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 For whom do you live? ft. Shelo Tlou

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Anonymous
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MessageSujet: For whom do you live? ft. Shelo Tlou   For whom do you live? ft. Shelo Tlou EmptyDim 21 Oct - 11:52




Je ne devrais pas sortir aussi souvent, et je le sais. J'ai promis à Shigure de faire attention, surtout de ne pas me faire choper à vrai dire...mais parfois, on ne peut juste pas éviter certaines situations.  Je me sais pourtant surveillé, du moins j'en ai bien l'impression...même s'il est impossible que qui que ce soit comprenne quoi que ce soit sur mes activités, puisque je suis extrêmement prudent et même un poil paranoïaque à ce sujet. Je ne veux qu'aucun soupçon pèse sur Shigure, je souhaite de tout mon cœur le protéger des problèmes que je pourrais lui causer. Et ça inclus également une sorte de perquisition à la maison, ou encore une arrestation qui pourrait avoir raison de lui. Je n'ai pas droit à l'erreur. Si j'en fais une seule, je suis certain de retrouver son cadavre quelque part dans la ville. J'ai accepté de vivre avec un dépressif, à moi de le garder près de moi le plus longtemps possible.

Aujourd'hui n'est pas coutume, je dois rejoindre un groupe perdu dans un coin paumé du pays. J'en ai ras le cul d'être utilisé comme simple joker par des idiots mal organisés, surtout depuis l'attaque de l'école dont je ne me souviens pas le nom tellement il est ridicule. Au Japon, nous étions bien meilleurs et je regrette d'être parti pour retrouver ça à l'autre bout du monde. Sérieusement ? Ils ne me laissent même pas en placer une ! Il faut dire que je les ai envoyé chier plus d'une fois, et que j'ai dû recevoir quelques menaces pour que je me bouge pour eux de nouveau. Ils ne sont même pas capable de s'entendre, restent tous en petit groupe sans comprendre que ce n'est pas ainsi qu'on pourra faire bouger les choses. Ca me saoule, mais c'est comme ça.

Je ne connais pas du tout l'endroit où je dois me rendre, et personne ne souhaite me donner des indications précises. Aussi, me voilà forcé à me geler les couilles sur un balai en plein automne, au beau milieu de la nuit, à traverser la moitié du pays en espérant ne pas arriver trop tard pour ne pas repartir tard également. J'ai du travail qui m'attend demain, Shigure également et je sais qu'il ne va pas fermer l'oeil de la nuit s'il se rend compte que je me suis encore éclipsé en plein milieu. J'espère qu'ils ne vont pas me retenir trop longtemps...

J'aurais sûrement dû espérer plus fort, car le soleil commence à peine à se lever lorsque je peux enfin décoller de nouveau. Je suis épuisé, j'ai les mains gelées, et j'ai du mal à garder les yeux ouverts. Je dois faire attention à ne pas me faire choper en plein jour, mais voler en rase campagne n'aide pas forcément...et je n'aime pas tellement slalomer entre les arbres d'une forêt, avec ma poisse habituelle et mon état de fatigue, il est très probable que je me prenne un tronc d'arbre en pleine tronche. Alors je reste plutôt lent, les sens en alerte et l'esprit ouvert pour détecter une quelconque présence humaine. Pour le moment, rien...c'est reposant, j'ai presque envie de rester au milieu de cette foutue forêt...je devrais demander à Shigure si ça ne l'intéresserait pas de bouger ici, de toute façon il va au travail par la poudre de cheminette et moi en transplanant. Alors bon...ce serait potentiellement chiant pour les courses, c'est tout.

Alors que je pensais rentrer sans encombres, un cri perçant attire mon attention vers la gauche. J'ai à peine le temps d'éviter une masse noire fonçant droit sur moi ; est-ce une attaque ? De qui ? Pourquoi ? Ai-je été suivi ? Savent-ils qui je suis et ce que je fais ? Connaissent-ils mes contacts ? Ai-je été trahi ? Pourquoi ne les ai-je pas senti arriver ?! Tant de questions se bousculent dans ma tête. Je n'ai jamais été très à l'aise sur un balai, aussi je préfère privilégier la fuite à un éventuel combat de baguette. Je fonce tout droit dans les arbres, priant pour qu'il n'y ait pas trop d'ennemis et surtout pour ne pas me prendre un sort dans le dos.

Mais alors que je pensais être tranquille, la masse noire revient à l'attaque, plus rapide que jamais. Cette fois, je ne peux l'éviter ; elle me heurte violemment sur le côté, me fait basculer et lâcher mon balai qui s'envole seul bien plus loin. Seul... ? PUTAIN ! Je sens la gravité m'attirer, vois le sol se rapprocher dangereusement tandis que je tente de me raccrocher à quelque chose, n'importe quoi. Une douleur violente me prend à l'épaule ; j'ai sûrement dû la déboîter en chopant une branche, qui finalement m'échappe de nouveau. Je ne pensais pas voler si haut. Mais j'ai l'impression que je vais continuer à tomber pendant encore des heures entières...est-ce que je vais crever comme ça ? D'une chute sur un balai ? Attaqué par je ne sais qui, incapable de sortir ma baguette ? Moi qui suis si calme d'ordinaire, je commence à sérieusement paniquer. Je ne veux pas laisser Shigure ! Je devrais hurler, mais ma voix est bloquée dans ma gorge. Je ne peux que tomber, silencieusement, attendre que le sol veuille bien accueillir mon futur cadavre...

