste un effet de la potion, cela devrait s'estomper. Cependant la soigneuse ne veut pas écarter trop vite la possibilité que le choc à la tête ait causé des dommages, d'où ces questions. Elle doit être certaine de ne rien laisser passer. Quand on a la santé de quelqu'un entre les mains, la responsabilité est lourde. Jusqu'ici le professeur semblait cohérent, du moins avant son dernier geste. Dans le doute l'emploi d'un sortilège pourrait être envisagé, histoire de rayer pour de bon la menace d'une contusion invisible dans la boite crânienne d'Elekeiz. Cela pourrait expliquer son comportement... cavalier. Il reste possible que cela ne soit qu'un contrecoup de l'explosion et que le phénomène s'estompe de lui-même. On dirait que la nuit s'annonce plus mouvementée que prévue et la sang-mêlé ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour cet homme.

- Je veux bien vous laisser vérifier que l'autre est aussi doux si vous allez mieux dans quelques heures et que vous ne finissez pas transformé en une créature violette écailleuse. -plaisante la brune.

Qui a dit qu'Ellie n'était pas capable d'humour ? Cela rend la situation moins pesante et déculpabilisera peut-être l'enseignant s'il sait avoir mal agi. La brune ne croit pas prendre de risque puisqu'elle est quasiment certaine que le geste du blondinet n'était ni calculé ni volontaire.Et puis quoi ? Se montrer trop sérieuse ne lui a pas toujours réussi jusqu'ici. Il est peut-être temps de moins réfléchir et de plus vivre.


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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyJeu 25 Avr - 19:36


Au diable ta douceur !
soigne moi bordel ....


Je ne peux m'empêcher de répondre à son sourire par un autre, aussi surpris de sa réponse à propos des Sombrals qu'elle a semblé l'être quand je lui avais répondu cela. Si j'étais à peine étonné qu'elle sache à quoi ressemblait un sombral dès lors qu'elle avait officié à Sainte Mangouste, qu'elle puisse par contre valider mon choix sans en être dégoûté était moins commun. Je ne connaissais rien de son passé il fallait dire mais je n'aurai pas parié un galion sur une réaction positive à l'évocation de ce cheval maudit, surtout après avoir choisi un phœnix.

En attendant que le sombral prenne son envol, ce fut plutôt ma main qui atterrissait sur un terrain vallonné et ô combien confortable. Je ne commandais pas à mon corps, jamais mon cerveau n'aurait permis pareille familiarité mais .... en même temps je m'en foutais complètement. J'allais vraisemblablement récolter une gifle, méritée une fois que j'aurai recouvré mes esprits et me serai confondu en excuses une bonne dizaine de fois, mais là, maintenant, tout de suite, le jeu en valait la chandelle. Un jeu puéril, dicté par une envie soudaine et irrépressible.

Redoutant le claquement de ses phalanges sur ma joue, elle fait preuve plus de retenue que la logique aurait commandée. Peut-être craint-elle de dommages collatéraux de par ma qualité de professeur mais je ne suis pas retors à ce point. Ma main valide retrouve sa place sur le bord du lit, tandis que je plisse des yeux en tentant de l'observer. Je sens sa main par dessus la mienne, comme un doux verrou pour éviter que je recommence mais cette fugace envie a disparu. Pour combien de temps cependant ?

- Euh, navré je crois bien ?... Je n'ai aucune fichue idée de ce qui m'arrive. Quand elle m'interrogea sur ce dont je pouvais éventuellement souffrir, je pris le temps de réfléchir, en tout cas autant que faire se peut. Je massais ma nuque tout en faisant rouler ma tête, histoire de repérer une éventuelle douleur qui se cachait là, avant de répondre à l'infirmière : J'ai mal à la nuque oui, mais .... mais j'ignore si ce n'est pas le mal de crâne qui se répand. Pas de fourmillements à signaler par contre. Il faudrait peut-être faire des tests d'équilibre, non ? Je lançais cette suggestion car je me disais que ma confusion mentale pouvait aussi être moteur. Cela pourrait aider l'infirmière à mieux me diagnostiquer.

