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 Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke]

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MessageSujet: Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke]   Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke] EmptyMar 7 Aoû - 0:14


 
 
 
Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue

 
[Shinzuke Nakamura]

   

« Le ministère veut qu’on enquête sur ses disparitions » « Regroupez-vous en binôme et prenez un dossier. Étudiez-le et informez-moi de l’avancement. » « Soyez prudent, il se peut qu’on vous attende, vu comme les médias ont relayé l’affaire. » « Au rapport dans 48h »

Tels étaient les mots du chef du bureau des Aurors quelques heures après l’interview du ministre de la magie devant tous ses Aurors lors d’une réunion en pleine nuit. Il n’avait pas été difficile de réunir la plupart de l’élite, certains étant déjà engagés dans des missions de routines. Mais pour les autres, comme Shinzuke et Nakamura, ils avaient tous pris un dossier et l’avait rapidement étudié avant de passer sur le terrain. Les aurors étaient bien plus doué en dehors d’un bureau, après tout ils avaient été formés pour protéger et combattre les forces du mal ainsi que toutes entités pouvant nuire au secret magique qui les éloignaient des moldus.

Pour les évènements avaient pris une toute autre ampleur depuis ses disparitions. Bien sûr, de nombreux sorciers avaient disparus et les enquêtes débouchaient souvent dans une impasse, tant les indices étaient minces. Mais lorsqu’il s’agissait de disparitions moldus aux abords des frontières de la ville, c’était une toute autre histoire qui devait être pris bien plus au sérieux.

Ainsi Shinzuke et lui avaient rapidement fait route jusqu’à l’extérieur de Londres pour se retrouver tout près de Luton, autre foyer de sorcier mais bien moindre que la capitale anglaise, situé à quelques kilomètres de la banlieue londonienne. Les informations les avaient menés chez une moldue vivant seule sans aucune attache et disparue depuis déjà quelques jours alors qu’elle travaillait à quelques pâtés de maison plus loin. Point intéressant dans l’affaire, elle ne manquait à personne et sa disparition avait seulement été signalée par quelques collègues de son boulot de stripteaseuse.

Ils s’y étaient rendus en pleine nuit, abusant de sortilèges silencieux pour ouvrir la porte et constater que la maison n’avait même pas été fouillée par les enquêteurs moldus. A croire que la disparition d’une personne ayant un tel métier n’avait pas une trop grande importance. Un seul coup d’œil leur avait permis de voir qu’elle n’était même pas rentrée chez elle le soir de sa disparition et ils avaient donc tous le chemin entre ici et son travail pour savoir où sa trace se perdait.

D’un commun accord, Aaron et Shinzuké s’était séparé dans la nuit même afin de se retrouver un petit peu plus tard près du bar où travaillait la moldue en question. L’enquête était peut-être officielle pour le ministère de la magie mais pour un cas aussi isolé, elle était loin de l’être pour les policiers moldus. Ils devaient donc être plus que discret et ce fut vers quatre heures du matin qu’Aaron attendait son coéquipier sur le parking isolé du club de striptease et il assista à la fermeture des portes tandis que les hommes, tendant de moins en moins à des gentlemen, sortaient en grognant d’en avoir encore un peu plus.

Il soupira longuement et baissa la capuche de son sweat shirt, vêtement qu’il n’avait que peu l’habitude de porter mais dont il était rare de le voir sans quand il s’agissait d’une mission coté moldue. Il passait bien plus facilement comme un jeune homme sortant de l’adolescence et sa présence dans un tel lieu à une telle heure semblait forcément normal. Il s’attira le regard du videur à qui il adressa un sourire forcé mais gêne et sans être alerté plus que ça, le videur ferma les portes et éteignit la lumière extérieur.

L’endroit était plus que désert, Aaron était forcément arrivé en avance sur le lieu de rendez-vous, trop en avance. Ils s’étaient tous les deux laissé du temps pour cogiter sur les moyens de pister les traces de la jeune femme mais ils savaient tous les deux que la forêt avoisinante à quelques pas du parking serait parfaite pour n’importe quel enlèvement. Moldu ou sorcier. Mais le principal était qu’ils soient là pour faire la différence entre une disparition d’ordre magique ou d’ordre purement humain.
Il sentait pourtant qu’une barrière s’érigeait entre le parking et la forêt, comme si cette dernière était magique. Un peu comme celle qu’on pouvait sentir entre la forêt interdite de Poudlard et Poudlard. Luton était peut-être connue pour être une ville à moitié peuplé de sorciers mais également par sa forêt magique pouvant abriter bien des créatures magiques. Si la disparition de cette moldue avait un rapport avec le monde des sorciers, les réponses s’y trouvaient forcément.