EXORDIUM.
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MessageSujet: Re: For whom do you live? ft. Shelo Tlou   For whom do you live? ft. Shelo Tlou EmptyDim 28 Oct - 17:26


Yoshimasa & Shelo

For whom do you live?


Avec mon emploi du temps surchargé, je n’avais guère du temps pour moi, et encore moins de temps à m’ennuyer – ce qui me convenait parfaitement. Je détestais être inactive, et du temps pour moi signifiait ressasser le passé. Toutefois il m’arrivait d’avoir des moments plus reposants où je ne faisais rien de vraiment fatiguant mais où je me bougeais quand même. Comme ce jour-là où j’avais ma matinée et de libre et où j’étais sortie avant même le lever du soleil. Etudiante en médecine, l’une de mes matières les plus importantes étaient les Potions, et si j’achetais la plupart de mes ingrédients en magasin, j’essayais quand je le pouvais d’aller moi-même cueillir mes plantes fraiches – c’était moins cher, ce dont mon coffre à Gringotts était bien content, et surtout je trouvais les plantes sauvages plus efficaces que celles trouvées sur le marché. Après m’être chaudement couverte – avec entre autres un manteau rouge, des bottes noires assorties à mon pantalon, et une écharpe et un bonnet assortis mauve, seule la région autour de mes yeux étant à découvert –  je suis donc sortie sous la lumière de la lune et j’ai transplané dans une forêt que je commençais à bien connaitre. Je me mis au travail à peine arrivée, me gorgeant de la senteur des arbres et d’humus renforcée par l’humidité de la neige. Je coupais soigneusement chaque plante, et les glissais dans mon sac en bandoulière dont l’intérieure avait été agrandi magiquement. La solitude m’apaisait, un peu comme si je faisais de la méditation, tout en concentrant mon esprit sur une tâche simple. Je ne vis donc pas le temps passer alors que je passais ma liste mentale en revue, refaisant lentement mais surement mon stock de nécessaire à potions. La lumière se modifiait lentement alors que le soleil se levait, sans pour autant rendre mon sortilège de lumos inutile : il y avait beaucoup de brume autour de moi.

Soudain le calme de la forêt fut troublé par un cri lointain. Un animal ? ou un être humain ? Je l’ignorais, et les arbres me cachaient la vue. Refermant à la hâte mon sac, après avoir ranger ma baguette – mes réflexes étaient plus rapide avec de la magie sans baguette – à l’affut, tout en me dirigeant vers la suite du bruit. Après quelques minutes, alors que j’allais arrêter mes recherches, un bruit me fit lever la tête juste à temps pour voir quelque chose, non quelqu’un tomber vers le sol. Sans prendre le temps de la réflexion, j’agitai mes doigts, lançant un sort pour ralentir la chute de l’inconnu. Lorsque la personne – dont le genre m’était inconnu – atterrit sain et sauf, je me rapprochai rapidement, tout en restant sur mes gardes. Après avoir regardé autour de moi une dernière fois, et n’avoir remarqué aucune présence humaine, je m’agenouillai près de la forme allongée au sol et m’éclaircis la gorge avant de dire : « Monsieur ? Vous m’entendez ? ». Parce qu’en effet, la masse noire de cheveux n’arrivait pas à totalement cacher les traits asiatiques mais indéniablement masculins de l’être tombé du ciel. Soudain un bruit me fait relever rapidement mais ce n’était qu’un balai qui s’était écrasé par terre un peu plus loin. Rectification : du sorcier tombé de son balai. M’agenouillant à nouveau, j’interpelle le malheureux une nouvelle fois : « Monsieur ? Je suis étudiante en médicomagie, je peux vous aider si vous êtes blessé. Et je le ferais si vous ne me répondez pas, mais je préférerais avoir votre accord. ». Même si je n’étais pas encore médicomage, j’étais capable de soigner des blessures simples. Je ne voulais juste pas m’imposer, surtout qu’après tout je n’étais qu’étudiante. Il fallait croire que j’avais déjà l’éthique qu’il allait avec mon futur métier.
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: For whom do you live? ft. Shelo Tlou   For whom do you live? ft. Shelo Tlou EmptyLun 12 Nov - 23:27




