J’observe le chaudron, les genoux remontés contre mon torse, mes bras enroulés autour d’eux. Ça doit faire… Trois bonnes semaines que je ne l’ai pas touché autrement que pour les cours. Mon grimoire de potion est toujours là, près de moi, on ne voit plus rien de l’agression. Physiquement parlant. Je ne sors plus, je passe pratiquement tout mon temps chez Blanche ou avec Charly ou Lou. Mais j’esquive tout le reste du monde. Je ne veux plus sortir préférant rester dans mon coin. J’évite même mon petit frère, c’est Charly qui se charge de cacher mon état. Je l’aime tellement mon Charly. Je reste immobile sur mon lit de la MUL. Je n’ose même pas sortir dans le couloir. Il va falloir. J’ai dû passer parce que j’avais besoin d’affaires et Blanche était occupée si bien que je suis partie me cacher. Technique de lâche. Charly était là pendant un moment à me faire un câlin, mais obligation il a dû partir.
Il ne fait pas froid dans la pièce, pourtant j’ai ma capuche enfoncée sur mon crâne et observe au travers de la fenêtre la neige tomber lentement sur le campus. Bientôt noël. J’ai presque tous mes cadeaux. Presque. Je regarde le grimoire sans rien dire avant de sursauter en entendant des coups frappés. J’attrape ma baguette et la serre de toutes mes forces avant de me lever pour m’avancer vers la porte la main tremblante. J’entrebâille la porte en regardant avec prudence et me fige. Karim. Merde. C’est Karim. J’adore Karim c’est un gars super avec qui j’ai fait beaucoup de conneries et… que je n’ai pas vue depuis l’incident. En même temps, j’ai vu personnes. J’avale ma salive et ouvre un tout petit peu plus ma porte, presque rien, il peut sûrement à peine voir la moitié de mon visage. Je me mordille l’intérieur des joues.
« Salut Karim… Je… peux t’aider ? »
Je ne sais pas comment réagir. En temps normal je lui aurais sauté dessus en lui faisant un gros câlin et… Je ne sais pas… Je garde ma baguette dans la main qui est derrière la porte. Karim ne me ferait pas de mal et la baguette le peinerait.
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Sujet: Re: We are friends, no ? Dim 16 Déc - 10:54
We are Friends, No? x Nyx & KarimQue Charly, Lou et Blanche ne veuille rien lui dire n’allait pas arrêter le jeune Callanan d’aller lui-même voir Nyx. Si aucun des trois ne voulaient répondre à ses questionnements, alors il irait de lui-même voir la jeune demoiselle. Karim était le meilleur ami de Nyx, ou du moins, il considérait Nyx comme étant sa meilleure amie. La jeune Gryffondor avait toujours été là pour lui, et il avait toujours essayé de lui rendre le pareil. Ils avaient fait tant de conneries ensemble, tant de folies, et Nyx avait rendu Karim une meilleure personne, sans aucune hésitation. Si Nyx ne pointait plus son bout de nez en dehors de sa chambre, alors Karim allait se rendre à elle. Bien entendu, il était au courant de l’attaque qu’il y avait eu à Poudlard, bien que lui-même n’y était pas aller. Tout le monde ne parlait que de cette attaque depuis quelque temps, et tout le monde avaient sentit leur peur augmentée, et Karim ne faisait pas exception. Cette peur lui était presque habituelle, mélangé avec ce sentiment d’inconfort. Il connaissait cette peur, pour l’avoir vécu pendant des années lorsqu’il avait été un enfant de guerre. Il savait d’où venait cette peur et la revivre, encore et encore, ne faisait qu’augmenter son stress post-traumatique. Il savait ce que la peur était capable de faire, même aux gens aussi courageux que Nyx. Ces pas l’avaient donc lentement guidé vers la chambre de la jeune Gryffondor pour essayer d’aller comprendre ce qui se passait avec sa meilleure amie et essayer, du mieux qu’il le pouvait, de l’aider. Car même si le jeune Arabe avait peur pour lui, ce n’était point ça qui allait l’arrêté. Il était prêt à tout pour aider la rousse.
