[Karim & Corwin] Promis, c'était la première et dernière

Date de naissance : 10/06/2001

Promis, c'était la première et dernière

Le Dimanche, Corwin est très souvent chez lui. Profiter de l'appartement, de ce lieu calme, il adore. Au moins, il peut réviser tranquillement, bosser sur des recherches en potion et aussi trouver tout ce qu'il faut pour monter la boutique qu'il souhaite ouvrir avec Charlize. Oui, il a hâte d'une chose : c'est de pouvoir enfin se lancer dans ce commerce. Mais il va lui falloir finir ses études avant. Et le temps passes décidément trop lentement.

Alors souvent, pour couper ses séances de révision autrement qu'en regardant la télévision ou en parlant avec Charlize, il prenait le chemin de la MUL et en profitait pour aller au club d'échec. De là, il pouvait parfaire ses stratégies et affronter d'autres personnes à qui il n'aurait éventuellement jamais parlé s'il ne s'était pas inscrit dans ce fameux club.

Un club qui lui causa bien des soucis quelques jours auparavant... Vous connaissez Corwin le mauvais perdant ? Et bien ce jour là il s'était fait battre. Pour le première fois. Enfin, ses défaites contre Charlize il ne les comptait pas, parce que très souvent ils ne finissaient par leurs parties - elles étaient trop longues. Mais pour cette partie là, ça c'était joué à très peu. Il ne leur restait que deux pièces chacun et... le Landolt avait perdu. Ridiculisé. Enfin non, son adversaire n'avait pas hurlé victoire, c'était plutôt Corwin qui s'était automatiquement énervé sur lui.
La suite de cet énervement ? Il avait envoyé valser le plateau de jeu dans la pièce, manquant d'éborgner au passage un autre joueur, et avait vociféré des injures. Destinées à lui même mais tout de même... Si, pendant les premières minutes on lui avait retiré seulement 20 points de maison, après ces longues secondes d'insultes Corwin s'était retrouvé à avoir fait perdre 100 points à sa maison...

Le pire dans tout ça, c'est qu'il s'en fichait royalement. Parce qu'il avait perdu. Et il ne manquerait pas de prendre sa revanche. Même si le club lui avait été interdit pour un mois complet. Ça lui laisserait un mois pour ruminer sa vengeance. Enfin, la touche finale, ça avait été ce hibou reçu dans la matinée : rendez-vous à 18h. De la part de qui ? Mr le préfet de Serdaigle. Comme-ci s'être fait privé du club d'échec ce n'était pas suffisant. Il fallait juste espérer que MR le préfet ne se montre pas trop chiant.
Arrivé devant la salle où le préfet lui avait donné rendez-vous, Corwin s'arrêta et passa une main dans ses cheveux. Il salua d'un charmant sourire les deux jeunes filles qui passaient devant la salle et attendit patiemment qu'on lui donne l'autorisation d'entrée. Oui, parfois il savait se montrer poli et patient.

Dimanche 3 Novembre 2019

Jamy - cophirende-academie

Promis, c'était la première et la dernière!Karim & Corwin S’il y avait bien une chose positive avec ce rôle de préfet de la maison Serdaigle, c’était bien le fait que cela te tenait occupé. Avec ton ex qui était reparti en France, Nyx enceinte avec Charly qui avait été enlevé, tes sentiments controversé à propos de Drew et Gunnar, et surtout, cette dépression qui te collait à la peau, difficile de dire que tes journées n’étaient pas épuisantes. Mais tu avais toujours été un jeune homme adorant faire travailler son cerveau, et surtout, se tenir occupé : En faite, cela t’empêchait de trop réfléchir quand tu avais beaucoup de choses à faire. Ton rôle de préfet t’aidait donc à tenir ton journal remplit, et à espérer ne pas trop penser jusqu’au soir venu, où tes démons revenaient. Parce que, comme tout dépression, elle n’était jamais loin. Tu savais depuis que tu étais enfant qu’il y avait quelque chose qui clochait chez toi, mais le ressentir autant fort désormais ne rendait que la chose encore plus réelle. Heureusement, tu avais des gens comme Drew qui te donnait espoir à un meilleur lendemain, à ce qu’un jour, ton bonheur revienne, et qu’avec lui, ta douleur ne s’amoindrisse. Après tout, peut-être étais-tu plus affecté par la tristesse, cela ne voulait pas dire que tu n’avais aucune chance d’être heureux un jour, non? Tous avait une chance, et tu n’étais pas assez pessimiste pour croire que tu n’avais plus aucune chance d’être heureux. Cela allait juste prendre du temps…