Aaron savait que ce genre de mission pouvait aboutir sur une impasse, comme sur une avancée finalement. Mais avant tout, il fallait que Shinzuke arrive, amis et coéquipier avec lequel il n’avait pas été affecté depuis un bon moment et c’était là l’occasion de le revoir durant une mission avec plaisir, malgré la gravité de la situation.



 

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MessageSujet: Re: Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke]   Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke] EmptyMar 7 Aoû - 15:30

"Luton, à la frontière magique d’une forêt de banlieue"

[FEAT AARON RAWLEY]
Tout le monde apprécie les nuits blanches, c'est bien connu. Mais attention, les vraies s'entend. Celles qui vous maintiennent éveillées en pleine nature avec le vent qui vous frappe le visage et les sorts qui vous égratignent.




Je n’ai pas pu m’empêcher de bâiller. Les missions nocturnes, c’est classique, ça rentre en belles lettrines dans le contrat et c’est tout ce qu’il y a de plus banal pour un Auror. Mais depuis quelques jours, ça y va. Et vas-y qu’à l’aube, à cinquante kilomètres de chez toi tu dois être, et que… mais abrégeons.
Je n’ai pas dormi depuis un certain temps et ça commence à peser sur ma belle peau et mon sens déjà non-aiguisé du style. Jogging, t-shirt, veste, baskets dans des tonalités proches de la dépression. Activité, pour sûr ; Suractivité, moins. Nous avons donc écouté, nous et toute la clique d’Aurors, notre supérieur annoncer les méfaits des derniers jours voire semaines, de l’impact que cette histoire commençait à avoir sur le monde magique. Honnêtement, je n’ai jamais compris l’intérêt qu’à la Gazette à véhiculer ce genre d’informations, mis à part transmettre au mieux notre incapacité, au pire déclencher des actions irréfléchies empiétant -souvent- sur notre travail.

Qu’importe.

La nuit était déjà bien avancée et le nombre de missions n’allait que grandissant. Dormir ? C’est la vieille école. Une soirée de plus ou de moins maintenant… Et puis, je suis somme toute assez chanceux, car voilà qu’un joli nom s’affiche sur cet ordre de mission. Aaron Rawley. J’en ai le sourire au bord des lèvres. Ça faisait longtemps.
Mais pas de temps à perdre, la nuit nous couvrira. Je le salue et tandis que le ciel étend un peu plus son manteau d’un noir d’encre parsemé de paillettes, nous parvenons jusqu’à Luton. Bel endroit, soit dit en passant. Probablement même ravissant lorsqu’illuminé par les rayons chauds. Ça me plaît. J’ai l’air frivole ? Je ne le suis pas, il se passe juste un nombre incalculable de choses dans mon esprit. Je songe à la vie de cette stripteaseuse, aux dernières personnes qu’elle a bien pu voir. Je révise inlassablement mes sorts comme on compte des moutons, sauf que ceux-là m’empêchent de dormir, l’adrénaline ajoutant son petit grain de sel. J’étudie les parties de cette maison, le rangement, évalue les habitudes de cette pauvre dame portée disparue.
Et vous savez ce qu’il y a de bien ? Aaron et moi, on finit souvent d’accord. D’accord sur le retour non certifié de Romane -appelons-là Romane pour préserver son identité- à son domicile classé bordel sur l’échelle de la propreté. D’accord sur les zones à vérifier. D’accord sur le point de rendez-vous. J’aime ce genre de duo.

La piste est donc toute tracée. Avec cette obscurité, on n’y voit pas à 5 mètres, mais user d’un sort pour y voir plus clair me paraît tout aussi peu recommandable. Qui sait quels rats traînent par ici. Je longe la forêt, seul et attentif. Une sorte d’énergie s’en dégage allègrement, repoussante et paradoxalement attirante. J’incline la tête sur le côté, curieux.  Il faudrait y faire un tour mais pas maintenant. Mes pas résonneraient sur le bitume si je n’usais pas de sortilèges de silence. Un hibou semble s’offrir un solo nocturne, avec pour seule spectatrice la très patiente orbe céleste. Un renard pourrait tout aussi bien débouler.