Sujet: Re: We are friends, no ? Dim 16 Déc - 12:16
Karim parle tout doucement, j’ai l’impression d’être un animal sauvage qu’il tente d’approcher doucement. C’est sans doute le cas. Je reste muette en l’écoutant. Il est là pour moi… parce que j’ai besoin d’aide. Qu’est-ce que les autres lui ont dit ? Je baisse le nez en me mordant l’intérieur des joues. J’hésite un peu à le laisser rentrer… Mais c’est Karim… Je jette un coup d’œil autour de lui. S’il veut parler, autant qu’il rentre. Je glisse ma baguette dans ma manche et lui ouvre la porte.
« Non… non… rentres je t’en pris… »
Je m’efface pour le laisser pénétrer dans ma chambre. Il va tout remarquer. Ma chambre est beaucoup trop propre, beaucoup trop rangé, mon chaudron récuré : on pourrait presque s’y voir dedans, les potions et ingrédients soigneusement rangé, ma table de travail vide de quelconque recherches…Le seul endroit défait c’est le lit. J’enlève ma capuche d’un geste de la main. Mes cheveux nattés, ça aussi c’est étrange, me tombent dans le dos.
«… Je peux te servir un truc à boire ? Thé, café, chocolat chaud ? »
Manquerait plus qu’il me prenne dans ses bras : il verrait que j’ai perdu du poids aussi. Je me dandine un peu en attendant ce que veut dire Karim. Je veux pas qu’il s’inquiète plus que ça. Ça suffit…
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Sujet: Re: We are friends, no ? Lun 7 Jan - 9:03
We are Friends, No? x Nyx & KarimKarim continua de regarder la jeune demoiselle un moment, avant de la remercier quand celle-ci l’invita à rentrer. Le Serdaigle s’avança dans la chambre de la demoiselle et il tiqua rapidement : La chambre était trop bien rangée, son bureau en était presque vide, et surtout, son chaudron semblait propre. Véritablement propre. Et cela ne vas aucunement avec Nyx : Nyx est toujours en train de faire une nouvelle potion, Nyx est toujours en train de faire des recherches… Avoir une chambre propre, sans aucun dégât, ce n’est pas elle. Même une connaissance à Nyx le sait, ça. Alors en tant que meilleur ami, ça lui saute aux yeux, flagrant. Il s’avança dans la chambre de Nyx, et il effleure lentement la couverture du lit du bout des doigts. Nyx. Que lui arrive-t-il?
« Du thé, ça serait parfait, ma belle. », dit Karim en se tournant vers elle quand celle-ci lui proposa quelque chose à boire. « Prend en pour toi aussi, ça te ferait du bien. », rajouta-t-il. Il s’assit lentement sur le lit de Nyx, prenant place en suivant la jeune Gryffondor préparé le thé pour eux deux. Se frottant la nuque, il finit par la remercier quand celle-ci lui apporta son thé, soufflant lentement pour le faire refroidir. « Nyx. Que t’arrive-t-il…? Je suis si inquiet pour toi, tu ne sors presque plus de ta chambre… si je peux encore appeler ça ta chambre. Une chambre aussi propre, ce n’est pas toi. » Karim leva les yeux vers elle, sincèrement inquiet. « Que t’arrive-t-il…? Parle moi, Nyx, je veux t’aider… » Parce que c’est sa meilleure amie, et que Karim serait prêt à n’importe quoi pour aider la jeune rousse à aller mieux. Parce que Nyx, c’est une partie de lui, de son être, c’est sa meilleure amie, et il n’en compte pas beaucoup, des meilleurs amis… ni même des amis proches. « Tu sais que je serais toujours là pour toi, Nyx… »
J'obéis sagement à Karim et vais préparer deux tasses de thé noirs. Même si je préfère le chocolat chaud autant prendre une tasse avec mon meilleur ami. Et à son regard je sais qu'il sait que quelque chose ne va pas. Enfin il ne faut pas être un génie pour le savoir. Je lui donne sa tasse de thé alors qu'il s'est assit sur mon lit. Après une hésitation je m'installe près de lui en tenant entre mes doigts la tasse de thé. Je bois une gorgée brûlante de thé sans oser parler. J'avale péniblement ma salive quand Karim se met à parler. Il a disséque mon comportement et tout en moins d'une seconde. Karim est beaucoup trop intelligent pour moi. Je pose ma tasse sur ma table de nuit. Une chambre beaucoup trop propre... Oui effectivement je suis assez bordélique donc... Je détourne le regard incapable de soutenir le regard de Karim. Ses mots me percent le cœur.
