Pandora Fleming | Kaya Scodelario

Je suis née dans une famille heureuse, aimante. Comme celle que l'on voit dans les publicité moldues qui vendent des produits pour le petit déjeuner. Vous savez, les familles où le bonheur crève l'écran. Mensonges. En réalité je ne sais pas d'où je viens. Qui sont mes géniteurs, je l'ignore encore à ce jour. C'est plutôt ironique quand on connaît mon amour pour la vérité. Je n'ai pas encore trouvé celle de ma naissance. Née sous X, j'ai passé des années dans un orphelinat en Angleterre, avant d'être adoptée à mes huit ans par un couple de sang mêlés d'origine afro-américaine. Ils avaient déjà un fils d'un an mon aîné.

Suite à des complications à la naissance d'Isaac, maman ne pouvait plus donner la vie. Elle avait une trentaine d'années quand je suis arrivée dans la famille. C'est elle qui m'a donné le prénom de Pandora. Comme la femme de la célèbre boîte du mythe. En ce qui concerne mon anniversaire, je faite le jour où j'ai été adoptée officiellement. Celui où je suis devenue Pandora Iris Fleming Celui où j'ai découvert ce que voulait vraiment signifier le mot famille et la chaleur d'un véritable foyer.

Rien à voir avec ce que j'ai vécu à l'orphelinat. J'étais différente des autres enfants. Le fait de changer de couleurs de cheveux au moindre changement d'émotions ne m'a pas aidé à me faire des amis. Les adultes n'étaient pas forcément mieux. J'étais au mieux, ignorée. Au pire, considérée comme une bête de foire. J'ignore d'où je tiens mon don de métamorphomagie, car c'est ce j'ai. Toutefois, ça me donnera une petite piste à suivre, au cas où il me prendrais le besoin de découvrir mes véritable origines. Pour le moment je ne cherche pas, ma famille sont les Fleming. Ce sont eux qui m'ont élevé, bercé, réconforté. C'est ma mère adoptive que j'appelle maman.

Je suis extrêmement heureuse quand je reçois ma lettre pour Poudlard. Il n'y a qu'à voir mes cheveux se teindre en jaune, pas en blond, en jaune bien vif, pour voir mon allégresse. À Poudlard, je suis répartie à Poufsouffle. Le chapeau à hésité avec Gryffondor cependant. Isaac quand à lui est à serdaigle. Je m'y fait des amis, des ennemis. Je découvre le flirt, la rupture. Rien de bien exceptionnel pour une adolescente. Après ma dernière année, je décide de poursuivre mes études à la MUL dans le cursus Communication et Informations. J'effectue mes stages à la Gazette du sorcier. J'y suis embauchée à la fin de ma scolarité. C'est là que je rencontre celui qui est devenu mon mentor. Je me spécialise dans le journalisme d'investigation. Cela ne plait pas à beaucoup.  En plus de travailler en surface à la Gazette, il me propose de rejoindre un groupe dont le but est de faire éclater les scandales, les affaires douteuses. Tout ce que le pouvoir et la corruption essayent de cacher aux yeux du monde. Tout ce que les gouvernements de ce monde essayent de nous cacher, nous le dévoilons dans un journal qui se donne en sous main. Nous signons tous sous le même pseudo : Myosotis. Nous sommes un tout. La reconnaissance ne nous intéresse pas. Nous défendons la vérité et la liberté.

L'affaire qui a marqué ma carrière est celle où j'ai révélée aux yeux du monde le trafic et le braconnage de dragons. Une affaire à laquelle s'ajoute la corruption et la politique. Plusieurs personnes croupissent sous les verrous depuis. Nul doute, qu'ils voudront ma peau. Je sais que ma tête est mise à prix dans certains gouvernements. Avant, il faudrait qu'ils me reconnaissent.

Cela fait un an que je suis de retour à Londres. La direction de la Gazette m'a confiée la charge de m'occuper des stagiaires et des recrutements. En attendant d'avoir un nouveau scandale à me mettre sous la dent, je dois m'occuper de petites enquêtes. Et surtout survivre à ma mère qui essaye de me marier à tout prix. Et ça c'est bien pire que des Mages Noirs !