En vérité, tout à l’air si calme qu’il devient difficile de croire à un enlèvement. Ou au pire, un meurtre. Mais le métier est ce qu’il est et le calme arrive toujours avant la tempête. Le temps s’écoule progressivement et rien, absolument rien, ne semble anormal. Pas de traces, pas de sensations particulières. Seraient-on arrivés trop tard ?

Les mains dans les poches de ma veste mais prêt à dégainer au moindre mouvement suspect, je me présente sur le lieu de rendez-vous. Un parking. Assez isolé pour ne pas se faire remarquer. Suffisamment proche du lieu recherché. Tout est éteint et me voilà en train de bénir la lune de son si bel éclat jusque là obscurci par les épais nuages. Pas trop puissant mais suffisant pour tenir en vainqueur l’œil aguerri. Me voilà proche d’Aaron, à qui je hoche la tête dans un simple salut.

-Des traces de la demoiselle ?

Demoiselle, c’est vite dit, mais le gentleman n’est jamais regardant sur l’âge. Je hausse les épaules d’un air banal avant de répondre à ma précédente question pour lui éviter ce « et toi ? » rivalisant d’originalité.

-Il n’y avait rien de mon côté. -Si, un hibou- Je me pose simplement des questions sur ce coin, là.

Et de la tête, j’indique la direction de la forêt. Il l’a certainement senti, avant moi-même peut-être. Je ne suis pas du genre à foncer tête baissée, mais difficile de prévoir des plans sur la comète lorsqu’on file quelqu’un. Surtout si ce quelqu’un n’existe pas. C’est aussi l’intérêt du métier, de revenir parfois bredouille.
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MessageSujet: Re: Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke]   Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke] EmptyJeu 9 Aoû - 11:37


 
 
 
Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue

 
[Shinzuke Nakamura]

   

La silhouette de Shinzuke était reconnaissable de très loin, il fallait dire que son look qui pourrait être qualifié d’excentrique faisait également toute sa personnalité et Aaron se souvenait encore des premiers jours où ils avaient commencé à se côtoyer. Pas un seul instant le jeune auror n’avait douté des capacités de son collègue, toujours aussi surprenante et tombant toujours à point nommé quand ils en avaient besoin. Il fallait dire que la magie était essentielle dans leur métier mais le petit plus que Shinzuke apportait au sein du groupe était indéniablement le point fort de leur équipe.

Alors qu’il avançait vers lui, Aaron décrocha un sourire malgré le sérieux de la situation. Leur métier était déjà difficile à encaisser au travers des missions diverses qu’ils avaient depuis quelques semaines, surtout depuis quelques semaines. Certains de leurs collègues étaient morts pendant le service depuis qu’ils étaient Auror, rendant leur position tout aussi incertaine. Sourire rendait un peu d’humanité dans leur quotidien et Aaron ne faisait pas exception, c’était ainsi qu’il était vu au premier abord : souriant.

« Un hibou … » fit-il mine de le taquiner légèrement

Il l’avait remarqué aussi mais il avait pris soin de voir si l’animal aurait pu être un animagus surveillant la zone. Etre auror impliquait être un tantinet paranoïaque et envisager toutes les situations afin de ne pas prendre plus de risques qu’il ne fallait. Mais d’un regard appuyé et bref, Aaron rassura son ami de l’animal en question et qu’il n’avait rien à voir avec la disparition. Pendant un instant, il se demanda s’il était possible de pouvoir regarder à travers l’œil d’un animal et de son cerveau afin de voir un évènement passé mais la conception d’une telle méthode était au-delà de ses limites intellectuelles. Il laissait le département des mystères ou même la recherche pour cela.

S’assurant que personne d’autre qu’eux deux n’étaient présent sur le parking, Aaron avança vers Shinzuke et sortie sa baguette magique de sorte à ce que lui seul puisse la voir.

« Il y a une résistance aux abords de cette foret, comme s’il y avait une barrière. Ou un sort pouvant détecter une présence, simplement. »

Il y avait donc définitivement un sorcier dans cette foret et qui avait pris ses précautions pour surveiller ses arrières. Aaron réfléchissait légèrement à la possibilité qu’une créature magique puisse également simplement émettre une telle aura pour éloigner des moldus ou même déceler la présence d’un intrus dans son territoire. Mais si la stripteaseuse était rentrée dans cette forêt, il fallait partir à sa recherche, qu’importe ce qu’ils trouveraient. Cette foret n’était pas répertoriée comme dangereuse d’après leur service mais elle abritait une magie certaine.

Ainsi, ils devaient être doublement en alerte, un simple pas pouvant déclencher n’importe quel piège.