Je me laisse tomber contre lui en pleurant. Je ne peux pas faire autrement je pleure tout ce que je sais contre lui incapable de m'arrêter. Je m'en veux tellement de lui faire ça de lui cacher tout. Je ne sais pas comment lui quoi dire. J'ai trop honte même si ce n'est pas ma faute même si je n'y suis pour rien mais j'ai tellement honte de moi.
" Je suis désolée ! Je suis désolée ! Je suis désolée !"
C'est tout ce que je peux dire en pleurant contre lui aggripé à sa veste.
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Sujet: Re: We are friends, no ? Dim 17 Fév - 9:16
We are Friends, No? x Nyx & KarimKarim remercie la demoiselle avec douceur, souriant, avant de s’installer sur le lit, croisant doucement les jambes en portant le thé à ses lèvres, soufflant lentement. Il inspire, expire, profitant un moment de l’odeur qui se dégage du verre. Le thé a toujours été une source de thérapie pour Karim. Lorsqu’il a quitté l’Afghanistan avec ces parents, sa mère lui a apprit à faire du thé, comme les vieilles traditions Japonaises. Il avait apprit la cérémonie du thé par cœur, jusqu’à arriver à la refaire à Jacob, fièrement. Le thé, il avait apprit à aimer ça, non vraiment pour leur gout, mais pour cette chaleur, ce sentiment de réconfort. Le thé l’avait beaucoup aidé à chasser ces cauchemars, lorsqu’il se réveillait au milieu de la nuit. Il avait apprit à adorer ces moments qui apaisé sa conscience un moment. Il avait apprit à apprécier chaque moment désormais dès que du thé était présent. Il espérait que le thé vienne aussi consoler l’esprit tourmenté de sa meilleure amie. Alors il l’invite à s’assoir avec lui, et il attend. Car il sait que ce que a vécu Nyx est immense : Il le sent. Il le devine dans sa façon d’agir, d’être. Nyx a l’air… ailleurs. Pire que ça, elle a l’air détruite. La Nyx qui se tient devant lui n’est pas sa Nyx habituelle, joyeuse et énergique. Et il est inquiet, car Nyx… Nyx ne lui a jamais paru si perturbé qu’à ce moment précis. Alors il attend, il boit son thé à petites gorgés. Elle est sa meilleure amie. Être là pour elle, ça serra toujours son rôle premier en tant que son meilleur ami. Alors quand elle vient se laisser tomber dans ces bras, Karim posa rapidement sa tasse sur la table de chevet pour venir serrer sa meilleure amie avec force contre lui.
« Nyx… Ma tendre Nyx… » Il vient poser ses lèvres sur son front en la serrant avec tout l’amitié qui lui porte, venant glisser une de ces mains dans ses cheveux roux, très tendrement. « Je suis là, jamais je ne te laisserais. Jamais tu m’entends? » Il continue à la consoler, lui frottant le dos avec douceur. « Parle moi… Libère toi le cœur, ma belle… » Il pose son regard tendre sur elle, venant lui offrir un sourire réconfortant. Il a envie de l’entendre se confesser, de la voir se libérer le cœur, enfin.
Sujet: Re: We are friends, no ? Dim 17 Fév - 11:16
Quelque part, heureusement que je savais et que Charly savait que Karim mon meilleur ami n’était nullement intéressé par moi. Parce que ses mots et ses gestes auraient put mal interpréter. Pas par moi, je savais que c’était uniquement une profonde amitié qui nous liait je m’en voulais tellement de lui cacher ça… Mais je ne voulais pas lui causer de peine, il en avait déjà subit assez, je voulais le protéger de ma propre douleur… Et même en faisant ça, je le blessais quelle idiote j’étais. Il fallait que je lui parle. Je préférais rester contre lui avant de parler.
« Je… je… Je suis juste… sortie, y a trois semaines, pour acheter des livres… Juste ça… Et, et et… Y a…eu … des mages noirs… qui me sont tombés dessus… ils… voulaient que je… que je les rejoigne… pour les potions… J’ai pas voulu… Et… Heureusement… que… que… que Blanche et un Auror sont arrivés… j’aurais craqué… sinon. »
Je continuai de sangloter contre lui. Devant mes yeux clos la scène se rejouaient encore et encore, je pouvais presque sentir les coups sur mon visage ou dans mon ventre. Et j’entendais encore la menace de me couper le nez ou les oreilles. J’avais peur de ce qu’on pouvait faire avec mes recherches et ce que je pouvais faire avec quelques plantes. Je voulais faire le bien moi ! Pas le mal, je n’avais pas envie d’être mauvaise ou de les aider, j’étais médicomage, ou à peu de choses prêt, c’était pour sauver des vies, mes potions étaient faites pour ça ! Pas pour le reste. Je repris tout bas.