Je suis mort. Je ne vois que cette explication pour ce moment de flottement que je ressens. Bordel, pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je tente d'ouvrir les yeux, au moins pour capter où je suis tombé, en vain ; mon corps ne m'obéit plus, sous le choc d'une telle chute. Cependant une fois le choc passé, une douleur effroyable envahit mon corps tout entier, me paralysant d'autant plus maintenant que je suis bien réveillé. Je crois que je me suis cassé la jambe dans ma chute...et probablement déboîté l'épaule aussi, si j'en juge l'angle un peu étrange que fait mon bras. Shigure se serait probablement moqué de moi et de mon squelette beaucoup trop fragile pour un mage aussi dangereux, mais il n'est pas là pour le faire. Soudain, tous mes sens précédemment altérés par la peur se mettent en alerte. Que...quelqu'un est là. Quelqu'un s'approche, une masse sombre qui n'a rien à voir avec un loup ou même un simple chevreuil qui passait par là. La forme a l'air humanoïde, mais je la distingue très mal. Au moins ça n'a pas l'air d'être une armoire à glace...sa carrure est même plutôt frêle, du peu que je peux voir. Elle s'agenouille près de moi. Ma main se referme sur ma baguette dans ma robe, mais je ne la sors pas. Et si cette personne n'était pas seule ? Je dois m'assurer de ses intentions tout d'abord, on verra ensuite ce que je ferai d'elle.

C'est visiblement une demoiselle à la peau sombre, comme on en trouve étrangement souvent ici. Ce n'est pas forcément le cas au Japon, il me semble que ces personnes viennent d'Afrique en général, qui est un continent très éloigné de mon pays d'origine. Mais bref, je ne suis pas là pour détailler une histoire vieille comme le monde. Comme la demoiselle tente de me toucher, je sors vivement ma baguette des pans de ma robe et la pointe sans hésitation sur sa poitrine, l'air mauvais.

« Me touche pas ! Qui t'envoie, hein ?! Qui t'es, toi?! »

Je ne suis pas très rationnel, et surtout légèrement paranoïaque. Tentant de me redresser sans aide, je laisse malgré moi échapper un grognement de douleur en serrant la mâchoire. Difficile de conserver sa baguette à la main quand on est dans cet état. Ma main qui tremble d'ailleurs, avec l'effort que je fournis pour ne pas tomber dans les vapes à cause de la douleur. Ca faisait un bon moment que j'avais pas fini dans cet état, putain. Mais on va dire que par rapport à ce qui m'attendait, je m'en sors plutôt bien.

« Etudiante, hein...médicomagie, hein...j'ai pas confiance...j'connais, hein. Les étudiants. Et les médicomages. Tous des branleurs. Tous. »

C'est sûrement la seule personne capable de m'aider, plutôt la seule personne à des kilomètres à la ronde, et pourtant je la dénigre sans vergogne. Je suis un idiot...mais c'est malheureusement dans ma nature. Moi aussi, je viens de ce milieu. Pire, j'ai fini à l'hôpital avant même qu'il n'existe un cursus universitaire, à apprendre à soigner les gens sur le tas. Je sais bien ce qu'il me faut, mais je suis trop faible pour m'administrer moi-même les soins. Bordel...c'est n'importe quoi. J'ose jeter un coup d'oeil à ma jambe en baissant ma baguette, adossé contre un arbre. De toute façon, je ne pourrais pas faire le poids face à elle si elle devenait un adversaire. Je remonte doucement ma robe noire pour observer le sang tacher peu à peu mon pantalon, et grimace. Bon. Visiblement, elle n'est pas cassée. Mais j'ai dû me planter un truc dedans, vu la tronche que ça a. J'ai l'impression que des dizaines de milliers d'aiguilles la transpercent, comme si elle était devenue un cactus fait de chair et d'os. C'est charmant.

« Je peux pas bouger comme ça. Tu te trimbales du dictame là-dedans ? L'épaule je peux faire avec, mais la jambe...c'est mort. Rien n'est cassé, et j'ai pas l'impression qu'une artère soit touchée. Mais j'aimerais bien arrêter de saigner, tu vois. Histoire de, je sais pas, rester conscient peut-être. Sauf si t'as envie de te trimbaler un vieux type sinistre sur le dos. Tu peux aussi me laisser crever ici, mais je suis pas sûr de continuer le chemin vers la mort, alors attends-toi à voir mon fantôme te hanter. »

Les insultes et les menaces, il n'y a que ça que je sais proférer aux inconnus. Surtout lorsqu'ils sont de sexe féminin à vrai dire, en bon pédé anti femelles. Et encore, je n'en connais pas tant que ça en anglais...en japonais par contre, je suis une véritable encyclopédie de mots bien dégueulasses. J'ai des circonstances atténuantes évidemment, mais personne n'est censé être au courant. Tout ça à cause des Tokugawa...m'enfin. Je soupire longuement, grimace de nouveau lorsque mon épaule heurte malencontreusement l'arbre. Je ne sais même pas où est passé mon balai, et je ne peux pas transplaner dans mon état. Putain de journée de merde.

« Tu comptes faire un truc pour moi, ou pas ? Décide-toi, putain ! »

La patience ? Je l'ai mangée, accompagnée du respect. Mais là, blessé, potentiellement en danger de mort et sur un terrain inconnu, je n'ai pas envie de faire le moindre effort.

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