Histoire
Opalinsky est un nom courant en Pologne, mais il est celui du sang-pur Jean-Charles Opalinsky, beau-père de Stanislas I
er de Pologne, qui était cracmol, ascendant de : « notre bonne reine » Marie Leczinska, épouse de Louis XV. Dans cette famille, plusieurs branches et ramures en Europe furent formées par d'audacieuses associations. La branche anglaise dont descend Yanko est allée à Serdaigle ou à Serpentard depuis plusieurs générations ; personne n'a jamais été ailleurs… Sauf Yanko, premier et unique Poufsouffle de sa famille pour le moment.
Cette prestigieuse famille a donné plusieurs politicen.ne.s, musicien.ne.s ou autres banquier.ère.s. Sinon, les membres sont toutes & tous de riches héritiers, diplômés de grandes écoles, qui passent leur temps à se divertir lors de galas pour représenter dignement la famille à l'étranger. Albert l'aîné, l’arrière-grand-père de Yanko, était magizoologue pour le compte du Ministère de la magie.
Et en se déplaçant dans le nord du Royaume-Uni, il y rencontra l'amour de sa vie : Édam, qui était consultante pour le Ministère pour aider icelui dans l'étude des peuples de la mer. Albert se maria avec sa fiancée de longue date, Louise Powderham, fille du comte de Devon. De ce mariage, il n'y eut rien car la dame eut la décence de mourir vite trois ans après et lui de prendre le temps de plein droit. Alors Albert présenta d'abord sa femme sirène qu'il fit passer pour une sorcière de la noblesse danoise avec un patronyme fantaisiste (Adelmansen) dont on cacha les parties aquatiques à l'aide de potions, faisant passer cela pour des vitamines, puis on les maria, dans leur vingt-cinquième année.
Albert la surnommait : « Mélusine », en hommage à la fée qui avait épousé un prince. À la différence d'être prince, Albert et elles eurent deux enfants. Aucun de ces enfant ne fut conscient de son hybridation, en leur donnant des : « vitamines » qui cachaient les choses. Leur fille aînée, Anne, eut une éducation dans un couvent, ce qui la marqua beaucoup et elle y entrera quelques années plus tard. Leur fils, Adam reçut l'éducation d'un jeune garçon de sa condition : sourire, toujours rester poli, et avoir une bonne figure. Cela n'empêchait cependant pas à Adam de se lâcher en privée et de jouer des tours aux autres.
Mais lors de ses quarante-trois ans, lui qui se croyait sang-pur, avait oublié ses potions qui cachaient ses parties animales, qui se manifestèrent sous la forme de mains palmées ainsi que d'une nageoire dorsale en pleine réception. Cela provoqua un scandale fabuleux dans la famille qui poussa la famille à renier cette ramure ; Édam mourut quelques mois plus tard, empoisonnée selon l'autopsie. On ne trouva pas la personne qui fit cela, mais on soupçonna la belle-mère Catherine d'être derrière cela, histoire de se venger de l'affront que son fils lui avait fait.
Adam, de son côté, réagit très mal à ce secret, tombant dans une dépression pendant une à deux années. Il ne pardonna pas à son père de lui avoir mentit et quitta le pays, se faisait oublier pendant plusieurs années, retournant en Pologne. Une quinzaine d'années s'écoula, jusqu'à la mort de son père, qui l'obligea à prendre ses fonctions de comte de Devon. Il revint en tant qu'homme nouveau : il était fier d'être un hybride et ne cachait pas d'avoir une sirène dans sa famille.
Il épousa Agnès Deforz, une cantatrice originaire d'Espagne, pour avoir Gabriel — comte de Devon — et Albert le jeune. Icelui, comme son ancêtre, se mit magizoologue et tomba amoureux d'une géante dont la tribu vivait dans les Cairngorms d'Écosse. L'histoire familiale se répétant, on préféra ne pas faire les mêmes erreurs que par le passé : ainsi le mariage ne fut pas une erreur honteuse mais une bonne nouvelle. Ainsi naquit Yanko, un bon gros bébé de sept kilos pour soixante-cinq centimètres.
D'ailleurs, c'est un nom étrange que ses parents choisirent, mais qui s'explique par la rencontre entre Adam et Sabine Zlatin, résistante française — mais aussi sorcière — qui était responsable de la colonie de vacance d'Izieu, qui s'était reconvertie dans la peinture et signait : « Yanka », surnom que lui donnait son père. Cette attention fit plaisir à Sabine qui parraina l'enfant, avant de mourir en 1996, l'année où il entra à Poudlard.
Il avait de son hybridation de géant la force & la taille de plusieurs personnes, ce qui impressionnait les autres élèves, mais il faut dire que Yanko n'était pas des plus brillants, car son gène de géant lui jouait des tours, en Lutte contre la magie noire, Métamorphose et en Sortilèges.
Mais la scolarité du garçon fut compliquée aussi au niveau relationnel, puisqu'il souffrit de sa différence, de son hybridation que les autres élèves lui faisait allégrement rappeler. Trouvant des personnes aussi étranges et déjantées que lui, illes ne pouvaient passer inaperçue parmi les autres élèves. De plus, il était chez les Poufsouffle, qui n'étaient pas les élèves les mieux vus, c'était ceux.lles qui étaient considéré.e.s comme des cancres.
En cinquième année, il devint préfet des Poufsouffle, plus pour ses bonnes manières et sa personnalité qu'on décrivait comme agréable, que par ses résultats scolaires qui n'était pas des plus fameux. Bien sûr, dans les années à Poudlard, Yanko fit partie de la chorale, dont il est maintenant le professeur. Il ne faisait pas parti de la fine fleur de la Maison, mais par ses restes d'hybridation de sirène, il a une voix de contre-ténor en vint à faire de petits boulots pour pouvoir subvenir à ses besoins.
Il fit aussi des études en art, alors naturellement l'ancien professeur proposa le poste à son élève
, puis il se proposa pour cumuler aussi celui de la chorale, comme il avait commencé une petite carrière de chanteur dans le monde sorcier et dont il ne doutait pas de la pédagogie.