« Je devrais arrêter les potions… tout ça… c’est dangereux. »
Pour les autres et pour moi. Avec les potions on pouvait tellement tout faire… Et moi je ne savais plus dans quoi je mettais les pieds. C’était trop dangereux… Pour les autres. Il fallait que j’arrête tout. Et rapidement. Je me demandais si Karim sentait que j’avais maigris.
Sujet: Re: We are friends, no ? Sam 23 Fév - 11:46
« J… J…Je voulais pas… t’inquiéter. »
Ce qui était particulièrement… bien réussis. Oui il faut bien sentir l’ironie. J’avais tout fait sauf ne pas l’inquiéter. Je l’avais blessé, inquiété et sans doute même mit en colère. Je sentis sa tête venir se poser sur la mienne et son étreinte devenir plus forte, comme-ci il voulait me protéger. Oui, cela avait été horrible, mais le pire était de voir le mal que ça faisait à mes proches autour de moi. Le reste… était horrible, j’en faisais des cauchemars horribles, mais… faire souffrir mes proches, c’était aussi une torture pour moi, rien que l’avouer à Charly était… avait été, une torture. Je restais contre Karim et je l’écoutais sans pouvoir m’arrêter de pleurer. Il ne voulait pas que je m’arrête parce qu’il savait qu’il y aurait toujours des gens comme ça dans le monde. Mais dans le même temps… Oui c’était les faire gagner… Mais…
« Mais… Mais… Si je continue… Vous… tous ceux que j’aime… Ils…Ils… ils vont s’en prendre à vous… »
Je levais les yeux vers lui quand il écarta les mèches de mon visage. Relève-toi… Est-ce que je pouvais vraiment me relever ? Est-ce que je réussirais à reprendre mes potions ? Est-ce que… Non. J’avais l’impression que non. Je connaissais encore toutes mes potions, mes recettes… Tous… Mais est-ce que j’arrivais à aller jusqu’au chaudron pour les faire. Autrement en cours je faisais… mais c’était différent, j’obéissais aux règles c’était tout. Mais mon chaudron… mon chaudron à moi, cela faisait trois semaines que je ne l’avais pas touché. Je fermais à nouveau les yeux et enfouis encore une fois mon visage contre son torse.
« Je… Je… Je l’ai dit à Blanche… Elle dit que… que … que je suis une génie dans ça… Mais… mais… quel génie arriverait sans le vouloir à trouver une potion… qui dissous la matière organique… »
Il était au courant, comme aux autres je lui expliquais tout ce que je trouvais comme potion. Il savait donc tout. Même mes recherches sur le sang végan, bien que je ne lui aie pas expliqué le pourquoi du comment. En dehors des filles c’était à Karim, quand on était à Poudlard, que j’avais confié mes sentiments de colère et de jalousie, bien que je ne le sache pas, quand je voyais des filles tourner autour de mon Charly. J’étais quand même sacrément aveugle à cette époque. Et si j’adorais être dans les bras de mon copain, j’aimais aussi être dans les bras de Karim, même si c’était bien différent. Nous étions simplement amis. Mais quelle amitié.
« Karim… Qu’est-ce que je dois faire ? »
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Sujet: Re: We are friends, no ? Mar 12 Mar - 5:50
We are Friends, No? x Nyx & KarimKarim le sait : Nyx, vouloir inquiéter quelqu’un? Non, bien-sûr que non, cela n’avait jamais été son but. Inquiéter son meilleur ami était contre ces valeurs, mais parfois, la rousse ne se rendait pas compte de l’importance qu’elle jouait dans la vie de son meilleur ami, et de l’ampleur qu’elle avait prit dans sa vie au cours des années. Karim ne comptait pas beaucoup d’amis sincères dans sa vie. Nyx faisait parti de ces rares personnes dont il avait l’impression de les connaitre depuis toujours et de pouvoir tout lui dire. Que ce soit leur bon, comme leur mauvais coup. Nyx, c’était une fille intelligence, mais qui se sous estimé souvent. Et qui, sans le vouloir, sous estimé les autres dans son passage de feu. Ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle le faisait souvent de façon inconsciente. Nyx, c’était une boule de feu, toujours prête à exploser à chaque coup de vent. C’était une fille entêté, comme une lionne, et courageuse, comme la Gryffondor qu’elle est. Mais elle est très loyal, comme une Poufsouffle, et la réside sa plus grande faiblesse. « Et nous sommes capables de nous défendre. Tu te rappel, Nyx? J’ai eu les même cours que toi. Charly, Blanche, Lou… Nous avons tous eu des cours de défense. Qu’ils viennent, s’ils osent! Je ne suis pas prêt à les laisser toucher une seule mèche de tes cheveux de feu! Ni des miens. », dit-il en souriant, exagérant de ses mouvements de bras pour faire sourire Nyx.