Heureusement, ton rôle de préfet t’aidait donc à garder la tête hors de l’eau, et aider les étudiants étaient pour toi une réelle source de « bonheur » en quelque sorte. Tu te sentais utile, surtout, dans ces moments là. Alors tu gérais un peu de tout, ces derniers temps, tout pour tenir tes mains et ton cerveau occupé à autre chose que penser. Par exemple, gérer non seulement le groupe de soutient aux devoirs pour les élèves, mais aussi de gérer ce gérer de crise comme il y avait eu récemment dans ton groupe. 100 points. C’était le nombre de point que Corwin, un étudiant de ta maison avait fait perdre. Et autant les points étaient bien le cadet de ton soucis, tu étais inquiet sur un autre plan : Comme un élève avait-il pu faire perdre 100 points en l’espace d’une journée? Que c’était-il réellement passé? Ça devait être quelque chose de grave pour y arriver, non? Cela avait titillé ton inquiétude, et fidèle au poste, tu avais demandé un « rendez-vous » à l’élève en question. Et ponctuel comme tu étais, lorsque tu entendis sa voix de l’autre côté de la porte du bureau, tu lui dis de rentrer. « Bonsoir, Corwin. » dis-tu avec respect, un sourire calme aux lèvres, lui faisant signe de s’asseoir. « Quelque chose à boire? Café, thé, jus de citrouille? » demandes-tu, en venant attraper ta baguette pour guider jusqu’à lui la boisson. Puis, tu t’installes devant lui, les sourcils un peu froncés désormais. « Alors… J’imagine que tu sais pourquoi tu es là… Qu’est-ce qui s’est passé, Corwin? »
:copyright:️ DABEILLE

Date de naissance : 10/06/2001

Promis, c'était la première et dernière

Son petit sourire charmeur toujours pendu à ses lèvres, Corwin le perdit instantanément quand la porte de la salle s'ouvrit. Son regard se posa sur le Préfet et aucun sourire ne faisait briller son visage cette fois. Au contraire, en voyant le visage du Landolt on ne saurait réellement dire ce qu'il ressentait à cet instant précis. De la honte ? Ou peut-être rien.

Karim : (...)

Tel un mal poli Corwin ne prit pas la peine de saluer son préfet. Ce n'était pas du tout dans ses habitudes et généralement quand il était ainsi peu aimable, c'est qu'il reconnaissait grandement son erreur. Oh oui, il s'en voulait d'avoir fait perdre autant de points à sa maison, mais il savait qu'il ferait tout pour les faire regagner. Enfin il ne savait pas encore comment, mais il y arriverait, il en était certain !

Karim : (...)

Je suppose qu'un truc plus fort ce n'est pas possible ? Sinon de l'eau ça fera l'affaire.

Whisky pur feu bien sûr ! Histoire de rendre cette conversation intéressante...
Se laissant tomber sur la chaise qu'on lui avait montré, Corwin s'y prélassa tel un pacha. Dommage que ce ne soit pas une préfète face à lui, ça aurait été tellement plus intéressant. Il aurait tôt fait de la mettre dans sa poche... Mais le sort en avait décidé autrement, il avait décidé de s'acharner sur lui !
Le Serdaigle attrapa le verre qui volait devant ses yeux mais ne le toucha pas. Au contraire, il se mit à jouer avec en tapotant nerveusement sur le dessous de ce charmant verre.

Karim : (...)

J'ai pas besoin d'un psy. Je sais que j'ai merdé, je déteste perdre. Donc je ferais en sorte de les regagner ces maudits points si c'est ce que tu veux entendre.

Le regard rivé sur le sol, il n'avait même pas prit la peine de regarder le préfet dans les yeux pour s'exprimer. Au contraire, fuir c'était son passe temps favori, comme un enfant qui casse quelque chose et va se planquer pour éviter de recevoir la correction de sa vie. Enfin, peut-être que tous les enfants ne font pas ça... peut-être que seul Corwin le fait. Et vu son enfance, fuir était la seule chose à faire quand il rencontrait un problème. Il ne prenait jamais le temps de s'intéresser réellement à ce soucis, sauf si la récompense pouvait être une femme dans son lit.

Dimanche 3 Novembre 2019

Jamy - cophirende-academie