Ma main bizarre elle s'était stabilisée. Elle n'était pas revenue à la normale encore mais elle reprenait une forme plus classique, tout comme la couleur de mon épiderme. Je ne pensais pas être aussi soulagé de revoir une peau rose alors même que je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais métamorphosé en tout et n'importe quoi. Sauf que les fois précédentes, je savais ce que mon corps allait subir comme transformation. En l'espèce, c'était tout le contraire.

- J'espère que je ne vous dérange pas avec mes expériences. Vous deviez être occupée à faire autre chose non ? Je me mets à regarder devant moi, finissant par éclater de rire en pointant du doigt le mur opposé où nous nous trouvions. Vous avez vu cette .... ce .... Je ne terminai pas ma phrase, incapable de savoir ce que j'avais éventuellement vu au point de rire ainsi. Masquant ma bouche du revers de la main, je finis par tourner la tête vers celle qui s'occupait de moi, fronçant les sourcils.

- Vous .... vous ne venez pas de me dire que je pourrai encore caresser votre poitrine n'est ce pas ? Je suis en train de délirer complètement. Non parce que je n'ai plus du tout le sens des réalités là. Je ne peux m'empêcher de jeter un regard sans trop de discrétion qui était désormais la seule chose qui pouvait toucher ses courbes féminines.

Je me mis à rire, d'une façon moins folle cependant. Vous allez me dire, vu l'heure tardive et la situation dans laquelle nous nous trouvons, plus rien ne me surprendrait. Vous m'avouerez alors que vous n'êtes que le fruit de mon imagination et que je me parle à moi-même depuis plusieurs dizaines de minutes.

Ah oui la potion, toujours dans la main. Je la portai à la bouche et la but d'un trait, histoire d'avoir le moins possible le goût qui se révéla effectivement amer au possible. Bon, dans combien de temps cela va-t-il faire effet selon vous ?... fis-je en remuant le flacon vide que je lui tendis ensuite. Si je vous vois disparaître subitement, je saurai que vous n'étiez qu'une illusion très convaincante. Et au doux sein droit ! achevais-je dans un nouveau rire et le regard ailleurs. Misère, veuillez me pardonner, vous êtes tenue au secret professionnel j'espère hmm ?

Mes idées partaient dans tous les sens et j'espérais sincèrement que je reprenne vite mes esprits. Histoire d'avoir une conversation entre adultes consentants et non une jeune femme devant s'occuper d'un chenapan en pleine puberté.


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MessageSujet: Re: I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz]   I hit the ground,bang bang [Ellie & Elekeiz] EmptyDim 28 Avr - 16:07

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Le cas du professeur Palcego représente une forme de défi pour l'infirmière. Techniquement les effets de son expérience devraient être contrés par la première potion qu'elle lui a administré. Pour preuve, le phénomène de transformation s'est déjà bien résorbé. Cela la pousse à croire que le comportement désinhibé et les visions de son patient pourraient être liés à un phénomène physique et non magique. Il est encore un peu tôt pour en avoir le cœur net. Il n'y a qu'en restant attentive et en observant l'évolution des symptômes qu'Ellie saura si elle doit avoir recours à un sortilège ou un examen magique approfondi. Il est inutile pour le moment de stresser Elekeiz en lui laissant entendre que son état pourrait être inquiétant. Même si elle se doute que voir son esprit lui jouer des tours ne doit pas être plaisant ou rassurant.  

- Ne vous en faites pas, je suis là pour cela. Et puis j'aime mieux être occupée que de passer la nuit à veiller seule pour rien. Même si évidemment je préférerais que vous ne soyez pas tourmenté par une vilaine migraine et des apparitions mystérieuses. J'espère au moins que ce sont des choses plaisantes que vous voyez. -réplique-t-elle de son habituel ton doux.