« Tu te poses la mauvaise question, Nyxie’. Ce n’est pas quel génie est capable de faire ça… Mais plutôt quel genre de demoiselle tu veux devenir plus tard en sachant que tu es capable de faire ça. Tu veux changer des vies? Tu veux protéger tes amis? Ou au contraire, tu veux faire du mal aux autres? Crois moi, si toi tu ne sais pas la réponse, moi je la sais. Je te connais, Nyx. Tu choisira toujours le mieux pour les tient. Oui, tu es capable de faire ça. L’importance, maintenant, c’est comment tu vas l’utiliser. », dit Karim de sa voix poser, venant lentement frotter sa main, avant de venir regarder la jeune Gryffondor dans les yeux, souriant. « Tu dois commencer à penser à ce que tu veux, toi, Nyx. » Le jeune Serdaigle finit par se lever, finissant son thé, avant de venir regarder par la fenêtre pour avoir accès à l’extérieur. « Tu dois continuer à être toi-même, Nyx. Ne laisse personne te retirer ça. Jamais. On a essayé de me le retirer quand j’étais enfant, tu sais? » Un goût amer traverse les lèvres du Serdaigle, quand il repense aux bombes, aux corps, aux bruits sourds… « Mais je me suis battu. Mes parents se sont battus pour que j’aille une meilleure vie, en dehors de la guerre. Alors fait pareil. Bat toi… »
We are friends no ?Je ne savais pas pourquoi, mais, sauf avec Blanche, mais elle trichait avec son don, j’avais tendance à cacher mes sentiments de mal aise et de tristesse. C’était Karim qui arrivait toujours à faire sortir de ma bouche tout ce qui n’allait pas. Même à Blanche j’avais caché mon harcèlement scolaire. Pas à Karim. Et je ne pouvais pas dire pourquoi. Parce qu’il lui suffisait de me regarder dans les yeux et de dire mon prénom pour que je parle. Ou qu’il me sourit. Je ne pouvais pas dire pourquoi, avec Karim… C’était Karim. On pouvait partir en fous rire sans que personne ne comprenne pendant dix minutes comme on pouvait brusquement se faire un gros câlin sans raison. Du moins apparente. Bien sûr, après en avoir parlé à Karim j’allais en parler aux filles, et parfois c’était l’inverse. Mais ce n’était pas le propos. Je baissais le nez quand il me rappela qu’ils étaient tous capable de se défendre. Blanche, Lou, Charly, Antarés, lui… Ils étaient tous de formidables sorciers.
« …Oui… Je sais, mais… »
J’avais peur de mal faire, de les voir souffrir à cause de moi… C’était dur à expliquer… mais c’était comme ça. Je les voyais et… j’avais juste envie de les enfermer dans une bulle loin du mal des sentiments néfastes. Juste pour les protéger.
« Mais… je voudrais… que vous n’ayez pas à faire ça… »
Si Blanche n’était pas intervenue… si j’avais réussi à m’en sortir seule. Qu’est-ce que j’aurais fais ? J’aurais probablement rien dit pour ne pas les inquiéter. Jusqu’à ce qu’ils me secouent en me hurlant de parler. J’écoutais avec attention Karim, il avait vécu des trucs affreux… En fait, dans ma bande d’amis… tout le monde avait vécu des trucs vraiment horribles ou presque. Blanche et ses parents, Lou et son frère, Charly et son père, Karim et la guerre. Je répondis doucement à Karim en le regardant vaguement dans les yeux.