« Ça sera comme une chasse aux trésors » grinça-t-il dans un murmure entendu

Relativiser dans une telle situation ne pouvait qu’être bénéfique. C’était presque une course contre la montre, la disparition de la jeune femme remontait à plus de 72h, il était temps de la retrouver sinon quoi les espoirs seraient amoindris. Il devait voir cette mission comme un défi à relever et comme pour seule récompense la victoire. Un coup d’œil vers son allié lui indiqua qu’ils étaient tous les deux prêts à toute éventualité et à passer à l’action, comme ils aimaient le faire. Ils se couvraient mutuellement en cas de pépin, ils formaient un duo qui se complétait plutôt bien, comme chacun des membres de l’équipe finalement.

Il fit quelques pas en direction de la forêt, sa baguette magique sortant au moment où il franchit le premier tronc d’arbre, sentant le regard du dit hibou les suivant. Prenant à sa droite, il laissa Shinzuke prendre sa gauche et continua de parler doucement, ne laissant pas le silence de la forêt s’installer entre eux pour autant.

« Je ne sais pas si tu as remarqué, mais la pleine lune approche. »

A vrai dire, elle n’était que le lendemain mais sachant que les loups garou étaient déjà sensibles en cette période, ils devaient s’attendre à tout.

Soudainement, alors qu’ils n’avaient fait que deux mètres, Aaron sentit une réelle barrière magique à ses pieds et attendit un moment pour la franchir. Elle ressemblait beaucoup à cette barrière qu’il y avait autour de Poudlard pour empêcher les moldus de voir ou d’entendre quoi que ce soit de louche et même de rebrousser chemin. Mais ils étaient tous les deux sorciers, ils pouvaient sentir cette magie sur le bout des doigts. Aaron releva les yeux vers Shinzuke, attendant le moindre signe lui indiquant qu’ils pouvaient y entrer sans devoir faire marche arrière.



 

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MessageSujet: Re: Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke]   Luttons, à la frontière magique d’une forêt de banlieue [Shinzuke] EmptyMer 22 Aoû - 23:00

"Luton, à la frontière magique d’une forêt de banlieue"

[FEAT AARON RAWLEY]
Tout le monde apprécie les nuits blanches, c'est bien connu. Mais attention, les vraies s'entend. Celles qui vous maintiennent éveillées en pleine nature avec le vent qui vous frappe le visage et les sorts qui vous égratignent.




Vous savez ce qu’il y a de foncièrement bien chez ce gars ? Aaron. C’est un chouette type qui possède mille et une qualités. Chacune d’elle, à sa façon, nous permet de nous entendre, de surpasser nos faiblesses et de réfléchir comme une personne. Ça rend les missions en général très rapides. Mais ce que j’apprécie le plus chez le brun ? Difficile à dire. Sa patience ? Elle lui a bien servi pour réussir à m’amadouer… si l’on peut dire. Probablement sa bonne humeur, son sourire en quelque sorte. Le genre de sourire dont il me gratifie au moment présent, teinté d’ironie. Je n’suis pas doué pour parler, m’exprimer sur de nombreuses choses. J’aime me dire que c’est la barrière de la langue et que c’est normal, mais au final c’est juste que j’ai pas envie que les gens s’attachent à moi. Et moi à eux. Mais j’adore voir les sourires naître sur les visages, encore plus lorsque les traits me sont familiers.

Je lui renvoie son sourire tandis qu’il se moque à moitié de ma remarque sur le hibou. Quoi, si ça se trouve, dans trois minutes on découvrira qu’il s’agissait du chaînon manquant à cette enquête. Ne jamais sous-estimer un hibou. Avec la façon dont il vous regarde de toute manière, c’est comme se faire fusiller. Et alors s’il vous sort son grand show avec son orientation démente du cou, je ne donne pas cher de votre peau. Ça a un bec ces choses-là, ça peut vous perforer l’œil. Vous vous rendez compte ? Perdre un œil à cause d’un piaf. En étant Auror. Y’a plus qu’à s’inventer une nouvelle vie du style « je me battais contre un basilic et j’étais mal placé, c’était me crever un œil ou mourir. » et emporter le secret dans la tombe. Méfiez-vous des oiseaux. Et des lézards. Et des mammifères. Et… et de tout ce qui vit en fait. Même un moldu ça mord.

Mais je me perds.

Le parking est absolument désert. Pas un chat –tant mieux– ni âme qui vive. C’est une bonne chose, avec ça la nuit nous couvrira. Aaron s’approche subitement de moi pour sortir sa baguette. Je le jauge sans rien dire, principalement parce qu’il n’y a rien à dire. Ce qui n’est, heureusement, pas son cas.