Si l'homme a indiqué ne pas souffrir de fourmillements, sa nuque est bien douloureuse. La soigneuse utilise sa baguette pour verser à distance de l'eau fraîche dans un récipient. Elle le fait venir à elle en même temps qu'un linge propre. Une fois le tout posé sur la table voisine, elle glisse sa baguette à sa ceinture et trempe le linge dans le liquide, le tord afin de l'essorer. Elle revient tout près du professeur, l'incite à soulever légèrement la nuque pour qu'elle puisse mettre le linge autour en vue de le soulager un peu. La potion qu'elle lui a remis devrait aider quand il la boira. Mais la serviette humide pourra prodiguer une forme de soulagement quasi instantanée en attendant. La brune s'assure ensuite que son patient est dans la meilleure position possible, examinant la dilatation de ses pupilles avant de se rasseoir. Une pointe d'amusement teinte le sourire de la sorcière en l'entendant relever sa plaisanterie au sujet de son geste malheureux.

- Détendez-vous professeur. Je m'essayais juste à une forme d'humour. J'imagine fort bien que vous ne vouliez pas vraiment me... toucher de la sorte.


Miss Faraday hausse un sourcil lorsqu'il évoque la possibilité qu'elle ne soit qu'une illusion. Le pauvre homme est décidément bien perdu, ne sachant plus où s'arrête la frontière entre réel et imaginaire. D'autres pourraient vouloir en jouer, en profiter pour obtenir des informations que l'enseignant ne partagerait pas dans des circonstances différentes. L'idée traverse bien l'esprit de la sang-mêlé sans qu'elle ne l'envisage pour de vrai. Ce n'est pas du tout son style. Il faut reconnaître que vu de son côté, la situation a quelque chose d'assez original voir d'amusant. Être face à une personne qui rit toute seule, voit des choses qui ne sont pas là... Et si elles étaient bien présentes et que seul l'état de Mr Palcego lui permettait de les voir ? Un peu comme pour les sombrals, cela n'est pas à exclure.

- Peut-être que vous aviez raison dès le début, il n'existe pas de personnel travaillant ici la nuit. En ce cas je ne suis que le fantôme d'une infirmière empoisonnée par un de vos confrères il y a des années. Je hante ce lieu la nuit, quand tout le monde dort et je veille sur ceux qui en ont besoin lorsqu'ils passent cette porte.


Ellie prend une mine faussement sérieuse, ne doutant pas une seconde que l'homme réfutera cette possibilité. Les fantômes n'ont pas de présence matérielle, on ne peut pas les toucher et ils ne peuvent pas davantage se saisir d'objets. Il n'y a qu'en canalisant leur énergie spectrale qu'ils arrivent à agir sur le monde matériel, une action qui plus est très limitée. L'infirmière récupère la fiole vide que lui tend son patient. Elle est sur le point de répondre à sa question mais il repart sur le fait qu'elle n'est possiblement que le fruit de son imagination. Quand il demande si elle est tenue au secret, la brune se met à rire à son tour. C'est assez inattendu. Il doit redouter qu'elle aille raconter à ses collègues ou élèves sa curieuse expérience nocturne.

- Tout ce qui se passe ici restera entre nous professeur. Je pourrais vous le jurer par serment inviolable, j'espère que ma parole vous suffira. Si vous voulez, je peux vous raconter quelque chose de très personnel à mon sujet histoire de vous fournir une arme pour d'éventuelles représailles si je ne sais pas tenir ma langue. Cela pourrait être risqué, de se confier à un presque inconnu. Néanmoins la proposition lui semble équitable. Et si je devais réellement être issu de votre imaginaire, je suis certaine que vous m'auriez créé toute différente n'est-ce pas ? Sans doute aurais-je le visage de quelqu'un qui vous soit proche, quelqu'un que vous avez perdu même peut-être. Vous n'auriez pas choisi une femme telle que moi. Ce serait pratique tout de même, d'avoir ainsi accès à une forme de projection de soi, avec qui échanger ses idées ou émotions, avec qui raisonner sur le monde. Vous ne trouvez pas ? On serait certain de ne pas recevoir de jugement et que nos secrets ne seraient pas ébruités.



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