« … Tu… le sais… que je déteste… faire souffrir les gens… »
Il le savait, même à Poudlard quand j’éloignais des greluches de Charly c’était soit avec des potions rigolotes et sans douleur comme parler en alexandrins ou simplement je leur montrais discrètement d’autres garçons, mais jamais cela avait été véritablement humiliant ou quoi ! Être moi… J’observais Karim en silence. Mais c’était quoi être moi ? Être joyeuse, souriante, raconter des blagues… Comment disait, mon petit frère, Érèbe ? Ah oui ! « Un feux-follet casse-couille mais qu’on aime bien. ». Je m’appuyais contre le mur près de Karim et eus un vague sourire crispé
« Il faut que je sois « Un feux-follet casse-couille mais qu’on aime bien. » comme dirait Érèbe ? »
We are Friends, No? x Nyx & KarimS’il y avait bien une personne que Karim estimait être capable de grandes choses, c’était bien sa Nyx. Depuis leur début, depuis sa 1er année, Karim avait connu une Nyx fonceuse. Une Nyx Guerrière. Une Nyx qui était capable de tout, surtout en potion. Depuis le début, Karim avait vu en la jeune rousse une combattante, et depuis le début, il avait admiré chacune de ces qualités. Il se rappel, à l’époque de Poudlard, d’avoir suivit chaque pas de Nyx, jusqu’à marcher à ses côtés. Il se rappel qu’elle a été la première amie qu’il a eu, la première a qui il fait confiance. Il se rappel avoir souhaité devenir aussi forte qu’elle, après avoir été brisé par la guerre. Il se rappel chaque moment avec elle. Après tout, elle était sa meilleure amie, celle à qui il confierait sa vie sans peur, sans crainte. Nyx avait cette force de caractère qui avait fasciné le jeune homme depuis le début. Et la jeune rousse l’avait aidée dans chaque épreuve qu’il avait dû surmonter. Il était simplement normal que, désormais, Karim lui rende la pareille. Car Nyx méritait de ce rendre compte de la force qu’elle avait. Elle méritait de se rendre compte qu’elle méritait d’avoir un futur grandiose, à la hauteur de ce qu’elle était. Et aucun mage noir ne devait l’empêcher de vivre. Et même si Karim n’était pas le plus courageux, ni celui qui préférait les batailles, il était prêt à se battre avec elle s’il le fallait. Il était prêt à beaucoup de choses, pour Nyx.
« Même sans ce qui t’es arrivé, Nyx, nous allons un jour devoir combattre. Avec la monté de mages noirs, avec les Deathwings… Nous ne sommes plus à libre, désormais. En fuyant mon pays, je croyais pouvoir vivre dans un monde sans guerre, mais je dois réaliser les choses, Nyx… Le combat s’en vient, que nous le voulions ou non. Et si nous devons combattre, je préfère le faire à tes côtés. Avec toi. Tu es forte, Nyx. Tu es bien plus forte que tu ne le crois. Et tes potions, elles peuvent nous aidé. Ne laisse pas les mages noirs t’effrayés, même si je sais que c’est difficile… » Karim vient attraper sa main dans la sienne, venant doucement porter ses lèvres sur le dessus de la main de Nyx en souriant, caressant lentement sa paume de main du bout des doigts. « Je serais à tes côtés, quoiqu’il arrive, Nyx. »
Passant lentement sa main dans ses cheveux, Karim échappa un rire en fixant Nyx dans les yeux, hochant un peu de la tête. « Oui, entre autre. Être toi, c’est vague Nyx. Être toi, c’est être tout ce qui te rend heureuse d’être. Tout ce que tu veux être. Tu veux être cette fille souriante, hyperactive, toujours prête à aider les autres? Alors soit le, Nyx. Ne laisse personne d’autre décidé de la personne que tu devrais être. Tu sais… J’ai longtemps vécu en ne sachant pas qui je devais être. Quand j’étais gamin, je ne connaissais que la guerre, et je ne savais pas du tout le genre de garçon que j’étais. Mais en grandissant, j’ai appris que c’était tout ce que j’avais vécu, chaque expérience, chaque force que j’avais développé, qui faisait de moi la personne que je suis aujourd’hui. C’est la même chose pour toi. Et parfois, certaines personnes mal intentionnées voudront te faire croire que tu ne vaux rien. Voudront te briser. Et tu ne dois pas les laisser faire… » Il vient serrer la main de sa meilleure amie dans la sienne, soupirant doucement, la regardant dans les yeux en souriant. « Compris…? »
We are friends, no ?Il y avait eut une chose très importante pour moi que j’avais mit au clair tout de suite avec Charly au début de notre relation. Karim. Nous avions une relation très fusionnelle, mais purement et uniquement amicale. C’était tout, mais c’était vrai que nous avions des gestes parfois très tendres l’une pour l’autre, mais c’était purement amical. Et pas parce que je l’avais friendzoné ! Oh non. C’était qu’il préférait les hommes et moi aussi. Mais oui, Karim faisait partit de ma vie, et jamais je ne l’aurais sorti de ma vie à cause de quelqu’un qui ne le supportait pas. Karim faisait partie de ma vie. Je l’avais entraîné dans tellement d’embrouilles à causes de mes plantes et de mes expérimentations… J’étais presque sûre que entre lui et Blanche ou lui et Charly… j’avais plus fait de conneries avec Karim.