« Il y a une résistance aux abords de cette foret, comme s’il y avait une barrière. Ou un sort pouvant détecter une présence, simplement. »

Hm. Donc il l’a lui aussi senti. Ça sent le roussi dans cette forêt, et comme d’habitude si je puis dire. Les plans foireux ça se produit tout le temps dans des forêts. C’est peut-être issu de notre lointain instinct animal. J’acquiesce lentement de la tête. Pour être certain de l’usage de ce champ de force ou quel qu’il soit, il faudrait peut-être commencer par l’étudier. Un sort qui puisse nous dévoiler la nature de ce machin. Y aller à l’aveuglette, ça risquerait de nous prendre des années et le temps nous est compté si cette demoiselle-dame est encore en vie. Et croyez-moi, j’ai souvent tendance à m’en vouloir lorsque le sablier est déjà écoulé à notre arrivée. L’avantage de dévoiler la barrière, c’est qu’elle nous indiquera immédiatement la nature de sa mise en place. L’inconvénient, c’est qu’au mieux ce sera rien, au moyen elle avertira le poseur de sort de notre présence.

Au pire, elle nous pètera à la gueule.

Je relève le regard vers les prunelles d’Aaron. Est-ce qu’on prend le risque de se faire exploser ? Moi non, mais avec quelques micro protections, on peut passer outre. Après tout, nous sommes deux.

« Ça sera comme une chasse aux trésors »

Je pouffe à moitié. « Expire brusquement » serait même plus adapté. Comme une chasse au trésor hein. Il est chou Aaron, il a cette capacité à te sortir parfois ces phrases de petit enfant qui s’apprête à découvrir la cour de récréation des plus grands. Alors qu’en fait, concrètement, tous les grands en question il les latte. Mais alors quand je dis latter, c’est latter ventre à terre.
J’l’aime trop ce gars.
Tout comme j’aime les chasses au trésor.
Avec un trésor un peu moins important que la vie d’une personne.

Je m’apprête à lui répondre, lui faire part de ma vision des choses mais il prend les devants et avance tranquillement –plus ou moins– vers la forêt. Et ce hibou qui nous fixe. Je le sens dans mon dos. Les oiseaux c’est pas censé s’envoler dès la première odeur humaine ? J’y connais vraiment rien, mais si ce machin est un animagus, on va avoir l’air fins. Ou bien l’animal se sent à l’abri d’où il est. Attendez que je lui lance un sort de feu, il va moins faire le malin, le poulet rôti.

« Je ne sais pas si tu as remarqué, mais la pleine lune approche. »

Pitié, pas de loup-garou. Pitié pas de loup-garou. Pitié pas de loup-garou. Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours des transformations animales. Je sais pas, ça les tente pas de… devenir mi-homme mi-bouilloire ? Mi-frigo ? Je suis même prêt à faire, dans ma grande mansuétude, preuve de compassion et proposer un être vivant : mi-pâquerette. Toujours pas ? Jamais content, le gars.

Mais alors, nous voilà arrivés à proximité de la barrière. En fait, elle est si proche que je pourrais la sentir grésiller comme un champ de force. Il se passera quoi si on la traverse ? J’ai pas envie de rester planté entre ce fichu hibou et une barrière, mais j’ai pas envie de risquer notre peau à tous les deux pour autant.
Alors qu’Aaron se tourne un peu vers moi pour vérifier s’il est possible de passer sans déclencher un quelconque piège, j’opine de la tête et me munit de ma propre baguette. Tant qu’à lutter contre une barrière magique, autant mettre la nôtre en place. Pour seule réponse, je souffle un très léger :

-Vas-y, je te couvre.

Avant de mettre en place une légère barrière sur nos personnes. Principalement parce que c’est chiant de projeter deux barrières et qu’en prolonger une c’est bien moins fatiguant. Et ce serait très bête de finir essoufflé alors que la bagarre, si bagarre il y a, n’a pas commencé. De ma main libre, je me saisis de mon revolver. Ça ne tuera pas un loup-garou ou même un animal du premier coup, mais ça le ralentira au moins un peu. Et puis de toute manière je ne risque rien, il y a toujours un sort de silence dessus.
Je reste en retrait, parce que ça a souvent été comme ça. C’est Aaron le téméraire, pas moi. Moi, je suis un très très bon assureur d’arrière.
Et ça me va, par-fai-te-ment.


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