Il faut dire que pour notre rencontre… j’avais cartonné… J’avais vu des serpentards s’en prendre à lui, et… connaissant bien le harcèlement, je n’avais pas réfléchi et j’avais foncé dans le tas pour tirer Karim de là. Et c’était bien pour ça que lui savait que j’avais été harcelé. J’avais réussi à surmonter ma timidité et avoir affiché une mine de lion à cet instant. Le côté Griffondor qui avait brusquement éclot. Je l’écoutais en silence et hochais la tête. Karim avait raison. Il avait toujours raison. C’était peut-être lui qui avait réussit à me transformer en véritable griffondor. Je le laissais me faire un petit baise main. Je souris.
« Tu sais que… tu es celui qui arrive toujours à réveiller le lion en moi ? Je me demande où j’en serais sans toi aujourd’hui. »
Sûrement roulé en boule cachée sous mon lit. Je souris en l’écoutant parler. J’eus un petit rictus. Des gens qui m’avaient brisé ou qui avaient réussi à me marquer à vie… Oui il y en avait et… c’était pour ça aussi que j’avais maintenant j’avais développé ce caractère à la fois hyper joviale… et qui avait pourtant plein de failles… Et qui parfois craquer pour peut-être pas grand-chose, et qui pourtant pouvait se tenir droite pour d’autres choses. Et c’était pour ça que je refusais souvent de montrer mes émotions … Même si avec mes meilleures amies c’était pas toujours le cas. Mais ces mages noirs… Cela m’avait beaucoup touché. Je hochais la tête en forçant un peu un sourire.
« Compris… »
Je me laissais aller à nouveau contre Karim en l’enlaçant pour le serrer contre moi. C’était un peu comme avec Charly dans ses bras : un puissant sentiment de sécurité et on avait pas envie de le quitter. Je finis de sécher doucement mes larmes. Et j’observais Karim avant de reprendre la parole.
« En tout cas… je sais qui je veux en témoin le jour où je me marie… »
We are Friends, No? x Nyx & KarimTu l’aimes, ta Nyx. Comme une meilleure amie, comme une sœur, comme une partie de toi-même. Car elle fait partie de ta vie depuis tant d’années que tu t’es habitué à l’avoir dans tes parages. Tu t’es habitué à l’entendre rire à tes côtés. Tu t’es habitué à profiter de chaque moment avec elle, car elle te fait sentir plus fort, elle te fait sentir en sécurité, et aimé. Et pou avoir passé des années à craindre pour ta vie dû à la Guerre, c’est bien de se sentir enfin chez soi : Et ce n’est pas une place qui créé ton chez soi, mais les gens qui y sont. Nyx, Jacob, Nath, Finn, pour ne nommer qu’eux, font que Poudlard, puis l’Université, c’est devenu ton chez toi. Toi qui te sentais depuis toujours hors norme, écarté, différent, ici tu te sentais bien. Tu te sentais comprit. Et Nyx faisait partie de ces gens à rendre ton monde meilleur. Et même si tu as avais encore peur de ne pas pouvoir accomplir ton rêve de devenir Médicomage, Nyx te donnait chaque jour ce petit courage qui te manquait. Parce que, tu n’étais pas l’homme le plus courageux du monde Karim. Ou du moins, pas le plus fonceur. Tu fuyais plus les problèmes. Nyx, elle, elle les rencontrait. Alors souvent, elle te tirait avec elle, et tu avançais. « Oh je me demande aussi! », dit Karim en bombant le torse, se « vantent » en riant. « Tu ne peux pas te passer de moi, après tout. Je suis le seul à supporter toutes tes conneries au travers du temps, et à t’aider dans la recherche de tes ingrédients pour tes potions! » Tu rigoles, bombant fièrement le torse, avant d’éclater de rire. « Qu’est-ce que je ferais sans ma lionne préféré, eh? »
Le jeune homme vient prendre sa meilleure amie dans ces bras, souriant en posant sa tête contre la sienne, alors qu’il venait lentement caresser le dos de sa protégée. Il posa son regard bienveillant sur la demoiselle, tout en la laissant profiter de cette entreinte bien mérité, dont il profitait aussi. Car qui n’en avait pas besoin, durant ces temps sombres? Il ferma les yeux en respirant lentement, profitant du silence de la pièce, jusqu’à ce que sa douce ne parle à nouveau, lui faisant hausser les sourcils de surprise. « Tu me veux vraiment pour ton mariage? Ow. », Tu souris, attendrit. « Nyx… Ça serait vraiment un honneur pour moi. » Un léger silence, puis : « Tant que je peux choisir la couleur de mes vêtements. Et la tenue. Et mes souliers. Je veux être confortable, moi! Je veux pas des souliers tout coincé dedans… », râla Karim, avant d’éclater joyeusement de rire en venant ébouriffer les cheveux de la demoiselle. « Mais ça me ferait vraiment plaisir de t’accompagner quand ça serra le temps… » C’est sincère et tendre à la fois, alors que ta main glisse dans la sienne pour venir la serrer. C’est confiant. Parce que parfois, il faut voir le beau, aussi.
We are friends, no ?Je souris à sa manière de faire et réfléchis un peu. Où est-ce qu’il serait sans moi ? Au vu du nombre de conneries qu’on avait fait ensemble ?
« Tu serais toujours le petit serdaigle bien sage qui n’oserait pas braver les règles à cause d’une griffondor… un peu trop convaincante ? »
Le nombre de fois où je lui avais fait les yeux doux pour qu’il m’accompagne je ne sais où à grand renfort de « mon Karim adoré ». Le pauvre… Une vraie manipulatrice ! Je fondis à nouveau quand il me prit dans ses bras et l’enlaçais pour le serrer contre moi avec tout l’amour et l’amitié que je pouvais avoir pour lui. Encore une fois… Heureusement qu’il avait son Jacob et moi mon Charly. Sinon, bonjour les rumeurs ! Je souris à sa remarque et hochais vivement la tête. Oui. C’était Karim que je voulais en tant que Témoins. Et personne d’autres. Enfin, si, il en fallait un autre, et je sentais la galère arriver pour le témoin féminin. Blanche et Lou seraient mes demoiselles d’honneur, mais le témoin féminin… Rosie ? Sûrement. Je ris à sa remarque et hochais la tête.
« Tu pourras tout choisir pour toi et pour Jacob. »
Je lui fis un clin d’œil. Bien sûr que son Jacob serait invité. Enfin, lui ou son copain du moment. Même si… Jacob et lui… Franchement, c’était parti pour durer quelque temps sans aucun doute ! Enfin, pour l’instant je profitais de l’étreinte de Karim et lentement, sans que je m’en aperçoive, je finis par m’endormir, complètement apaisée dans ses bras. Et je dormis comme cela faisait longtemps que je n’avais pas dormis. Karim, ou le meilleur médicament que je pouvais avoir pour me rassurer. Je m’enfonçais dans des rêves avec mon Charly et tous mes amies. :copyright: 2981 12289 0
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Sujet: We are friends, no ? 
Je ne savais pas pourquoi, mais, sauf avec Blanche, mais elle trichait avec son don, j’avais tendance à cacher mes sentiments de mal aise et de tristesse. C’était Karim qui arrivait toujours à faire sortir de ma bouche tout ce qui n’allait pas. Même à Blanche j’avais caché mon harcèlement scolaire. Pas à Karim. Et je ne pouvais pas dire pourquoi. Parce qu’il lui suffisait de me regarder dans les yeux et de dire mon prénom pour que je parle. Ou qu’il me sourit. Je ne pouvais pas dire pourquoi, avec Karim… C’était Karim. On pouvait partir en fous rire sans que personne ne comprenne pendant dix minutes comme on pouvait brusquement se faire un gros câlin sans raison. Du moins apparente. Bien sûr, après en avoir parlé à Karim j’allais en parler aux filles, et parfois c’était l’inverse. Mais ce n’était pas le propos. Je baissais le nez quand il me rappela qu’ils étaient tous capable de se défendre. Blanche, Lou, Charly, Antarés, lui… Ils étaient tous de formidables sorciers.